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La trame thérapeutique: explications, bienfaits, pratique et origine

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La trame thérapeutique: explications, bienfaits, pratique et origine

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La trame, ou trame thérapeutique, est une méthode non-conventionnelle très récente qui permettrait de nous débarrasser de nos énergies négatives. Qualifiée de technique vibratoire, la trame tire son nom de son principe de base: elle voit le corps comme une unité constituée de différents éléments qui s’imbriquent à la manière d’une trame.

Cette trame donne un rôle à chacune des cellules de notre corps et s’assure qu’elles soient toutes reliées entre elles selon un schéma bien précis. Elle fait également en sorte que celles-ci ne sortent ni de leur position, ni de leur rôle. De cette façon, elle aide à maintenir équilibre et cohérence dans le corps.

En outre, tout comme d’autres méthodes telles que le Reiki et l’acupuncture, la trame thérapeutique considère qu’une onde énergétique circule dans notre corps. Notre santé et notre bien-être général seraient intimement liés à sa libre circulation. Or, c’est justement sur la trame que l’énergie circule.




Lorsque tous les éléments sont à leur place dans la trame, non seulement cela garantit que l’énergie y circule sans encombres, mais cela permet aussi à chaque cellule et à chaque organe de notre corps de fonctionner proprement.

Pour y voir plus clair, on peut comparer la trame à un trafic routier: si tout est à sa place, que tout le monde suit les règles et qu’il n’y a aucune perturbation, le trafic sera fluide. Dans le cas contraire, on aura à faire à des embarras de circulation, voire à de gros embouteillages.

Dans le corps, ces embouteillages sont souvent provoqués par des événements difficiles qui font naître en nous des émotions négatives. Celles-ci posent problème lorsqu’elles ne sont pas bien gérées ou communiquées car le corps ne peut pas s’en débarrasser facilement. Elles en deviennent alors prisonnières et finissent par créer des nœuds et des dérèglements dans notre trame intérieure.

Cela peut avoir des conséquences très négatives sur notre équilibre tout entier. En effet, le corps étant un ensemble de cellules liées entre elles, un dérèglement à un endroit peut avoir des effets indésirables dans l’entièreté de notre organisme.

Ce dérèglement interne peut entraîner différents troubles physiques ou psychologiques, tels que des douleurs, de l’anxiété ou un mal-être général.

C’est là qu’intervient la trame thérapeutique. Divisée en plusieurs séances, elle vise à libérer notre corps des perturbations et émotions négatives qui l’affectent. De cette manière, elle peut alors réorganiser les choses et favoriser une circulation libre et harmonieuse de l’énergie. L’objectif est de retrouver notre équilibre initial, celui que l’on avait à la naissance. Sur le plan physique et psychologique, cet équilibre retrouvé nous aidera à guérir de nos maux.

Les bienfaits de la trame

La trame thérapeutique vise à améliorer notre bien-être général, aussi bien physique qu’émotionnel et mental.

Ainsi, elle permet de se détendre et de s’apaiser, de combattre la dépression, le stress, l’anxiété et les angoisses en tous genres, ou encore de lutter contre les insomnies et d’améliorer la qualité de notre sommeil. Elle permettrait aussi de retrouver confiance en soi, d’améliorer notre capacité à prendre des décisions, d’avoir plus d’énergie au quotidien et de mieux s’adapter aux situations qui se présentent à nous.

Du côté physique, la trame aiderait le corps à retrouver son pouvoir d’autoguérison, qui est fortement diminué lorsque l’équilibre de notre corps disparaît. En outre, elle permettrait également de diminuer certaines douleurs et tensions physiques, ou encore de lutter contre des troubles digestifs.

La trame thérapeutique peut donc être utilisée dans plusieurs cas de figure. On peut y faire appel si l’on souhaite améliorer notre bien-être de façon générale, mais il est aussi possible de l’utiliser comme outil de développement personnel ou pour faire face à des situations précises. Ainsi, elle peut par exemple nous aider lors de périodes particulièrement difficiles, telles que des périodes de deuil ou de grand changement.




En pratique: comment se déroule une séance

Lors d’une séance, qui dure entre 30 et 60 minutes, le patient a un rôle passif. Il s’allonge sur le dos et le praticien vient poser ses mains sur plusieurs endroits de son corps. Le rituel est codifié: il effectue 16 gestes précis sur le thorax, les pieds, les tibias et la tête.

Cela lui permet de capter l’onde énergétique du patient et d’analyser sa fréquence, son amplitude et la façon dont elle circule dans son corps. De cette manière, il est capable de détecter les blocages et perturbations qui sont à l’origine des maux ressentis par le patient, et il peut ainsi les évacuer.

La trame n’a pas pour objectif de donner un résultat en une séance seulement. En moyenne, le patient a besoin de 3 à 4 séances, espacées de 3 à 4 semaines chacune. Selon les praticiens, ce temps d’attente est nécessaire pour permettre au corps d’enregistrer et d’assimiler les effets de chaque séance.

Lors de la première séance, le praticien s’attache à libérer le corps de ses tensions et commence à rétablir son équilibre. Les séances suivantes servent généralement à renforcer cet équilibre et à le stabiliser.

Toutefois, la trame thérapeutique ne fait pas tout. Ainsi, il est important de noter qu’elle n’a pas pour objectif de faire un diagnostic médical, ni de réaliser une quelconque interprétation psychologique pour expliquer un mal-être. De plus, le praticien ne donnera aucune prescription.

En cas de maladie, la trame agit seulement en complément à un traitement classique donné par un médecin ou par un psychothérapeute, et n’a aucune vocation à s’imposer comme substitution. Le praticien ne vous demandera donc jamais d’interrompre, de retarder ou de modifier un traitement médical.

Formation des praticiens

La formation des praticiens de la trame thérapeutique est un aspect crucial pour assurer l’efficacité et la sécurité de cette méthode. Devenir praticien nécessite une formation spécifique qui allie théorie et pratique.

La formation en trame thérapeutique est généralement dispensée par des instituts ou des écoles spécialisées dans les thérapies énergétiques. Ces formations sont souvent dirigées par des praticiens expérimentés de la trame thérapeutique, qui ont une compréhension profonde de la philosophie et des techniques de cette méthode.

La formation comprend généralement une partie théorique où sont abordés les principes fondamentaux de la trame thérapeutique. Cela inclut une compréhension de la façon dont l’énergie circule dans le corps, des effets des déséquilibres énergétiques et des techniques pour aider à restaurer l’équilibre énergétique.

La formation met également l’accent sur la pratique, où les étudiants apprennent à effectuer les gestes spécifiques utilisés en trame thérapeutique. Ils apprennent à sentir et à travailler avec l’énergie du corps, à identifier les blocages énergétiques et à utiliser les techniques de trame thérapeutique pour les résoudre.

Enfin, l’éthique professionnelle est également un élément clé de la formation. Les praticiens de la trame thérapeutique sont formés pour respecter les limites personnelles de leurs clients, pour ne pas promettre de résultats irréalistes et pour travailler de manière complémentaire avec les autres professionnels de santé.

Il est important de noter que la durée et le contenu de la formation peuvent varier en fonction de l’institution qui la dispense. De plus, bien qu’il n’existe pas de réglementation officielle en matière de certification pour les praticiens de la trame thérapeutique, certains instituts peuvent offrir leur propre certification pour attester de la compétence et de l’expertise de leurs étudiants.

Origines de la trame thérapeutique

C’est le français Patrick Burensteinas qui a mis au point la trame thérapeutique en 1990. Docteur en physique, il s’est longtemps intéressé à l’alchimie et a joint ces deux disciplines pour créer sa méthode. Il s’est ainsi  inspiré du mode de circulation de l’énergie tel qu’expliqué en physique quantique, auquel il a combiné des principes d’alchimie et des théories plus vaste, telles que celles établissant un lien entre l’homme et l’univers.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Somatopathie: définition, bienfaits, pratique

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Somatopathie: définition, bienfaits, pratique

somatopathie

Issue de l’ostéopathie, la somatopathie est une thérapie manuelle douce dont le but est de soigner les maux de la mémoire et des sensations qui se sont incarnés physiquement. Du grec « soma », « le corps » et « pathos », qui désigne « ce qui affecte le corps », la somatopathie consiste à rétablir notre équilibre, à la fois psychologique, physiologique,  énergétique et émotionnel. 

En fait, la somatopathie part du principe que chacune de nos cellules constitue un réceptacle de souvenirs plus ou moins anciens. Il peut s’agir de nos propres souvenirs, ou bien même de ceux de personnes de notre famille, qui partagent des gènes avec nous et nous les ont transmis par cette voie. Or, certains de ces souvenirs, et/ou bien les sentiments et émotions liés à ces souvenirs, sont traumatisants et peuvent provoquer en nous un choc, un stress, un trouble. Et comme chaque événement de notre vie a une influence plus ou moins grande sur notre existence et nos perceptions, ces souvenirs à l’origine de déstabilisations psychologiques peuvent devenir somatiques, c’est-à-dire physiques (on parle alors de blessure psychosomatique). Et l’objectif de la somatopathie est justement de rétablir l’harmonie du corps et celle de l’esprit en agissant sur cette mémoire, qui la plupart du temps est inconsciente, par le biais de gestes manuels de correction spécifiques, très légers.




De nombreuses blessures physiques et psychologiques récurrentes et inexpliquées jusqu’alors deviennent, sous l’angle de l’explication somatopathique, compréhensibles. En effet, il existe plusieurs niveaux de mémoire sur lesquels la somatopathie peut et doit agir. C’est ici qu’intervient la notion d’épigénétique : pour faire simple, il s’agit de l’ensemble des modifications qu’ont subis les génomes, et qui ne sont pas codés par l’ADN, mais qui peuvent être expliqués par l’influence de l’environnement, l’histoire personnelle et individuelle, et qui peuvent aussi éventuellement être transmis sur plusieurs générations. Ainsi, la somatopathie traite de l’épigénétique et tente d’en localiser les foyers pour les soigner, les corriger, ou tout du moins pour les soulager. 

La qualité et l’habileté du praticien sont alors fondamentales : dans les faits, la somatopathie est avant tout un travail de ressentis. En effet, dans ce domaine, on se fonde sur l’idée selon laquelle tous les éléments de notre corps (os, tendons, muscles, tissus, cellules…) sont en perpétuels mouvements, depuis notre conception jusqu’à notre mort. Le praticien doit alors ressentir ces mouvements très subtils pour pouvoir, le cas échéant, agir sur eux, les remanier, afin de rétablir l’équilibre et l’harmonie. Il s’agit par conséquent d’une discipline essentielle, capable de faire le lien entre le corps et l’esprit, entre la conscience du corps et l’inconscience de la mémoire.

Bienfaits de la somatopathie

Comme on a déjà pu l’évoquer, la somatopathie agit à la fois sur les troubles physiques, psychiques et émotionnels du patient. Nombre d’entre eux expliquent qu’ils sont allés à une séance dans l’idée de soigner ou de soulager des douleurs physiques, mais qu’ils repartent avec une nouvelle compréhension de  leur environnement, de leur passé, et donc avec la guérison d’un choc psychologique.

De fait, le stockage de traumatismes inconscients qui s’effectuerait dans nos cellules va créer, forcément, des gênes, des disfonctionnements, particulièrement lorsque les tensions s’accumulent. Pour faire face à cela, le corps va mettre en place des « mécanismes compensatoires », c’est-à-dire qu’il va lutter contre ces maux, mais que cela va malheureusement en conséquence créer des symptômes physiques, psychosomatiques. Les bienfaits de la somatopathie, d’un point de vue psychologique,  résident dans son action qui s’inscrit dans la durée : il ne s’agit pas seulement de remonter quelques temps en arrière pour soulager les symptômes visibles, mais de retourner bien plus loin pour aider le patient à découvrir, accepter et faire le lien entre traumatismes physiques et psychologiques. Ainsi, plusieurs troubles récurrents tels que les insomnies, les problèmes ORL, le stress, l’anxiété, les malaises (etc) vont pouvoir être soulagés, voire supprimés. Les troubles comportementaux, lorsqu’ils sont d’origine émotionnelle (dépression, troubles post-traumatiques, hyperémotivité, phobies, troubles alimentaires…) peuvent également être soignés ou atténués.

Au niveau purement physique, la somatopathie soulage diverses douleurs et pathologies : articulaires et musculaires (entorse, tendinite, arthrose, lumbago, scoliose…), fonctionnelles (troubles respiratoires, problèmes digestifs, hépatiques, maux de tête, problèmes gynécologiques, déséquilibres hormonaux…). Elle contribue également à renforcer les capacités d’auto-guérison et le système immunitaire. En ce qui concerne les maladies graves, la somatopathie ne peut pas soigner, mais elle peut soulager les patients, leur permettre de mieux appréhender leur situation, leur existence, et de leur procurer une plus grande sérénité.

Il existe également certains événements spécifiques dans la vie qui peuvent se voir grandement aidés par la somatopathie. C’est le cas par exemple du processus de grossesse. Lorsque la femme est enceinte, des exercices peuvent l’aider à préparer et équilibrer son bassin en vue de l’accouchement, à assouplir son périnée, ainsi qu’à soulager les troubles émotionnels et physiologiques de la grossesse qui peuvent survenir et à résoudre ses éventuels problèmes d’allaitement. L’accompagnement s’effectue également pour le nourrisson (problèmes digestifs, problèmes de sommeil, aide à l’équilibre du crâne…). En outre, les jeunes enfants peuvent bénéficier de l’aide de la somatopathie comme remède aux troubles du comportement et au déficit de l’attention, aux faiblesses immunitaires, aux troubles ORL répétés…

Attention toutefois : la somatopathie ne peut pas se substituer à une consultation ou des traitements médicaux conventionnels. En revanche, elle peut être un complément très efficace aux traitements prescrits préalablement.




La somatopathie en pratique

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Une séance dure environ 1 heure, une heure et demie. Aucune tenue particulière n’est exigée, faites juste en sorte de porter des vêtements dans lesquels vous êtes à l’aise, afin de pouvoir profiter de l’exercice pleinement détendus et relâchés.

La séance commence par un entretien entre le praticien et le patient, afin d’identifier les raisons du recours à la somatopathie, et d’exposer les attentes et demandes du patient. Sont également évoqués les antécédents médicaux et les conditions de vie du patient (allergies éventuelles, qualité du sommeil, malaises, fréquence des blessures, etc).

Puis c’est au tour du soin en tant que tel d’être effectué. Le praticien commence avant tout par écouter les fameux mouvements imperceptibles et constitutifs du crâne, puis ceux des organes. Il en retire les informations nécessaires, puis effectue éventuellement des corrections au niveau du dos et des pieds, pour rétablir l’harmonie et l’équilibre dans le corps. Ensuite, la séance se déroule en fonction, dans la mesure du possible, des souhaits des patients (traitement d’une douleur localisée en particulier par exemple). Tout au long de l’exercice, le thérapeute peut garder un contact verbal et s’exprimer, afin de faire le lien entre le physique et le psychique. 

Après la séance à proprement parler, une fatigue plus ou moins importante peut se faire ressentir, à la fois physique, mais aussi psychologique et émotionnelle. Il s’agit d’un contrecoup tout à fait normal : le corps doit s’habituer à ce nouvel équilibre et cherche ses repères. D’ordinaire, exception faite de maladies graves, 2 à 3 séances sont suffisantes pour que les symptômes et douleurs physiques disparaissent.

Attention cependant : un véritable somatopathe n’effectue et n’a recours à aucune manipulation ni aucun massage : ces pratiques sont réservées à d’autres spécialistes, comme les kinésithérapeutes, les médecins ou les ostéopathes agréés par exemple. Au contraire, la somatopathie, ce sont de très légers effleurements (comparés à ceux d’un papillon). Aucun ligament, aucune articulation, aucun muscle ou aucun os ne doit être sollicité ou ne doit craquer. De même, le rachis ne doit certainement pas être mobilisé.

Formation pour devenir somatopathe

La formation pour devenir un praticien de la somatopathie nécessite une étude approfondie de l’anatomie humaine et de la physiologie, ainsi que des techniques de manipulation manuelle. Les praticiens de la somatopathie proviennent souvent d’horizons différents, comme l’ostéopathie, la physiothérapie, la chiropratique, et d’autres pratiques manuelles.

En général, un programme de formation en somatopathie comprend un certain nombre de composantes essentielles. Tout d’abord, les étudiants apprennent les principes de base de la somatopathie, y compris l’idée que le corps et l’esprit sont étroitement liés et que le stress ou les traumatismes psychologiques peuvent avoir des effets physiques. Ils apprennent également comment identifier ces effets dans le corps humain.

Ensuite, la formation pratique comprend l’apprentissage des techniques de manipulation manuelle qui sont utilisées en somatopathie. Cela comprend la manière de détecter les mouvements subtils dans le corps du patient et de les ajuster pour rétablir l’équilibre et l’harmonie. Ces techniques nécessitent une grande habileté et une sensibilité pour être appliquées correctement.

Enfin, une part importante de la formation est consacrée à l’éthique professionnelle et à la communication avec les patients. Les somatopathes doivent être capables de travailler en collaboration avec d’autres professionnels de la santé, et ils doivent être conscients des limites de leur pratique.

Une fois la formation terminée, les praticiens peuvent décider de se spécialiser dans certaines populations de patients, comme les femmes enceintes, les enfants ou les athlètes.

Il est important de noter que la réglementation de la somatopathie varie d’un pays à l’autre. Dans certains pays, la somatopathie est reconnue en tant que profession de santé à part entière, tandis que dans d’autres, elle est considérée comme une technique complémentaire à d’autres formes de soins de santé. Par conséquent, les exigences de formation et de certification peuvent varier. Il est recommandé à ceux qui souhaitent devenir praticiens de la somatopathie de se renseigner sur les exigences spécifiques de leur pays ou de leur région.

Origine

C’est Maurice Raymond Poyet, un ostéopathe, qui est à l’origine de la création de la somatopathie. La technique qu’il a mise au point s’inspire de l’ostéopathie, bien évidemment, mais aussi des relations énergétiques entre le crâne et le sacrum (os situé au bas de la colonne vertébrale, constitué de plusieurs vertèbres). Il s’est inspiré pour cela de la médecine chinoise. Sa pratique s’appuie également beaucoup sur la technique du MRP (Mécanisme Respiratoire Primaire), qui est à la base de la conception de l’ostéopathie.

En France, elle peut être pratiquée en complément par des kinésithérapeutes, des ostéopathes, des chiropraticiens, des médecins, ou encore des infirmiers diplômés et reconnus, par exemple. Mais on peut également choisir de se former à sa pratique. Dans ce cas, l’apprentissage est ouvert à tous, avec ou sans formation médicale, pour peu que l’on soit motivés et intéressé. Il existe pour cela une école reconnue par la « fédération des enseignants de la méthode M.R. Poyet ».

En ce qui concerne la reconnaissance de la discipline : si effectivement l’ostéopathie est reconnue par l’Etat Français depuis 2002 comme profession médicale à part entière, ce n’est pas le cas de la somatopathie. Il n’existe donc pas de diplôme ni de praticien de la somatopathie reconnus en tant que tels.

Références

http://somatopathie-prigent.fr/ 
https://www.somatopathie.com/somatopathie/

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Iridologie – Tout savoir sur cette forme de thérapie

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Iridologie: Bienfaits, Principes, Pratique, Histoire

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L’iridologie est une méthode de bilan qui se base sur l’observation approfondie de vos iris. Ceux-ci contiennent de nombreuses informations. En effet, l’iris d’un individu renferme près de 200 signes codifiables qui le différencient des autres. Sa fiabilité d’identification est donc 10 fois supérieure à celles de vos empreintes digitales !

Mais si l’iris est aussi intéressant en médecine, c’est surtout parce qu’il renferme des centaines de milliers de veines et filaments nerveux qui connectent l’œil au reste de notre organisme. Nos yeux sont donc étroitement liés à notre corps et à tout ce qui s’y passe.

L’examen des yeux peut être effectué à l’aide d’une simple loupe ou d’autres appareils plus élaborés, qui permettent de distinguer de nombreux signes et variantes de couleurs. Cependant, il est important de noter que l’iridologie ne permet pas de soigner en elle-même, contrairement à d’autres méthodes comme la réflexologie.




Quand on choisit d’aller voir un iridologue, il est donc important que celui-ci pratique une méthode de soin qui viendra agir comme complément à l’iridologie, telle que l’homéopathie et la naturopathie. Les praticiens lieront ainsi les résultats obtenus grâce à l’iridologie à leurs propres connaissances pour proposer un diagnostic.

Parmi ceux-ci, les plus grands utilisateurs de l’iridologie sont peut-être les naturopathes, qui sont souvent formés à cette méthode de bilan lors de leur formation. Dans ce cas, elle intervient en début de consultation et donne le « fil rouge » de la thérapie à suivre pour le consultant.

Bienfaits de l’Iridologie

Mais à quoi sert l’iridologie si elle ne permet pas de soigner ? D’une part, elle agit de manière préventive car elle donne une cartographie des tendances pathologiques du patient. Elle aide donc à déceler les prédispositions du patient à développer certaines pathologies et permet de savoir si ces tendances ont commencé à se manifester. D’autre part, en aidant à comprendre l’origine des symptômes du patient, elle aide à débuter le processus de guérison.

Plus spécifiquement, l’iridologie :

  • donne un aperçu de l’état du système digestif, nerveux et endocrinien ;
  • aide à voir s’il y a des organes fragilisés ;
  • permet de déterminer s’il y a une toxémie –et, si oui, de quels types de toxines il s’agit, car le nettoyage diffère selon le type de toxémie ;
  • dépiste les potentielles acidifications ;
  • montre quel est l’état de la peau.

En naturopathie, tout cela est appelé « terrain du consultant ». Celui-ci permet au spécialiste de proposer une approche globale de la santé du patient et du soin et de ne pas être juste « symptomatique ».

Les grands principes de l’iridologie

Afin de pouvoir analyser l’iris, l’iridologie l’a divisé en plusieurs zones, chacune étant liée à une partie du corps ou un organe spécifique, de manière à créer une cartographie de l’iris.

Grâce à cette cartographie irienne, l’iridologue peut décomposer l’analyse de l’iris selon plusieurs niveaux :

  • La couleur de l’iris : elle permet de connaître la nature ou tendance pathologique du consultant.
  • La zone digestive, ou intestinale : elle se trouve autour de l’iris sous forme de cercles crénelés (l’estomac et, plus éloigné de la pupille, les intestins). Différents signes, ainsi que leurs couleurs, donnent des indications sur leur état.
  • Le système nerveux et endocrinien : ils apparaissent en périphérie des intestins.
  • La zone glandulaire et énergétique
  • La zone organique : celle-ci se trouve après la zone digestive. On peut y apercevoir différents signes, comme des traits, des cercles, des trous ou des tâches. Chacun indique différentes problématiques : tendances pathologiques, dévitalisation, toxines, stress, orthosympathicotonie, …
  • La zone circulatoire
  • La peau : c’est la toute dernière périphérie de l’iris. C’est là que se trouvent les données propres à la peau.



Vous l’aurez compris : de nombreuses informations apparaissent sur votre iris. D’autres informations sont aussi importantes à analyser, comme la réactivité de votre pupille à la lumière par exemple. De plus, l’iridologue analyse aussi la sclérotique, c’est-à-dire la partie blanche de l’œil, car celle-ci permet de donner des indications supplémentaires si certains signes y apparaissent.

En Pratique:

schema iridologie

L’iridologie permet de faire un bilan des tendances pathologiques et de leurs manifestations. En plus de réaliser la cartographie de l’iris, le praticien sera aussi à la recherche de taches et signes anormaux qui pourraient permettre de déceler une pathologie. À partir de ces observations et d’autres recoupements, nous pouvons proposer un soin global à la personne.

Par exemple, sur cet iris, toute la zone digestive apparaît orange, ce qui indique de l’acide pyruvique (déchets de la cellule nerveuse). Le stress se manifeste donc ici, et cette couleur et son emplacement montrent que celui-ci peut également avoir des conséquences sur le système hormonal. Dans ce cas, si le patient a réellement des problèmes hormonaux, le praticien conseillera des soins ou des plantes (selon la pratique du médecin) pour soigner le problème endocrinien. En outre, il apaisera le système nerveux afin de soigner la cause du problème.

En naturopathie-iridologie, le praticien fait un bilan iridologique, qu’il recoupe avec d’autres informations. Il s’intéressera ainsi aux motifs de visite du consultant, à son hygiène de vie (alimentation, sommeil, activités sportives, …) et à son environnement de vie (famille, travail, …). Il propose également un conseillancier. L’iridologie donne la trame !

Histoire de l’Iridologie:

Il est difficile de dire quand à démarrer l’irdologie, seuls deux textes apparaissent au XVIIème et XVIIIème siècles : « Chiromatica medica », publié en 1670 par philippus Meyens qui mentionne les sites réflexes de l’iris, et « De oculo et signo » (« l’oeil et ses signes ») publié en 1786 par Christian Haertels. Mais aucune discipline ne s’est créée à partir de ces écrits. Néanmoins au XIXème siècle, l’iridologie moderne apparaît grâce à deux personnes :

-Ignatz Von Pezely (Hongrois, 1826-1911).

Enfant il sauve une chouette , qui a une patte cassée, il observe une tâche sur son iris, celle-ci continue de venir le voir et il peut observer que la tâche devient de plus en plus claire. Devenu adulte il sauve la vie de sa mère grâce à des remèdes homéopathiques, on commence alors à faire appel à lui comme médecin. Il en profite pour établir des corrélations entre les pathologies de ses malades et des signes iriens. Il devient renommé, mais est attaqué pour pratique frauduleuse, il démarre donc des études pour devenir médecin et  se protéger. Il fera de nombreuses études sur la corrélation entre les yeux des malades ou des cadavres et leurs maladies. A la fin de sa vie, il se demande pourquoi il a le signe d’une pathologie dans l’oeil mais aucun signe de maladie corrélée sur son patient. Ce questionnement augurera de l’iridologie moderne, qui constate que certains signes iriens ne sont que les indices de tendances pathologiques non installées, cela donne donc le « terrain » de la personne, et permet de faire de la prévention individualisée.

-Nils Liljequist (suédois, 1851-1936)

A 14 ans Nils se fait vacciner et commence à tomber souvent malade, on lui administre alors de nombreux médicaments. A 20 ans il publie « la quinine et l’iode modifient la couleur de l’iris ; auparavant j’avais les yeux bleus mais maintenant, ils sont verdâtres et présentent des tâches rougeâtres ». Il pense que la modification de la couleur de son iris est dûe à la prise de médicaments. Cette hypothèse marquera l’iridologie moderne, montrant les tâches et modifications de couleurs comme pouvant être des « tâches médicamenteuses ». Il publie en 1893 « om oegendiagnosen » (« diagnostic basé sur l’examen de l’oeil »).

À ce jour, les effets de l’iridologie n’ont pas encore été prouvés scientifiquement. Cependant, cette technique est utilisée depuis plusieurs siècles et a déjà montré de nombreux résultats.

Références :

Iridologie, manuel pratique de Peter Jackson-main
Introduction à l’iridologie d’André roux

A propos de l’auteur: Nathalie Bleuzen

  • Certificat de Naturopathie délivré par ANINDRA (Association Naturopathie Iridologie Nouvelle Dynamique de Responsabilisation et d’Autonomie), école reconnue par la FENA.
  • Certificat de Praticienne Ayurvédique délivré par la Gujarat Ayurved University of Jamnagar-India.
  • Reconnue par la Fena en 2012.

En savoir plus

Nathalie Bleuzen

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Thérapie par les sons, mieux comprendre cette possibilité

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Thérapie par les sons, mieux comprendre cette possibilité

therapie par le son

« Tout être est plongé dans une structure sonore qui le « sculpte » – Alfred Tomatis

« Le son ne peut pas être généré, amplifié et véhiculé s’il ne dispose pas d’un espace pour se produire, d’un autre pour se propager, d’un autre encore pour être perçu » – Paul Newham

 Ce qu’exprime ici Alfred Tomatis, c’est que le son, composé du silence et des bruits environnants, n’est pas seulement perçu par l’oreille, mais imprègne le corps tout entier. Le corps recueille les sons par l’intermédiaire de l’oreille, mais aussi de la peau et du système nerveux, par conduction aérienne et conduction osseuse : ainsi, notre squelette va fonctionner comme une caisse de résonance. Recevoir un son, c’est donc entrer dans le déroulement d’un processus, c’est accepter de se rendre disponible pour se laisser pénétrer par les vibrations et accueillir l’action énergétique des sons, et se préparer à leur intégration. 

Existe-t-il une Médecine Musicale ? La légende rapporte que Pythagore avait le talent de soigner les êtres en utilisant la musique mais aussi des incantations. Il parlait déjà de traitement médical par la musique, pouvant être extrêmement bénéfique pour la santé, à condition d’être employé convenablement. Plus tard, certains chercheurs ont déterminé que ce sont les harmoniques qui possèdent véritablement un pouvoir thérapeutique.




Or, une harmonique est un son pur. Un son pur (ou son simple) correspond à une onde sinusoïdale dont la fréquence et l’amplitude maximale sont constantes au cours du temps. Par exemple le son du diapason est un son pur. La plupart des sons que nous percevons dans notre environnement ne sont pas purs mais complexes. Ils sont composés de plusieurs sons purs de fréquences et d’amplitudes différentes. 

Or, les stimulis auditifs ont un impact important sur notre organisme et notre santé. Par exemple, certaines fréquences, certains sons ou bien un trop-plein de bruit peuvent nous déranger. En fait, la musique est dynamogénique, c’est-à-dire qu’elle augmente l’activité et le dynamisme, à la fois psychique et physique, d’un organisme. On peut penser ainsi par exemple au fait de chanter sous la douche : associer sa voix avec un autre bruit, en l’occurrence celui de l’eau qui coule, a souvent un effet relaxant et revigorant.

De fait, la musique déclenche parfois certaines réactions inattendues, tant sur le plan physique qu’émotionnel : sensation de relaxation ou au contraire état de tension, mais aussi joie, colère, tristesse… On peut même remarquer que selon le type de mélodies ou d’instruments utilisés, ce ne sont pas les mêmes zones du corps qui vont être influencées. Les sons sont donc imprégnés d’une formidable énergie. Mais encore faut-il agir de façon subtile pour obtenir un effet global bienfaisant pour l’organisme. 

Peut-on rencontrer des risques avec les thérapies sonores ? 

Certaines études ont montré que le « bruit blanc » (un son composé de toutes les fréquences sonores existantes), utilisé pour traiter les acouphènes, entraîne des changements dans le cerveau, qui peuvent être inadaptés, et entraîner des troubles dangereux et irréversibles. 

Une thérapie sonore, quelle qu’elle soit, nécessite donc toujours de rester vigilant. Une formation solide et un travail de développement personnel rigoureux sur le long terme sont indispensables pour toute personne travaillant sur les thérapies sonores. Egalement, il faut rester prudent quant à l’utilisation du terme « guérison par les sons » : la guérison est en effet un processus complexe, qui résulte de multiples composantes personnelles, comportementales et environnementales. 

Fréquence et Vibration 

Il existe une différence importante entre ces deux notions. Un son est la mise en vibration des molécules d’air, vibration qui se propage aux molécules voisines jusqu’à parvenir à nos oreilles. La fréquence en revanche est le nombre de vibrations dans une unité de temps. Une vibration est une oscillation entre deux polarités, un mouvement alternatif de va et vient (onde) entre deux pôles opposés autour d’un point d’équilibre, et ce mouvement est générateur d’énergie. Tant qu’il y a vibration, il y a émission d’une forme de son. Un objet peut se mettre à résonner, à vibrer s’il est touché par un son qui est en accord avec lui. Plus la longueur d’onde est grande, plus le son sera grave. Le son vient ensuite toucher nos organes et nos tissus par d’autres voies que le tympan. C’est ce qu’on appelle la conduction osseuse. Selon les caractéristiques du son, certaines parties du corps résonnent plus que d’autres. Il y a une résonance entre des fréquences sonores (audibles ou non) et l’état vibratoire (moléculaire) d’une personne. Et si la vibration modifie la matière, on peut en déduire qu’elle peut transformer l’homme. Par exemple, elle peut notamment permettre une plus grande réceptivité aux sons, et une relaxation générale accrue.

L’Exemple de la Sonothérapie 

sonotherapie

La sonothérapie est un processus énergétique, selon lequel les fréquences sonores vont équilibrer le système nerveux et aider au lâcher-prise. En fait, on utilise les sons, les fréquences et les vibrations pour aider le patient à se détendre. Les sons ont un effet relaxant immédiat. Selon les fréquences, ils ont un pouvoir harmonisant, dynamisant, contribuent à équilibrer notre côté yin et yang, permettent le rééquilibrage automatique des méridiens… C’est une méthode de relaxation, un processus surprenant qui apporte au corps ce dont il a besoin. Le son ouvre le corps et il y a une résonance entre des fréquences sonores et l’état vibratoire d’une personne. 

Le sonothérapeute propose des séances de relaxation sonore en individuel, mais peut aussi effectuer des séances de méditation sonore guidées en collectif, ainsi que des concerts méditatifs ; ce sont des moments de pauses partagées pour une expérience intense de pleine conscience. Selon les besoins, il utilise des diapasons, des bols tibétains, des instruments de musique, et bien sûr sa voix, qui est un des outils essentiels de sa pratique. Il utilise aussi la chromothérapie, l’aromathérapie, la lithothérapie... Chaque partage sera unique, car le sonothérapeute travaille dans l’instant présent, et la propriété des sons va accélérer le processus méditatif. Lorsqu’il propose des séances de méditation sonore, le sonothérapeute va mettre en son une méditation guidée en jouant en direct des instruments qu’il aura choisi d’utiliser pour cet accompagnement (monocorde, bols tibétains, guitare, cloches, flûte…). 

La méditation sonore est aussi parfois utilisée lors d’interventions chirurgicales, en complément de l’anesthésie : en effet, l’utilisation de la sonothérapie permettrait de réduire d’environ 50% les produits anesthésiants pour un résultat identique. En outre, le réveil serait plus facile, et les effets secondaires seraient nettement moins nombreux. Egalement, cette discipline peut aider à soutenir les patients (amélioration du sommeil, du moral, de la cicatrisation, récupération plus rapide…) après opération, ou bien accompagner les personnes en soins palliatifs (relaxation et méditation, aide à lutter contre la peur de mourir). L’ouverture de la médecine à de tels services reste encore assez limitée, et pour l’instant, seules certaines cliniques privées en proposent.




L’Aspect Vocal en Thérapie Sonore 

Durant les séances de sonothérapie, individuelles ou en groupes, on utilise très souvent la voix. On peut par exemple user de sons thérapeutiques comme les sons taoïstes, les sons bouddhiques ou les sons tibétains. Avec des pratiques comme le « Yoga du son » (aussi appelé « chant des voyelles » ou « chant harmonique ») et le « chant méditatif », on va considérer la voix comme un outil d’investigation à l’intérieur de soi. On utilise son propre instrument, la voix, passerelle entre le corps et l’esprit, qui devient ainsi un outil privilégié pour relier Cœur et Pensée dans le respect de l’Âme. 

Le principe du chant harmonique est l’émission simultanée de deux sons en même temps, un son grave continu et un son aigu. Le chant méditatif quant à lui est un chant rythmé et voyellisant qui se transmet de bouche à oreille et que l’on va chanter dans la durée. L’oreille interne analyse et convertit les vibrations en potentiel électrique qui va recharger le cerveau. Chanter est donc profondément énergétisant. Ces pratiques vocales, en nous recentrant, nous aident à trouver calme, détente et à atténuer le stress. 

Une autre option dans l’exploration des sons liés à la voix est le massage vocal. Lorsque nous les écoutons ou lorsqu’ils sont utilisés lors d’une séance de massage vocal, la structure harmonique des sons se diffuse sur notre enveloppe corporelle et pénètre ainsi l’ensemble de notre être jusqu’à nos plus petites cellules. On utilise la voix pour effectuer un soin thérapeutique ou énergétique en utilisant des combinaisons de voyelles. 

On peut aussi proposer un massage vocal de type plus maternant, qui consiste à chanter une mélodie tout autour du corps d’une personne, dans le but de stimuler son écoute et de développer ses systèmes de perception. Le récepteur ressent souvent cet instant comme un « moment fort ». Lors d’une séance de relaxation vocale, on aborde de fait différents aspects inhérents à la pratique vocale : respiration, détente corporelle, posture, émissions de voyelles, écoute active, prononciation, centration, présence et positionnement. 

Du Sommeil à l’Eveil : déroulement d’une séance collective de relaxation sonore 

Pour une séance collective, on proposera au public de s’installer bien confortablement sur des matelas ou des chaises, et de fermer les yeux pour se préparer à la réception de ce processus énergétique. C’est une méditation sonore pendant laquelle le sonothérapeute va utiliser divers instruments qu’il pourra coupler avec sa voix. Un des moments les plus intenses est celui où, en fin de séances, toutes les voix s’unissent sur le chant des voyelles. On peut proposer un schéma à reproduire, mais aussi de l’improvisation vocale. En fonction de l’objectif recherché, on peut clore ou ouvrir une séance en associant mouvements et vocalisation. 

En début de séance, cela favorisera la découverte des personnes présentes et donc la cohésion du groupe, tout en les préparant à recevoir la méditation sonore. En fin de séance, on aura plutôt un effet de dynamisation collective, et l’ensemble des participants repartira plus ancré, plus ouvert, plus enclin à communiquer avec son environnement. Terminer la séance par un travail de vocalisation associé au mouvement permettra de potentialiser et de transmuter directement les effets de cette méditation sonore collective, avec, de fait, une dimension plus extravertie dans le processus. D’un autre côté, il est tout aussi intéressant de « rester dans sa bulle » à la fin d’une séance, en étant attentif aux transformations internes que l’on a ressenties, et de repartir vers le monde avec une perception plus intériorisée. 

Rien n’est obligatoire ni figé en sonothérapie : aucun manuel ne stipule que l’on doit absolument associer le mouvement à la voix. Tout est question d’inspiration, d’intuition et de personnalité du sonothérapeute. Certains sonothérapeute n’utilisent même que leur voix pour des « concerts relaxants ». 




Déroulement d’une séance de relaxation sonore en individuel 

Pour une séance individuelle, dont l’objectif principal sera de « se relaxer », la personne sera installée sur une table de massage ou directement sur un tapis de sol. Dans une séance, en fonction de l’effet recherché, on va utiliser des « diapasons et bols Tibétains », mais aussi des cloches, harpes, gong, etc., et bien sûr la voix, clef de voûte de la pratique du sonothérapeute. 

On utilisera les fréquences en balayage autour du corps, mais aussi au niveau des oreilles pour bien relaxer ou effectuer un travail spécifique de dynamisation ou de centration en relation avec le cerveau, par le biais de l’oreille. On pourra travailler sur des intervalles précis comme l’intervalle de Quinte, plus dynamisant, ou l’intervalle d’Octave, plus relaxant. Certaines personnes sont très sensibles à l’écoute des fréquences au niveau des oreilles, donc il faut faire attention : un son trop fort à ce niveau peut être ressenti comme une intrusion, car il peut toucher à l’intimité profonde de la personne. Attention donc, pas de sons trop aigus vers le haut du corps, près des oreilles.

 On travaille également en posant des diapasons et des bols directement sur le corps. En fonction des zones du corps, on va utiliser différentes fréquences. Avec les fréquences, on va intervenir sur des zones corporelles globales prédéfinies, mais on peut aussi aller encore plus loin en choisissant des points spécifiques, (« vibropuncture »). Il existe des diapasons qui vibrent plus ou moins fort et longtemps. Plus les diapasons sont petits, plus leur fréquence est aiguë. Les diapasons longs en taille sont plus graves, car plus la longueur de l’onde est grande, plus le son est grave. En effet, la fréquence correspond à la vitesse de parcours de la longueur, donc plus il y a de distance à parcourir, plus la vitesse est lente, et donc le son grave. Pour faire sonner le diapason, on va utiliser un activateur ou le frapper, par exemple, dans la paume de sa main. 

Article écrit par Devi Arnold

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voix

Thérapie par la Voix et le Chant

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Thérapie par la Voix et le Chant

voix

Le terme « voix » est un mot assez polysémique et complexe, qui renvoie à plusieurs conceptions différentes. D’un point de vue le plus basique possible d’abord, la voix désigne les sons produits par les vibrations des cordes vocales (c’est l’émission vocale). Mais elle peut aussi définir une force incantatoire (dans le chant et la musique par exemple), ou bien un style vocal (c’est-à-dire les mots, la parole, ainsi que la personne qui parle).

La voix est donc un élément fondamental de notre vie. En effet, bien avant de pouvoir mettre nos pensées en paroles, nous avons exprimé nos sentiments par des cris, des grognements, des sanglots, des rires, des chants. Quand les mots nous manquent, nous recourons au langage universel des sons.

En outre, notre voix est notre carte d’identité vocale : elle est unique (c’est par notre « allô » que l’on nous reconnait au téléphone par exemple) et personnelle (le timbre et la couleur de la voix sont propres à chacun). Elle traduit et exprime notre vécu, nos ressentis, nos intentions, notre qualité de présence ou d’absence, et l’on se fait souvent une idée préconsciente de son interlocuteur en percevant le ton, le rythme, ou l’énergie de sa voix. Cela en dit long sur l’impact qu’a et que peut avoir une voix.




Notre voix est donc un élément capital, qui nous suit, pour la plus grande majorité d’entre nous, depuis notre naissance jusqu’à notre mort, et dont nous pouvons disposer à notre guise. Notre « instrument voix » est disponible à tout moment et transportable à merci puisque nous nous déplaçons avec lui constamment. 

Cependant, il ne faut pas pour autant oublier de s’en soucier, d’en prendre soin et de l’entretenir. En effet, une parole, un ton de bonne qualité s’appuient sur l’équilibre entre la soufflerie pulmonaire, le vibrateur-larynx et les résonateurs (pharynx, cavité buccale, naso-pharynx et fosses nasales). C’est ce que l’on nomme « l’accord phono-résonantiel », qui peut être soumis à des contraintes, des résistances et des tensions diverses. Il s’agit donc d’un véritable mécanisme, complexe, auquel il faut être très attentif.

Mais au-delà de cela, la voix est un facteur incontournable de la communication. Dès lors que l’on utilise notre voix pour nous exprimer, on entre en relation avec une autre personne, en lui faisant part de nos intentions, de nos sentiments à travers divers sons et vibrations. D’ailleurs, certains instruments comme le tambour, le bol tibétain, la Shruti Box, ou la double flûte amérindienne par exemple, favorisent cette expression et cette mise en relation avec les autres.

L’Expression vocale, un chemin vers le bien-être ?

microphones

Dans les croyances asiatiques, le centre de l’expression et de la communication se trouve au niveau du chakra de la gorge (le cinquième chakra) et est un lieu de passage qui nous aide à extérioriser tout ce qui existe en nous. 

L’expression vocale permet ainsi de dénouer les tensions, et aide à renforcer l’ancrage et la verticalité. Quand l’expression vocale s’effectue devant un groupe de personnes (et même en individuel), il s’agit d’oser prendre sa place sans se juger soi-même et sans être dans la peur du jugement de l’autre. C’est effectivement un acte de mise à nu sans pareil, et un véritable tremplin pour accéder à ses émotions. Il s’agit simplement d’oser se lancer et de laisser faire les choses. Peu importe le résultat : ce qui va émerger ouvrira un passage, celui du renouveau.

S’exprimer vocalement peut donc aider à accéder à une certaine forme de bien-être, mais aussi à libérer de la souffrance qui ne sait comment se dire. 

En effet, le corps est engagé dans la parole. Parfois, on peut facilement percevoir une voix qui nous paraît très désagréable, qui nous agresse les oreilles ou bien qui crée en nous une impression de vide. Il existe donc un lien entre expression vocale et résonance corporelle, comme il existe un autre lien entre tensions musculaires et tensions psychiques. 

Essayer de parler ou de chanter juste reviendrait donc à essayer de prêter une oreille attentive à nos résonances corporelles, pour tenter de s’exprimer de la manière la plus juste possible. Finalement, il s’agit de s’accorder à soi-même, de mieux se connaître, mieux se comporter et mieux s’écouter, se sentir, pour s’accorder ensuite avec les autres.

En fait, la voix est composée de six paramètres : la hauteur, l’intensité, le timbre, le souffle, la durée, la fluidité, et, bien entendu, les émotions. Tous peuvent altérer la qualité de notre voix. Mais que serait la voix sans les émotions ? Les émotions donnent vie et relief à la voix, qui se colore au gré de nos joies et de nos tourments. Effectivement, le chant contient tout ce que nous sommes (notre passé, notre présent, notre à-venir, notre vécu et notre désir), et entre en résonance avec tout ce qui nous entoure, c’est-à-dire notre origine et notre vision de l’avenir. 

Il est donc essentiel de prendre le temps d’accueillir et d’accepter ce qui est déjà là, de laisser émerger nos émotions sans se censurer, de s’autoriser à dire, à résonner, à chanter, à vibrer, à apprivoiser sa voix pour la laisser s’harmoniser avec l’instant présent. Cela procure un sentiment de confiance si l’on se donne le temps d’être sa voix : une sensation d’être vivant, d’entrer en relation avec ce qui nous entoure, et d’être en harmonie avec soi-même, apaisé(e). 

Trouver sa place : espace et relation à l’autre 

L’acte vocal est, fondamentalement, une mise en relation, car à travers l’acte vocal on s’adresse à l’autre, aux autres. S’exprimer, ce n’est donc pas seulement communiquer par des sons, c’est aussi prendre sa place dans l’espace pour entrer en relation avec les autres, c’est avoir le désir de s’épanouir.

Or, la respiration, ainsi que la pensée, jouent un rôle fondamental dans cette capacité à pouvoir prendre sa place. Une pensée envoie des informations au corps et va précéder l’expression qui s’adresse à l’autre, et qui passe donc par l’envie ou non de communiquer. La manière dont on va s’exprimer jouera un rôle essentiel dans la façon dont on va toucher l’autre, qui reçoit nos états émotionnels. 

Par exemple, une voix médium est signe de stabilité ; mais lorsque notre pensée n’est pas en accord avec notre parole, par exemple lorsque l’on ne dit pas la vérité, elle va se déplacer vers le grave ou l’aigu. On peut alors parler de dissonance.

C’est donc par la voix, bien plus que par nos paroles, que s’expriment nos intentions, nos pensées véritables. Par conséquent, il est absolument nécessaire de développer une relation de conscience entre soi-même et les autres, afin de retrouver une communication vocale équilibrée, et qui s’effectue dans le respect de chacun. En fait, il s’agit d’être présent pour l’autre et pour soi.

Or, être présent pour soi et pour l’autre, dans un contexte de communication, c’est écouter le silence qui précède l’acte vocal. En effet, il n’y a pas de production vocale ni de son sans silence. Ainsi, l’autre, par sa présence et son écoute disponible, aide celui ou celle qui parle à prendre corps, pour devenir dans l’instant une personne réellement capable de partage et de communication. 




La magie de la voix et la question de son évolution : 

Parfois, il arrive qu’à travers notre expression vocale, qu’elle soit chantée ou bien mise en mots, on ressente une facilité exacerbée, comme si nous avions tout partagé, transmis aux autres, grâce à une communication parfaite, sans pour autant avoir fait quelque chose de particulier pour cela. C’est ce que l’on peut appeler la « voix vraie », celle qui traverse le corps et ne fabrique pas, la voix sans artifice, un mélange de simplicité et d’authenticité, émise dans un espace où tout peut circuler.

Il existe différentes méthodes pour appréhender le travail vocal, mais il est capital de toujours garder à l’esprit que le chant est une extension de la parole. Ainsi, un accompagnement vocal de qualité devrait prendre en compte à la fois les trois étapes de la phonation (soufflerie, larynx, résonateurs), les six composantes de la voix, et la posture, c’est-à-dire l’attitude, ainsi que l’écoute liée à l’affect.

Travailler la voix et enseigner le chant revient donc à effectuer un parcours de découverte, comme un jeu de piste dont on ne connaîtrait pas nécessairement la solution des énigmes. Un voyage qui, en définitive, touche à l’intériorité, à travers le ressenti et l’accueil dans l’instant présent.

Les méthodes, qu’elles fassent appel aux cours de chant, au coaching vocal, à la psychopédagogie vocale, à la thérapie vocale, ou bien aux techniques de guérison par la voix, doivent, dans l’idéal, toutes offrir au participant un certain plaisir de faire et un cadre sécurisant. 

Et celui ou celle qui accompagne devrait également être à l’écoute des différents besoins et des attentes diverses de l’élève, et proposer une mise en perspective. Effectuer un lien entre la dimension émotionnelle, corporelle et pédagogique de la voix doit être au cœur de la préoccupation d’un formateur en expression vocale tourné vers la relation d’aide, puisque c’est par lui que passent toutes les informations pour tous ceux qui se questionnent à propos de la voix.

Article écrit par Devi Arnold

Références :

Ivan Fonagy, Voix et psyché

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rebirth

Le rebirth : renaître en respirant

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Le rebirth : renaître en respirant

rebirth

Guérir et se régénérer à travers la respiration en revenant aux sources mêmes de notre vie, voilà ce que propose le rebirth, ou « respiration consciente ». Il s’agit d’une technique respiratoire, qui, comme son nom l’indique (« rebirth » = « renaissance » en anglais), a pour objectif de faire (re)vivre à son pratiquant une nouvelle expérience à chaque fois.

Cette méthode part du principe que nous sommes tous influencés par notre passé, et que nous agissons et organisons bien souvent notre vie en fonction de ce que nous avons vécu auparavant. Or, grâce à la respiration, le rebirth se propose de nous faire revivre certaines expériences antérieures, en particulier des expériences très anciennes, qui remontent aux premières années de notre vie, voire à ses premiers instants. En effet, le rebirth prétend pouvoir nous ramener en arrière, et nous faire revivre des souvenirs que notre corps, à défaut de notre mémoire consciente, a gardés en mémoire. Ainsi, il devient possible d’explorer notre mémoire inconsciente pour observer le déroulement de notre naissance et de nos premières années de vie, afin d’en analyser les éventuels blocages pour pouvoir ensuite les surpasser.

En fait, la respiration consciente consiste à se détendre et à se relaxer de manière absolue et intense, pour faire émerger des souvenirs refoulés inconsciemment. Il est possible de remonter ainsi très loin dans ses souvenirs, puisqu’il a par exemple été prouvé que les fœtus effectuent des mouvements respiratoires dès la fin du troisième mois de grossesse. 




Pratiquer le rebirth, pour le dire autrement, c’est accepter de s’abandonner, de se relâcher et de laisser s’écouler nos tensions actuelles pour se concentrer sur les traumatismes anciens. C’est s’en remettre au pouvoir du souffle, qui permet d’annihiler les tensions refoulées et accumulées qui se sont inscrites dans nos cellules. Effectivement, parfois, le fait de simplement prendre conscience de ces traumatismes anciens ne suffit pas ; l’alternative proposée par le rebirth permet donc non seulement de réaliser l’existence de ces obstacles, mais aussi de les revivre pleinement, pour ressentir à nouveau les sentiments, émotions et perceptions qui étaient en œuvre à ce moment-là.

Dans les faits, l’apport d’oxygène réalisé par cette technique de respiration dirigée et contrôlée permettrait d’agir sur notre fonctionnement émotionnel. Il s’agit à la fois d’une thérapie et d’une technique de développement personnel, c’est-à-dire qu’elle peut être pratiquée aussi bien par des personnes souffrantes souhaitant être soulagées que par des individus désirant acquérir une maîtrise de leur vie plus importante et plus pertinente.

Bienfaits du rebirth

En tant que technique de bien-être, les effets du rebirth sont essentiellement psychologiques. Il s’agit en effet de se libérer des peurs, des tensions, de l’anxiété, des troubles du sommeil (insomnies, apnée du sommeil), des maux de tête, de périodes de dépression, ainsi que de toutes sortes de stress (après une agression, une opération chirurgicale, un accident, un burn-out, une phobie)… Avoir la possibilité de se confronter à nouveau à des traumatismes et des blocages enfouis inconsciemment afin de les dépasser et de les résoudre améliore la confiance en soi, et permet également de reprendre en main sa vie, de repartir de zéro, dans le but de la mener avec davantage de sérénité et de joie. Pour résumer, cette nouvelle perception de soi et de ses projets renouvelle notre optimisme et notre vigueur, afin de transformer et d’adapter nos projets à cette renaissance.

Cependant, on peut également observer des améliorations qui concernent davantage le plan physique : travailler ainsi son souffle permet de bien mieux respirer. En conséquence, les personnes souffrant d’asthme par exemple pourront remarquer une diminution –voire une disparition- de cette gêne. De même, on pourra constater une meilleure circulation de l’énergie dans le corps, et donc une plus grande forme. Enfin, l’état de relaxation intense provoqué par cette sorte de transe respiratoire permet de relâcher et de détendre les muscles, ce qui contribue à faire disparaître certaines douleurs légères.

ATTENTION toutefois, plusieurs précautions sont à prendre avec cette technique. D’abord, il s’agit d’un procédé qui fait appel à l’hyperventilation, ce qui bouleverse le rythme respiratoire, et peut donc provoquer des crises de spasmophilie. A éviter pour les personnes qui en souffrent déjà, donc. Des crampes plus ou moins douloureuses peuvent aussi survenir, mais elles font partie intégrante du processus.

Ensuite, la confrontation aux souvenirs refoulés peut être intense et provoquer des chocs émotionnels importants (peur, colère, cris, larmes, besoin de se reposer…). Il semble que cela fasse partie de la démarche; néanmoins le rebirth est contre-indiqué pour les personnes hypersensibles ou bien fragiles émotionnellement, ainsi que pour les personnes sous l’influence de drogues ou ayant vécu des expériences hallucinatoires. De même, il est fortement déconseillé aux femmes enceintes de plus de 6 mois d’avoir recours à cette méthode, car elle pourrait déclencher un accouchement prématuré.

Egalement, il faut faire très attention au praticien que l’on choisit. En effet, même s’il s’agit d’une pratique couramment utilisée, le rebirth n’est pas reconnu médicalement ou scientifiquement. Très peu d’études ont été menées sur le sujet, ce qui laisse la porte ouverte à de nombreuses dérives et à des abus importants. Les sectes notamment s’approprient souvent cet exercice. Ainsi, par exemple, il faut s’assurer que les souvenirs que l’on revit soient véritablement les nôtres, et qu’ils ressurgissent vraiment pendant la transe. Quelques praticiens malhonnêtes peuvent en effet être tentés de « guider » le patient de manière douteuse, d’abuser de sa confiance, ce qui débouche sur le « rappel » -ou plutôt la création- de faux souvenirs. En outre, il faut s’assurer que le « rebirther » soit capable, le cas échéant, de prendre en charge de manière correcte, complète et personnalisée un patient qui aura été troublé, déstabilisé ou désorienté par cette expérience.




Le rebirth en pratique

Nul besoin d’apporter du matériel ou une tenue spécifique, le rebirth s’effectue allongé. En principe, il faut respirer sans arrêt pendant environ 1 heure, sans aucune pause entre les inspirations et les expirations. La respiration peut être réalisée par le nez ou par la bouche, en fonction des préférences du praticien. C’est un exercice qui peut également se pratiquer individuellement ou en groupe ; l’avantage de le faire en collectivité est de pouvoir avoir un retour sur les autres expériences, et de pouvoir s’exprimer pour partager ses ressentis. Le patient devient alors à la fois celui qui est accompagné et celui accompagne.

La séance commence par un entretien oral, au cours duquel le patient peut exprimer précisément ses attentes. Ensuite, le praticien explique légèrement le fonctionnement du souffle et va préciser les sensations et effets, agréables ou désagréables, du rebirth. Puis on passe à l’exercice de respiration en tant que tel. Dans un premier temps, il va s’agir d’une respiration forcée, peu naturelle. C’est le praticien qui guide son patient en lui indiquant certaines actions à réaliser (accélérer, ralentir…), jusqu’à briser le rythme naturel de sa respiration, afin de le faire entrer, à terme, dans une sorte de transe respiratoire. Et c’est au moment où ce rythme a été totalement bouleversé que les souvenirs et émotions apparaissent. Une fois que l’expérience a été jugée concluante, le praticien aide son patient à retourner peu à peu à une respiration normale, à lui faire reprendre contact avec la réalité. Enfin, la séance se termine sur un deuxième entretien, afin de parler de l’expérience et d’aider le patient à intégrer ces nouvelles connaissances, ainsi qu’à en tirer les conclusions nécessaires pour améliorer sa manière de vivre et de surmonter les traumatismes.

Le rebirth peut également parfois se pratiquer dans une piscine, dont la température correspond à peu près à celle du corps humain. La séance s’effectue alors en groupe, et les patients se soutiennent mutuellement.

En général, un traitement complet se poursuit pendant 9 séances, ce qui correspond symboliquement à la durée d’une grossesse. Une séance dure entre 1h30 et 2 heures environ, dont au moins la moitié est consacrée aux exercices respiratoires en tant que tels.

Origines du rebirth

Le rebirth a été découvert par Léonard Orr dans les années 60-70 en Amérique. Originellement, c’était une technique basée sur l’hyper-oxygénation, et qui s’inspire également de plusieurs traditions anciennes, comme le taoïsme ou le yoga par exemple. Elle a par la suite suscité un engouement important lors du mouvement New Age à la même époque, et s’est donc largement diffusée en Occident.

En France, elle est apparue au cours des années 70, et on lui a rajouté d’autres éléments thérapeutiques, tels que la psychanalyse par exemple. 

C’est une discipline assez peu prise au sérieux par les scientifiques, qui n’est pas non plus reconnue par l’Etat. En revanche, il existe une Association Française de Rebirthing, qui délivre des diplômes à l’issue d’une formation de deux ans environ. Ces praticiens s’engagent à suivre un code de déontologie précis et une éthique stricte, ainsi qu’à respecter la confidentialité des séances.

Ils peuvent être des « rebirther » de profession, des psychologues, des psychothérapeutes, ou bien plus rarement des sage-femmes, des médecins ou des infirmiers qui se sont spécialisés dans cette discipline, ou alors qui l’exercent en plus de leurs fonctions préalables.

Références

Site web spécialisé dans le rebirth, de l’Association Française du Rebirthing :  http://www.afr-rebirthing.com/trouver-un-praticien/

Témoignage sur une expérience de rebirthing : http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/Le-rebirth-respirer-pour-renaitre/7Temoignage

Site web consacré à la santé : https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=rebirth_th

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drainage lympathique

Drainage lymphatique manuel : Définition, bienfaits, pratique

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Drainage lymphatique manuel : Définition, bienfaits, pratique

drainage lympathique

Il s’agit d’un massage qui a pour but de faciliter et stimuler la circulation de la lymphe dans l’organisme. La lymphe, c’est le liquide incolore qui circule dans tout notre corps entre les tissus et les cellules. Elle est essentielle au bon fonctionnement du système immunitaire : elle permet en effet de transporter les déchets (toxines, excès de protéines ou de nutriments, déchets cellulaires…) que doit éliminer l’organisme, et en même temps apporte aux tissus les substances (comme l’oxygène et les aliments par exemple) nécessaires à leur bon fonctionnement. Egalement, c’est la lymphe qui assure la défense de l’organisme et la destruction des éléments infectieux.

C’est une technique assez peu répandue, pratiquée par un petit nombre de praticiens qualifiés. Et pour cause : c’est le seul mass age qui a la capacité d’influencer les échanges de liquides à l’intérieur et à l’extérieur des cellules. Elle est aussi très souvent utilisée en naturopathie pour détoxifier les liquides de l’organisme.

En fait, la lymphe circule dans le réseau lymphatique, en parallèle au système sanguin. Il y a donc une différence essentielle : alors que le sang circule grâce au cœur, qui fonctionne comme une pompe, ce sont les contractions des muscles et la pulsation dans le réseau sanguin qui font que la lymphe se déplace dans tout le corps. Le problème est que parfois, pour diverses raisons, la lymphe circule peu ou mal, et s’accumule dans une partie du corps (le bas par exemple). En ce cas, le drainage lymphatique manuel permet de rétablir une circulation adéquate.




Concrètement, il s’agit de réaliser des pressions lentes et douces sur le corps du patient grâce aux paumes des mains et aux doigts. Le massage s’effectue sur l’ensemble du corps, en suivant les canaux et le sens de circulation de la lymphe. On peut varier les mouvements (effleurements, cercles…) et leur pression.

Il existe deux méthodes différentes de drainage lymphatique manuel. La méthode Vodder d’abord, qui consiste à réaliser des mouvements circulaires, manuellement, en accentuant ou diminuant la pression, pour faire circuler la lymphe. La méthode Leduc ensuite, qui s’inspire de la première, mais qui utilise en plus des techniques manuelles des appareils de pressothérapie. Par exemple, on peut envelopper une partie du corps du patient dans un appareil relié à un appareil de compression, ce qui permet d’appliquer des pressions précises sur des endroits déterminés.

Même si ces deux méthodes sont les plus courantes, il en existe de nombreuses autres, adaptées aux préférences du patient et du praticien. On peut notamment penser à la technique dite de « lympho-énergie », qui utilise en association avec les mains des huiles et des exercices inspirés de l’énergétique chinoise.

Bienfaits du drainage lymphatique manuel

Les bienfaits de ce massage sont nombreux, et multiples : à la fois psychologiques et surtout physiques, ils permettent d’améliorer non seulement la santé mais possèdent aussi un fort attrait esthétique. 

D’un point de vue physiologique d’abord, ce drainage permet d’améliorer la circulation sanguine, et de nettoyer, grâce à la lymphe, les cellules. L’organisme est donc assaini, le processus de cicatrisation s’accélère, et les risques d’infection diminuent. Il permettrait également d’alléger, voire de faire disparaître, les problèmes liés à une mauvaise circulation, comme les varices, ou l’insuffisance veineuse par exemple.

Très réputé pour son action anti-inflammatoire, le drainage lymphatique manuel contribue en outre à traiter les lymphœdèmes, qu’ils soient d’origines infectieuse, traumatique ou bien suite à un cancer ou une phlébite par exemple : non seulement l’enflure diminue, mais la douleur tend également à régresser. Egalement, les œdèmes et les ulcères peuvent être soulagés et réduits, de même que la fibromyalgie (un syndrome qui provoque des douleurs osseuses et musculaires, et qui raidit les membres du corps).

Par ailleurs, il peut contribuer à tonifier le système intestinal, ce qui fait disparaître de nombreux problèmes, notamment la constipation par exemple. Il a aussi un effet calmant sur le système nerveux, ce qui aide les patients à se détendre, aussi bien musculairement que psychologiquement. Les sensations de jambes lourdes par exemple peuvent disparaître à la suite de ce traitement. Il arrive souvent que les sportifs aient recours à cette technique, car elle permet de préparer les muscles à l’effort, et favorise ensuite la récupération : par exemple, elle est efficace pour soulager ou réduire les entorses et les foulures, et permet d’accélérer le processus de convalescence.

En fait, on peu avoir recours à ce traitement dès que l’on doit faire face à un problème de congestion ou d’obstruction des tissus, d’intoxication ou d’infection, et/ou de mauvaise irrigation. Le manque de tonicité des tissus, la surmédication, la sensation de jambes lourdes, le surpoids ou l’intoxication par certains type de métaux par exemple peuvent en faire partie. Il est également possible de consulter lors de la grossesse, sous réserve de l’accord du gynécologue.

Au niveau esthétique, le drainage lymphatique manuel est très souvent utilisé dans un but amincissant. Il permet en effet d’empêcher la rétention d’eau, donc l’enflure des membres, et d’atténuer la cellulite et les vergetures, tout en empêchant le vieillissement prématuré des cellules. On peut perdre du poids, et la peau se raffermit. 

Le drainage lymphatique manuel en pratique

Le plus souvent, le drainage lymphatique manuel, lorsqu’il a une visée thérapeutique, se fait sur ordonnance (généralement prescrite par un généraliste, un gynécologue ou un cancérologue). Il se pratique dans des centres hospitaliers, des cabinets privés, des cliniques, ou bien des centres de soins esthétiques, et est effectué par des professionnels spécialement qualifiés. Lorsqu’il s’agit d’un traitement esthétique, il est réalisé dans des instituts esthétiques, par des professionnels dûment formés à ces méthodes.

Il s’agit d’une technique douce, non intrusive, mais qui comporte tout de même plusieurs contre-indications. Par exemple, ne peuvent pas utiliser cette méthode les personnes qui souffrent de maladies graves infectieuses ou virales (sida, septicémie, tuberculose…) ou  bien de cancer en phase d’évolution, d’hyperthyroïdie, d’hypotension artérielle, d’insuffisance rénale ou cardiaque, d’œdème cardiaque, et dans une moindre mesure (c’est-à-dire en fonction de l’état d’avancée du trouble et après consultation d’un spécialiste) d’asthme.

Il n’existe pas de séance-type de drainage lymphatique manuel, puisque tout le processus dépend des symptômes du patient, de la localisation de la gêne, de la douleur, de l’œdème. Evidemment, le massage s’effectue sur la partie qui présente l’œdème ou qui est douloureuse. Néanmoins, on peut noter quelques éléments généraux.

Qu’il soit effectué d’après la méthode Vodder (tout se fait rigoureusement manuellement) ou selon celle de Leduc (en combinant le massage manuel avec des appareils de pressothérapie), le drainage lymphatique manuel repose sur deux principes. D’abord, il faut créer un mouvement relativement énergique, pour faire remonter la lymphe vers le haut du corps. Pour cela, on applique des pressions plus ou moins appuyées et puissantes le long du corps et du réseau lymphatique. Ensuite, on effectue des massages réguliers, lents et constamment doux dans le sens de circulation de la lymphe, afin de stimuler et d’améliorer cette nouvelle circulation dans le système lymphatique en entier.

La durée d’une séance varie de 1h à 1h30.  A son issue, on ressent un intense sentiment de détente et de bien-être. En général, pour les traitements thérapeutiques surtout, il faut prévoir plusieurs séances (parfois à partir d’une dizaine) avant de pouvoir observer véritablement des effets flagrants. Il faut les faire de manière rapprochée, en un laps de temps relativement court ; les effets s’étendent ensuite sur plusieurs mois.




Origines

Le drainage lymphatique manuel est une technique connue depuis des siècles. Elle n’était bien sûr pas désignée en tant que telle, mais on sait que dès l’Antiquité, les Egyptiens connaissaient l’existence de la circulation lymphatique, et son influence sur le bon fonctionnement du corps et du métabolisme.

C’est le docteur danois Emil Vodder, qui à l’aide de son épouse le docteur Estrid Vodder, a été un des pionniers de la lymphologie. Dans un premier temps, il a mis au point la technique qui sera appelée plus tard « drainage lymphatique » pour traiter les sinusites chroniques, puis l’a étendue peu à peu pour remédier à de nombreux autres troubles, aussi bien physiologiques qu’hygiéniques ou encore esthétiques.

Il existe en France une Association Française du Drainage Lymphatique Manuel, qui est la seule à pouvoir décerner les diplômes « internationaux thérapeutiques et esthétiques » de l’école du docteur Vodder à Walchsee, fondée en coopération avec Emil Vodder lui-même.

Aujourd’hui, le drainage lymphatique manuel est reconnu en tant que thérapie. Lorsqu’il est prescrit par un médecin dans des buts thérapeutiques, il est remboursé complètement ou en partie. Pour les Affections de Longues Durées reconnues, il est intégralement pris en charge. Le nombre de séances varie en fonction du problème traité et de la réaction du patient à la technique. Parfois, il faut avoir recours à des séances quotidiennes, quand d’autres fois, quelques séances suivies d’un entretien sérieux et régulier suffisent.

Références

https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=drainage_lymphatique_th
https://www.kine-services.com/kine-services/methodes/drainage.htm
http://www.pressotherapie.com/historique-du-drainage-lymphatique/

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décodage biologique

Décodage biologique : définition, bienfaits, pratique

By Dans la tête, index

Décodage biologique : définition, bienfaits, pratique

décodage biologique

Le décodage biologique ne constitue pas à proprement parler une médecine, mais est un complément des pratiques des professionnels de la santé (médecins et psychologues). En fait, il s’agit avant tout d’une technique d’écoute, d’accompagnement des patients, qui cherche à comprendre ce que la médecine usuels et les chercheurs ne parviennent pas toujours à expliquer.

Pourquoi, parmi deux personnes exposées exactement aux même risques, pratiquant les mêmes activités, travaillant dans les mêmes conditions, vivant dans des milieux et un environnement identiques, l’une tombe-t-elle malade alors que l’autre non ? 

Le décodage biologique, ou biodécodage, c’est donc une approche thérapeutique pour tenter de déchiffrer avec le patient les symptômes d’une maladie, d’une douleur, d’une gêne ou d’un handicap : il s’agit de comprendre son origine, sa cause, mais aussi son sens.

En fait, il apparaît qu’un choc ou traumatisme émotionnel est souvent à l’origine du trouble : ce dernier ne serait finalement que la manifestation physique d’une douleur psychique, qui permettrait à notre corps de faire part physiquement de ce que l’on n’a pas – ou trop peu – pu exprimer oralement.




Ainsi, tout mal physique serait associé à un mal psychique, et l’on est même parvenu à établir une représentation du corps humain, où chaque organe serait associé à une difficulté. Par conséquent, en réalité, la douleur, le handicap ou la gêne ne seraient pas un problème, un caprice du corps, mais une réaction saine, salutaire, qui montre que le corps cherche à s’adapter et à se défendre.

L’enjeu du décodage biologique est donc de trouver l’origine psychique des maux, notamment en discutant avec le patient, en étudiant les divers aspects et événements de sa vie. A partir de ses symptômes, on en déduit le bouleversement qui a provoqué la douleur ou la maladie du patient, afin de pouvoir l’isoler et travailler dessus. Une étude a montré que 10% des patients qui sont parvenus à identifier l’élément déclencheur de leur(s) trouble(s), et qui donc comprennent ce que leur corps essaie d’exprimer, guérissent.

En fait, nous utilisons constamment notre cerveau car nous sommes continuellement confrontés aux éléments extérieurs (événements, environnement, personnes…). Or, chacune de ces interactions provoque en nous des sentiments, des émotions. Et notre corps s’adapte et réagit à ces émotions en nous faisant ressentir des perceptions physiques, que l’on désigne sous le nom de « maladie ». Par exemple, le stress peut nous faire avoir des bouffées de chaleur, la peur peut déclencher des sueurs froides, le dégoût peut provoquer des nausées…

Finalement, le fait de vouloir comprendre nos symptômes nous oblige à une introspection sérieuse, à étudier notre vie passée, nos ressentis, nos croyances, notre façon de gérer et d’accepter ou pas certains événements ou situations. Il s’agit là d’une entreprise difficile, qui nécessite une certaine dose de courage et une grande volonté, voire une remise en question. 

De nombreuses études et expériences ont prouvé que le mental influence de manière conséquente notre condition physique. Le tout est de trouver jusqu’à quel point. 

Il ne s’agit pas pour autant d’un remède miracle, attention. Parfois, de nombreuses thérapies et un suivi long sont nécessaires. D’autres fois, l’identification des causes ne suffit pas. En tous les cas, il est important de continuer à suivre les traitements recommandés par les médecins spécialisés.

Bienfaits du décodage biologique :

Partant du principe que la maladie est une réponse positive, un mécanisme de défense et d’adaptation face à un événement difficilement acceptable, le décodage biologique possède des bienfaits à la fois psychologiques et physiques.

C’est une technique à laquelle on a systématiquement recours en parallèle d’un traitement déjà existant pour soulager ou soigner le mal apparent. Ainsi, avant un traitement, le biodécodage peut aider un patient à accepter et/ou surmonter sa maladie, son traitement, une chirurgie éventuelle, et à mieux en vivre les effets secondaires.

Pendant un traitement, le décodage biologique peut, si le patient parvient à identifier et accepter les causes de sa maladie, aider la personne à retrouver un fonctionnement physiologique sain, équilibrer, et à atténuer, voire faire disparaître les symptômes, et donc à se passer d’intervention chirurgicale ou de traitement médical lourd.

Enfin, après le traitement, le biodécodage peut aider le patient à surmonter toute intervention lourde, qu’elle soit chirurgicale ou médicamenteuse. Il peut également s’agir d’une aide pour prévoir en quelque sorte certains chocs qui seront provoqués par de futurs traumatismes, en aidant le patient à se préparer à surmonter ces futures difficultés et non pas à les refouler, ce qui créerait d’autres maladies.

On peut donc avoir recours au décodage biologique en cas de symptômes « légers » liés au stress (vomissements, insomnies, bouffées de chaleurs et tremblements répétitifs…), à la peur (dépression, anxiété, sueurs froides, fatigue générale…),  à la colère (difficultés à se concentrer, maux de ventre, problèmes intestinaux…), etc.

Mais on peut aussi l’utiliser en cas de symptômes plus contraignants, et dont les traitements médicamenteux et chirurgicaux sont nettement plus invasifs : cancers, mélanomes, cystite, maladie de Parkinson, problèmes liés à la thyroïde ou au foie…

Au terme d’une thérapie par le décodage biologique, non seulement les symptômes physique se sont atténués ou ont complètement disparu, mais on retrouve également une sensation de légèreté, de bien-être, de relaxation, de paix avec soi-même. Les traumatismes, les chocs émotionnels et les problèmes psychiques ont été surmontés, acceptés, et notre perception de nous-mêmes, de notre corps et de notre environnement s’en trouvent améliorés.




Le décodage biologique en pratique :

Il s’agit principalement d’étudier les émotions et la vie du patient, ce qui se fait par le biais de la discussion, entre le malade et le praticien.

La difficulté principale, une fois la cause identifiée, est l’épreuve de l’acceptation. En effet, pour certains patients parfois il est plus facile de souffrir d’un certain type de maladie ou symptôme que de reconnaître et faire face à certains événements traumatisants de leur passé.

En fait, ce qui crée en nous une douleur, ce n’est pas tant les problèmes que l’on rejette, mais le fait même de rejeter sans accepter, d’occulter plus ou moins volontairement certains éléments qui font partie de nous, de notre histoire, qui devient un problème. L’enjeu de cette thérapie est donc de vouloir et d’être capable de lâcher prise, d’accepter et de reconnaître des épisodes douloureux de notre expérience. Ce n’est pas un exercice aisé, et c’est là que la maîtrise du praticien prend tout son sens : accepter s’apprend, et il doit être capable de donner au patient toutes les clefs nécessaires à cet apprentissage essentiel.

Actuellement, une autre branche du décodage biologique, centrée sur l’aspect énergétique des troubles, est en train d’émerger. Elle part du principe que nous vivons tous déjà dans un environnement plus ou moins néfaste et pollué (polluants, produits toxiques, pesticides, etc), qui « encrassent » notre organisme. Or, en plus de cette pollution survient un choc émotionnel plus ou moins important et traumatisant, inattendu et puissant, qui va déclencher en nous une maladie. Pour mieux comprendre ce processus, on peut se représenter ce choc comme une flèche énergétique qui pénètre notre organisme préalablement affaibli, et entre en résonnance avec un organe qui lui correspond, qui a la même fréquence énergétique que lui.

A partir de là, des symptômes peuvent commencer à émerger, plus ou moins rapidement en fonction de l’intensité du choc et de sa perception par le patient. Comme le premier type de biodécodage, ce décodage biologique énergétique s’appuie sur la conversation avec le patient, mais utilise en plus plusieurs exercices différents basés sur la manipulation énergétique, qui vont aider à débloquer les centres énergétiques congestionnés, et à purifier le corps de toutes ses énergies néfastes.

Origine :

Il s’agit d’un processus dont les origines restent assez obscures, notamment par exemple parce qu’il est très lié à la psychologie, qui n’a été reconnue que relativement récemment et tardivement comme médecine à part entière, même si elle est aujourd’hui incontournable.

Néanmoins, on peut relier les débuts de la discipline au très controversé docteur Hamer, un allemand inventeur de la « nouvelle médecine germanique ». En 1978 ; son fils est mortellement blessé par un balle de fusil. Peu de temps après son décès, R. G. Hamer développe un cancer des testicules. Alors qu’il bénéficiait jusqu’alors d’une bonne santé, il s’est demandé si le choc totalement imprévu de la mort de son fils, face auquel il est resté complètement impuissant, n’avait pas été le facteur déclencheur de cette maladie. Il a alors entrepris d’étudier les vies de certains patients atteints également de cancers, et découvre que nombre d’entre eux avaient été confrontés à divers choc psychologiques.

Cette découverte a été très controversée, et Hamer se voit même par la suite retirer son autorisation de pratiquer la médecine. Cependant un docteur français, le docteur Sabbah, a poursuivi ensuite ces études, et le décodage biologique tel qu’il est aujourd’hui est apparu.

Attention, ce n’est pas un traitement reconnu. Il existe donc de nombreuses dérives, notamment des dérives sectaires, qui ont émergé et qui abusent de la confiance des patients. Il faut donc sélectionner très attentivement son thérapeute. Une fois encore, un praticien sérieux n’incitera jamais son patient à abandonner les traitements médicaux plus conventionnels déjà en cours. Le décodage biologique s’effectue seulement en parallèle. 

Références :

Site web d’un magasine spécialisé dans la santé : https://www.pourquoidocteur.fr/Mieux-Vivre/27051-Decodage-biologique-mieux-comprendre-l-origine-maladies

Site d’une branche dérivée du biodécodage : https://drlucbodin.bebooda.fr/decodage-biologique-explique-lenergetique/

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chi nei tsang

Chi Nei Tsang : une détente viscérale

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Chi Nei Tsang : une détente viscérale

chi nei tsang

Dérivé du Qi-Qong, le Chi Nei Tsang est une technique taoïste de massage énergétique, focalisée sur le ventre. Mélange de techniques de massage et de méditation, il s’agit d’une méthode thérapeutique très efficace, qui permet de soulager les maux physiques aussi bien que psychologiques.

Pour mieux comprendre son fonctionnement, il faut d’abord savoir que dans la médecine chinoise, on considère que le ventre est un élément fondamental de notre corps, une sorte de deuxième cerveau. 

En effet, dans le mode de pensée taoïste, le ventre est le cœur de nos émotions. C’est une conception que l’on retrouve d’ailleurs aujourd’hui encore à travers les multiples expressions de la langue : on peut avoir « la boule au ventre », « des papillons dans le ventre », « l’estomac noué », « la peur au ventre », on peut « se faire de la bile »… 

Or, les émotions ont tendance à s’accumuler dans notre abdomen et peuvent ainsi créer des sensations inconfortables ou douloureuses, particulièrement lorsqu’elles sont négatives (peur, stress, anxiété, colère…).

Le Chi (« l’énergie vitale » en chinois) Nei Tsang (« organes internes ») va donc littéralement consister à retravailler ou rééquilibrer l’énergie des organes internes et des viscères. 




De fait, selon le Tao, chaque organe est lié à un type d’émotion en particulier : par exemple, la tristesse et la joie se situent dans les poumons, tandis que le foie recèle le calme ou la colère, et que les reins renferment la peur et le courage… Ainsi, des reins qui ne fonctionnent pas bien peuvent entraîner un sentiment d’irritation exacerbé, ou bien une soudaine crise de rage peut altérer le foie. 

Nos maladies et nos émotions négatives à répétitions seraient donc dues à des blocages, des nœuds, qui empêchent l’énergie de circuler correctement. Si rien n’est fait, toute cette énergie bloquée, incapable de se déverser ailleurs, s’accumule dans les organes et dans le ventre, et les « coupe » en quelque sorte du reste du corps, en empêchant les échanges. 

Et le rôle du Chi Nei Tsang est justement, en s’inspirant de principes du kung-fu par exemple, de débloquer ces tensions au moyen de différentes techniques de massage, plus ou moins appuyées, et qui vont permettre de faire à nouveau circuler l’énergie, ou bien d’améliorer la circulation préexistante dans le corps.

Le praticien doit donc à la fois être capable de percevoir les informations que lui envoient l’abdomen, les viscères et les organes, de localiser avec précision les tensions et les blocages, et enfin de pouvoir agir de manière appropriée, pour pouvoir les délier, mais aussi pour évacuer toutes ces énergies négatives et ces toxines condensées. 

Il va pratiquer son art soit directement sur les organes concernés à travers l’abdomen, soit sur des points d’énergie précis, reliés à ces organes. Ainsi, le Chi Nei Tsang ne se contente pas de supprimer des douleurs ou des gênes, mais il va en traiter les causes, en tentant de réguler ce qui était déréglé et bloqué. 

En fait, on isole ces monceaux négatifs pour les détruire avant qu’ils n’atteignent et n’influencent totalement le cerveau. Pour cela, la discipline s’appuie sur les quatre systèmes majeurs du corps : les systèmes vasculaire, nerveux, énergétique, lymphatique et musculaire.

Bienfaits du Chi Nei Tsang

Le Chi Nei Tsang constitue un remède à la fois aux troubles du corps et de l’âme. Ainsi, ses bénéfices sont multiples.

Au niveau physique d’abord, l’effet le plus évident de cette technique est le soulagement des douleurs au niveau du ventre (maux de ventre, ballonnements, intestins noués, troubles de la digestion, crampes abdominales, constipation, mais aussi troubles et douleurs menstruelles…). 

Mais les effets du rétablissement de l’harmonie énergétique dans le ventre rejaillissent sur tout le corps. Ainsi, le surpoids, les douleurs dorsales, le manque d’énergie, la fatigue chronique, les maux de tête, l’infertilité, l’impuissance, les problèmes respiratoires (asthme par exemple) sont autant de troubles quotidiens que le Chi Nei Tsang peut soulager, voire faire disparaître.

De plus, grâce à l’effet de détente produit, le Chi Nei Tsang apaise les tensions, détend les muscles, améliore la souplesse, et permet un meilleur alignement des vertèbres et de certains os. 

En effet, il est assez peu connu que quelques soucis de postures peuvent être corrigés en travaillant d’abord sur les organes internes. Ainsi, on peut consulter pour des douleurs au cou, aux épaules, aux pieds, au bassin, aux jambes… 

En outre, une meilleure circulation de l’énergie permet d’améliorer les circulations sanguine et lymphatique ainsi que la respiration, les performances du système immunitaire, et le fonctionnement du métabolisme (qui régule la perte ou la prise de poids par exemple). Pour cela, la discipline est recommandée durant une convalescence pour se remettre d’une maladie (physique ou psychique), d’une opération, d’un choc ou d’un traumatisme par exemple.

Au niveau psychique, les bienfaits du Chi Nei Tsang découlent directement du soulagement des douleurs ou gênes physiques. Ainsi, le stress, les troubles du sommeil (insomnies, apnées du sommeil par exemple), et toute les émotions négatives récurrentes telles que l’anxiété, la peur, la colère, l’irritabilité, la tristesse, l’angoisse (etc.) peuvent être apaisés ou, mieux, éliminés après une séance.

De même, le Chi Nei Tsang permet une redécouverte et une meilleure connaissance de soi, car il tente d’éliminer des tensions qui parfois prennent leur source très loin en arrière, et sont profondément enracinées en nous. Il contribue également à faire prendre conscience de l’importance de l’aspect émotionnel dans notre façon de vivre et d’envisager nos relations avec les autres et avec notre environnement.

Mais surtout, il s’agit d’une technique très réputée pour améliorer nos capacités d’auto-guérison. Le fait de verbaliser ses émotions, de les exprimer de manière consciente et consentie permet de libérer des toxines et tensions que l’on accumulait inconsciemment. Il paraîtrait même que le Chi Nei Tsang permettrait d’allonger la longévité. 

Finalement, non seulement on (re)gagne une grande énergie, une grande vitalité, mais on devient aussi davantage conscient de son corps et de ses besoins. Cette nouvelle harmonie intérieure et organique s’étend donc à notre environnement et à notre façon d’envisager et de percevoir notre vie entière.

Cependant, le Chi Nei Tsang peut aussi être effectué en tant que thérapie préventive,  c’est-à-dire avant de tomber malade ou de constater l’émergence de symptômes désagréables, du fait notamment de son effet d’optimisation du système immunitaire et de l’auto-guérison. Il faut alors se faire masser régulièrement, particulièrement au moment des changements de saisons.




Le Chi Nei Tsang en pratique

Comme il faut impérativement que le praticien soit en contact direct avec la peau, et à travers elle avec les organes et les canaux d’énergie pour pouvoir les corriger, une séance de Chi Nei Tsang s’effectue le ventre dénudé, voire torse-nu. Le patient est allongé, en général sur une table de massage, sur le dos.

Avant d’en venir au massage à proprement parler, la séance débute par un court entretien sur la santé physique du patient en général, sur les éventuelles douleurs chroniques vécues, ainsi que sur les possibles émotions négatives ressenties, les habitudes de vie, etc. Ensuite, le praticien aide le patient à se détendre en lui faisant réaliser des exercices de respiration, de relaxation et de méditation

Puis le massage en tant que tel débute. Il s’agit d’un exercice très progressif, d’abord extrêmement doux, à peine quelques effleurements, puis qui s’intensifie progressivement, pour devenir de plus en plus profond et précis au fur et à mesure. Petit à petit, le thérapeute s’enfonce de plus en plus, afin d’atteindre les organes les plus reculés de l’abdomen, et faire ainsi disparaître les blocages et les tensions. Les différents organes sont tous traités chacun à leur tour.

Après cette entrée en matière, le massage peut soit s’effectuer exclusivement naturellement, avec les mains uniquement, soit en utilisant des huiles essentielles ou bien des ventouses, par exemple. Dans ce dernier cas, rassurez-vous, tout a été étudié pour que la technique soit parfaitement indolore.

Tout au long de la séance, le masseur invite le patient à être acteur de son mieux-être, à participer à l’amélioration de sa santé physique et psychique. Pour cela, il lui fait pratiquer différents exercices de respiration, parfois avec des bruits (c’est notamment ce que l’on appelle la technique des « six sons de guérison » : ils font vibrer l’abdomen, ce qui participe à son nettoyage).

En outre, un véritable dialogue s’instaure entre le masseur et le massé, qui fait partie intégrante du traitement. En effet, il s’agit de discuter, d’expliquer la pratique et la méthode, d’exprimer son ressenti, afin d’adapter correctement le traitement. En outre, la verbalisation des émotions permet de stimuler le processus d’auto-guérison du patient.

Enfin, au terme de la séance, le praticien conseille et montre quelques exercices respiratoires à réaliser chez soi, pour pouvoir conserver les effets bénéfiques du massage. Il est également recommandé de se reposer, de boire de l’eau (pour éliminer les toxines qui ont été libérés par le massage), et de ne pas manger trop copieusement dans la journée qui suit la séance.

Une séance dure environ 1 heure.

Origine

Le Chi Nei Tsang provient de la Chine Ancienne Taoïste. A l’origine, cette technique était pratiquée par les moines qui cherchaient à atteindre un état de paix et de relaxation, à la fois spirituel et corporel, intense. C’est le maître spirituel taoïste Mantak Chia qui a contribué en particulier à développer et répandre cet exercice.

Il ne s’agit pas d’une pratique reconnue en France en tant que médecine, mais plutôt utilisée en complément de médecines traditionnelles. Il est possible, relativement aisément, de choisir de se former plus ou moins à l’exercice en assistant à des stages, des exercices, etc. Il convient donc de faire attention aux dérives et aux excès qui peuvent exister. Souvent, ce sont des personnes exerçant d’autres professions dans le domaine médical qui diversifient leur activité avec le Chi Nei Tsang : kinésithérapeute, infirmier(e), naturopathe…

Il faut donc veiller non seulement à ce que votre praticien soit apte à vous manipuler l’abdomen, mais également qu’il soit capable de vous prendre en charge psychologiquement afin de vous conseiller et de vous aider au mieux, car le Chi Nei Tsang peut faire remonter des émotions profondément enfouies qui peuvent parfois créer des chocs et perturber les patients. 

Références

Témoignage sur une séance : http://www.psychologies.com/Bien-etre/Relaxation/Massage/Articles-et-Dossiers/Harmoniser-ses-emotions-avec-le-Chi-Nei-Tsang
Site web spécialisé : http://www.espaceyinyang.com/le-chi-nei-tsang-fiche-detaillee.html
Magasine de santé : https://www.alternativesante.fr/massage/chi-nei-tsang-l-art-du-massage-visceral

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respiration holotropique

Respiration holotropique : Définition, bienfaits, pratique

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Respiration holotropique : Définition, bienfaits, pratique

respiration holotropique

Il s’agit d’une technique cousine du Rebirth, qui est donc focalisée sur la respiration. Elle a pour but de faciliter une exploration intérieure, grâce à des exercices respiratoires combinés à de la musique rythmée.

En fait, il s’agit de respirer très rapidement, ce qui va provoquer une hyperventilation, qui va ensuite permettre d’accéder à des souvenirs et à une conscience enfouis, ainsi qu’a des émotions inconscientes. L’objectif affiché de cette technique est donc de mieux comprendre notre présent en étudiant notre passé. Grâce à cette méthode, on peut revivre des événements et des expériences qui nous ont marqués, parfois parce qu’ils nous ont rendu heureux, mais le plus souvent parce qu’ils nous ont traumatisés ; et forts de l’expérience acquise au cours du temps, espérer davantage les comprendre pour mieux passer outre et aborder plus paisiblement la suite de son existence.

Contrairement au Rebirth, dont l’objectif est de se débarrasser des traumatismes passés et inconscients, la respiration holotropique (du grec « holos », « le tout » et « trepein », « se déplacer, se diriger », littéralement donc la technique qui «nous dirige vers la totalité » ) souhaite plutôt aider le patient à se redécouvrir entièrement, à mieux se comprendre, pour pouvoir par la suite envisager son environnement et sa vie d’une façon nouvelle.




Selon certains praticiens, le simple fait de se retrouvé plongé(e) dans cet état de conscience modifié aurait des vertus thérapeutiques. Ensuite seulement surviendraient les troubles sous-jacents refoulés par la conscience, qu’elle finirait finalement par prendre en compte. L’inconscient donne pendant un court laps de temps un accès à ces souvenirs et expériences douloureux, qui doivent à ce moment être pris en charge par le thérapeute et son patient.

La respiration holotropique part du principe que chaque personne n’évolue pas dans sa vie de la manière la plus optimale, car nous sommes tous trop centrés sur nous-mêmes, sur notre égo, ce qui nous empêche de nous ouvrir et de nous concentrer davantage sur les autres et sur ce qui nous entoure.

Or, chaque personne est plus riche et revêt bien plus d’aspects différents que la simple notion d’égo : s’identifier à son égo simplement, c’est se limiter à un aspect partiel de soi et entraver ses capacités réelles. Et cette vision réduite que nous avons de nous-mêmes serait en partie responsable de certaines de nos souffrances, de nos troubles, de nos maladies et de nos déséquilibres.

Cette technique permet donc non-seulement une véritable redécouverte de soi, mais elle aide également à prévenir, atténuer, faire disparaître certains troubles qui nous handicapent, nous gênent dans notre vie quotidienne, qu’il s’agisse de troubles physiques, psychiques ou bien comportementaux.

Bienfaits de la respiration holotropique : 

Il s’agit d’un retour sur soi, qui permet de modifier notre conscience, et de nous redécouvrir, de nous révéler à nous-mêmes. Les principaux bienfaits de la respiration holotropique sont donc d’abord psychiques, ce qui influence directement nos comportements, nos perceptions et par la suite notre santé physique.

Partant du principe que chaque trouble est une expression de l’inconscient, incompris ou trop délaissé, cette technique peut soulager de nombreux troubles qui entravent la vie quotidienne.

Par exemple, les personnes souffrant de phobies, de migraines, de troubles du sommeil (insomnies, réveils fréquents, sommeil de mauvaise qualité, apnée du sommeil), de crises de stress et d’anxiété peuvent observer une nette amélioration à la suite de ce traitement. Elles ressortent de ces séances changées, plus relâchées et détendues. Leur bien-être général augmente car elles ont appris à se détendre et à lâcher prise.

La perception que l’on a de soi, l’estime de soi-même et l’amour-propre en ressortent généralement grandis, ainsi que la capacité à faire confiance, que ce soit en soi ou aux autres. On se connaît mieux, et on peut par conséquent mieux apprendre à connaître les autres.

Une séance de respiration holotropique débouche ainsi souvent sur davantage d’ouverture : ainsi, elle permet d’endiguer, voire de supprimer durablement quelques problèmes de comportement comme l’agressivité, la méfiance accrue, le rejet. Il y a même certains cas qui ont été rapportés de patients qui adoptaient des comportements ou effectuaient des remarques racistes, car en fait elles n’entretenaient que des relations sociales partielles et n’acceptaient aucune forme de différence. Or au cours de l’expérience, les perceptions que l’on a peuvent être des souvenirs, certes, mais peuvent aussi s’apparenter à des sortes de « visions », en fait des messages que nous adresse notre inconscient, et qui changent radicalement notre façon d’envisager et de nous comporter en collectivité.

Mais le principal bienfait psychique de cette méthode reste l’identification, le traitement et l’acceptation de traumatismes passés, qui ont été mal perçus ou acceptés, et influencent de manière négative nos vies. Il peut s’agir d’un accident, d’une opération, d’une agression, ou de tout autre événement suffisamment marquant pour influencer notre état psychosomatique. Bien sûr, la respiration holotropique intervient et n’est pleinement efficace que dans le cadre d’un complément à un suivi psychologique préexistant.

Cette méthode peut également intervenir au niveau de problèmes plus physiques, mais directement liés au déficit de la conscience, tels que l’asthme, les problèmes de peau (eczéma, urticaire, psoriasis) ou encore les problèmes digestifs chroniques, qui sont des maladies somatiques qui peuvent apparaître très souvent à la suite de chocs émotionnels.




La respiration holotropique en pratique : 

Nul besoin de tenue particulière pour pratiquer cet exercice ; privilégiez simplement des vêtements confortables dans lesquels vous vous sentez bien, libre, de manière à pouvoir être  parfaitement détendu(e) au cours de la séance.

Il existe toutefois quelques dangers lorsque l’on pratique l’hyperventilation. En effet, la composition du sang est modifiée : il y a plus de dioxygène, moins de dioxyde de carbone, et le pH du sang est bouleversé. Les conséquences d’un tel changement sont essentiellement des sensations désagréables : sensation de vertige, de gorge serrée, de difficultés à respirer, de douleurs dans le corps… Toutes ces perceptions inhabituelles, en plus des difficultés de cette respiration, peuvent entraîner des chutes, des un état de panique…

Il faut donc faire attention et choisir de vivre cette expérience sous l’égide d’un  thérapeute chevronné, qui saura non seulement diriger la séance mais aussi prendre en charge les patients qui ne supporteraient pas bien ce traitement, pour les rassurer, les orienter, ou tout simplement pour adapter le niveau de la séance par exemple.

L’expérience et les bénéfices que l’on retire de cette pratique sont essentiellement singuliers, individuels, mais les séances la plupart du temps sont collectives, et durent dans ce cas de trois à quatre heures. Tout au long de la séance, le patient est allongé sur un matelas, et près de lui un autre patient reste éveillé, pour garantir la sécurité de ses affaires et de son état, afin que le premier patient puisse effectuer son voyage intérieur en toute confiance, sans être parasité par ces inquiétudes matérielles et ponctuelles.

Tout d’abord donc, les patients sont plongés dans un état de décontraction intense grâce à la respiration. Le thérapeute peut les aider, les guider le cas échéant, pour tenter d’atteindre un état de méditation et de relaxation le plus intense possible. Pendant ce temps, on leur fait écouter des musiques dont le tempo s’accorde avec le rythme de leur respiration pour les plonger peu à peu dans une transe de plus en plus profonde.

Ensuite, les patients effectuent une sorte de voyage interne, que ce soit en revivant des souvenirs (liés à l’enfance souvent, mais parfois même à la naissance ou à la vie intra-utérine), ou bien en ayant des sortes de « visions », qui font intervenir les différents sens à notre disposition : ouïe, vue, odorat, toucher. En fait, les patients se trouvent dans un état dans lequel leur conscience est modifiée, qui fait émerger ce que l’inconscient dissimulait jusque-là.

Enfin, une fois la séance terminée, un entretien a lieu entre le(s) patient(s) et le thérapeute, pour raconter les visions ou souvenirs, à l’oral, à l’écrit ou bien en dessinant, afin de pouvoir essayer de comprendre, de chercher la signification de ces perceptions refoulées par l’inconscient.

Encore une fois, la respiration holotropique permet d’abaisser, au moins pour un temps, toutes les défenses mises en place par l’esprit pour nous protéger de certains épisodes traumatisants de notre vie. Le fait de passer outre ces barrière peut donc provoquer des réactions spectaculaires de la part du patient, plus ou moins désagréables, qui pourront ensuite laisser la place à un plus grand bien-être. On peut rencontrer par exemple des personnes qui pleurent, crient, hurlent, éclatent de rire, semblent faire des crises d’hystérie légère, des crises de tremblements ou de spasmes…

Il existe par conséquent certaines contre-indications à la pratique de cet exercice. Par exemple, les personnes souffrant glaucomes, de problèmes cardiovasculaires ou d’épilepsie, les femmes enceintes ou bien les personnes ayant subi une chirurgie récente doivent prouver l’accord de leur médecin en fournissant un certificat médical avant toute pratique. Egalement, les personnes hyperémotives ou souffrant de problèmes psychologiques doivent être davantage accompagnées, et ce sont des séances individuelles qui leur sont majoritairement recommandées.

Origines :  

C’est Stanislav Grof, un psychiatre tchèque, qui est à l’origine de cette technique. Il a d’abord réalisé des études sur les capacités thérapeutiques des drogues (le LSD notamment), puis a continué à travailler aux Etats-Unis sur les états de conscience altérée, mais cette fois sans avoir recours à ces substances.

Ces recherches ont par la suite abouti à la création, à l’aide de sa femme, de la technique de respiration holotropique, qui combine, pour avoir accès à cet état si recherché et particulier de relâchement, une respiration rapide menant à l’hyperventilation, l’écoute de musiques adaptées et en phase avec les différents stades de l’exercice, et certains exercices physiques de relaxation (libération énergétique, acupression…).

Avec son collègue Abraham Maslow, il est le fondateur de la psychologie transpersonnelle .

Références :  

Sites de magasine spécialisés dans la santé : 

https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=respiration_holotropique_th
https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/579173/respiration-holotropique
https://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/La-respiration-holotropique/4Une-infinite-d-experiences#6

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