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Agoraphobie – Définition et traitement

By Dans la tête, Relaxation, Soins

Agoraphobie – Définition et Traitement

agoraphobie

Traduit du grec, l’agoraphobie est littéralement la « peur de la place du marché » et d’une façon moins restrictive la peur de certains espaces, lieux de rassemblement de foules. Des espaces donc ouverts ou disposant d’ouvertures mais dont il semble difficile de s’échapper à cause d’une densité humaine ou animale ressentie comme trop forte. Par exemple : les files d’attente, les transports en commun, le cinéma … 

En quelques données statistiques, l’agoraphobie atteint 7% de femmes pour 4% d’hommes, elle est plus particulièrement présente entre 18 et 35 ans, rarement après 40 ans, chez des personnes vivant seules, elle touche essentiellement les milieux défavorisés. En outre, elle vient plus facilement se greffer sur d’autres troubles paniques déjà existants. 




On ne naît pas agoraphobe, on le devient. La première crise survient souvent après une attaque de panique. La personne ressent une terreur intense et accablante accompagnée de symptômes physiques allant de l’hyper sudation jusqu’à l’étourdissement. Le cœur s’emballe et rien ne peut ramener au calme pendant les quelques minutes que dure en général la crise. 

Ces attaques surviennent souvent sans déclencheur conscient, et ne peuvent donc pas être prévues. Cependant, la personne apprend à éviter les situations à l’origine de cette panique par peur de revivre cette crise très douloureuse psychologiquement mais aussi physiquement. 

L’agoraphobie est une réaction physique et émotionnelle face à une situation précise qui déclenche la crise, elle se caractérise par : 

  • Un intense sentiment de panique, de crainte, de terreur ou d’horreur. 
  • L’admission que l’anxiété est exagérée mais cependant une incapacité de la raisonner 
  • Une accélération du rythme cardiaque, un essoufflement, des tremblements et le besoin impérieux de fuir la situation : toutes les réactions physiques associées à une peur extrême. 
  • La recherche et la mise en place de stratégies d’évitement afin d’éviter la situation à l’origine de la peur. 

Il n’y a pas de règle concernant l’évolution de l’agoraphobie, elle peut régresser jusqu’à disparaître sans intervention apparente, Mais elle peut aussi s’installer durablement jusqu’à perturber voire empêcher toute vie sociale, professionnelle, confinant la personne en souffrance dans son espace de sécurité réduit, très souvent le domicile voire une partie de celui-ci. Il s’agit là des situations les plus extrêmes et dramatiques, qui doivent amener à consulter afin de trouver de l’aide. 

Aucun examen médical ne permet de diagnostiquer une agoraphobie, seul un questionnement le peut. Celui-ci doit être réalisé au moyen de questions ouvertes afin de ne pas orienter les réponses. 

Le diagnostic d’agoraphobie peut être posé si la personne dit ressentir de la peur ou de l’anxiété dans au moins deux de ces situations 

  • Au milieu de la foule ou en train de faire la queue 
  • Dans les transports publics 
  • Dans un espace ouvert (parc, marché…) 
  • Dans un espace fermé (magasin, cinéma…) 
  • Hors de chez elle, seule 

foule agoraphobie

Des traitements existent. La P.N.L qui en est un obtient des résultats prometteurs. C’est une technique de psychothérapie. Elle enseigne des reformulations de langage afin de changer les pensées polluantes provoquant le trouble. Elle peut se pratiquer en tête à tête avec un thérapeute ou en séances de groupe, plusieurs séances sont nécessaires pour apporter un mieux être. 

La thérapie brève peut souvent apporter une solution durable à ce comportement limitant, il faut cependant garder à l’esprit que cette démarche est personnelle et ne peut être mise en place que basée sur le volontariat de la personne. 

Après un questionnement précis, le thérapeute dispose de plusieurs protocoles, le choix se fera en fonction de l’importance et de la gêne apportée par la phobie, mais aussi en accord avec la personnalité du patient. 

Pour les personnes dites visuelles, la dissociation simple ou double (en fonction de l’importance de la phobie) convient bien. 

Ce protocole se pratique assis. La personne a conscience d’être en sécurité physique et psychologique, c’est-à-dire hors du contexte déclenchant. Dans ce cadre précis, elle vit un événement traumatique passé et réel en étant dissociée, elle se voit en train de le vivre comme dans un film. Le thérapeute assure la sécurité émotionnelle tout au long de la séance.

Guidée par la voix du thérapeute, la personne va alors modifier la scène vue pour la rendre agréable, elle va jouer sur chaque partie du film, les couleurs, les sons, les personnages…




Au fur et à mesure des modifications, la personne se rend compte que cela change son ressenti et son comportement. Quand la situation du film lui est acceptable, elle peut intégrer le film pour participer avec son nouveau comportement.

Comme dans chaque protocole P.N.L., il est proposé de faire un « pont dans le futur » afin de tester la solidité du nouveau comportement. 

Dans le cas ou l’origine de la phobie est connue, le thérapeute utilise plutôt un protocole de « changement d’histoire de vie », c’est un travail de régression progressive avec ou sans induction hypnotique. Il se pratique debout et en mouvement.

Accompagnée par le thérapeute, la personne remonte étape par étape sur « la ligne de temps ». A chaque souvenir d’une agoraphobie, la personne décrit le moment, le thérapeute pose une ancre. Arrivée à l’origine identifiée comme telle, la personne ressent et revit la situation dans les détails visuels, auditifs etc. Puis en se dissociant de ce moment, la personne se place en observateur neutre de la situation pour comprendre que la peur ressentie là n’a de valeur que sur cet instant.

Elle n’a pas lieu de se généraliser à des situations similaires. Le thérapeute fait alors remonter la ligne de temps à son patient en s’arrêtant à chaque souvenir du parcours « aller », la personne analyse la situation forte de sa conviction qu’il n’y a pas lieu de paniquer. Là aussi, afin de tester la solidité du nouveau comportement, un « pont sur le futur » est fait.

Elisabeth ARRIGHI

Psycho-praticienne en développement personnel
Maître-Praticienne certifiée en P.N.L.
Certification en gestion du stress et des conflits Université de Québec
Certification en développement de l’adolescent Université de Grenoble
Certification en communication ECPNL de Chambéry
Inscrite au répertoire Isère à Dom

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Acheter des médicaments en ligne, est-ce vraiment un bonne idée?

By Dans la tête, dans le corps, Soins

Acheter des médicaments en ligne, est-ce vraiment un bonne idée?

Depuis 2012, il est possible d’acheter des médicaments en ligne à condition que ces derniers ne soient pas sous ordonnance et que la pharmacie soit habilitée à vendre sur internet.

À première vue, on pourrait émettre quelques doutes ou réserves sur cette démarche, pourtant des avantages certains rendent cette dernière tout à fait valide. En effet, la discrétion peut parfois poser problème dans une petite officine, Les prix sont souvent moins chers sur internet. Enfin ceux qui habitent dans des endroits reculés se verront satisfaits de pouvoir obtenir des médicaments plus simplement.

Ceci étant dit, certaines précautions sont à prendre si l’on veut acheter des médicaments en ligne et ce en toute sérénité.




Premièrement, s’assurer qu’il y a bien une officine derrière le site en question. En effet il existe de nombreux sites illégaux qui vendent des contrefaçons. C’est à la fois illégal et dangereux.

Gardez à l’esprit que seuls les médicaments sans ordonnance peuvent être vendus sur internet. Impossible donc se procurer un moyen de contraception comme la pilule ou du viagra. Si une telle option existe sur un site que vous visitez alors c’est qu’il est illégal.

L’ordre national des pharmaciens a mis en place une liste qui répertorie les sites légitimes.

N’hésitez pas à la consulter avant de commander vos médicaments en ligne.

credit photo

Deuxièmement, un pharmacien doit toujours être disponible pour pouvoir vous renseigner ou vous conseiller. Le site en question doit fournir un email ou un téléphone qui vous permettra d’obtenir des renseignements facilement.

Assurez vous que vos données sont bien confidentielles et sécurisées. Le site doit être hébergé par un organisme habilité à recevoir des données de santé.

Un autre conseil sera de vous limiter aux médicaments que vous connaissez déjà. L’idée n’est pas de tester de nouveaux médicaments!

Enfin n’hésitez pas à comparer les prix. Ces derniers peuvent considérablement fluctuer d’un site à l’autre. En effet certaines pharmacies achètent par lots ce qui permet d’abaisser les coûts.

Source:

https://www.consoglobe.com/acheter-medicaments-en-ligne-cg
https://www.marianne.net/societe/acheter-un-medicament-avec-ordonnance-en-ligne-fiable-des-sites-l-etranger-surfent-phenomene

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EMDR: Soigner des traumatismes par les yeux

By Dans la tête, index

EMDR: Soigner des traumatismes par les yeux

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Imaginez une technique qui vous permettrait de vous débarrasser des émotions négatives liées à de mauvais souvenirs juste en bougeant les yeux de gauche à droite. C’est, de manière très simplifiée, ce que propose l’EMDR.

Venue tout droit des Etats-Unis, l’EMDR est une technique thérapeutique inventée il y a seulement une trentaine d’années. Ses initiales signifient “Eye Movement Desensitization and Reprocessing”, que l’on peut traduire par “désensibilisation et retraitement, ou reprogrammation, par des mouvements oculaires”. Mais concrètement, qu’est-ce que tout cela veut dire?

L’EMDR part du principe que, au même titre que le corps, l’esprit est capable de se soigner lui-même. C’est d’ailleurs ce qu’il fait dans la plupart des cas. En effet, lorsque nous ressentons une émotion, notre cerveau procède à son analyse directement après. Cela nous permet de nous remettre assez rapidement de nos émotions et de ne pas les ressentir aussi vivement à chaque fois que nous repensons à l’événement qui les a fait surgir.




Cependant, lors de certains événements, le cerveau, dépassé par la situation, ne parvient pas à traiter et digérer l’information de la même manière que d’habitude. Cela arrive notamment lorsque l’événement est trop fort, trop violent, ou qu’il a lieu lors d’un moment de vulnérabilité, et que l’émotion que l’on vit est trop intense. Comme un morceau de nourriture que l’on n’aurait pas mâché suffisamment avant d’essayer de l’avaler, l’événement et les émotions qui y sont liées nous restent alors en travers de la gorge. Au lieu de continuer leur chemin habituel, ils restent bloqués à un certain endroit de notre cerveau, comme des informations qui doivent encore être analysées… sauf que le cerveau a oublié qu’il devait les traiter.

Résultat: dès que l’on fait face, dans notre vie quotidienne, à un rappel de l’événement traumatisant, sous quelque forme que ce soit, nous sommes transportés au moment-même de l’événement. Nous le revivons alors comme si nous y étions, en faisant face aux mêmes sensations désagréables que nous avions ressenties auparavant.

Pour mettre fin à cette situation, il faut réactiver le processus de traitement de l’information réalisé par notre cerveau, comme lorsque nous rafraichissons une page internet qui n’arrive pas à se charger entièrement.

Pour cela, l’EMDR fait appel à une stimulation sensorielle simple basée sur un mouvement répété de droite à gauche. Au début, il s’agissait uniquement de mouvements oculaires: en bougeant les yeux plusieurs fois de droite à gauche, nous arrivions simplement à débloquer notre cerveau pour qu’il reprenne son travail. Aujourd’hui, ces simulations peuvent prendre différentes formes. Outre les yeux, il peut s’agir de stimuli auditifs ou tactiles. Ce qui reste constant, c’est le mouvement continu d’un côté à l’autre.

De prime abord, cette technique peut paraître surnaturelle ou sortie d’un livre de sorcellerie. Et pourtant, elle a fait l’objet de nombreuses études depuis sa création et est maintenant reconnue par plusieurs instances, dont l’OMS. En France, elle est recommandée par l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Elle a d’ailleurs été utilisée auprès de nombreuses personnes rescapées des attentats de novembre 2015 à Paris.

Bienfaits de l’EMDR

L’EMDR est principalement connue et utilisée pour traiter le syndrome de stress post-traumatique, peu importe l’origine du stress en question. Ainsi, elle peut être utilisée auprès des anciens combattants ou après un attentat ou un abus sexuel, mais elle est aussi efficace après une catastrophe naturelle ou un accident, ou encore à la suite d’un décès ou d’un divorce. La gravité de l’événement peut varier objectivement. Ce qui importe, c’est la façon dont la personne vit le souvenir de cet événement. Si elle en est ressortie traumatisée et si la souffrance se fait pesante à chaque évocation de l’événement, l’EMDR peut entrer en action.

Outre cela, le champ d’action de cette technique thérapeutique tend à s’étendre au fil des ans et des recherches, bien que des études supplémentaires sont souvent nécessaires pour prouver entièrement l’efficacité de ces nouvelles utilisations. Aujourd’hui, l’EMDR est donc de plus en plus utilisée pour lutter contre les phobies, la dépression, les troubles du comportement alimentaire ou encore les addictions telles que la toxicomanie. Dans un autre registre, on peut faire appel à l’EMDR pour retrouver ou augmenter sa confiance et son estime de soi.

Dans tous les cas, la présence d’un traumatisme à l’origine du problème à traiter est nécessaire pour que ce dernier puisse être soigné par l’EMDR. Cependant, il est important de noter que l’EMDR n’a pas pour objectif d’effacer entièrement un souvenir de notre mémoire. Elle vise plutôt à diminuer, voire effacer, les émotions négatives qui y sont liées. L’événement est replacé dans le passé, où il a sa place, et il n’a donc plus d’emprise sur notre présent. On peut alors y repenser de manière plus sereine car l’on n’en ressent plus les émotions de manière aussi vive qu’avant. En d’autres termes, la souffrance liée au souvenir est apaisée.

L’EMDR s’adresse aux personnes de tout âge, des plus jeunes aux plus âgées. Cependant, les jeunes enfants doivent être accompagnés d’un parent pendant les séances. Notez également que l’EMDR est déconseillée en cas d’états suicidaires ou de pathologies psychotiques.

L’EMDR en pratique

Tout traitement EMDR commence par une ou plusieurs séances préparatoires. Cet entretien préliminaire a d’abord pour but d’établir une relation de confiance entre le thérapeute et le patient. Le thérapeute profite aussi de cette première introduction pour mieux connaître son patient et identifier le problème à traiter. De plus, avant de débuter le traitement en tant que tel, il demande au patient d’évaluer l’impact émotionnel du souvenir qui le traumatise. Cette évaluation servira de base pour noter l’évolution au cours des séances suivantes.

Lors des séances d’EMDR en tant que telles, le patient est amené à se concentrer sur l’événement traumatisant et les émotions qu’il a ressenties lors de cet événement. Pendant ce temps-là, le praticien effectue plusieurs séries courtes de stimulations bilatérales sur le patient, toujours en effectuant des mouvements de droite à gauche et de gauche à droite. Il peut s’agir d’un point visuel que le patient doit suivre des yeux ou de stimulations sensorielles ou sonores. Généralement, le praticien décide de la méthode à utiliser en fonction du patient. En effet, nous ne fonctionnons pas tous de la même façon et nous réagissons donc parfois mieux à certains stimuli que d’autres.




Entre chaque série, le thérapeute demande généralement au patient de lui dire ce qui lui vient à l’esprit et de lui parler des émotions ressenties. Au cours des séries, celles-ci se feront de moins en moins fortes. Selon le trouble à soigner, il faut parfois réaliser plusieurs séances pour soulager un seul traumatisme.

En tout, une séance d’EMDR dure entre 1h et 1h30 et il faut en moyenne 5 à 10 séances pour guérir et soulager un traumatisme.

Evidemment, il est important de bien choisir son thérapeute pour être sûrs d’obtenir le meilleur accompagnement au cours des séances, mais aussi pour garantir leur efficacité. Deux conditions sont requises pour être thérapeute EMDR. D’abord, il faut être psychiatre, psychologue ou psychothérapeute. Ensuite, il faut avoir suivi une formation EMDR officiellement reconnue. Vous trouverez un annuaire de tous les praticiens certifiés en France sur le site de l’association EMDR France.

Origines de l’EMDR

Il a suffi d’une simple promenade pour que l’EMDR naisse dans l’esprit de sa créatrice. C’était en 1987. Francine Shapiro, psychologue et psychothérapeute américaine, se promenait lorsqu’elle a réalisé que, lorsqu’elle faisait de rapides mouvements de droite à gauche avec ses yeux, ses pensées négatives disparaissaient.

Elle a ensuite testé sa nouvelle découverte sur elle-même, puis auprès de ses collègues et, enfin, sur plusieurs patients, jusqu’à officiellement mettre sur pied l’EMDR. Il a fallu de nombreuses années et beaucoup de recherches scientifiques sur la question pour que sa méthode simple et innovante finisse par être acceptée par le monde scientifique. Entretemps, Francine Shapiro est devenue chercheuse au Mental Research Institute de Palo Alto et a obtenu plusieurs prix dans son domaine.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Cohérence cardiaque : bienfaits, pratique et origine

By Dans la tête, dans le corps, index

Cohérence cardiaque : bienfaits, pratique et origine

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La cohérence cardiaque est une technique simple et rapide dont l’objectif premier est de réduire notre niveau de stress et d’anxiété. Inventée aux Etats-Unis il y a un peu plus de 20 ans et introduite en France quelques années plus tard, cette pratique fait appel à la respiration. L’idée est simple: il s’agit de contrôler notre respiration et, ainsi, notre rythme cardiaque, pendant quelques minutes plusieurs fois par jour. Les résultats, quant à eux, sont considérables: cela nous apporte un certain nombre de bienfaits psychologiques et physiologiques.

Pour comprendre la cohérence cardiaque plus en profondeur, il faut d’abord savoir qu’elle se base sur le postulat qu’il existe un lien très étroit entre notre cerveau et notre cœur.

Nous savons déjà que le cerveau a une influence sur notre cœur. En effet, lorsque nous ressentons une émotion forte telle que la peur ou le stress, cela se ressent directement dans notre cœur: notre rythme cardiaque s’emballe instantanément. Mais ce que la cohérence cardiaque nous apprend, c’est que cette influence est réciproque.




En effet, le cœur renferme plusieurs dizaines de milliers de neurones et neurotransmetteurs qui ont un effet direct sur notre activité cérébrale. Or, le rythme cardiaque et les signaux envoyés par le cœur au cerveau influencent non seulement nos émotions, mais aussi nos facultés cognitives.

En d’autres mots, en apprivoisant notre respiration, nous pouvons changer ce qui se passe dans notre cerveau. Mais comment faire? Avant de savoir comment s’y prendre, il est important de connaître un concept essentiel dans la théorie de la cohérence cardiaque: la variabilité cardiaque.

La variabilité cardiaque désigne la capacité du cœur à adapter son rythme à son environnement. En effet, notre rythme cardiaque est loin d’être régulier. Il accélère et ralentit au rythme de nos sentiments et émotions, tant et si bien que si vous pouviez le voir sur un écran, vous verriez une ligne faite de pics extrêmement irréguliers. La fréquence de notre pouls, elle non plus, n’est pas constante. C’est ce qu’on appelle le chaos cardiaque. Il ne faut pas s’en inquiéter car cette irrégularité est tout à fait naturelle.

Cependant, comme le montre la cohérence cardiaque, se débarrasser de ce chaos pour faire place à l’harmonie pendant quelques minutes tous les jours peut nous faire extrêmement de bien. Cette harmonie est obtenue en ralentissant notre rythme cardiaque et en s’efforçant à inspirer et expirer de manière régulière. Jusqu’ici complètement désordonnée, la ligne retraçant notre rythme cardiaque prend alors la forme de vagues identiques aux sommets arrondis.

Ce rythme cardiaque lent et ordonné a un effet extrêmement positif sur notre cerveau car il améliore notre bien-être, tant au niveau psychologique que physique. Plus particulièrement, les effets bénéfiques sont maximisés lorsque nous atteignons un état appelé “résonance cardiaque”. Celui-ci consiste à faire 6 respirations par minute, ni plus ni moins.

Cet exercice est l’exercice principal de la technique de la cohérence cardiaque. Ses effets sont tels que certains thérapeutes y font aujourd’hui appel durant leur séance en complément à leur propre technique thérapeutique.

Bienfaits de la cohérence cardiaque

Nous l’avons dit, l’objectif premier de la cohérence cardiaque est de lutter contre le stress et l’anxiété. Elle permet de rapidement trouver calme et apaisement quand nous faisons face à des situations stressantes desquelles il nous parait parfois impossible de sortir. Tous les niveaux de stress peuvent être combattus par la cohérence cardiaque, qu’il s’agisse par exemple d’un stress pré-examen, d’un stress lié à une overdose de travail ou d’un stress post-traumatique.

Mais c’est loin d’être son seul bienfait. Ainsi, sur le plan psychologique, la cohérence cardiaque peut également aider à lutter contre les troubles du sommeil, du comportement et de l’humeur, ou encore pour combattre la dépression. Elle peut aussi être utilisée pour améliorer les fonctions cognitives, telles que la mémoire et l’attention.

Sur le plan physique, elle participe à la lutte contre l’obésité et les troubles du comportement alimentaire. Elle permet également d’améliorer notre tolérance à la douleur, de lutter contre les migraines ou encore de ralentir le vieillissement de nos cellules.

Enfin, elle aide à lutter contre des maladies plus sérieuses. Elle a, ainsi, un rôle préventif contre l’hypertension et les maladies cardiovasculaires. Elle aide également à diminuer le taux de cholestérol et à combattre le diabète. De plus, elle favorise le renforcement de notre défense immunitaire.

Outre tous ces bienfaits, la cohérence cardiaque présente le double avantage d’être accessible à tous et de bénéficier à tous. En effet, elle ne présente aucune contre-indication et peut donc être utilisée par les personnes de tout âge et toute condition. Grâce à tout ce qu’elle peut nous apporter, tout le monde peut trouver du positif dans la pratique de la cohérence cardiaque , qu’il s’agisse d’un employé surchargé, d’un sportif ou d’un parent devant jongler entre le travail et les enfants. Chacun peut aussi l’utiliser dans le simple objectif de se sentir mieux et d’atteindre une meilleure qualité de vie.




La cohérence cardiaque en pratique

La cohérence cardiaque se pratique seul. Contrairement à de nombreuses autres techniques thérapeutiques, il n’est donc pas nécessaire de faire appel à un thérapeute. En effet, en plus de devoir être réalisée directement par l’individu qui en bénéficie, c’est une méthode qui peut s’apprendre plutôt facilement.

L’exercice de base est simple: il s’agit de réaliser 6 respirations longues et régulières par minute. Pour cela, il vous suffit d’inspirer pendant 5 secondes et d’expirer pendant 5 autres secondes. La manière dont vous respirez est importante: l’inspiration doit être abdominale et effectuée par le nez, et l’expiration doit se faire par la bouche. Si vous avez besoin d’aide, il existe plusieurs guides, en vidéo ou en audio, qui vous aideront à calculer le temps. Notez que, dans la plupart des cas, il faut plusieurs semaines de pratique pour arriver à respecter cette fréquence respiratoire.

Cet exercice doit être réalisé sur une durée totale de seulement 3 à 5 minutes, le tout dans un endroit calme. Il est généralement recommandé de l’effectuer assis avec le dos bien droit, surtout si vous débutez, mais vous pouvez aussi le faire debout. Notez que l’exercice ne fonctionne pas bien lorsqu’il est réalisé couché.

Enfin, l’exercice doit être effectué trois fois par jour. Généralement, les séances se font au réveil, avant le déjeuner et en fin d’après-midi ou avant d’aller dormir. C’est ce qu’on appelle la “méthode 365”: 3 fois par jour, 6 respirations, 5 secondes.

Il existe des variantes à cet exercice. Par exemple, lors de chaque respiration, vous pouvez visualiser une situation idéale que vous voudriez atteindre. Dans ce cas, vous alliez la technique de la visualisation à celle de la cohérence cardiaque.

Quoiqu’il en soit, les résultats de la cohérence cardiaque ne sont pas visibles après seulement trois minutes. Si l’apaisement peut être atteint après une seule séance, ce n’est pas le cas des autres bienfaits. Pour ressentir réellement l’entièreté de ses bienfaits, il est important de respecter une pratique régulière. Dans l’idéal, les séances de cohérence cardiaque doivent être réalisées tous les jours. Il s’agit d’une véritable routine à mettre en place dans notre quotidien.

Notez que l’on compte en général deux semaines de pratique minimum pour pouvoir en ressentir tous les bienfaits.

Origines de la cohérence cardiaque

Le concept de cohérence cardiaque est apparu aux Etats-Unis dans le milieu des années 90. Il est issu de travaux de l’institut HeartMath, une association américaine à but non lucratif qui se dédie à aider les gens à combattre le stress dans tous les domaines de leur vie. Après avoir découvert l’influence du cœur sur nos émotions, les chercheurs de cet institut, qui font notamment des recherches en neuro-cardiologie, ont analysé la manière dont le cœur et le rythme cardiaque pouvaient être mis à profit pour lutter contre le stress et apporter calme et tranquillité. C’est suite à ces recherches qu’est née la cohérence cardiaque.

Cette technique a ensuite été introduite en France par le docteur David Servan-Schreiber au début des années 2000.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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neurofeedback

Neurofeedback: bienfaits, déroulement des séances et origine

By Dans la tête, index

Neurofeedback: bienfaits, déroulement des séances et origine

neurofeedback

Le neurofeedback, aussi connu sous le nom de « biofeedback EEG », est une technique thérapeutique qui consiste à rééduquer le cerveau pour combattre certains troubles, tels que l’insomnie et l’hyperactivité.

Cette méthode, créée dans les années 70, donne un rôle très actif au patient: c’est lui qui, par le biais d’activités ludiques centrées sur les réactions de son cerveau, apprend à contrôler son activité cérébrale. L’idée est d’arriver à permettre à notre cerveau de modifier sa façon de réagir dans certaines situations et de lui apprendre à suivre un nouveau modèle de fonctionnement. Cela nous aiderait ainsi à nous retrouver maîtres de situations qui paraissaient jusqu’alors hors de notre contrôle.

En effet, le neurofeedback part du principe que notre cerveau est un système dynamique. Il ne reste donc pas inchangé au cours de notre vie. Au contraire, il évolue en continu, au rythme de nos apprentissages et de nos expériences. Ainsi, lorsque nous apprenons une nouvelle langue, par exemple, il crée de nouvelles connexions qui nous permettront de la comprendre et la parler.




Pour expliquer cela plus en profondeur, on peut parler de plasticité neuronale et d’homéostasie, deux notions sur lesquelles se base le neurofeedback.

La plasticité neuronale, d’abord, c’est la capacité de nos neurones à changer leurs réactions et leurs connexions selon les besoins. Ainsi, les connexions neuronales peuvent être modifiées tout au long de la vie. Certaines d’entre elles peuvent aller jusqu’à disparaître, alors que d’autres  peuvent apparaître.

Quant à l’homéostasie, elle désigne la capacité d’un système à constamment conserver son équilibre interne et, donc, à agir automatiquement et directement pour retrouver cet équilibre en cas de problème. Notre système cérébral fonctionnerait de cette manière.

En d’autres termes, le neurofeedback cherche à modifier certaines structures internes de notre cerveau pour changer des comportements et réactions indésirables et, ainsi, retrouver un équilibre qui participe à notre bien-être et à notre santé.

Créé il y a seulement quelques décennies, le neurofeedback est en train de se faire un nom dans le monde des neurosciences. Mais si son nom peut impressionner, il s’agit en fait d’une technique à  l’apparence plutôt simple, qui n’est ni douloureuse, ni invasive.

Bienfaits du neurofeedback

Le neurofeedback est principalement utilisé pour aider à lutter contre certains troubles psychologiques. Parmi ceux-ci, les plus fréquents sont l’hyperactivité et les troubles du déficit de l’attention, ainsi que le stress post-traumatique, l’anxiété et la dépression. Il peut aussi aider à combattre l’épilepsie et les troubles obsessionnels compulsifs.

Cependant, le neurofeedback ne doit pas être considéré comme une sorte de médicament mental qui permettrait de se débarrasser directement et entièrement de ces troubles. En effet, dans la plupart des cas, il participe à la réduction des symptômes mais ne peut s’attaquer à l’origine du trouble.

En plus de lutter contre un problème, le neurofeedback pourrait aussi être utilisé pour améliorer certaines capacités. Ainsi, il pourrait aider à améliorer la mémoire, la productivité et les capacités professionnelles, mais aussi les relations interpersonnelles et les performances sportives et artistiques.

En pratique

Le neurofeedback est un traitement qui s’étale sur plusieurs séances. On compte généralement un minimum de 20 séances par patient, mais leur nombre peut monter jusqu’à 30 ou 40.

Les séances peuvent varier d’un praticien à l’autre, d’abord parce que la technique n’est pas régulée, mais aussi parce qu’elle est encore en pleine évolution. Cependant, dans la plupart des cas, elles ressemblent presque à s’y méprendre à une séance futuriste de jeu vidéo.

Le patient est placé en face d’un écran, qui communique avec son cerveau grâce à quelques électrodes posées sur sa tête. Il n’est donc pas ici question de lui administrer un produit ou encore de l’étendre sur un lit au milieu d’une armée de fils qui relieraient son cerveau à des machines.

Sur cet écran se trouve un simple jeu, comme un puzzle par exemple, que le patient devra effectuer non pas en utilisant ses mains, mais en contrôlant son activité cérébrale. Les mouvements qu’il voit sur l’écran sont donc directement liés à ce qu’il se passe dans son cerveau.

Vu de l’extérieur, on pourrait alors penser qu’il bouge les pièces du puzzle simplement à la force de la pensée! Mais en réalité, que se passe-t-il derrière tout cela?

Les états psychologiques que nous ressentons, tels que le stress et la concentration, sont liés à des signaux émis par notre cerveau. Ainsi, derrière un état mental spécifique se trouve un signal spécifique émis à une certaine fréquence. Lors des exercices, le patient doit jouer sur ces différents signaux: il tente d’en stimuler certains et de lutter contre l’apparition d’autres. Ainsi, par exemple, lorsqu’il arrive à augmenter l’intensité d’un signal qu’il doit stimuler, une pièce du puzzle apparait à l’écran et il peut la déplacer.




Le signal est visible sur l’écran, ce qui permet également au patient de savoir où il en est, de comprendre comment fonctionne son cerveau et de voir quelles actions mentales l’aident à aller dans la bonne direction. Bien sûr, tout cela ne se fait pas en seulement quelques minutes. C’est un long entraînement, car le cerveau doit trouver de nouvelles stratégies mentales pour arriver à l’objectif fixé.

Mais comment ces exercices sont-ils mis en place?

Tout d’abord, avant de procéder à l’exercice, le médecin va faire passer plusieurs tests au patient afin de cartographier son cerveau et de comprendre comment il fonctionne. C’est une étape importante car, chaque cerveau étant différent, le traitement par neurofeedback doit être adapté aux caractéristiques du patient et à ses besoins.

Sur base de ces résultats, le praticien va ensuite mettre un place un plan de rééducation personnalisé pour le patient. Ce plan renferme les différents exercices qu’il devra effectuer au cours des séances.

Origine du neurofeedback

Les premiers développements du neurofeedback datent de la fin des années 50, mais on considère généralement qu’il a seulement été créé dans les années 70. Il doit sa naissance à Joseph Kamiya et Barry Sterman, deux professeurs américains.

Kamiya est le premier qui, à la fin des années 50, a eu l’idée d’utiliser l’influence des ondes cérébrales dans le traitement de certains troubles psychologiques. Dix ans plus tard, Barry Sterman, qui travaillait alors pour la NASA, a mis la théorie du neurofeedback en pratique sur un groupe de chats. Après avoir  pratiqué le neurofeedback sur la moitié du groupe, il a pu démontrer que la façon dont ils réagissaient à un certain produit était liée à leur participation ou non au neurofeedback.

Une technique encore controversée

Le neurofeedback fait l’objet de nombreux débats. Certains notent que les effets de la technique n’ont pas encore été prouvés et qu’il pourrait donc seulement s’agir d’un effet placebo. D’autres pointent du doigt le fait qu’il existe trop de logiciels et de pratiques différentes qui prennent le nom de neurofeedback, rendant la définition de la méthode, son analyse et son évaluation assez difficiles. D’autres encore ajoutent que, vu que la technique est encore jeune, certains praticiens se l’approprient jusqu’à la dénaturer, en en faisant une technique de sorcellerie qui pourrait régler tous les maux.

Ce qui est sûr, c’est que de nombreuses recherches scientifiques sur son efficacité et sur les bienfaits qu’elle peut apporter sont en cours. Certaines d’entre elles ont montré des résultats probants dans la lutte contre l’hyperactivité et les troubles du déficit de l’attention, ainsi que l’épilepsie.

Actuellement, le neurofeedback n’est pas encore officiellement reconnu en France, où sa pratique n’en est encore qu’à ses débuts. Vu que la technique n’est pas réglementée, vous pourriez vite avoir à faire à des charlatans. Pour les reconnaitre, vous pouvez commencer par vous intéresser à leurs promesses: si un praticien vous dit que le neurofeedback vous aidera à régler tous vos problèmes, évitez-le!

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Do In : présentation, bienfaits et séances

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Do In : présentation, bienfaits et séances

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Trouvant ses sources dans la médecine traditionnelle chinoise, le Do In est une technique d’automassage japonaise qui permet de se détendre ou de se remplir d’énergie en très peu de temps.

Comme de nombreuses autres techniques issues de la médecine traditionnelle chinoise, le Do In part du principe que le corps est rempli d’une énergie vitale, appelée Qi. Cette énergie est indispensable au bon fonctionnement de notre corps et sa libre circulation est nécessaire pour rester en bonne santé. Lorsqu’elle ne circule pas bien, elle provoque des maux physiques et psychologiques.

L’objectif du Do In est donc de veiller à ce que l’énergie puisse s’écouler proprement dans le corps. Cette raison d’être est présente dans les deux mots qui forment son nom. En effet, bien qu’il  ressemble à de l’anglais, “Do In” est en fait la combinaison de deux termes japonais. “Do” signifie “la voie”, et renvoie à l’idée d’ouvrir des passages pour favoriser la circulation. “In”, quant à lui, signifie “l’énergie” et, de façon plus large, le mouvement. Il est donc question d’ouvrir la voie à et vers l’énergie.




Pour comprendre son fonctionnement plus en profondeur, il faut savoir que, selon la théorie sur laquelle se base le Do In, l’énergie ne circule pas au hasard dans notre corps. En effet, elle le traverse en suivant des méridiens. Ceux-ci, qui sont au nombre de 12, sont comme des routes qui vont d’un point à l’autre de notre corps, chacun d’entre eux étant relié à un organe spécifique. Si un nœud ou un embouteillage se trouve sur l’un de ces méridiens, l’énergie ne peut plus y circuler librement. Résultat: l’organe qui y est lié s’affaiblit et il se trouve dans l’incapacité d’assurer l’entièreté de ses fonctions.

Le Do In vient corriger ces dysfonctionnements en utilisant la pression des doigts, combinée à des étirements, pour se débarrasser des blocages et retrouver une circulation fluide. À ce sujet, il est intéressant de noter qu’une action à un endroit aura un impact sur tout le reste du corps. En effet, lorsque l’énergie est bloquée quelque part, certains endroits du corps se retrouvent avec un trop plein d’énergie alors que d’autres font face à des pénuries. Ainsi, rétablir la bonne circulation de l’énergie permet aussi de retrouver équilibre et harmonie dans tout le corps.

Sur le plan pratique, le Do In comporte de nombreux avantages. Il ne requiert pas de se déshabiller, et peut donc être effectué dans de nombreuses situations et dans de nombreux endroits. De plus, bien que cette technique d’automassage suive une gestuelle précise, elle reste plutôt simple, ce qui rend son apprentissage peu laborieux.

Les bienfaits du Do In

Le Do-In s’adresse à tous et peut être pratiqué à différents moments de la journée, selon l’objectif recherché.

De nombreux adeptes l’utilisent pendant leur routine matinale. Dans ce cas, il a un effet tonique et énergisant qui réveille aussi bien notre corps que notre esprit. Cela nous aide à démarrer la journée sur de bonnes bases et à garder notre énergie jusqu’au moment de se coucher.

Mais, effectué à d’autres moments de la journée, il peut aussi avoir un effet relaxant et nous aider à lutter contre le stress et les tensions du quotidien. De cette manière, non seulement il nous détend mais il peut aussi améliorer la qualité de notre sommeil.

Le Do In peut également lutter contre certains maux, tels que les maux de tête et les douleurs et tensions musculaires. Certaines personnes ont aussi recours au Do In comme échauffement avant une activité sportive.

En outre, il stimule la digestion et aide à rester plus alerte et concentré au quotidien. Il a aussi une influence positive sur la respiration et la circulation du sang, ainsi que sur le fonctionnement de nos organes de manière générale.




En pratique

Le Do In est rapide: une séance de 10 à 15 minutes est suffisante pour profiter de ses bienfaits. Pour garder une liberté de mouvements et faciliter la respiration et les massages, il est préférable d’adopter une tenue décontractée et d’enlever vos bijoux pour la durée de la séance.

Vous pouvez pratiquer le Do In seul ou en groupe et à n’importe quel endroit, bien qu’on recommande généralement de privilégier un endroit calme. Enfin, la séance peut être effectuée à tout moment, bien que certains considèrent que le moment idéal pour pratiquer le Do In est au saut du lit, lorsque nous sommes encore à jeun.

La séance se fait en position assise, que vous soyez en tailleur, sur vos genoux ou assis sur une chaise. Outre les gestes d’automassage, une séance de Do In est également composée d’exercices de respiration et d’assouplissement, ainsi que d’étirements.

Le focus sur la respiration, d’abord, permet de se détendre et d’augmenter notre concentration. L’étirement et les exercices d’assouplissement, quant à eux, permettent de libérer notre corps des tensions qui l’habitent et de permettre à l’énergie de mieux y circuler.

Enfin, l’automassage aide à rééquilibrer l’énergie et à dénouer les nœuds qui restent. Il se compose de plusieurs gestes, entre frappes, pressions, tapotements et massage, effectués sur les parties du corps sur lesquelles passent les méridiens. Pour cela, on utilise le bout des doigts mais aussi la paume de la main, le poing fermé ou encore les coudes.

Origines du Do In

Bien que le Do In se fonde sur la médecine traditionnelle chinoise, il a en réalité été développé au Japon. Créé aux alentours du 7ème siècle, il est notamment lié au Shiatsu, dont il est un dérivé.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Méthode Tipi: Fonctionnement et origine

By Dans la tête, index

Méthode Tipi: Fonctionnement et origine

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Loin de faire référence à cette tente indienne que les enfants adorent, Tipi est ici l’acronyme de « Technique d’identification (sensorielle) des peurs inconscientes ». Comme son nom le laisse entendre, la méthode Tipi s’intéresse donc à nos peurs dans le but de les inhiber.

La méthode Tipi propose une approche originale car elle s’intéresse à notre corps. En effet, elle part du principe que les peurs et émotions négatives que nous ressentons sont liés à notre corps, et plus particulièrement à notre mémoire corporelle.

Selon son créateur, nos émotions négatives prennent leur source dans une sensation physique particulière que nous avons ressenti à un moment précis. Cette sensation est ancrée dans notre corps, qui peut s’en souvenir pendant toute notre vie. Pour se débarrasser d’une émotion négative, il faut alors retourner à sa source, c’est-à-dire dans les cellules de notre corps dans lesquelles elle est née et s’est intégrée. Et, selon la méthode Tipi, le seul moyen d’agir sur ces cellules est de faire renaître la sensation physique autrefois éprouvée.

Contrairement aux autres approches et méthodes qui partagent les mêmes objectifs, il n’est donc ici pas question de trouver une raison intellectuelle à nos émotions négatives, mais plutôt de se pencher sur les sensations qui les ont engendrées et y sont restées liées.

Lors des séances de la méthode Tipi, on ne parle donc pas beaucoup, mais on essaie de se remettre en contexte et de revivre les sensations que nous avons ressenti physiquement lorsque que notre peur ou notre émotion négative est née.

Cela peut être difficile car ces sensations ont parfois été refoulées ou déniées de manière inconsciente. Cependant, il est nécessaire de les revivre, en faisant appel à nos sens, pour permettre à notre corps de casser son lien avec l’émotion négative et de s’en délivrer définitivement.




Bienfaits de la méthode Tipi

La méthode Tipi peut aider à mettre un terme à de nombreuses peurs, telles que la peur de prendre l’avion, celle de parler en public ou la peur du conflit. Elle peut s’attaquer aussi à des émotions négatives encore plus fortes, comme des phobies et des angoisses, ou des états dépressifs et des colères irrationnelles.

Dans tous les cas, l’objectif de la méthode Tipi n’est pas de comprendre pourquoi nous ressentons quelque chose. Tout ce qui compte, c’est ce que nous ressentons, peu importent les causes.

En pratique

Contrairement aux autres approches visant à se débarrasser de peurs et d’émotions négatives, la méthode Tipi n’est pas une approche sur le long-terme. C’est d’ailleurs tout le contraire: il suffit généralement d’une séance, ou de deux ou trois tout au plus, pour arriver à se délivrer d’une émotion désagréable.

Pour cela, le travail commence avant la séance. Quelques jours avant de vous rencontrer, le thérapeute vous demandera de lui communiquer un exemple précis d’une situation pendant laquelle vous avez fait face à l’émotion négative dont vous voulez vous débarrasser. Cela permettra au thérapeute et à vous-mêmes de préparer votre rendez-vous.

La séance en tant que telle se divise en quatre étapes:

1) Tout d’abord, il faut définir la peur ou l’émotion négative en question et se pencher sur la réaction qu’elle provoque.

2) Ensuite, il faut se concentrer sur le souvenir d’un moment où nous avons fait face à l’émotion dont nous voulons nous débarrasser. Il faudra alors faire un pas dans le passé pour faire en sorte de revivre ce moment. Lors de cette étape, notre attention doit être entièrement portée sur les sensations physiques que ce souvenir amène avec lui. Ces sensations sont une copie conforme de celles que l’on avait ressenti au moment fatidique. Elles peuvent prendre de nombreuses formes: rythme cardiaque plus rapide, mains moites, montée de chaleur, mal de ventre, … Pour arriver à les ressentir une deuxième fois, il est évidemment important d’entièrement lâcher prise, d’écouter notre corps et de se laisser aller dans notre souvenir. Il ne faut pas lutter contre ce que nous ressentons, mais laisser une entière liberté à toutes nos sensations.

3) Après cela vient une rapide hypnose, qui prend la forme d’une sorte de repos. Il s’agit de laisser nos sensations évoluer comme elles se doivent. C’est cette étape qui permettra de rompre le lien entre l’émotion et la réaction corporelle.

4) Enfin, la dernière étape nous emmène de nouveau dans la situation désagréable, comme à l’étape 2. Si l’on ne ressent plus d’émotion négative en revivant ce moment, l’objectif est atteint. Si non, il faut recommencer à l’étape 2 jusqu’à pouvoir revivre le moment du passé sans émotion négative.

Une séance dure jusqu’à une heure mais peut aussi prendre quelques minutes seulement dans certains cas. Elle se concentre généralement sur une seule émotion négative. Si vous en avez plusieurs que vous voudriez voir disparaitre, il vous faudra donc vous rendre à plusieurs séances.




Origines de la méthode Tipi

La méthode Tipi est née un peu par hasard, au début des années 2000. C’est le Français Luc Nicon qui s’en trouve à l’origine. Formateur et conseiller pédagogique, il a un jour essayé de déstresser l’un de ses élèves en lui demandant d’expliquer comment il ressentait le stress dans son corps. Après avoir répondu à sa question, l’élève s’est rapidement senti délivré de son stress. C’est cet événement d’apparence simple qui a marqué le début de la méthode Tipi.

Luc Nicon a alors mené une étude, de 2003 à 2007, sur près de 300 personnes en situation de souffrance émotionnelle. Bien que d’autres recherches aient été menées sur le sujet depuis la création de la méthode, celles-ci ne sont pas encore suffisantes pour pouvoir scientifiquement prouver son efficacité. Cependant, de nombreuses personnes ayant déjà profité de la méthode ont affirmé avoir connu des résultats satisfaisants.

 

Sources

https://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/La-methode-AutoTipi
https://www.le-corps-memoire.fr/accompagnement-au-mieux-etre/revecu-sensoriel-tipi/dans-quels-cas-faire-appel-a-tipi.html
https://www.lanutrition.fr/la-methode-tipi
https://tipi.pro/accueil-2/

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Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

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Homéopathie : Principes de base, bienfaits, pratique et histoire

By Dans la tête, index

Homéopathie : Principes de base, bienfaits, pratique et histoire

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Créée à la fin du 18ème siècle, l’homéopathie a pris de plus en plus d’ampleur jusqu’à devenir l’une des formes de médecine douce les plus développées en Europe. En France, plus de 50% de la population y a déjà eu recours, et plus de la moitié des utilisateurs font appel à des produits homéopathiques de façon régulière.

Pour comprendre cette méthode thérapeutique, il faut d’abord savoir qu’elle repose sur trois grands principes:

  • Le principe de similitude: c’est l’idée de base de l’homéopathie. Selon celle-ci, pour soigner le symptôme d’une maladie ou de tout autre trouble, il faut avoir recours à une substance qui provoque le même symptôme chez les personnes saines. En d’autres termes, alors que la substance fera naître les symptômes de la maladie chez une personne en bonne santé, elle fera disparaître ces mêmes symptômes chez la personne malade. Par exemple, on prendra de la caféine pour lutter contre des insomnies régulières ou du pollen pour combattre les allergies.
  • Le principe de dilution, ou « loi des infinitésimales »: pour que la substance ne soit pas toxique et permette de soigner les symptômes de la maladie, elle doit être administrée à très faible dose. C’est là que la dilution entre en jeu. Les molécules actives présentes dans la matière première du médicament homéopathique sont diluées de nombreuses fois, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une concentration extrêmement faible. Selon les théories à la base de l’homéopathie, plus la substance est diluée, plus elle est efficace pour lutter contre le symptôme qu’elle provoque lorsqu’elle n’est pas diluée. En outre, à cette dilution se rajoutent de nombreuses secousses et agitation car on affirme que plus le produit est secoué, plus il est efficace. C’est ce que l’on appelle la « phase de dynamisation ».
  • Le principe de globalité, ou « loi d’individualisation »: loin de se concentrer seulement sur les symptômes à traiter, l’homéopathie est une approche holistique, qui s’intéresse à l’individu dans son ensemble. Ainsi, pour trouver le traitement adapté, elle s’intéressera au corps et à l’organisme du patient, mais aussi à son mental, ses habitudes de vie et d’autres indicateurs personnels. Pour cette raison, deux personnes présentant le même symptôme à soigner ne recevront pas toujours le même traitement.

L’homéopathie propose donc de soigner le mal par le mal, en jouant sur les dosages et en partant de l’idée que, avec un petit coup de pouce, le corps peut se soigner lui-même. C’est là sa différence majeure avec la médecine traditionnelle: au lieu d’administrer au patient une substance qui permettra de lutter directement contre le symptôme dont il souffre (comme un antibiotique pour lutter contre les bactéries, par exemple), elle lui administrera une substance qui, en d’autres quantités et chez une personne saine, serait à la base de ce même symptôme. Cette substance agira alors comme un déclencheur pour l’organisme: elle stimulera ses défenses et le forcera à réagir pour combattre le symptôme.

Les substances homéopathiques peuvent être végétales, mais aussi minérales ou animales. Un médicament homéopathique peut donc par exemple provenir de l’arnica, du sel ou encore d’une abeille.




Bienfaits de l’homéopathie

L’homéopathie est principalement utile pour lutter contre les maux du quotidien. Elle peut ainsi soulager des douleurs, telles que celles provoquées par l’arthrose ou par des coups, bosses et hématomes. Elle est aussi efficace en cas de maladies hivernales, comme les rhumes et les sinusites, que ce soit pour les soigner ou pour les prévenir.

En outre, elle peut être utilisée pour lutter contre des troubles digestifs, des cystites ou des mycoses. Elle permet également de lutter contre des maux tels que le stress et l’anxiété, les troubles du sommeil ou encore le mal des transports. Dans certains cas, elle est aussi prescrite pour aider à combattre un comportement duquel on veut se débarrasser, par exemple si l’on veut arrêter de fumer.

Cependant, bien que son champ d’action paraisse large et varié, l’homéopathie ne fait pas tout et elle ne peut pas toujours se substituer entièrement à la médecine traditionnelle. Elle ne pourra avoir un effet que dans le cas où notre corps peut encore réagir à ce qui lui arrive pour se soigner lui-même. Ainsi, lorsqu’il est question de problèmes plus sérieux, tels qu’un dysfonctionnement d’un organe, des troubles mettant en danger le pronostic vital du patient ou d’autres nécessitant une opération chirurgicale, il faudra avoir recours à la médecine traditionnelle.

L’homéopathie ne peut donc pas être prescrite pour traiter un cancer, une maladie cardiaque ou le diabète, par exemple. Dans certains cas, toutefois, elle peut agir en complément à la médecine traditionnelle. Ainsi, elle peut notamment aider à soulager un patient atteint de cancer en lui permettant de mieux supporter les traitements médicaux qu’il suit.

Une pratique controversée

L’efficacité de l’homéopathie fait l’objet de nombreuses controverses dans la communauté scientifique. En cause: les principes de base de l’homéopathie, qui sont bien différents des lois de la chimie et de la physique utilisées dans la médecine traditionnelle, ainsi que l’insuffisance de preuves scientifiques quant aux bienfaits des produits homéopathiques.

Les médecins qui s’y opposent sont d’abord sceptiques par rapport à la dilution des molécules actives. Selon eux, ces molécules ont été tellement diluées qu’il n’en reste plus rien qui puisse faire effet sur le patient. Ils parlent alors d’effet placebo.

De plus, la loi d’individualisation de l’homéopathie rend presque impossible l’étude de la méthode à grande échelle, qui est pourtant la seule qui pourrait scientifiquement prouver son efficacité. En effet, puisque les traitements peuvent différer d’une personne à l’autre lorsqu’elles souffrent de la même maladie, démontrer l’efficacité du traitement sur un vaste échantillon de personnes est très difficile.

Quant aux défenseurs de l’homéopathie, ils se défendent en soulignant notamment que la méthode a prouvé son efficacité sur les jeunes enfants et les animaux. Dans ce cas, il ne peut être question d’effet placebo.

En pratique

Nous l’avons dit, deux patients qui souffrent d’un même trouble ne recevront pas spécialement le même traitement. Alors, comment se passe une séance?

Celle-ci est similaire à une consultation chez un médecin traditionnel. Après avoir écouté le détail de vos symptômes, le médecin homéopathe vous fera passer un examen clinique, si nécessaire, afin de vérifier que votre trouble peut bien être soigné par l’homéopathie. Il analysera ensuite quelques parties de votre corps qui pourraient être liées à vos symptômes et, si c’est votre première séance, il vous posera plusieurs questions qui l’aideront à établir votre profil homéopathique.

Pendant la séance, le médecin homéopathe s’intéressera à vos symptômes physiques mais également à vos réactions physiques et mentales par rapport à certains stimuli, ou encore à vos sensations et à la façon dont vous les percevez, afin de s’assurer de vous offrir le traitement adapté.

Ainsi, si vous souffrez d’un rhume, par exemple, le traitement qui vous sera prescrit pourra différer selon ce qui pourrait apparaître comme des détails: vous sentez-vous mieux après avoir bu un verre d’eau froide ou une tasse de thé bien chaud?, ou encore éternuez-vous plutôt le matin ou le soir?

Dans certaines situations, comme dans le cas d’hématomes faciles à guérir avec un peu d’arnica, consulter un médecin n’est pas toujours nécessaire. Si vous connaissez déjà le traitement à prendre, vous pouvez donc vous l’administrer seul.




Les produits homéopathiques

Sous quelle forme peut-on trouver les médicaments homéopathiques? Généralement, ceux-ci sont disponibles en comprimés ou en gélules, mais vous pouvez aussi en trouver en pommades ou en gouttes, par exemple.

Vendus en pharmacie, vous pouvez les acheter sans ordonnance. Les doses et le mode de prise à respecter diffèrent d’un cas à l’autre et sont généralement renseignés dans la notice.

L’homéopathie présente-t-elle des risques?

L’un des avantages de l’homéopathie est qu’elle propose des traitements simples et sans risques ou effets secondaires. En effet, si les produits homéopathiques ne doivent pas passer d’études prouvant leur efficacité avant d’être mis sur le marché, ils doivent toutefois prouver qu’ils ne sont pas toxiques ou dangereux pour la santé.

Cependant, si le traitement ne donne pas les effets escomptés, il est recommandé de l’arrêter et de consulter son médecin pour obtenir un autre diagnostic. Si l’on continue à suivre un traitement qui s’avère inadéquat, celui-ci pourrait en effet finir par entraîner des effets secondaires indésirables, tels qu’une augmentation des symptômes dont vous voulez justement vous débarrasser. Même si, sur le court-terme, l’homéopathie est réputée sans risques, elle ne doit donc pas pour autant être prise à la légère.

Histoire de l’homéopathie

L’homéopathie a été créée à la fin du 18ème siècle par Samuel Hahnemann. Ce médecin allemand a commencé ses recherches en étudiant les effets du quinquina, une plante qui était utilisée pour soigner la fièvre. Après en avoir pris alors qu’il était en bonne santé, il s’est rendu compte que le quinquina provoquait chez lui tous les effets de la fièvre, qu’il était pourtant censé combattre.

C’est de cette observation qu’est né le principe de similitude selon lequel ce qui constitue un remède pour une personne malade peut provoquer, chez une personne saine, la maladie qu’elle est censée combattre. En continuant ses recherches, Samuel Hahnemann a essayé de diluer les remèdes pour diminuer les effets secondaires, ce qui a donné naissance au principe de dilution.

À partir de là, il a petit à petit élargi le champ de l’homéopathie, construisant les bases de la médecine douce que nous connaissons aujourd’hui.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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EFT : bienfaits, utilisations et origine

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EFT : bienfaits, utilisations et origine

Acronyme de “Emotional Freedom Techniques” (traduit en français comme « Techniques de libération émotionnelle »), l’EFT est une technique psychocorporelle qui vise à débarrasser le corps des émotions négatives qui l’habitent.

Cette forme de médecine douce trouve ses origines dans la médecine traditionnelle chinoise, qu’elle a combinée avec les connaissances de l’Occident, et est souvent définie comme une forme d’acupuncture sans aiguilles.

L’EFT se base sur une double affirmation. D’une part, elle établit un lien étroit entre notre corps et notre mental en affirmant que nous ressentons toutes nos émotions non seulement mentalement, mais aussi physiquement. D’autre part, elle part du principe que notre corps est un système d’énergie et que les émotions négatives que nous ressentons trouvent leur source dans des nœuds énergétiques qu’il faut démêler. En les démêlant, nous permettons à l’énergie de circuler proprement, ce qui a pour effet de nous libérer de nos troubles émotionnels.

Pour ses adeptes, l’EFT présente de nombreux avantages. Non seulement elle est facile à apprendre et simple et rapide à effectuer, mais elle permet aussi d’obtenir des résultats durables.




Bienfaits de l’EFT

Cette technique peut être utilisée pour lutter contre un grand nombre de problèmes psychologiques.

On peut ainsi y faire appel pour lutter contre le stress et l’anxiété, mais aussi contre d’autres émotions négatives telles que la tristesse et la colère. Elle est également souvent mise en pratique pour son rôle contre la peur et les phobies quelles qu’elles soient, et peut par exemple aider à lutter contre la peur des araignées ou celle de parler en public. En outre, elle peut aider à surmonter des problèmes de manque de confiance en soi ou des troubles d’ordre relationnel.

L’EFT peut aussi traiter des troubles et traumatismes plus sérieux. Parmi ceux-ci, on note le syndrome de stress post-traumatique, des troubles alimentaires ou des troubles obsessionnels compulsifs.

Mais l’EFT va encore plus loin que cela. Ainsi, elle peut être utilisée pour lutter contre des addictions, telles que l’alcool, la cigarette et la drogue, et peut aider à développer nos performances sportives.

Enfin, il est également possible d’y faire appel pour lutter contre des problèmes aussi divers que l’asthme, la migraine, les allergies, la dyslexie et les problèmes de fertilité.

En pratique

mouvement EFT

L’EFT utilise les méridiens énergétiques que l’on retrouve dans les manuels de la médecine traditionnelle chinoise depuis plusieurs millénaires. Ces méridiens, que l’on retrouve dans le corps humain, sont délimités par deux extrémités, connues comme les points d’entrée et de sortie du méridien. Ceux-ci se trouvent à certains endroits précis de notre corps, notamment près de l’œil, sous le nez, sur le menton et sur le bras.

Pour rééquilibrer notre système énergétique, il faut stimuler certains de ces points en les tapotant du bout des doigts (généralement l’index et le majeur) tout en se concentrant sur l’émotion négative dont nous souhaitons nous débarrasser. Ce geste de tapotement doit être doux mais ferme. Souvent, il s’accompagne de la répétition d’une phrase en relation avec cette émotion.

Ce simple rituel permettra de démêler les nœuds énergétiques qui sont à la base des émotions négatives. Si celles-ci sont liées à un souvenir désagréable, ce souvenir ne disparaitra pas de notre mémoire, mais on ne ressentira plus l’émotion négative qui y était liée à chaque fois que l’on y pensait ou que l’on se retrouvait dans une situation similaire. Certains parlent alors de déprogrammation de la réaction émotionnelle qui était jusqu’alors ancrée en nous.

Bien que cette technique peut être facilement apprise, il est recommandé d’aller voir un professionnel au début. Lors de la séance, qui se fait généralement de manière individuelle en face à face avec le praticien, celui-ci vous apprendra quel point vous devez tapoter et vous incitera à répéter une phrase simple. Le praticien ne vous délivrera aucune prescription de médicaments et ne fera aucune manipulation lui-même. Son rôle est plutôt de vous apprendre à vous libérer vous-mêmes de vos émotions.

Ainsi, après seulement quelques séances, vous pourrez répéter ces exercices seuls chez vous. C’était l’intention de son créateur, qui voulait en faire un outil simple à la portée de tous. Cependant, les traitements individuels sont à réserver aux problèmes légers qui peuvent être réglés facilement et rapidement. En cas de troubles plus sérieux, il est recommandé de s’adresser à un praticien expérimenté, même si vous avez déjà appris à utiliser l’EFT auparavant.

Notez que l’EFT n’est actuellement pas une discipline reconnue scientifiquement et qu’il n’existe pas de diplôme officiel. De plus, elle ne peut pas toujours remplacer entièrement la médecine traditionnelle et, dans le cas où un traitement médical s’impose, elle doit être utilisée uniquement en complément à celui-ci.




Histoire de l’EFT

Nous l’avons dit, l’EFT se base sur des connaissances chinoises datant d’il y a plusieurs milliers d’années. Celles-ci ont été reprises dans différentes théories dans le monde occidental du 20ème siècle, jusqu’à mener à la création de l’EFT.

Ainsi, les bases de l’EFT telle qu’on la connait aujourd’hui remontent aux années 60 et au chiropracteur américain George Goodheart. Créateur de la kinésiologie, c’est lui qui, pour la première fois, réalise que les principes de l’acupuncture fonctionnent également lorsque l’on remplace les aiguilles par des pressions manuelles, qui prennent la forme de tapotements.

Dans les années 70, le psychiatre australien John Diamond ajoute une dimension à la méthode de Goodheart: il propose de coupler le tapotement des points d’acupuncture à des affirmations positives pour traiter des troubles émotionnels. Il appelle son approche « kinésiologie behavioriste ».

Quelques années plus tard, le psychologue américain Roger Callahan perfectionne cette méthode en proposant de se concentrer sur le trouble émotionnel à traiter. C’est sur sa méthode, appelée TFT (pour « Though Field Therapy », ou « thérapie du champ de pensée »), que va se baser le créateur de l’EFT.

Celui-ci est Cary Craig, un ingénieur américain. Il crée l’EFT en 1993 en simplifiant la méthode de Roger Callahan pour qu’elle puisse être effectuée par tous.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Ennéagramme

Ennéagramme : bienfaits, théorie et histoire

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Ennéagramme : bienfaits, théorie et histoire

Ennéagramme

L’ennéagramme est un modèle de la personnalité qui divise les comportements humains en 9 grands groupes. Chacun d’entre eux se différencie des autres par une façon de vivre, de penser et de ressentir qui lui est propre.

Sur papier, ce modèle prend la forme d’une sorte d’étoile à 9 branches, chacune ayant son propre nom. Les 9 pointes de l’étoile ne sont pas entièrement indépendantes les unes des autres. En effet, elles interagissent avec d’autres pointes selon un schéma bien précis.

Pour classifier les individus selon les groupes auxquels ils appartiennent, l’ennéagramme se base sur un test de personnalité. Il est toutefois important de souligner que l’objectif de ce test est de mieux nous connaitre et non de nous mettre dans une case bien définie.

Ainsi, le groupe auquel nous appartenons représente seulement l’aspect dominant de notre personnalité, celui auquel on donne la préférence dans la majorité des situations du quotidien. Il existe de nombreuses variantes dans chacun des groupes et, si nous avons les mêmes valeurs et le même mode de fonctionnement que les autres individus de notre groupe, nous n’en perdons pas pour autant nos caractéristiques personnelles, celles-là mêmes qui nous rendent uniques.




À la base de l’ennéagramme se trouve une théorie plutôt simple: chacun d’entre nous nait avec tous les profils existants et c’est seulement au cours de notre enfance que nous développons notre appartenance à l’un d’entre eux. Nous ne naissons donc pas avec un comportement prédéfini. Au contraire, notre personnalité se construit petit à petit, au fil de nos expériences.

Mais la théorie va encore plus loin. Selon elle, le développement de notre personnalité prend racine dans certaines situations négatives que nous avons vécues étant enfant. Celles-ci sont des traumatismes conscients ou inconscients cachés derrière de grands noms tels que le rejet, l’abandon ou la trahison.

Pour faire face à ces situations, nous apprenons à développer certaines stratégies, qui ne sont autres que des mécanismes de protection. Ceux-ci nous permettront de nous adapter au mieux à notre environnement afin de nous sentir heureux et en sécurité. Les stratégies qui fonctionnent le mieux pour nous se transforment petit à petit en habitudes, jusqu’à devenir notre stratégie préférée. C’est en choisissant une stratégie au détriment de toutes les autres que nous forgeons notre personnalité, traçant ainsi notre chemin vers l’un des 9 groupes de l’ennéagramme.

Bienfaits de l’ennéagramme

Les objectifs de l’ennéagramme sont multiples.

C’est, d’abord, un outil qui permet de mieux nous connaitre. L’ennéagramme met en lumière nos forces et faiblesses, ainsi que notre façon de fonctionner. Celle-ci se base souvent sur des motivations inconscientes. En les mettant à jour, l’ennéagramme nous permet donc de mieux comprendre certaines de nos réactions, ce qui peut nous aider à les anticiper ou à les contrôler.

En ce sens, l’ennéagramme est également un outil de développement personnel.  En effet, c’est en nous connaissant mieux nous-mêmes que nous pouvons nous améliorer. Il nous permet entre autres de faire évoluer les réactions que l’on veut changer pour éviter des comportements que nous regretterions après coup.

En outre, ce modèle nous apprend que notre moyen de fonctionner n’est pas inné, ce qui peut être vu comme un véritable soulagement pour certains. Toutes les facettes de la personnalité se trouvent en nous. En donnant la priorité à l’une sur toutes les autres, nous ne nous sommes pas pour autant définitivement débarrassés de celles-ci. En travaillant sur nous-mêmes, nous pouvons donc retrouver ces facettes et, ainsi, changer certains comportements qui ne nous plaisent pas.  Il existe ainsi de multiples potentiels qui dorment en nous.

Mais ce n’est pas tout. En plus de nous aider dans notre relation à nous-mêmes, l’ennéagramme nous donne également un coup de pouce dans notre relation aux autres, qu’il s’agisse de notre entourage, de nos collègues ou de toute autre personne. Il nous offre en effet les outils nécessaires pour comprendre ceux qui nous entourent. Ainsi, non seulement nous voyons plus facilement leurs faiblesses et leurs forces, mais cela nous permet également de mieux comprendre leurs motivations profondes et leur façon de voir les choses.

En pratique: les 3 centres et les 9 points de l’ennéagramme

Le modèle de l’ennéagramme classifie les différents comportements humains à l’aide de trois centres, chacun d’entre eux étant divisé en trois types de comportement.

Pour découvrir votre profil, le praticien vous soumettra à un questionnaire complet et détaillé. Si vous êtes trop curieux, sachez que des tests sont également disponibles sur internet, tels que celui-ci. Bien que pas aussi complets que les questionnaires professionnels, ils vous permettront d’avoir un premier aperçu du type de personnalité auquel vous appartenez.

Mais quels sont ces types? Et quels sont les centres auxquels ils sont reliés? Pour lever le voile, voici une brève explication de chacun d’eux.

Les 3 centres de l’ennéagramme

Chaque centre renvoie à une forme d’intelligence différente: instinctive, émotionnelle et mentale. Bien que nous disposons tous de ces trois formes, il y en a toujours une à laquelle nous faisons appel bien plus souvent que les deux autres. Généralement indépendants les uns des autres, ces centres peuvent parfois se retrouver en conflit. Dans ce cas, c’est généralement notre centre préféré qui l’emporte.

Enfin, il est important de noter qu’aucun centre n’est meilleur qu’un autre et qu’aucun d’entre eux ne peut être entièrement remplacé par un autre. Ce qui importe, c’est d’apprendre à faire appel au bon centre au bon moment.




Le centre instinctif

Ce centre nous renvoie à nos instincts les plus anciens et les profonds. Lié à notre cerveau reptilien, il nous fait agir rapidement dans le souci d’assurer notre survie, aussi bien sur le plan physique que psychologique, au sens littéral comme au figuré.

C’est dans ce centre que se concentrent l’action et nos réflexes. Ici, peu de place est laissée à la réflexion avant l’action. C’est aussi là que l’on trouve des émotions fortes et instantanées, telles que la colère et l’agressivité, qui nous aident à mieux nous défendre.

Le centre instinctif est le centre principal des types de personnalité 8, 9 et 1.

Le centre émotionnel

Lié au cerveau limbique, le centre émotionnel est très tourné vers les autres et notre relation à eux. Très ancré dans le présent, ce centre fait beaucoup appel à l’empathie. Il nous permet ainsi de rapidement et facilement comprendre ce que les personnes autour de nous ressentent et ce dont elles ont besoin. Agissant comme une éponge, il crée un lien fort entre nous et les autres, jusqu’à nous faire ressentir leurs propres émotions.

Toutefois, le centre émotionnel ne s’intéresse pas uniquement à ceux qui nous entourent. Il se concentre aussi sur nous-mêmes, notamment sur nos émotions et nos besoins propres.

Ce centre est le plus important chez les individus de type 2, 3 et 4.

Le centre mental

Dans les situations qui se présentent à lui, le centre mental fait d’abord appel à la réflexion, au raisonnement et à l’objectivité. Tourné vers le futur, il a de nombreux projets et fait grand usage de la planification. Il base ses actes et ses décisions sur un grand nombre d’analyses et d’observations du monde qui l’entoure.

Lié à notre cerveau cortical, le centre mental nous pousse à nous distancier du présent pour mieux pouvoir l’observer et l’analyser. Il n’arrête jamais de penser et utilise une grande partie de son énergie à anticiper les événements, de sorte à toujours pouvoir fuir le danger.

C’est le centre principal des individus de type 5, 6 et 7.

Les 9 points de l’ennéagramme

Nous l’avons dit, chaque point de l’ennéagramme correspond à un type de personnalité, aussi appelé “ennéatype”.

Avant d’entrer dans les détails, il est important de préciser qu’aucun type n’est entièrement mauvais ou bon, chacun renfermant en lui des points positifs et négatifs.

De plus, bien que chaque individu affiche un type de comportement principal, il est aussi toujours connecté à deux autres types qui lui sont secondaires. L’un est celui qu’il tend à adopter quand il est stressé, l’autre est celui vers lequel il se rapproche quand il est épanoui.

L’ennéatype 1, ou le perfectionniste

L’individu de type 1 a de grands idéaux et des valeurs qui lui tiennent à cœur et qu’il respecte entièrement, telles que l’honnêteté et l’intégrité. Il s’efforce à être une bonne personne et à entretenir de bonnes relations avec son entourage. Voulant être parfait, il se réprimande pour chaque erreur ou pas de côté qu’il fait, jusqu’à parfois se mettre en colère contre lui-même.

Au travail et dans la vie de tous les jours, cet individu a souvent du mal à commencer une tâche ou à prendre une décision. Ceci est dû à l’impératif de perfection qu’il se donne, et qui le pousse à avoir peur de l’erreur. Cependant, une fois qu’il s’y met, il travaille avec sérieux et professionnalisme dans l’objectif de délivrer un travail de qualité.

L’ennéatype 2, ou l’altruiste

Les autres et leur bien-être est l’une des préoccupations principales de l’individu de type 2. Il veut aider ceux qui sont en difficulté, a tendance à vite percevoir les qualités des personnes qu’il rencontre et aime leur faire des compliments et leur dire ce qu’il aime à propos d’eux. Ils passe d’ailleurs beaucoup plus de temps à écouter les autres qu’à parler de soi.

Cependant, c’est là un rôle de séducteur qui n’est pas entièrement dénué d’intérêt. En effet, bien qu’il essaie de le cacher autant que possible, il aime être aimé des autres. Cela le pousse parfois à devenir manipulateur et à se mettre en colère s’il n’obtient pas l’approbation et l’appréciation de l’autre.

L’ennéatype 3, ou le battant

Comme les personnes de type 2, l’individu de type 3 cherche à être aimé. Cependant, dans ce cas, c’est pour sa réussite qu’il veut être apprécié et respecté. Cette volonté d’être reconnu le pousse à travailler pour réussir et à toujours trouver de nouveaux objectifs à réaliser. Son but étant d’obtenir l’admiration des autres dans toutes situations, les projets sur lesquels il travaille sont parfois moins importants et conséquents que ce qu’il veut faire croire.

Le travail et la réussite sont souvent la partie la plus importante de sa vie, et il n’a généralement pas de mal à les faire passer avant sa vie privée et ses relations. Très compétitif, il a un très bon côté relationnel au travail. Contrairement au perfectionniste, il prend des décisions rapidement et n’hésite pas à lésiner sur la qualité si c’est nécessaire.

L’ennéatype 4, ou le romantique

L’individu de type 4 est à la recherche du beau et de l’idéal dans de nombreux domaines de sa vie, à commencer par l’amour. Ainsi, trouver l’âme sœur est l’un de ses grands objectifs et il n’aime pas être éloigné de son partenaire. Mélancolique, il a souvent tendance à penser au passé avec nostalgie.

Luttant contre la banalité, il peut parfois se perdre dans son imaginaire ou faire preuve d’une créativité débordante. En outre, cet individu accorde beaucoup d’importance à ses émotions et aime les vivre intensément. Cependant, tout n’est pas rose pour le romantique: non seulement il a généralement du mal à travailler et finir les projets qu’il entreprend, mais les autres le voient aussi trop souvent comme un individu hautain et artificiel.

L’ennéatype 5, ou l’observateur

“Observer plutôt que participer” pourrait bien être la devise de l’individu de type 5. Dans ses relations, il reste souvent en retrait, préférant généralement écouter et regarder ce qui se passe autour de lui plutôt que de participer lui-même à la conversation. Ce retrait est également émotionnel, car les émotions ont tendance à l’effrayer et il essaie de s’en détacher au maximum.

Ce caractère se reflète aussi sur le plan intellectuel et professionnel, où l’individu de type 5 peut faire preuve d’excellentes capacités d’analyse et peut vite devenir expert dans un domaine.

L’ennéatype 6, ou le loyal

L’individu de type 6 est une personne dévouée. Cette dévotion peut être dirigée vers son entourage, son entreprise ou des concepts plus abstraits. Quoiqu’il en soit, ce groupe lui offre un sentiment de sécurité, en opposition au reste du monde qui lui parait dangereux et douteux. L’individu loyal est fortement impliqué auprès des personnes ou de la cause de son groupe. Il chercher à les aider le plus possible et se place d’ailleurs généralement du côté des personnes faibles et opprimées.

Ressentant le besoin d’avoir un sentiment d’appartenance par rapport à un groupe, sa confiance en lui est souvent très basse. À un tel point que, si on le lui demandait, il aurait du mal à citer ses qualités et ses réussites.

L’ennéatype 7, ou l’épicurien

La joie et le bonheur sont ce que l’individu de type 7 recherche le plus dans la vie. Ainsi, il évite tout ce qui lui parait négatif et pourrait lui apporter souffrance et tristesse. Il n’a pas de problème à rapidement sortir d’une situation dans laquelle il s’était mise auparavant si celle-ci prend un tournant négatif ou si elle ne l’amuse plus autant qu’avant. L’important, pour lui, n’est pas de finir ce qu’il a commencé ou de s’impliquer coûte que coûte, mais de toujours trouver le bonheur là où il est.

Outre le négativisme, l’individu épicurien a beaucoup de mal à supporter les obligations et les règles en tous genres. Avec les autres, il est généralement de bonne humeur et plein d’humour. Il aime apporter sa gaieté partout où il va.

L’ennéatype 8, ou le chef

L’individu de type 8 aime tout contrôler, tant et si bien que cela s’apparente souvent à un réel besoin. Il s’efforce à ne montrer aucun signe de faiblesse et, bien qu’il puisse être un fervent supporter de certaines personnes autour de lui, il peut aussi profiter des faiblesses des autres pour agrandir son pouvoir. Toujours à la recherche de l’action, il est déterminé et n’a pas peur de montrer sa colère ou de transgresser les règles qu’ils avaient lui-même créées auparavant.

Il aime les gens qui se confrontent à lui et respectent ceux qui font preuve de force et de pouvoir. Dans ses relations interpersonnelles, il protège contre vents et marées tous ceux qui sont dans son camp ou ont réussi à obtenir sa confiance.

L’ennéatype 9, ou le médiateur

Dans ses décisions et ses relations, l’individu de type 9 est poussé par un désir d’éviter tout conflit et d’atteindre l’harmonie. Pour cela, il a développé de grandes qualités de conciliateur. Tolérant, il essaie de comprendre les besoins et motivations des autres au mieux et a souvent tendance à mettre leurs désirs avant les siens. Il connait d’ailleurs souvent mieux les autres que lui-même, car il se fait toujours passer au second plan.

Prendre une décision ou passer à l’action est souvent quelque chose qui lui demande beaucoup de temps car il évite au maximum de faire quelque chose qui ne plaira pas aux autres. Cependant, une fois lancé, il travaille beaucoup et est très performant.




Histoire de l’ennéagramme

Les origines de l’ennéagramme sont floues, rendant difficile l’identification de ses auteurs et de son évolution. Son symbole, le cercle à 9 points, remonterait au 6ème siècle avant J.-C., à l’époque de Pythagore, voire à avant lui. On le retrouve ensuite dans d’autres régions du monde et dans diverses théories, comme le soufisme. Quant aux 9 types de personnalité qui y sont associés, certains disent qu’ils proviendraient de la Kabbale.

Quoiqu’il en soit, l’ennéagramme tel que nous le connaissons aujourd’hui a des origines bien plus récentes. C’est le philosophe et maître spirituel Georges Ivanovitch Gurdjieff qui l’aurait amené en Occident au début du 20ème siècle. S’il dit l’avoir apporté d’Asie centrale, d’autres affirment qu’il en est l’auteur, bien qu’il ait voulu s’en cacher.

Le philosophe bolivien Oscar Ichazo aurait approfondi les fondements de l’ennéagramme en identifiant les qualités propres à chaque type. Son travail a ensuite atteint le psychiatre chilien Claudio Naranjo, qui a développé l’ennéagramme en le reliant à la psychologie.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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