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La méthode Feldenkrais : un mouvement de bonheur

By dans le corps, index

La méthode Feldenkrais : un mouvement de bonheur

methode feldenkrais

On pourrait définir la méthode Feldenkrais comme une technique d’éducation du corps, qui a pour but de développer sa conscience et sa confiance à travers les mouvements dans l’espace, dans notre environnement, notamment grâce aux sensations et perceptions que l’on a de notre corps et de ce qui l’entoure.

En fait, les mouvements que nous faisons constamment sont considérés comme des révélateurs par excellence de ce que nous sommes et de ce que nous faisons précisément. Lors de la pratique de cette méthode, il s’agit donc d’explorer notre façon de faire des mouvements simples, qui ne demandent pas d’effort particulier. L’objectif n’est pas de les accomplir parfaitement, mais véritablement de redécouvrir nos habitudes corporelles, l’harmonie du mouvement, et la satisfaction de bien bouger.

Cette méthode repose sur les mêmes principes que ceux des arts martiaux, selon lesquels il est inutile d’utiliser la force brute pour déplacer son adversaire/partenaire : au contraire, l’efficacité de la prise réside dans la pertinence et l’opportunité du moment et du placement par rapport à l’autre. Il s’agit donc ici de retrouver la justesse du mouvement, celle qui nous fera nous sentir en harmonie avec notre corps et notre environnement, à la fois physiquement et psychologiquement. 




En effet, la méthode Feldenkrais part du principe que nous acquérons tous des habitudes de gestuelle et de posture au cours de l’enfance, qui nous suivrons toute notre vie. Le problème, c’est que parfois, ces habitudes ne sont pas ou plus en phase avec nos besoins, nos désirs ou nos capacités, et un décalage se crée alors, qui peut être source d’inconfort, voire de mal-être et/ou de douleur.

Grâce à cette méthode, on va donc tenter de se rééduquer en retrouvant un geste juste, adapté ; autrement dit, une posture, une façon de se mouvoir qui ne provoque ni douleur, ni tension. Il faut par conséquent (ré)apprendre à bouger, à doser sa force et son énergie, pour effacer ces mauvaises habitudes. 

En fait, les gestes et mouvements ne doivent plus être réalisés automatiquement, machinalement, sans y penser, mais au contraire doivent pénétrer entièrement notre conscience. On tente de libérer le corps de ses contraintes habituelles pour renouer avec le plaisir et la légèreté des sensations du mouvement.

Cette méthode considère que toutes nos fonctions biologiques sont influencées par notre gestuelle et nos capacités motrices. Ainsi, si elles sont incomplètes ou inadaptées, cela aura des répercussions sur maints aspects de notre vie : notre respiration, notre digestion, notre façon de socialiser ou de nous comporter en collectivité… Le but de la méthode n’est donc pas de rectifier radicalement et drastiquement nos habitudes, mais simplement de nous faire prendre conscience et de (re)découvrir notre propre mode de fonctionnement.

Bienfaits de la méthode Feldenkrais

Tout d’abord, il faut savoir que la méthode Feldenkrais n’est pas reconnue comme une thérapie en tant que telle. On peut donc l’utiliser en complément de médecines plus traditionnelles, mais elle ne peut pas remplacer un traitement spécifique.

Egalement, on peut y avoir recours pour diverses raisons : parce que l’on veut soulager ou se débarrasser d’une douleur, d’une gêne ou d’un blocage en particulier, ou bien parce que l’on veut avoir davantage conscience de soi et de son corps, et exploiter de manière plus pertinente ses capacités. Elle peut aussi aider à la rééducation à la suite d’une blessure par exemple, et est particulièrement utilisée pour traiter les blessures liées au travail (tendinites, bursites, etc).

Comme l’on part du principe que nos fonctions et facultés motrices influencent aussi notre vie quotidienne, les bienfaits de la méthode sont à la fois physiologiques et psychiques.

Ainsi, au niveau physique d’abord, une pratique assidue et sérieuse permet de développer sa souplesse et sa mobilité (particulièrement au niveau des lombaires et du bassin, mais aussi dans les jambes, es épaules ou le cou), ainsi que de gagner une meilleure posture générale (assis ou bien debout). Les artistes (danseurs, acteurs, musiciens) et les sportifs y ont fréquemment recours pour améliorer leur gestion de l’espace, par exemple. 

La méthode est particulièrement recommandée pour aider les personnes qui ont subi un traumatisme, en plus de la kinésithérapie. Ceux qui souffrent de problèmes musculaires, neurologiques et/ou squelettiques peuvent en être soulagés, ou bien peuvent  en prévenir l’apparition. Egalement, les personnes à mobilité réduites ont la possibilité d’utiliser cette méthode au quotidien pour améliorer leur mobilité.

Mais le principal bienfait de cette méthode reste l’amélioration du bien-être physique général, par l’augmentation de l’efficacité des mouvements et de la perception que nous avons de nous-mêmes, des autres et de l’espace qui nous entoure.

Au niveau psychologique, les bienfaits découlent directement de l’amélioration des conditions physiques, et surtout de leur appréhension et de leur compréhension. Ainsi par exemple, une étude a montré que les personnes souffrant de troubles alimentaires deviennent plus à l’aise avec leur corps grâce à la méthode, et peuvent mieux l’accepter. Egalement, on note que la méthode Feldenkrais peut aider à réduire le stress et la dépression d’une manière générale, et chez les personnes souffrant de maladie grave en particulier. En outre, c’est une méthode qui agit sur le système nerveux et sur ses facultés d’apprentissage, ce qui permet à la fois d’améliorer sa posture, mais aussi sa manière de réagir en société face à un obstacle ou à un imprévu.




En fait, mieux percevoir et accepter son corps permet de redorer l’image que l’on a de soi-même, et donc de se sentir mieux, dans son corps et dans sa tête. Ainsi, réapprendre à se mouvoir permet d’améliorer la vie des adultes aussi bien que celle des enfants, par la (re)découverte des gestes et du plaisir qu’ils procurent, ainsi que la réalisation de ses capacités. Finalement, le mode de pensée est résumé par la devise du fondateur de cette méthode : « bouger différemment, c’est penser différemment ».

La méthode Feldenkrais en pratique

pieds dance

Il s’agit d’une méthode reconnue comme  ne comportant pas de risque : elle peut donc être pratiquée aussi bien par les personnes âgées que par les très jeunes enfants.

Même s’ils restent très simples à réaliser, ce sont tout de même des mouvements que l’on doit effectuer, seul ou en groupe. Il est donc recommandé de venir à une séance en tenue décontractée, dans laquelle vous vous sentez à l’aise, et suffisamment ample pour pouvoir vous laisser toute votre liberté de mouvements.

Lors d’une séance, qu’elle soit individuelle ou collective, le patient est allongé au sol ou sur une table basse (il peut même parfois être assis ou debout), et doit effectuer différents types de mouvements. Il ne s’agit pas d’une gymnastique, puisque le but n’est certainement pas de répéter des gestes mécaniques. Au contraire, chaque patient doit trouver des gestes adaptés, qui lui correspondent, pour mieux comprendre son corps et son environnement.

On appelle une séance individuelle une « intégration fonctionnelle » (IF). D’abord, le thérapeute pose plusieurs questions pour s’enquérir de l’état de santé du patent, de ses douleurs éventuelles, et de sa perception de sa condition physique. Puis il propose de réaliser des séries de mouvements, qu’il adaptera au fur et à mesure en fonction des besoins et capacités du patient. Il peut s’agir de mouvements de coordination ou de torsion, par exemple. Tout au long de la séance, il guide le patient par le toucher, en soulevant ou déplaçant certaines parties de son corps par exemple.  Il peut ainsi observer si des mouvements sont inhabituels ou si des tensions apparaissent, et va indiquer à l’organisme un moyen de mieux se déplacer. L’accent n’est pas mis sur le résultat mais sur le processus : le but n’est pas de faire un effort pour se dépenser, mais de lentement découvrir et comprendre son corps, pour accéder à un plus grand bien-être.

 Une séance collective est appelée « prise de conscience par le mouvement » (PCM). Cette fois, le thérapeute guide ses patients par la parole, et les invite au fur et à mesure de l’avancée de la séance à effectuer des mouvements qui peuvent leur paraître inhabituels, et leur faire découvrir de nouvelles possibilités. Ils prennent alors conscience de leurs faiblesses, leur rigidité, et apprennent à effectuer d’autres gestes, jusque-là inconnus. L’attention des patients est extrêmement sollicitée et importante.

La durée d’une séance peut varier d’une heure (en individuel) à une demi-journée (atelier collectif).

Origines de la méthode Feldenkrais

C’est Moshé Feldenkrais, un ingénieur physicien, qui est à l’origine de cette discipline. Sa création relève de la rencontre de trois disciplines différentes qui le passionnaient : le judo (il a été la première ceinture noire en France et a fortement contribué à répandre ce sport), les neurosciences et la physique mécanique.

Pendant la Seconde guerre mondiale, alors qu’il s’était engagé dans la marine britannique, il est gravement blessé au genou. Il refuse l’opération qu’on lui propose, car son aboutissement n’est pas sûr, et pourrait le confiner à un fauteuil roulant tout le reste de sa vie. A la place, il choisit d’étudier la meilleure façon de se déplacer sans douleur. Pour cela, il observe de jeunes enfants qui apprennent à bouger et élabore une nouvelle méthode, jusqu’à ce qu’il soit capable de marcher à nouveau.

Il continue de perfectionner ces découvertes pour mettre au point cette méthode qui porte son nom, et voyage dans le monde entier pour former des praticiens. Aujourd’hui, avec l’intérêt croissant pour les « gymnastiques intelligentes », le recours à la méthode Feldenkrais ne cesse d’augmenter, de même que le nombre de praticiens qualifiés.

Les diplômes de praticiens sont reconnus et normalisés en Europe. La formation est répartie en général sur quatre ans, et les thérapeutes sont tenus de participer régulièrement à des « postformations » et des ateliers de « partage des connaissances ». Il existe également en France une liste répertoriant des praticiens certifiés et reconnus de cette méthode, qui compte plus de 250 noms en tout.

Références

Site officiel de l’association Feldenkrais de France : http://www.feldenkrais-france.org/?p=1
Sites web de magasines de santé : https://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/La-methode-Feldenkrais
https://www.santemagazine.fr/medecines-alternatives/approches-naturelles/methode-feldenkrais-177025
https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=feldenkrais_th

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chronobiologie

La chronobiologie, ou comment adopter le bon rythme de vie

By Dans la tête, index

La chronobiologie, ou comment adopter le bon rythme de vie?

chronobiologie

Il s’agit d’une discipline scientifique qui consiste à étudier les différents rythmes biologiques existant dans l’organisme, pour tenter de comprendre le fonctionnement de l’horloge interne et l’organisation temporelle des êtres vivants, ainsi que d’appréhender leurs mécanismes, leurs forces et leurs fragilités.

Elle nous sert donc à trouver le bon tempo au bon moment, à déterminer le moment le plus approprié pour pratiquer telle activité… Cette meilleure connaissance de soi a en fait pour but d’éviter les pertes d’énergie et de retrouver une plus grande vitalité.

Il existe plusieurs rythmes : ultradiens pour les cycles qui durent moins de 24 heures, circadiens pour les cycles de 24 heures, et infradiens pour tous ceux de plus de 24 heures. Globalement, c’est le rythme circadien (du latin « CIRCA », proche, et « DIEM », jour) qui influence le plus notre métabolisme : la grande majorité des fonctions biologiques sont soumises à ce rythme.




Ainsi, des éléments divers et variés tels que le sommeil, l’alimentation, la combinaison veille/sommeil, la température corporelle, la fréquence cardiaque, la production d’hormones, la pression artérielle, la respiration, mais aussi le ressenti et la gestion des émotions sont directement influencés par ce rythme.

Tous ces rythmes sont imposés au cerveau par l’horloge interne, dans l’hypothalamus. Chaque être vivant possède une horloge interne, qui est composée, chez l’humain, de deux noyaux regorgeant de neurones. Ces noyaux envoient des messages directs ou indirects à des zones dans le cerveau, qui régulent des habitudes comme l’appétit, le sommeil, la production d’hormones, ou bien la température du corps par exemple. 

Cette horloge interne cependant possède son propre rythme, qui varie en fonction des individus (de 23 à 24 heures environ). Toutes ces horloges biologiques finiraient par tous nous faire vivre en décalé, pratiquant nos activités vitales à des horaires totalement différents. Ainsi, des éléments extérieurs influencent également notre horloge biologique pour la synchroniser avec celles des autres.

La lumière, celle du jour ou de la nuit, est par exemple un de ces facteurs. Nous la captons soit simplement via les yeux, soit au moyen d’une exposition plus ou moins prolongée. Or, la lumière varie en fonction des différents moments de la journée, ce qui permet à notre horloge biologique de se synchroniser et de garder des repères précis.

L’horloge interne est donc le principal acteur de la chronobiologie. Mais il existe également de nombreux autres éléments, que l’on appelle les horloges périphériques. On trouve une horloge périphérique dans chaque organe majeur du corps (poumons, cœur, foie, yeux, muscles, certaines aires du cerveau…), et elles contribuent à adapter l’activité de chacun de ces organes au moment de la journée, ainsi qu’aux occupations de leu propriétaire (travail de nuit, pratique d’un sport particulièrement intensif, régime alimentaire…).

Toutes ces petites horloges périphériques sont contrôlées par l’horloge interne principale de l’hypothalamus. Or, des éléments extérieurs peuvent perturber la bonne coordination des organes (l’abus d’alcool par exemple, ou bien une alimentation trop riche, etc.), et donc le bon fonctionnement des organes eux-mêmes. 

Cette perturbation peut prendre plusieurs formes, qui se voient surtout dans notre rythme de sommeil. Il peut s’agir d’abord d’une avance dans le cycle : en ce cas les personnes qui en souffrent se couchent et se réveillent bien plus tôt que la normale (les personnes âgées souvent en font les frais). Cela peut être également un retard dans le cycle : alors les personnes se couchent et se réveillent très tard (c’est une phase que l’on retrouve souvent à la puberté). Ou bien il peut s’agir d’un libre court : c’est un trouble qui atteint souvent les personnes malvoyantes et mal soignées ou mal prises en charge, car elles ne peuvent se réguler en fonction de la lumière, et alors leur horloge biologique, qui n’est pas tout à fait alignée sur les 24 heures d’une journée, va peu à peu créer un décalage de plus en plus important.

Les principaux perturbateurs de la chronobiologie

Il existe différents facteurs qui empêchent le bon fonctionnement de notre horloge biologique. Le patrimoine génétique en est un : dans certaines familles, plusieurs membres sont atteints de ce trouble, et des études ont montré que la mutation de certains gènes en particulier pouvait en être à l’origine. 

Si une horloge biologique déréglée peut donner lieu à l’apparition de maladies, la réciproque est également vraie : certaines maladies telles que l’anxiété, la dépression, le cancer contribuent aussi, inversement,  à déstabiliser le rythme biologique. D’autres symptômes tels que les migraines, l’eczéma, l’asthme, les troubles digestifs peuvent perturber la chronobiologie du sommeil et de l’alimentation, et donc eux aussi dérégler notre horloge biologique.

Cependant, une mauvaise hygiène de vie (sommeil, alimentation), peut également contribuer à dérégler notre horloge biologique. Par exemple, il est très important de respecter des horaires réguliers en ce qui concerne la prise des repas, car le bon fonctionnement du métabolisme est directement concerné, surtout la nuit. Un rythme alimentaire irrégulier peut augmenter les risques d’obésité, de troubles de la prostate, de cancers su sein. 

Pour une efficacité optimale et un minimum d’impacts négatifs, il faut par exemple dîner quelques heures avant de se coucher et non pas juste quelques instants auparavant. 




En outre, la sensibilité de chacun à la lumière peut aussi être un facteur de trouble. La lumière bleue en particulier (présente dans les LED des écrans d’ordinateur, de télévisions, de téléphones,…), perturbe bien plus les récepteurs photosensibles de la rétine qu’une lumière blanche plus traditionnelle. Ils transmettent au cerveau l’idée d’une forte exposition à la lumière, ce qui retarde le cycle du sommeil (on a moins envie de dormir, et si l’on doit se lever à la même heure le lendemain, on est fatigué) et augmente la vigilance. 

Les effets sont particulièrement flagrants chez les enfants et les adolescents (risques accrus d’échec scolaire, de troubles de l’attention), mais concernent tout un chacun (mauvaise humeur, fatigue, risque de surpoids, de diabète…). Pour éviter cela, il faut réduire l’utilisation de ces écrans, et cesser de les utiliser complètement au moins une heure avant de se coucher.

Le travail de nuit constitue également un puissant perturbateur. En principe, une journée a été découpée en 3 fois 8 heures. Or, travailler de nuit provoque une désynchronisation de l’horloge biologique, puisque l’exposition à la lumière change complètement, et qu’un manque de sommeil se fait ressentir. Les risques de cancers (en particulier du sein pour les femmes non ménopausées, selon certaines études, mais aussi de cancers en général), d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension artérielle, et d’accidents vasculaires cérébraux augmentent notamment.

Bienfaits de l’application de la chronobiologie

La perturbation du rythme biologique peut entraîner stress, grande fatigue, colère, tristesse, troubles alimentaires, et divers problèmes organiques. Ainsi étudier, comprendre et respecter une bonne chronobiologie permet de supprimer, ou tout du moins d’amoindrir, tous ces effets indésirables.

Par exemple, rétablir de bons cycles, en accord avec notre environnement, permet de réduire les risques, voire d’éviter complètement les cancers, troubles cardiovasculaires, troubles de l’humeur et de l’attention, hypertension, mauvais fonctionnement des organes, des hormones et du métabolisme, …

La chronobiologie alimentaire garantit par exemple une alimentation saine, équilibrée, régulière, variée, capable d’apporter tous les éléments nécessaires à l’organisme, et de contribuer à une hygiène de vie harmonieuse et équilibrée. Aucune restriction alimentaire particulière n’est imposée, il s’agit simplement de consommer les aliments adaptés au bon moment.

En ce qui concerne la chronobiologie du sommeil, il s’agit de préserver le rythme de cet élément fondamental et indispensable du bien-être, par exemple en allant se coucher au moment où la température corporelle baisse (donc il faut veiller à ne pas surchauffer l’endroit où l’on dort, à ne pas pratiquer d’activité sportive juste avant).

A propos de la chronobiologie du sport : les bienfaits de la pratique d’une activité physique régulière ne sont aujourd’hui plus à démontrer. Meilleure qualité du sommeil, régulation de la température corporelle, réduction des risques de surpoids et d’hypertension… A noter : il faut faire du sport de préférence lorsque la température corporelle est élevée, c’est-à-dire en fin de matinée ou d’après-midi.

Enfin, la chronopharmacologie est un aspect essentiel d’une bonne hygiène de vie, puisqu’il s’agit de prendre le bon médicament au bon moment. En fait, notre organisme ne réagit pas de la même façon à la prise de médicaments en fonction de l’heure où celle-ci a été réalisée. Certaines études tendent même à démontrer que la qualité des effets thérapeutiques des médicaments dépend davantage de l’heure plutôt que de la quantité ingérée.

Origines

On a pu déterminer que la chronobiologie est une discipline présente plus ou moins consciemment dans l’esprit humain déjà depuis la Préhistoire : l’homme était capable de comprendre les cycles biologiques et chronologiques des autres être vivants (migrations des animaux, cycle de floraison ou de maturation des fleurs, légumes et fruits…).

En général, on retient que c’est au XVIIIème siècle, en 1729, qu’a eu lieu la première vraie expérience de chronobiologie sur des végétaux. Puis il faudra attendre les années 1920 pour que les premiers laboratoires d’étude sur les végétaux commencent à se mettre en place, et 1960 pour que diverses autres expérience, cette fois sur des humains,  et avancées soient effectuées.

La chronobiologie est reconnue en France comme un domaine d’études scientifiques sérieux, mais des conflits existent avec d’autres champs d’études, comme par exemple l’homéostasie. Toutefois, son application tend aujourd’hui à se diversifier et se démocratiser.

Références

https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/chronobiologie
https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/chronobiologie-les-bons-rythmes-pour-etre-en-forme-172084

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chromotherapie

La chromothérapie, pour voir la vie en rose…

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La chromothérapie, pour voir la vie en rose…

chromotherapie

Aussi appelée « thérapie des couleurs », la chromothérapie est un traitement original, qui consiste à projeter différentes lumières colorées sur l’ensemble du corps, ou bien sur certaines parties seulement (articulations, points d’acupuncture ou de chakra, peau, organes, membres spécifiques…).

Elle contribue à maintenir et améliorer notre santé, aussi bien physique que mentale, en nous procurant les compléments de lumière nécessaires et en influençant nos émotions et notre humeur.

Attention, il ne faut pas la confondre avec la photothérapie ou la luminothérapie, qui utilisent uniquement la lumière et/ou les rayons ultraviolets pour traiter un patient. 




Depuis de très nombreuses années, nous associons tous des couleurs à certaines émotions ou situations, et ces représentations se poursuivent tout au long de notre vie, plus ou moins inconsciemment, et sont plus ou moins partagées en fonction des cultures. On parle par exemple de « colère noire », de « peur bleue », on peut être « dans le rouge » ou « vert de dépit »… 

Par conséquent, les couleurs influencent de manière très importante la perception de notre environnement. La chromothérapie va donc agir sur cette perception, en s’inspirant de méthodes à la fois psychologiques, physiologiques, artistiques, mais aussi scientifiques.

Pour comprendre le phénomène, rappelons quelques notions de physique-chimie : en fait, chaque couleur correspond à une longueur d’onde déterminée. Une longueur d’onde, pour résumer, c’est la distance parcourue par une onde au cours d’une période donnée. Or, chaque longueur d’onde, et donc chaque couleur, possède sa propre fréquence énergétique, sa propre vitesse de vibration, et peut donc être associée à un chakra et/ou à une certaine partie du corps, à une émotion, ainsi qu’à une réponse à un besoin spécifique.

La chromothérapie part du principe que notre corps et notre inconscient sont capables de percevoir les vibrations créées par ces couleurs, et de s’accorder ou pas à leur rythme.

Effectivement, au niveau strictement physiologique, les couleurs transmettent des informations à nos cellules qui en retour peuvent réajuster leur fonctionnement pour améliorer les performances de notre organisme.

Il existe différents courants de chromothérapie, qui utilisent un nombre de couleurs variable, allant de 6 à 14. Toutefois, chaque système part des trois couleurs primaires (cyan, magenta et jaune) auxquelles sont associées trois couleurs dérivées (violet, orange et vert). Ensuite, d’autres couleurs sont ajoutées en fonction de la conception et du système de pensée du praticien (par exemple rouge, turquoise, bleu, rose…).

Bienfaits de la chromothérapie

lampe chromotherapie

L’objectif principal de la chromothérapie est d’améliorer et affermir la guérison naturelle à l’aide des couleurs ; cependant ses niveaux d’action sont nombreux et variés, et appartiennent aussi bien au registre physique que psychologique, ou bien émotionnel. 

D’abord, d’un point de vue physique, la chromothérapie permet d’équilibrer l’organisme. Elle peut ainsi augmenter les performances du système immunitaire, soigner des organes affectés par des troubles relevant de  la stomatologie (infections buccales, maux de dents, abcès dentaires…), de la neurologie, de la pneumologie (bronchite, grippe, asthme…), de l’angiologie (varices, jambes lourdes, hémorroïdes…), de la rhumatologie (arthrite, tendinites, courbature, sciatique…), de la gastro-entérologie (digestion difficile, nœuds à l’estomac, gaz intestinaux…), ou encore de la dermatologie (vergetures, plaies, coupures, brûlures, cicatrisation…), par exemple.

Elle peut même soigner peu ou prou les petites blessures du quotidien, comme des piqûres de guêpes par exemple.

Par ailleurs, la chromothérapie est aussi de plus en plus utilisée comme astuce beauté, notamment pour illuminer le teint, ralentir le vieillissement cutané, lutter contre l’acné, prendre soin des peaux sensibles… De plus en plus de produits utilisant la chromothérapie voient ainsi le jour (masques, gommages, huiles essentielles, produits cosmétiques…).




D’un point de vue psychique ensuite, la chromothérapie est très efficace pour lutter contre des affections comme le stress, les insomnies, la dépression, l’hypersensibilité, le surmenage, l’anxiété, les migraines, la fatigue, la tension, (etc), mais en complément d’un autre traitement.

Elle pourrait également être une aide pour traiter les addictions (tabac, alcool, par exemple) ; mais dans ce cas, le traitement s’inscrit dans la durée et le sevrage n’est pas garanti.

 D’un point de vue émotionnel enfin, la chromothérapie peut aider à affronter toutes sortes d’états d’âme ou de complexes, en interagissant directement avec l’environnement du patient : l’émotion représentée par la couleur coïncide avec la personnalité et/ou le(s) besoin(s) du patient, et va ainsi directement adoucir les chocs et troubles émotionnels. En effet, porter ou regarder une couleur que l’on apprécie contribue à créer un regain d’énergie, et à renouveler nos forces.

La chromothérapie en pratique

La chromothérapie est effectuée la plupart du temps par un praticien chevronné, le plus souvent dans une clinique possédant le matériel adéquat. Dans ce cas, aucune tenue vestimentaire particulière n’est requise, ni aucune connaissance ou préparation préalable. Cependant, puisqu’il s’agit d’une thérapie qui utilise la lumière colorée, les risques d’interférences et de lumières parasites sont élevés. Ainsi, une séance se pratique dans l’obscurité, et le patient doit garder, autant que faire se peut, les yeux fermés, ou bien se concentrer uniquement sur la lumière colorée thérapeutique.

Evidemment, le praticien se renseigne en tout premier lieu sur son patient, sur sa maladie, ses symptômes, ses antécédents médicaux, et sur un éventuel traitement en cours.

Ensuite, le traitement en tant que tel débute, et se déroule en plusieurs étapes. La première s’effectue sous la forme d’un entretien personnel et individuel, à propos des préférences du patient en matière de couleurs. L’objectif de cette conversation est de déterminer et d’analyser son état psychologique, émotionnel et physiologique, afin d’identifier et d’établir un traitement adapté. Pour cela, on lui présente différentes couleurs, en lui demandant de sélectionner celles qu’il préfère et de rejeter celles qu’il aime moins.

Deuxième étape : le patient s’installe (il peut être assis, allongé…) pour recevoir le soin lumineux. Il existe plusieurs types de soins : pour les affections relevant du domaine esthétique, ainsi que pour soulager une douleur physique localisée (entorse, plaie, sciatique…), le soin s’effectue sous forme d’un rayon lumineux focalisé sur la partie du corps adéquate. En revanche, pour les besoins psychologiques (dépression, nervosité, troubles du sommeil…), le patient doit regarder la lumière, qui est donc dirigée vers ses yeux. Il est également possible d’appliquer des rayons lumineux sur les points d’acupuncture, ou bien de plonger le patient dans un « bain » de lumière colorée, afin que son corps tout entier soit en contact avec ce remède.

Le temps d’une séance peut varier de 15 minutes à 1h30 environ. Bien évidemment, la chromothérapie n’est pas une solution miracle, et ses effets ne sont pas non plus systématiquement immédiats.

Certains patients ressentent une amélioration quelques instants seulement après la fin de la séance, tandis que d’autres auront besoin de plusieurs traitements avant d’en ressentir les effets bénéfiques. 

Il existe également différentes méthodes de chromothérapie : la méthode analytique et la méthode intuitive.  La première consiste à agir directement en fonction de la symbolique et de la puissance des couleurs pour adapter le traitement. Par exemple, le jaune est associé à la joie de vivre, à l’énergie et à la confiance en soi, et est donc recommandé en cas de grande fatigue , de mélancolie ou de légers complexes. Il s’agit d’une méthode qui porte ses fruits, mais est assez compliquée à appliquer, particulièrement lorsque l’on souhaite utiliser plusieurs couleurs.

La seconde méthode demande un peu plus de maîtrise. Pour résumer, elle repose sur le fait de ressentir la couleur dont le patient a besoin, ou bien de la lui faire ressentir. Il s’agit donc de rendre intelligible un mécanisme inconscient, et cela demande habileté et pratique.

La lumière colorée est diffusée par le biais de lampes spécialisées, de lampes de poche (et dans ce cas on utilise ces rayons lumineux précis sur le même mode que l’acupuncture), ou bien par des diapositives appliquées directement sur le corps du patient.




Origine

La portée thérapeutique des couleurs est connue depuis très longtemps. En Orient (notamment Egypte, Chine, Inde) par exemple, dès l’Antiquité, les couleurs étaient utilisées dans la médecine traditionnelle : on prenait des bains de couleurs spécifiques, on portait à certaines occasions des couleurs particulières… D’ailleurs, cette méthode est toujours assez développée en Orient, et tend à se démocratiser en Occident.

En revanche, les études dans ce domaine sont relativement récentes, et commencent à partir de la toute fin du XIXème siècle. On retiendra surtout les travaux de Niels R. Finsen, qui lui valurent en 1903 le Prix Nobel de physiologie (il avait créé en 1896 un institut pour soigner les malades atteints de tuberculose à l’aide de lumière et de couleurs).

Par la suite, plusieurs médecins et chercheurs se sont intéressés à cette discipline, sans pour autant que des études officielles ne prouvent l’absolue efficacité de la méthode.

La chromothérapie est une solution de bien-être qui n’est pas reconnue officiellement, mais entre dans la catégorie des techniques de soin dites « complémentaires ». Il arrive souvent que ses praticiens soient taxés de charlatanisme, ou de pseudo-scientifiques. En fait, il n’existe pas (ou très peu) de chromothérapeute à proprement parler. Les praticiens, la plupart du temps, sont des professionnels de santé (kinésithérapeutes par exemple) qui ajoutent cette thérapie à leurs compétences.

En France, la chromothérapie n’est pas reconnue par l’Académie nationale de médecine, mais en 1976, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) la reconnaît comme « l’une des principales thérapies alternatives ou complémentaires ».

Références

Magasine de santé : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=pouvoir-couleurs-sante-qu-est-ce-qu-elle-soigne-
Témoignage d’un praticien sur une expérience : http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/Methode-la-chromotherapie
Site web spécialisé : https://www.site-chromotherapie.fr/

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microkinesitherapie

Microkinesithérapie : la médecine manuelle qui guérit les traumas

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Microkinesithérapie : la médecine manuelle qui guérit les traumas

microkinesitherapie

L’organisme humain est une machine complexe. Au fil des siècles, il s’est construit afin de repousser les agressions extérieures. Encore aujourd’hui, il subit diverses invasions microbiennes, toxiques, chimiques, virales et allergologiques.

Chaque jour ces agressions sont vaillamment repoussées par notre corps. Elles peuvent provenir de l’extérieur dans le cas de virus, des microbes, des perturbateurs endocriniens, des produits chimiques, de la pollution… Mais, elles résultent également de menaces internes telles que la faiblesse d’un organe, une fatigue ou encore un état de vulnérabilité psychologique.

Il arrive ainsi que l’organisme se retrouve face à une perturbation trop importante, ou que la succession d’agressions épuise ses capacités d’auto-défense. Le corps emmagasine alors le choc dans sa mémoire traumatique, créant une « cicatrice ». Mémorisée par le corps, cette dernière peut à terme altérer les tissus organiques. Des symptômes apparaissent, freinant voire immobilisant certaines fonctions de l’organisme.

Les symptômes associés se manifestent localement, provoquant pathologies, infections, douleurs, et dysfonctionnements des organes. 




Origine de la microkinesithérapie 

Bien qu’encore méconnue, la microkinésithérapie compte de plus en plus d’adeptes. Elle consiste en une approche thérapeutique développée en 1980 par les kinésithérapeutes français Patrice Benini et Daniel Grosjean. Cette technique de soin a été pensée pour compléter la kinésitherapie. Ses créateurs, touchant du doigt les limites de la pratique kinésithérapeutique, ont cherché des méthodes de soins plus efficaces dans la durée. C’est après 14 années de travaux qu’aboutit la technique de la microkinésitherapie. 

Littéralement, « microkinésithérapie » signifie « soigner par des petits mouvements ». En constante évolution, cette approche prend de l’importance dans le milieu des thérapies complémentaires. Les récentes expérimentations et les divers témoignages démontrant son efficacité contribuent à sa validation scientifique. La pratique est par ailleurs très encadrée.

Cette thérapie est dispensée par des kinésithérapeutes, des ostéopathes et des médecins diplômés d’état. Ils reçoivent une formation proposée par le Centre de Formation de Microkinésithérapie (CFM) leur attribuant un certificat de compétences. Ils s’engagent à respecter un code d’exercice sans lequel ils ne peuvent être reconnus par l’Association des microkinésithérapeutes. 

Bienfaits de la microkinésithérapie

Le principe est simple, réparer la vitalité tissulaire et soigner ces traumatismes emmagasinés parfois sur plusieurs années grâce à des micropalpations manuelles. En effet, par ces manipulations, la microkinéthérapie traite les cicatrices grâce à une méthode aussi douce qu’efficace. Elle est capable de soigner les dérèglements métaboliques perturbant le système endocrinien, les circuits nerveux ou le rythme vital des tissus.

Elle peut également accompagner une rémission, booster le système immunitaire et atténuer les effets secondaires d’un traitement médicamenteux.

Les bienfaits de la science microkinésithérapeutique s’observent aussi bien en préventif qu’en curatif. Cette pratique soigne donc l’organisme mais, de manière plus surprenante encore, elle peut accompagner un choc psychologique tel qu’un deuil, un conflit, une situation de harcèlement ou de violences psychologiques. 

En pratique 

Les professionnels de santé estiment que deux à trois séances constitue la durée de traitement maximum. Dans le cas de pathologies évolutives, des séances annuelles peuvent cependant être envisagées sur le plus long terme. Cette thérapie s’adresse aux personnes de tout âge. Elle peut également être pratiquée sur des animaux par des vétérinaires formés à la pratique.

La séance dure 30 à 45mn et son prix varie entre 50 et 60€. La microkinésithérapie n’est pas remboursée par la sécurité sociale bien qu’elle soit pratiquée par des professionnels de santé. Elle peut cependant être prise en charge par certaines mutuelles. 

Concrètement, lors de sa visite, le patient s’allonge sur la table de consultation après avoir énoncé le motif de sa visite. Le thérapeute commence par rechercher les causes des douleurs, notamment les troubles ressentis par le patient.

Par de très discrètes palpations, le praticien va traquer la « cicatrice pathogène » révélatrice du traumatisme. Une fois débusquée, il va se mettre en quête des conséquences du trauma, donc de l’origine des symptômes.

En pratique, il garde une main sur la cicatrice et de l’autre main parcourt la ligne médiane du corps afin de trouver la zone impactée par ces symptômes. Cette lecture corporelle n’est pas aisée puisque cette zone n’est pas toujours celle où apparaissent les symptômes.

Ce contact manuel direct stimule la cicatrice et permet d’actionner les mécanismes d’auto-correction de notre organisme. 

Après la séance, le patient peut ressentir une légère fatigue durant un à deux jours durant lesquels le corps élimine les traumatismes traités. Il est vivement conseillé de bien s’hydrater afin d’accompagner l’évacuation de ces blessures.




Le patient doit éviter tout effort physique après la séance afin de laisser le temps à l’organisme d’actionner les mécanismes d’auto-défense stimulés. Soignant aussi bien le corps que l’esprit, la pratique complète les médecines douces et traditionnelles sans pour autant s’y substituer. Plus qu’un simple travail de cicatrisation, certains patients qualifient la microkinésithérapie d’« effaceuse » de traumatismes. Il est cependant important de nuancer, la thérapie accompagne et traite mais ne remplace en aucun cas un traitement médicamenteux prescrit par un médecin.

Les résultats sont variables selon les patients. Parfois, l’organisme n’a plus la capacité à s’auto-réparer. 

Néanmoins, si vous vous reconnaissez dans les affections et troubles cités, et dans la mesure où ils sont la manifestation d’une blessure, il est important de trouver la thérapie capable de la soigner. Dans ce cas il est fort probable que la microkinésithérapie se révèle adaptée à vos symptômes. 

Références 

http://www.microkinesitherapie.com/index.php?lang=fr 
https://www.consoglobe.com/microkinesitherapie-effaceur-traumatismes-cg 
http://www.carevox.fr/sante-naturelle-57/article/la-microkinesitherapie-une 
https://www.microkinefrance.org/la-microkinesitherapie/presentation/ 

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Shiatsu, ou quand la pression nous libère des tensions

By dans le corps, index

Shiatsu, ou quand la pression nous libère des tensions

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On pourrait le considérer comme une discipline cousine de l’acupuncture. Le Shiatsu est une technique japonaise de massage énergétique, inspirée de la médecine chinoise. A la fois thérapeutique et préventif, il s’agit d’un remède aux pressions physiques aussi bien que psychiques.

Pour mieux comprendre son champ d’action, il faut d’abord concevoir qu’il s’agit d’une méthode foncièrement liée à la notion d’énergie (« ki » en japonais, « qi » ou « chi » en chinois). Son nom même se divise en deux notions : « shi » signifie « doigt » et « atsu » désigne la « pression » en japonais. Le Shiatsu, c’est donc une pression des doigts, et plus particulièrement du pouce (mais parfois les coudes, les paumes, les poings et même les pieds peuvent également être utilisés) sur des points d’acupuncture spécifiques choisis par le praticien.




En fait, la médecine chinoise considère que dans le corps humain tout entier circulent des canaux d’énergie vitale : les méridiens. Sur ces méridiens, on trouve des points, les tsubos, où toute cette énergie se concentre. Chaque tsubo est associé à un organe ou à une fonction de l’organisme en particulier, et en est l’expression à la surface de la peau. Or, parfois, il arrive que cette énergie soit présente en excès ou au contraire vienne à manquer, ce qui va créer des symptômes physiques et/ou psychiques désagréables. Et c’est précisément le rôle du Shiatsu de rééquilibrer l’énergie vitale, de la stimuler, pour faire disparaître toutes ces tensions douloureuses et contrariantes.

C’est à ce moment précis que l’art et l’habileté du thérapeute prennent tout leur sens, puisqu’avec ses doigts, non seulement il envoie des informations au corps pour rétablir l’harmonie de l’énergie, mais il  perçoit également en retour des informations qui vont lui permettre d’adapter le traitement au problème. Ainsi, le Shiatsu ne se contente pas de nous libérer uniquement des douleurs liées au stress et à l’accumulation de tensions, mais il va en plus en traiter certaines causes, en ramenant la sérénité dans notre organisme. Il peut aussi être un moyen de prévenir ces désagréments, en éliminant ces tensions avant qu’elles ne deviennent nuisibles et pénibles.

Bienfaits du shiatsu

shiatsu cou

Comme on a déjà pu l’évoquer, les bienfaits de cette discipline résident dans le soin et le soulagement des troubles de ces deux éléments, distincts mais pourtant complémentaires, que sont le corps et l’esprit.

D’un point de vue physique, d’abord, le Shiatsu peut soulager des maux divers et variés tels que des douleurs rhumatologiques et articulaires (arthrose, arthrite, torticolis, mal au dos…), gynécologiques (douleurs menstruelles, perturbations du cycle menstruel), les migraines, des problèmes digestifs et intestinaux, mais aussi des problèmes respiratoires (asthme), et certaines maladies infectieuses (rhumes, sinusites…).

Effectivement, le Shiatsu, grâce à l’effet de détente qu’il produit, apaise les tensions, détend les muscles, ce qui favorise l’alignement des vertèbres, amplifie la souplesse corporelle, et par conséquent augmente la mobilité articulaire. Une meilleure circulation de l’énergie permet en outre d’améliorer la circulation sanguine, la respiration, et la performance du système immunitaire. Enfin, le Shiatsu peut également agir sur la production d’hormones, et donc par exemple influencer la prise et la perte de poids.

En ce qui concerne les maladies graves (cancer, sida, ou bien maladies nécessitant d’être placé en soins palliatifs, par exemple), le Shiatsu ne guérit pas ; mais il peut en revanche soulager un peu les douleurs, en améliorant les conditions physiques et psychiques des malades, et en leur donnant accès à un état de relaxation plus intense. Ainsi, les médecins ont pu noter une atténuation des effets secondaires des chimiothérapies ou des trithérapies, par exemple (fatigue, vomissements, dépression).

D’un point de vue psychique, les bienfaits du Shiatsu découlent directement du soulagement des troubles physiques. On ressent en effet un grand bien-être, et une grande sérénité : on se déplace plus facilement, on respire bien mieux, on se sent infiniment plus détendu(e)… En bref, on retrouve une forme olympique.

Finalement, de nombreux adeptes expliquent qu’ils vont expérimenter le Shiatsu dans l’idée de se libérer d’une douleur physique, et en ressortent délivrés d’un mal psychique (stress, nervosité, insomnies répétitives, dépendance au tabac ou à l’alcool par exemple, fatigue, surmenage, difficultés sociales, légère dépression…).




Le shiatsu en pratique

Le Shiatsu se pratique sur des personnes habillées, de préférence avec des vêtements fins et légers (une tenue de sport par exemple), de manière à pouvoir être en contact avec la peau, et donc l’énergie, pour avoir la possibilité de l’influencer. C’est une technique de massage qui s’effectue généralement au sol, sur un futon, allongé ou parfois assis.

Avant d’en venir au massage en tant que tel, un entretien rapide s’effectue entre le thérapeute et le patient, notamment pour s’informer de ses habitudes de vie, de la perception que l’on a de sa situation familiale, sentimentale et professionnelle, des maladies que l’on a pu contracter auparavant, des douleurs que l’on ressent…

Ensuite vient l’étape de l’observation : on étudie de nombreux éléments tels que le teint, la respiration, le regard, l’attitude, le pouls, la voix, les yeux, ou encore les oreilles du patient par exemple, pour en déduire son état d’esprit et sa condition physique en général.

Puis c’est le moment du massage au sens propre du terme : à partir de là, la séance s’effectue dans le silence. On s’allonge, puis le massage débute, avec différentes techniques : effleurements léger avec les doigts, pressions avec les pouces, palpations avec les paumes… En réalité, ce n’est pas tant la pression en tant que telle qui importe, mais la position, à la fois physique et intérieure, du praticien, qui effectue le Shiatsu par le biais de l’utilisation et de la transmission de sa propre énergie.

Dans une seconde partie, on va mettre le corps en mouvement et pratiquer des étirements. Mais attention : vos membres doivent être totalement relâchés et détendus. De fait, c’est le thérapeute qui travaille, pas vous.

Finalement, la séance se termine par quelques conseils sur la façon de préserver sa santé et d’améliorer son mode de vie. D’ordinaire, une séance dure environ une heure.

Evidemment, il est important de bien choisir son thérapeute. Il faut pour cela être vigilant, car de nombreuses dérives sectaires ont découlé de cette pratique. Un praticien reconnu devra ainsi être diplômé d’une école officielle, et appliquer un code de déontologie précis.

Origine

shiatsu enfant

On ne sait malheureusement pas déterminer avec précision l’origine de la discipline : le terme « Shiatsu » n’est apparu qu’au début du XXème siècle.

On peut seulement assurer avec certitude que la discipline est un dérivé de la « teate », une pratique japonaise vieille de plus de 2000 ans, qui s’est enrichie au fil du temps des connaissances de la médecine chinoise.

Le Shiatsu a été reconnu officiellement comme médecine à part entière par le Japon il y a une soixantaine d’année seulement, et est également reconnu en France comme une « discipline complémentaire » inscrite au Registre National des Certifications Professionnelles. Autrement dit : les diplômes des praticiens sont validés par l’Etat français.

Références

Site web de la fédération nationale française du Shiatsu : http://www.france-shiatsu.fr/shiatsu/
Témoignage sur une séance : https://www.femmeactuelle.fr/bien-etre/soins-bien-etre/test-shiatsu-massage-bien-etre-sante-38638
Magasine de santé : https://www.santemagazine.fr/medecines-alternatives/pratiques-orientales/shiatsu-177021

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EMDR: Soigner des traumatismes par les yeux

By Dans la tête, index

EMDR: Soigner des traumatismes par les yeux

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Imaginez une technique qui vous permettrait de vous débarrasser des émotions négatives liées à de mauvais souvenirs juste en bougeant les yeux de gauche à droite. C’est, de manière très simplifiée, ce que propose l’EMDR.

Venue tout droit des Etats-Unis, l’EMDR est une technique thérapeutique inventée il y a seulement une trentaine d’années. Ses initiales signifient “Eye Movement Desensitization and Reprocessing”, que l’on peut traduire par “désensibilisation et retraitement, ou reprogrammation, par des mouvements oculaires”. Mais concrètement, qu’est-ce que tout cela veut dire?

L’EMDR part du principe que, au même titre que le corps, l’esprit est capable de se soigner lui-même. C’est d’ailleurs ce qu’il fait dans la plupart des cas. En effet, lorsque nous ressentons une émotion, notre cerveau procède à son analyse directement après. Cela nous permet de nous remettre assez rapidement de nos émotions et de ne pas les ressentir aussi vivement à chaque fois que nous repensons à l’événement qui les a fait surgir.




Cependant, lors de certains événements, le cerveau, dépassé par la situation, ne parvient pas à traiter et digérer l’information de la même manière que d’habitude. Cela arrive notamment lorsque l’événement est trop fort, trop violent, ou qu’il a lieu lors d’un moment de vulnérabilité, et que l’émotion que l’on vit est trop intense. Comme un morceau de nourriture que l’on n’aurait pas mâché suffisamment avant d’essayer de l’avaler, l’événement et les émotions qui y sont liées nous restent alors en travers de la gorge. Au lieu de continuer leur chemin habituel, ils restent bloqués à un certain endroit de notre cerveau, comme des informations qui doivent encore être analysées… sauf que le cerveau a oublié qu’il devait les traiter.

Résultat: dès que l’on fait face, dans notre vie quotidienne, à un rappel de l’événement traumatisant, sous quelque forme que ce soit, nous sommes transportés au moment-même de l’événement. Nous le revivons alors comme si nous y étions, en faisant face aux mêmes sensations désagréables que nous avions ressenties auparavant.

Pour mettre fin à cette situation, il faut réactiver le processus de traitement de l’information réalisé par notre cerveau, comme lorsque nous rafraichissons une page internet qui n’arrive pas à se charger entièrement.

Pour cela, l’EMDR fait appel à une stimulation sensorielle simple basée sur un mouvement répété de droite à gauche. Au début, il s’agissait uniquement de mouvements oculaires: en bougeant les yeux plusieurs fois de droite à gauche, nous arrivions simplement à débloquer notre cerveau pour qu’il reprenne son travail. Aujourd’hui, ces simulations peuvent prendre différentes formes. Outre les yeux, il peut s’agir de stimuli auditifs ou tactiles. Ce qui reste constant, c’est le mouvement continu d’un côté à l’autre.

De prime abord, cette technique peut paraître surnaturelle ou sortie d’un livre de sorcellerie. Et pourtant, elle a fait l’objet de nombreuses études depuis sa création et est maintenant reconnue par plusieurs instances, dont l’OMS. En France, elle est recommandée par l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Elle a d’ailleurs été utilisée auprès de nombreuses personnes rescapées des attentats de novembre 2015 à Paris.

Bienfaits de l’EMDR

L’EMDR est principalement connue et utilisée pour traiter le syndrome de stress post-traumatique, peu importe l’origine du stress en question. Ainsi, elle peut être utilisée auprès des anciens combattants ou après un attentat ou un abus sexuel, mais elle est aussi efficace après une catastrophe naturelle ou un accident, ou encore à la suite d’un décès ou d’un divorce. La gravité de l’événement peut varier objectivement. Ce qui importe, c’est la façon dont la personne vit le souvenir de cet événement. Si elle en est ressortie traumatisée et si la souffrance se fait pesante à chaque évocation de l’événement, l’EMDR peut entrer en action.

Outre cela, le champ d’action de cette technique thérapeutique tend à s’étendre au fil des ans et des recherches, bien que des études supplémentaires sont souvent nécessaires pour prouver entièrement l’efficacité de ces nouvelles utilisations. Aujourd’hui, l’EMDR est donc de plus en plus utilisée pour lutter contre les phobies, la dépression, les troubles du comportement alimentaire ou encore les addictions telles que la toxicomanie. Dans un autre registre, on peut faire appel à l’EMDR pour retrouver ou augmenter sa confiance et son estime de soi.

Dans tous les cas, la présence d’un traumatisme à l’origine du problème à traiter est nécessaire pour que ce dernier puisse être soigné par l’EMDR. Cependant, il est important de noter que l’EMDR n’a pas pour objectif d’effacer entièrement un souvenir de notre mémoire. Elle vise plutôt à diminuer, voire effacer, les émotions négatives qui y sont liées. L’événement est replacé dans le passé, où il a sa place, et il n’a donc plus d’emprise sur notre présent. On peut alors y repenser de manière plus sereine car l’on n’en ressent plus les émotions de manière aussi vive qu’avant. En d’autres termes, la souffrance liée au souvenir est apaisée.

L’EMDR s’adresse aux personnes de tout âge, des plus jeunes aux plus âgées. Cependant, les jeunes enfants doivent être accompagnés d’un parent pendant les séances. Notez également que l’EMDR est déconseillée en cas d’états suicidaires ou de pathologies psychotiques.

L’EMDR en pratique

Tout traitement EMDR commence par une ou plusieurs séances préparatoires. Cet entretien préliminaire a d’abord pour but d’établir une relation de confiance entre le thérapeute et le patient. Le thérapeute profite aussi de cette première introduction pour mieux connaître son patient et identifier le problème à traiter. De plus, avant de débuter le traitement en tant que tel, il demande au patient d’évaluer l’impact émotionnel du souvenir qui le traumatise. Cette évaluation servira de base pour noter l’évolution au cours des séances suivantes.

Lors des séances d’EMDR en tant que telles, le patient est amené à se concentrer sur l’événement traumatisant et les émotions qu’il a ressenties lors de cet événement. Pendant ce temps-là, le praticien effectue plusieurs séries courtes de stimulations bilatérales sur le patient, toujours en effectuant des mouvements de droite à gauche et de gauche à droite. Il peut s’agir d’un point visuel que le patient doit suivre des yeux ou de stimulations sensorielles ou sonores. Généralement, le praticien décide de la méthode à utiliser en fonction du patient. En effet, nous ne fonctionnons pas tous de la même façon et nous réagissons donc parfois mieux à certains stimuli que d’autres.




Entre chaque série, le thérapeute demande généralement au patient de lui dire ce qui lui vient à l’esprit et de lui parler des émotions ressenties. Au cours des séries, celles-ci se feront de moins en moins fortes. Selon le trouble à soigner, il faut parfois réaliser plusieurs séances pour soulager un seul traumatisme.

En tout, une séance d’EMDR dure entre 1h et 1h30 et il faut en moyenne 5 à 10 séances pour guérir et soulager un traumatisme.

Evidemment, il est important de bien choisir son thérapeute pour être sûrs d’obtenir le meilleur accompagnement au cours des séances, mais aussi pour garantir leur efficacité. Deux conditions sont requises pour être thérapeute EMDR. D’abord, il faut être psychiatre, psychologue ou psychothérapeute. Ensuite, il faut avoir suivi une formation EMDR officiellement reconnue. Vous trouverez un annuaire de tous les praticiens certifiés en France sur le site de l’association EMDR France.

Origines de l’EMDR

Il a suffi d’une simple promenade pour que l’EMDR naisse dans l’esprit de sa créatrice. C’était en 1987. Francine Shapiro, psychologue et psychothérapeute américaine, se promenait lorsqu’elle a réalisé que, lorsqu’elle faisait de rapides mouvements de droite à gauche avec ses yeux, ses pensées négatives disparaissaient.

Elle a ensuite testé sa nouvelle découverte sur elle-même, puis auprès de ses collègues et, enfin, sur plusieurs patients, jusqu’à officiellement mettre sur pied l’EMDR. Il a fallu de nombreuses années et beaucoup de recherches scientifiques sur la question pour que sa méthode simple et innovante finisse par être acceptée par le monde scientifique. Entretemps, Francine Shapiro est devenue chercheuse au Mental Research Institute de Palo Alto et a obtenu plusieurs prix dans son domaine.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Cohérence cardiaque : bienfaits, pratique et origine

By Dans la tête, dans le corps, index

Cohérence cardiaque : bienfaits, pratique et origine

coherence cardiaque

La cohérence cardiaque est une technique simple et rapide dont l’objectif premier est de réduire notre niveau de stress et d’anxiété. Inventée aux Etats-Unis il y a un peu plus de 20 ans et introduite en France quelques années plus tard, cette pratique fait appel à la respiration. L’idée est simple: il s’agit de contrôler notre respiration et, ainsi, notre rythme cardiaque, pendant quelques minutes plusieurs fois par jour. Les résultats, quant à eux, sont considérables: cela nous apporte un certain nombre de bienfaits psychologiques et physiologiques.

Pour comprendre la cohérence cardiaque plus en profondeur, il faut d’abord savoir qu’elle se base sur le postulat qu’il existe un lien très étroit entre notre cerveau et notre cœur.

Nous savons déjà que le cerveau a une influence sur notre cœur. En effet, lorsque nous ressentons une émotion forte telle que la peur ou le stress, cela se ressent directement dans notre cœur: notre rythme cardiaque s’emballe instantanément. Mais ce que la cohérence cardiaque nous apprend, c’est que cette influence est réciproque.




En effet, le cœur renferme plusieurs dizaines de milliers de neurones et neurotransmetteurs qui ont un effet direct sur notre activité cérébrale. Or, le rythme cardiaque et les signaux envoyés par le cœur au cerveau influencent non seulement nos émotions, mais aussi nos facultés cognitives.

En d’autres mots, en apprivoisant notre respiration, nous pouvons changer ce qui se passe dans notre cerveau. Mais comment faire? Avant de savoir comment s’y prendre, il est important de connaître un concept essentiel dans la théorie de la cohérence cardiaque: la variabilité cardiaque.

La variabilité cardiaque désigne la capacité du cœur à adapter son rythme à son environnement. En effet, notre rythme cardiaque est loin d’être régulier. Il accélère et ralentit au rythme de nos sentiments et émotions, tant et si bien que si vous pouviez le voir sur un écran, vous verriez une ligne faite de pics extrêmement irréguliers. La fréquence de notre pouls, elle non plus, n’est pas constante. C’est ce qu’on appelle le chaos cardiaque. Il ne faut pas s’en inquiéter car cette irrégularité est tout à fait naturelle.

Cependant, comme le montre la cohérence cardiaque, se débarrasser de ce chaos pour faire place à l’harmonie pendant quelques minutes tous les jours peut nous faire extrêmement de bien. Cette harmonie est obtenue en ralentissant notre rythme cardiaque et en s’efforçant à inspirer et expirer de manière régulière. Jusqu’ici complètement désordonnée, la ligne retraçant notre rythme cardiaque prend alors la forme de vagues identiques aux sommets arrondis.

Ce rythme cardiaque lent et ordonné a un effet extrêmement positif sur notre cerveau car il améliore notre bien-être, tant au niveau psychologique que physique. Plus particulièrement, les effets bénéfiques sont maximisés lorsque nous atteignons un état appelé “résonance cardiaque”. Celui-ci consiste à faire 6 respirations par minute, ni plus ni moins.

Cet exercice est l’exercice principal de la technique de la cohérence cardiaque. Ses effets sont tels que certains thérapeutes y font aujourd’hui appel durant leur séance en complément à leur propre technique thérapeutique.

Bienfaits de la cohérence cardiaque

Nous l’avons dit, l’objectif premier de la cohérence cardiaque est de lutter contre le stress et l’anxiété. Elle permet de rapidement trouver calme et apaisement quand nous faisons face à des situations stressantes desquelles il nous parait parfois impossible de sortir. Tous les niveaux de stress peuvent être combattus par la cohérence cardiaque, qu’il s’agisse par exemple d’un stress pré-examen, d’un stress lié à une overdose de travail ou d’un stress post-traumatique.

Mais c’est loin d’être son seul bienfait. Ainsi, sur le plan psychologique, la cohérence cardiaque peut également aider à lutter contre les troubles du sommeil, du comportement et de l’humeur, ou encore pour combattre la dépression. Elle peut aussi être utilisée pour améliorer les fonctions cognitives, telles que la mémoire et l’attention.

Sur le plan physique, elle participe à la lutte contre l’obésité et les troubles du comportement alimentaire. Elle permet également d’améliorer notre tolérance à la douleur, de lutter contre les migraines ou encore de ralentir le vieillissement de nos cellules.

Enfin, elle aide à lutter contre des maladies plus sérieuses. Elle a, ainsi, un rôle préventif contre l’hypertension et les maladies cardiovasculaires. Elle aide également à diminuer le taux de cholestérol et à combattre le diabète. De plus, elle favorise le renforcement de notre défense immunitaire.

Outre tous ces bienfaits, la cohérence cardiaque présente le double avantage d’être accessible à tous et de bénéficier à tous. En effet, elle ne présente aucune contre-indication et peut donc être utilisée par les personnes de tout âge et toute condition. Grâce à tout ce qu’elle peut nous apporter, tout le monde peut trouver du positif dans la pratique de la cohérence cardiaque , qu’il s’agisse d’un employé surchargé, d’un sportif ou d’un parent devant jongler entre le travail et les enfants. Chacun peut aussi l’utiliser dans le simple objectif de se sentir mieux et d’atteindre une meilleure qualité de vie.




La cohérence cardiaque en pratique

La cohérence cardiaque se pratique seul. Contrairement à de nombreuses autres techniques thérapeutiques, il n’est donc pas nécessaire de faire appel à un thérapeute. En effet, en plus de devoir être réalisée directement par l’individu qui en bénéficie, c’est une méthode qui peut s’apprendre plutôt facilement.

L’exercice de base est simple: il s’agit de réaliser 6 respirations longues et régulières par minute. Pour cela, il vous suffit d’inspirer pendant 5 secondes et d’expirer pendant 5 autres secondes. La manière dont vous respirez est importante: l’inspiration doit être abdominale et effectuée par le nez, et l’expiration doit se faire par la bouche. Si vous avez besoin d’aide, il existe plusieurs guides, en vidéo ou en audio, qui vous aideront à calculer le temps. Notez que, dans la plupart des cas, il faut plusieurs semaines de pratique pour arriver à respecter cette fréquence respiratoire.

Cet exercice doit être réalisé sur une durée totale de seulement 3 à 5 minutes, le tout dans un endroit calme. Il est généralement recommandé de l’effectuer assis avec le dos bien droit, surtout si vous débutez, mais vous pouvez aussi le faire debout. Notez que l’exercice ne fonctionne pas bien lorsqu’il est réalisé couché.

Enfin, l’exercice doit être effectué trois fois par jour. Généralement, les séances se font au réveil, avant le déjeuner et en fin d’après-midi ou avant d’aller dormir. C’est ce qu’on appelle la “méthode 365”: 3 fois par jour, 6 respirations, 5 secondes.

Il existe des variantes à cet exercice. Par exemple, lors de chaque respiration, vous pouvez visualiser une situation idéale que vous voudriez atteindre. Dans ce cas, vous alliez la technique de la visualisation à celle de la cohérence cardiaque.

Quoiqu’il en soit, les résultats de la cohérence cardiaque ne sont pas visibles après seulement trois minutes. Si l’apaisement peut être atteint après une seule séance, ce n’est pas le cas des autres bienfaits. Pour ressentir réellement l’entièreté de ses bienfaits, il est important de respecter une pratique régulière. Dans l’idéal, les séances de cohérence cardiaque doivent être réalisées tous les jours. Il s’agit d’une véritable routine à mettre en place dans notre quotidien.

Notez que l’on compte en général deux semaines de pratique minimum pour pouvoir en ressentir tous les bienfaits.

Origines de la cohérence cardiaque

Le concept de cohérence cardiaque est apparu aux Etats-Unis dans le milieu des années 90. Il est issu de travaux de l’institut HeartMath, une association américaine à but non lucratif qui se dédie à aider les gens à combattre le stress dans tous les domaines de leur vie. Après avoir découvert l’influence du cœur sur nos émotions, les chercheurs de cet institut, qui font notamment des recherches en neuro-cardiologie, ont analysé la manière dont le cœur et le rythme cardiaque pouvaient être mis à profit pour lutter contre le stress et apporter calme et tranquillité. C’est suite à ces recherches qu’est née la cohérence cardiaque.

Cette technique a ensuite été introduite en France par le docteur David Servan-Schreiber au début des années 2000.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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geobiologie

Géobiologie: principes, bienfaits et origine

By chez soi, index, Maison

Géobiologie: principes, bienfaits et origine

geobiologie

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir mal à chaque fois que vous pénétriez dans un lieu précis? Ou de vous sentir fatigués pendant des mois et des années qui ont suivi un déménagement? Selon la géobiologie, cela est lié à des phénomènes invisibles qui polluent certains lieux.

Ces phénomènes proviennent aussi bien de la nature que de nos technologies et de l’histoire du lieu en tant que tel. Si on ne peut pas les voir, on peut toutefois les ressentir. En effet, lorsque l’on reste trop longtemps en leur présence, ils finissent par avoir une influence négative sur notre bien-être et notre santé en général.

L’objectif de la géobiologie, c’est de lutter contre ces phénomènes et de les neutraliser. Grâce à plusieurs procédés et outils de mesure, elle arrive à déterminer la présence de ces phénomènes. Elle propose alors des solutions pour ne pas à avoir à subir leur influence négative sur notre vie, notamment en nous conseillant sur la façon d’agencer nos meubles et d’aménager notre intérieur.

En plus d’étudier ces phénomènes perturbateurs, la géobiologie, que certains surnomment “médecine de l’habitat”, étudie aussi la relation entre l’homme et son lieu de vie, ainsi que l’impact que le deuxième a sur le premier. L’objectif est de retrouver équilibre et harmonie dans le lien qui unit les deux afin d’améliorer la qualité de vie des habitants du lieu. À ce sujet, il est d’ailleurs intéressant de noter que l’homme n’est pas le seul à pouvoir subir des perturbations: les animaux et les plantes n’y échappent pas non plus.




Des phénomènes naturels, artificiels et historiques

Nous l’avons dit, un lieu peut être pollué par de mauvaises ondes de différentes origines.

Il y a, d’abord, les phénomènes d’origine naturelle. Ceux-ci nous influencent en permanence où que nous soyons, bien que leur effet ne soit pas toujours négatif ou perturbateur. Ils se divisent en deux grandes familles: l’énergie tellurique et l’énergie cosmique.

L’énergie tellurique provient du sol. Elle est notamment influencée par la présence de cours d’eau souterrains, ainsi que d’érosion et de failles souterraines. Quant à l’énergie cosmique, elle vient du ciel et de l’espace.

Outre les phénomènes naturels, il y a également des énergies artificielles. Celles-ci proviennent de la technologie et de constructions de l’homme, comme les appareils électroménagers, la connexion WiFi et les lignes à haute tension.

Enfin, l’histoire du lieu émet également sa propre énergie. Si le lieu a été le théâtre d’événements négatifs, tels que des guerres, des maladies ou des périodes de famine, leur souvenir peut encore se trouver dans son sol, ses murs ou les objets qui y étaient présents. Il aura alors tendance à transmettre une onde négative.

Tous ces phénomènes n’ont pas nécessairement une influence négative sur le lieu et les personnes qui l’habitent. Les perturbations proviennent des potentielles interactions entre chacun d’eux.

Comment, alors, savoir si l’on a à faire à un phénomène perturbateur ou pas? Plusieurs signes peuvent vous permettre de détecter sa présence. Vous pouvez le ressentir en vous, par exemple si vous vous sentez mal constamment ou si vous avez à faire à des troubles répétés, tels que des insomnies, uniquement lorsque vous vous trouvez dans un certain lieu. Mais l’impact des ondes négatives peut aussi se voir dans votre environnement. C’est le cas, par exemple, si un arbre pousse de façon tordue.

Les bienfaits de la géobiologie

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Toutes ces ondes invisibles peuvent avoir différentes influences négatives sur notre bien-être et notre santé si nous restons en leur présence pendant un peu trop longtemps.

Parmi les effets négatifs, on compte notamment des troubles du sommeil, une fatigue prolongée ou aigüe, du stress, de la dépression ou encore une baisse d’attention ou une perte de mémoire. Il est aussi possible de ressentir une perte de tonus musculaire ou des maux de tête. Dans certains cas, les mauvaises ondes peuvent même aller jusqu’à participer à la formation de maladies plus graves, comme des cancers ou des maladies chroniques.

Outre ces troubles physiques et psychologiques, les ondes négatives donnent parfois lieu à de longues périodes de poisse et de malchance.

Le bienfait de la géobiologie est simple: elle aide à neutraliser ces effets indésirables afin que l’on ne ressente plus leur influence. On se sent alors beaucoup mieux, aussi bien physiquement que mentalement.




La géobiologie en pratique

Afin de réaliser son analyse, le géobiologue doit se rendre sur le terrain. Il passera alors en revue l’ensemble du lieu afin d’y détecter tout phénomène perturbateur. Pour cela, de nombreux outils sont à sa disposition, parmi lesquels on retrouve aussi bien des outils à valeur scientifique que des outils plus anciens et traditionnels. On compte notamment un détecteur d’ondes magnétiques et une antenne de Lécher, mais aussi un pendule et une baguette de sourcier. En outre, le géobiologue doit étudier l’histoire du lieu pour déterminer l’existence de potentiels événements historiques perturbateurs.

Sur base de tout cela, il peut alors réaliser un plan du lieu étudié, sur lequel il marquera toutes les perturbations enregistrées. Cela permet de voir directement où se trouvent les zones fortes en perturbations, appelées “zones géopathogènes”.

Le rapport et les conseils finaux du géobiologue dépendent de la raison pour laquelle il a été appelé. En effet, on peut faire appel à la géobiologie dans plusieurs cas de figure, que ça soit avant de déménager ou de construire un logement, ou après y avoir posé ses valises.

Si l’étude est réalisée avant d’emménager, le géobiologue peut aider à prendre une décision calculée avant d’acheter le logement, ou à créer des plans optimaux à l’heure de construire ou rénover une habitation. Dans ce dernier cas, le rapport géobiologique aidera alors à penser à l’emplacement idéal de chaque pièce. Le but est de s’assurer de ne pas mettre certaines pièces de vie, telles que la chambre et le séjour, à des endroits remplis de zones géopathogènes.

Si l’étude est effectuée seulement a posteriori, le géobiologue expliquera alors comment réaménager les pièces et le mobilier pour éviter les effets négatifs. Ici, il est plutôt question d’éviter de mettre les meubles dans lesquels nous passons le plus de temps, comme notre lit, dans des coins renfermant de nombreuses ondes négatives.

Il est important de souligner que la géobiologie n’est pas reconnue scientifiquement. La raison est simple: cette discipline n’utilise pas uniquement des outils scientifiques et se base sur certaines convictions qui ne sont pas mesurables scientifiquement.

Origines de la géobiologie

Jusqu’à il y a plusieurs siècles, il était courant d’étudier les lieux avant d’y édifier un bâtiment pour s’assurer que l’on construise dans un endroit propice. En effet, les anciens avaient déjà réalisé l’impact que certains éléments naturels pouvaient avoir sur leur bien-être et la qualité de leur vie.

Bien que son nom et ses connaissances modernes aient été édifiés il y quelques décennies seulement, la géobiologie prend racine dans des croyances millénaires. Elle était déjà utilisée dans de nombreuses civilisations anciennes autour du monde, des Incas à la Chine en passant par la Grèce.

En Chine et en Orient, par exemple, elle est considérée comme une descendante du Feng Shui, et se serait développée un peu plus de 1000 ans avant J.-C. En Occident, c’est en Antiquité qu’on en retrouve les premières traces, dans des écrits d’Hippocrate datant du 5ème siècle avant J.C.

Dans le monde moderne, la géobiologie est réellement étudiée depuis le début du 20ème siècle. C’est à cette époque que les connaissances scientifiques ont été ajoutées aux connaissances traditionnelles pour donner naissance à la forme actuelle de cette discipline thérapeutique.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Equithérapie : le cheval comme médiateur d’une thérapie nouvelle

By ailleurs, index

Equithérapie : le cheval comme médiateur d’une thérapie nouvelle

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L’équithérapie est un mode de thérapie réalisé à l’aide d’un cheval. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le cheval n’est ici ni le thérapeute, ni celui qui bénéficie de la thérapie, mais il est le moyen par lequel passe le soin. Une séance d’équithérapie se déroule donc à trois: elle comprend le patient, le cheval et le thérapeute.

De manière générale, cette thérapie encore peu courante a pour objectif d’améliorer le bien-être des patients et de leur procurer une forme d’apaisement dans un grand nombre de situations. Elle s’intéresse presque exclusivement aux troubles psychologiques, qu’elle a pour but de soulager, voire de soigner. En tant que telle, elle n’a aucun effet sur des problèmes d’ordre purement physique ou somatique mais elle peut agir en complément à un traitement traditionnel. Dans ce cas, elle aidera alors le patient à mieux supporter le traitement qu’il suit.

Toutefois, bien qu’elle n’agisse pas directement sur le corps, l’équithérapie peut mettre ce dernier à profit lors de ses séances. En effet, elle part du principe qu’aussi bien le corps que l’esprit peuvent avoir une influence sur notre état psychologique. Les exercices auxquels les thérapeutes font appel durant les séances sont donc divers et variés, allant de simulations sensorielles à de simples discussions.




Pourquoi faire appel à un cheval?

Mais pourquoi le cheval et pas un autre animal? Parce qu’il possède un ensemble unique de qualités qui font de lui le médiateur parfait lors d’une séance de thérapie.

Le cheval, d’abord, rappelle aussi bien la figure paternelle que maternelle. En effet, il a une image à la fois douce, sécurisante et forte. C’est aussi l’un des seuls animaux qui peut porter l’homme, et il est capable d’établir un lien profond avec celui-ci.

Mais la liste de ses qualités ne s’arrête pas là. En réalité, le cheval fait preuve d’un grand nombre de qualités qui bénéficient chacune d’une façon ou d’une autre à la thérapie.

Le cheval ne juge pas et ne dénigre pas sans raison, ce qui offre la possibilité de profiter d’une relation sans critiques ni jugements. De plus, contrairement au chien, il ne viendra pas vers vous si vous ne faites pas le premier pas. Ce caractère non intrusif permet notamment au patient d’établir lui-même la relation qu’il désire avec l’animal. Il est également ouvert au dialogue, pour autant que l’on sache comment l’entamer. À ce sujet, il est d’ailleurs intéressant de noter que l’établissement d’une relation avec le cheval rappelle celui des relations interpersonnelles, notamment en terme de travail et d’efforts à mettre en œuvre.

Le cheval apporte également de nombreux bienfaits au patient ou à tout humain qui s’en approche. Ainsi, il favorise notamment la concentration, l’attention, l’imagination, la conscience de soi et la confiance en soi.

Toutefois, outre tout cela, ce qui rend le cheval si apte à jouer le rôle de médiateur dans une relation entre un thérapeute et son patient, c’est sans doute sa capacité à être le miroir de ce dernier. Les canaux sensoriels du cheval sont extrêmement développés, ce qui le rend exceptionnellement empathique et réceptif à tout ce qui l’entoure, y compris à ce qui est tait et caché. Le cheval a donc la capacité de ressentir ce que le patient ressent à l’intérieur de lui, sans que cette émotion apparaisse clairement aux yeux de quelqu’un d’autre, que ce soit sur les traits de son visage ou dans ses gestes. De cette manière, le cheval peut parfois voir des choses que le thérapeute n’a pas encore comprises lui-même.

En observant les réactions du cheval par rapport au patient, le thérapeute peut ainsi lire et comprendre ce qui se passe dans la tête du patient sans que celui-ci ait à mettre des mots sur ses émotions. Le patient, quant à lui, peut aussi bénéficier de cette caractéristique. Dans certains cas, comprendre le cheval et ses réactions lui permettra de se comprendre lui-même. Le cheval est donc un réel miroir pour le patient, qui peut être utilisé aussi bien par le patient lui-même que par son thérapeute.

Enfin, le cheval comme médiateur permet de faciliter l’interaction et les discussions entre le thérapeute et son patient. Le cadre traditionnel de la thérapie, qui voit le thérapeute et le patient seuls dans une pièce, peut parfois être intimidant. L’équithérapie permet de sortir de ce cadre et d’oublier, en quelque sorte, que l’on a à faire à une session de thérapie. La séance est plus ludique, et nous avons alors plus de facilité à faire part de nos pensées et de nos émotions.

Les bienfaits de l’équithérapie

L’équithérapie est ouverte à tous, pour autant que l’on ait plus de 3 ans et que l’on ne soit pas allergique aux poils de chevaux!

Elle peut être utilisée pour lutter contre de nombreux troubles psychologiques, tels que des troubles du sommeil, de l’alimentation, du développement, de l’apprentissage, du comportement, de la concentration, de la communication et de l’acquisition du langage. On peut également y faire appel pour lutter contre le stress, l’anxiété et la dépression, pour recevoir de l’aide après un deuil ou un événement traumatisant ou encore pour améliorer sa confiance en soi.

L’équithérapie peut aussi aider les patients qui font face à des difficultés relationnelles ou à une inadaptation sociale. En outre, les personnes souffrant d’autisme, de schizophrénie ou d’handicaps sensoriels, mentaux ou moteurs, peuvent également bénéficier de l’équithérapie, qui leur procurera mieux-être et soulagement.




Enfin, elle profite aussi aux personnes qui, de manière générale, veulent augmenter leur compréhension de soi, améliorer leur confort intérieur et atteindre un niveau de bien-être plus élevé.

La liste pourrait encore continuer. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’équithérapie est utile pour tous ceux qui veulent se sentir mieux dans leur corps et dans leur esprit, que l’on souffre de troubles psychologiques définis ou pas.

Dans tous les cas, l’équithérapie offre un soulagement et un apaisement. Elle ne prétend toutefois pas se débarrasser entièrement du trouble psychologique ou en guérir la cause, bien que cela puisse arriver dans certaines situations. Elle ne prétend pas non plus entièrement remplacer un traitement ou suivi psychologique classique. Dans certains cas, ceux-ci sont nécessaires et ne doivent donc pas être discontinués au profit de l’équithérapie.

L’équithérapie en pratique

poney

Le traitement se divise en plusieurs séances d’une durée pouvant varier entre 30 minutes et une heure. Il s’étend généralement sur une période de 6 mois à un an à raison d’une séance par semaine. Lors de la première séance, le thérapeute établit des objectifs thérapeutiques avec le patient. Ces objectifs permettront d’évaluer l’évolution du patient au cours des séances.

Le thérapeute établit un plan d’action sur base des caractéristiques du patient et des objectifs recherchés. Ce programme personnalisé contient une grande variété d’exercices. Ainsi, au cours de l’équithérapie, le patient peut notamment être amené à toucher le cheval, le brosser, le diriger, observer ses réactions, mais aussi à parler de ses ressentis et de ses envies, ou encore à faire appel à l’expression gestuelle.

Dans certains cas, le patient pourra même monter le cheval. Cependant, notez que monter à cheval n’est pas une étape obligatoire du traitement, et aucune compétence équestre n’est donc requise.  Chaque exercice a des objectifs particuliers. Ainsi, par exemple, brosser le cheval permet d’apprendre à prendre soin de quelqu’un d’autre et à devenir responsable. De son côté, monter l’animal nous aide à nous détendre. De plus, ses mouvements lents rappellent le bercement maternel, ce qui  peut faire revenir à nous des émotions ressenties au début de notre vie.

Enfin, il est important de souligner le fait qu’un équithérapeute est un thérapeute avant tout. Tout le monde ne peut donc pas se prononcer équithérapeute du jour au lendemain, et il ne suffit pas d’aimer les chevaux pour savoir comment les utiliser en thérapie. Or, l’équithérapie n’étant pas réglementée en France, elle ne dispose pas de statut reconnu. Pour vous assurer de trouver un équithérapeute digne de ce nom, notez que celui-ci doit avoir un diplôme officiel dans le domaine de la santé auquel s’ajoute une formation spécialisée en équithérapie.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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La Danse, première thérapie

By dans le corps, index, Sport

La Danse, première thérapie

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Dans cet article, nous aborderons les multiples bienfaits de la danse, envisagée comme un moyen de développement personnel et d’épanouissement. Plus ou moins formalisée, qu’elle soit pratiquée seul ou accompagné, en couple ou en groupe, en musique ou en silence, la danse sollicite le corps et l’esprit dans leur dimension la plus vaste. Elle peut être un outil d’analyse et de soin, un moyen de développement et d’harmonisation, un vecteur de communication. Elle est avant tout une expression spontanée universellement répandue d’émotions non moins universellement partagées par les humains.




La danse, première thérapie

Il n’est pas commun de parler de danse-thérapie en dehors du champ de la danse libre, d’inspiration contemporaine, pratiquée sous la houlette d’un “thérapeute”. La danse-thérapie formalisée – et parfois brevetée ! – est d’inspiration occidentale, émaillée de notions de psychanalyse sur fond de rythmes tribaux.

En cas de désorientation intellectuelle et émotionnelle, prenons garde de ne pas exploiter un primitivisme mal connu et mal compris au profit d’une envie de défoulement sans règles ni mesure, dénué de véritable dimension spirituelle. C’est l’esprit de recherche qui fait la thérapie, ce n’est pas le thérapeute ou la thérapie qui crée l’esprit de recherche. La présence d’un thérapeute n’est pas systématiquement nécessaire. La recherche nécessite un effort personnel, quelle que soit la pratique.

N’importe quelle danse peut être un moyen de se développer et de s’affranchir de troubles d’ordre psychologique ou physique. Dès les origines, la danse a été un moyen d’extérioriser des émotions, d’harmoniser et de souder un groupe d’individus, de se relier à des forces occultes ou d’éliminer un mal.

Danses tribales festives et guerrières, danses rituelles, religieuses et chamaniques, danses de désenvoûtement, danses de joie, de désespoir, de changement de saison, de mariage, toutes les danses ont un rôle dans la vie de la communauté humaine, et toutes participent au bon équilibre physique, psychique et social des participants.

Danser seul

La danse pratiquée en solo permet de prendre conscience de son corps. Pratiquée en silence, sans miroir (comme avec le Qi Gong par exemple) elle favorise la concentration sur son propre souffle, sur la circulation de l’énergie, l’équilibre, le poids du corps et des membres. Elle peut être pratiquée dans un but préventif (apprendre à éviter les chutes en renforçant les muscles, la souplesse ou les réflexes, renforcer la confiance en soi par un travail du souffle et de la posture, soulager les tensions et éviter des fractures, etc.) thérapeutique (soigner un burn-out, rééquilibrer une dysharmonie du corps, rééduquer un membre malade, etc.) ou en entretien de la santé.

Pratiquée devant un miroir, la danse favorise l’harmonisation de la perception de son corps et de son apparence, peut permettre de détecter et d’améliorer un défaut d’usage d’un de ses membres ou d’un côté de son corps, de travailler sa grâce et la fluidité de ses mouvements.

L’analyse, autonome ou accompagnée, des corrélations entre les attitudes du corps (souplesse, amplitude, variété des mouvements) et les habitudes de pensée (raideur, timidité, velléités, etc.) ou encore les situations vécues (frustration, trop grandes responsabilités, craintes, etc.) permet d’influer volontairement sur certaines limitations par une approche physique.

La musique ou plus généralement le son suscite, accompagne et soutient la danse. Le rythme d’un tambour, le son d’une flûte ou la vibration d’une voix sont eux aussi porteurs d’informations et d’émotions. Toute musique, naturelle ou synthétique, modifie l’activité du cerveau. Du simple entrain à l’état de transe, les effets de la musique sont variés, variables selon les individus et le contexte, et utilisables dans un but thérapeutique, combinés à la pratique de la danse.

Le lieu où est pratiquée la danse a bien sûr une importance, la terre battue, de l’herbe mouillée de rosée, un parquet vernis ou le béton d’une cave n’ont pas le même impact sur le psychisme du danseur… ni sur ses talons ! A noter que les danses aquatiques et aériennes, bien que moins connues, peuvent apporter un bénéfice thérapeutique probant dans certains cas (phobies, traumatismes, liens karmiques particuliers avec un élément)




La tenue ou le costume ont également un rôle à jouer.

En Inde, le danseur devant figurer un dieu lors de la représentation était chargé de confectionner lui-même son costume. Le temps passé à réunir les divers éléments de sa tenue, la durée de la couture et de l’assemblage des ornements, le temps de maquillage sophistiqué devaient lui permettre de se préparer intérieurement et de se purifier jusqu’à se transformer réellement en dieu. Lors de la représentation, il ne figurait pas un dieu mais devait en être devenu un.

Le costume habille, maquille, cache et révèle en même temps. Il facilite le mouvement ou l’entrave, induit des modifications de la démarche ou du geste, ennoblit ou épure les formes, accompagne la danse de son mouvement, de ses scintillements ou de ses cliquetis. Il fait partie de la danse et fait partie de la thérapie. Il en va de même pour le maquillage, les ornements et les accessoires, dont le pouvoir évocateur et symbolique est puissant.

Danser en groupe

La danse de groupe est un autre moyen de développement, personnel et collectif.

La danse peut avoir un but ou non, être libre, guidée ou chorégraphiée, spontanée ou organisée. Remarquons au passage que la pratique de la danse dans un but de spectacle de loisir a peu à peu dévoyé les objectifs initiaux de la plupart des danses, qu’elles soient solitaires ou de groupe. Le plaisir de danser et l’importance de chacun au sein du groupe sont souvent négligés au profit de la perfection de la chorégraphie et du rendu final.

Danser en groupe est un moyen de développer son attention aux autres ainsi que la conscience de son corps dans un champ tridimensionnel limité, peut favoriser un travail bénéfique de mimétisme (observation, cohésion, précision) ou au contraire d’individualisation (création, compensation, affirmation). Certaines danses de groupe, en particulier tribales, induisent un puissant sentiment d’unité, de partage de l’énergie et d’acceptation par les autres qui peut être très favorable.

Danser en duo

Les danses en duo, formelles ou non, reposent sur la connexion et la complicité entre deux êtres. Leur pratique développe la concentration, l’attention, l’adaptabilité et l’intuition. Envisagées comme un dialogue, elles obligent à clarifier son intention, à épurer son expression, et à entretenir la vivacité de ses réflexes.

A propos de l’auteur: Emma DUBOS

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Emma Dubos

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