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Micronutrition, de l’aliment au nutriment

By Alimentation, chez soi, index

Micronutrition, de l’aliment au nutriment

micronutrition

La micronutrition est une nouvelle approche de la santé qui s’intéresse à la présence dans l’alimentation des micronutriments indispensables au bon fonctionnement de notre organisme : vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels, acides aminés essentiels, antioxydants, fibres alimentaires et probiotiques.

La micronutrition est une science complète qui prend en compte à la fois les particularités de la personne (âge, métabolisme, niveau d’activité, mode de vie et état de santé) et les particularités de chaque aliment (qualités nutritives, biodisponibilité des micronutriments, mode d’absorption optimal, associations alimentaires bénéfiques ou néfastes, métabolisme et élimination).

La micronutrition s’enrichit ainsi des savoirs de la nutrition (que manger?) et de la diététique (comment le manger?) voire de la phytothérapie (comment équilibrer l’alimentation grâce aux plantes ?) tout en s’appuyant sur une approche holistique et personnalisée propre aux méthodes de santé naturelles (qui est le mangeur ? Comment adapter au mieux son alimentation à son état?)




La micronutrition est une science en perpétuelle évolution, qui s’appuie sur les avancées de la recherche et sur l’approfondissement des liens connus entre l’alimentation et la santé.

Son approche fondamentalement qualitative lui confère un rôle majeur à jouer de nos jours, en des temps où l’alimentation est déséquilibrée par une augmentation du contenu calorique des aliments, au détriment de leur richesse en micronutriments : nous parlons des fameuses “calories vides”.

Les bases de la micronutrition

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Un aliment, qu’il soit d’origine végétale ou animale, contient :

  • des macro-nutriments :  éléments énergétiques et constitutifs de l’organisme ; ce sont les lipides, les glucides et les protéines.
  • des micro-nutriments : éléments constitutifs et régulateurs du métabolisme ; ce sont les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les acides gras essentiels, les antioxydants, les acides aminés essentiels, les fibres alimentaires et les probiotiques.

Chacun de ces éléments a un effet sur l’organisme. Cet effet va dépendre de l’aliment qui apporte cet élément, du mode d’absorption et des associations alimentaires réalisées, du métabolisme du mangeur et de la présence ou de l’absence des autres éléments dans l’organisme.

Par exemple, le Calcium n’est pas métabolisé de la même manière par un nourrisson, un homme adulte ou une femme âgée ; il n’est pas absorbé pareillement selon qu’il est d’origine végétale (légumes à feuilles vertes) ou animale (lait de vache, par exemple). Le taux de calcium circulant dans le sang ou fixé dans les os dépend de la présence et de la quantité d’une multiplicité d’autres facteurs : hormones, enzymes et protéines spécifiques, micro-organismes, autres minéraux essentiels…

  • La connaissance des micronutriments et de leurs spécificités permet d’estimer la valeur nutritionnelle d’une ration alimentaire.
  • La connaissance de l’état de santé et du mode de vie du mangeur permet d’estimer les apports en micronutriments nécessaires à l’entretien ou à l’amélioration de sa santé.

Dans l’idéal, les micronutriments sont apportés par une alimentation diversifiée et adaptée, cependant dans certains cas il est nécessaire de recourir à une supplémentation destinée à apporter un complexe d’éléments particuliers en plus grande quantité. Il peut s’agir d’une cure alimentaire ou phytothérapeutique, d’un régime particulier ou de la prise de compléments alimentaires.

Dans le cadre d’une supplémentation, il est important de bien s’informer sur la qualité de l’aliment ou du complément consommé, sur sa teneur en micronutriments, sur les conditions de biodisponibilité optimale de ces micronutriments, et sur les capacités de métabolisme et surtout d’élimination de l’organisme.

Tout déséquilibre – carence comme excès ou accumulation – est préjudiciable et peut être la source de troubles secondaires.

Les rôles des micronutriments

Les micronutriments sont généralement regroupés en 4 grandes classes :

  1. Les vitamines

Les vitamines sont des éléments indispensables au métabolisme, mais à des quantités faibles et précises. Certaines sont synthétisées par notre organisme, d’autres par des bactéries naturellement présentes dans notre intestin, mais la plupart doivent être apportées par l’alimentation. On distingue des vitamines hydrosolubles (vitamines C et du groupe B, solubles dans l’eau) et des vitamines liposolubles (vitamines A, D, E, K, solubles dans l’huile et dans les graisses), ce qui est important pour comprendre dans quels aliments on va les trouver et dans quels compartiments de l’organisme elles peuvent être utilisées ou stockées.

Les vitamines sont impliquées entre autres dans le fonctionnement du système immunitaire et nerveux, l’élimination des toxines, mais également dans le métabolisme du fer, des acides aminés et des acides gras.

  1. Les minéraux et les oligoéléments

Les minéraux sont utiles à la constitution, à l’entretien et au fonctionnement de tous les éléments du corps humain. Les minéraux nécessaires en quantités sont : le Calcium, le Magnésium, le Potassium, le Phosphore, le Soufre, le Sodium et le Chlore.

Les oligoéléments, ou éléments-traces, sont eux aussi nécessaires pour la santé mais en quantités infimes : citons le Fer, le Zinc, le Cuivre, le Fluor, l’Iode, le Chrome, le Cobalt, le Sélénium, le Bore, le Manganèse, le Silicium…

Les minéraux et oligoéléments ne sont pas synthétisés par l’humain. Dans l’alimentation, ils peuvent se présenter sous forme anorganique (carbonate, oxydes, phosphates, sulfates) ou organique, i.e. liés à des molécules naturelles qui favorisent leur assimilation (pidolates, glycinates, malates, citrates).




  1. Les acides gras essentiels

Les acides gras sont les constituants principaux des membranes de nos cellules. Ils sont utiles également au développement et à la santé du système immunitaire, circulatoire et nerveux.
On distingue les acides gras essentiels, dont le rôle est majeur dans le métabolisme, et qui peuvent être synthétisés, et les acides gras indispensables, que l’organisme ne peut synthétiser et qui doivent donc être apportés par l’alimentation.

Ils sont à l’origine des fameux acides gras des familles oméga-3 et oméga-6. Leur ratio dans le corps humain ainsi que leur métabolisme sont fondamentaux pour l’équilibre de la santé.

  1. Les acides aminés essentiels

Composés de base des peptides et des protéines, les acides aminés constituent l’essentiel de la masse du corps humain après l’eau. Un certain nombre d’acides aminés sont dit essentiels car leur synthèse est impossible ou très lente chez l’être humain, et ils doivent par conséquent être apportés par l’alimentation. On les trouve sous forme directement utilisable ou sous forme de précurseurs dans les produits végétaux aussi bien qu’animaux.

(5.) Les autres micronutriments

Les fibres alimentaires ont un rôle bien connu dans le transit intestinal et sont à ce titre nécessaires à la santé – qui passe par une bonne élimination des déchets et surplus ! Elles sont aussi impliquées dans la régulation de la sensation de faim, de la glycémie et du taux de cholestérol, et favorisent l’activité bactérienne dans le côlon. Elles proviennent exclusivement de  l’alimentation végétale.

Les probiotiques sont des micro-organismes (bactéries et levures) semblables à ceux constituant le microbiote intestinal, que l’on peut absorber sous forme vivante par le biais des aliments fermentés. Pour favoriser leur présence dans le système digestif, il est nécessaire d’absorber également des prébiotiques (nutriments nécessaires aux probiotiques).

Les antioxydants sont des molécules qui protègent certains composants de nos cellules de l’oxydation (qui en ferait des composés toxiques). Parmi eux, des tanins, des pigments, des vitamines et des composés phénoliques, tous naturellement apportés par la consommation de végétaux.

La micronutrition en pratique

Un micronutritionniste prêtera une attention particulière à l’état des systèmes digestif, immunitaire, endocrinien et nerveux. Un déséquilibre du fonctionnement d’un de ces systèmes retentit sur tous les autres, et chaque système dépend de la présence bio-disponible de micronutriments particuliers.

A chaque âge de la vie, et selon l’histoire et le mode de vie de la personne, l’alimentation doit être adaptée afin de fournir les nutriments nécessaires. Les maladies et les particularités du métabolisme de chacun justifient une alimentation personnalisée, et parfois des apports supplémentaires.

Un temps d’adaptation est nécessaire pour tout changement de régime ou d’habitudes alimentaires, et il faut plusieurs années pour “se connaître”, et estimer ses besoins personnels, qui ne dépendent pas de règles ni de standards.

Toute supplémentation, si elle est nécessaire, doit être entreprise avec prudence. Elle devrait dans l’idéal être précédée d’un examen attentif de l’état du métabolisme et des émonctoires (peau, foie, système rénal et urinaire) afin de vérifier si l’organisme est capable d’assimiler les nutriments apportés, et de les éliminer si la dose nécessaire est dépassée, ou si leur utilisation n’est pas possible.

Les cures, très limitées dans le temps, devraient être accompagnées d’un temps de repos ou d’activité aménagée.

Enfin, l’utilisation des végétaux pour une supplémentation (phyto-micronutrition) requiert les mêmes précautions que pour tout soin, et une bonne connaissance des plantes et de leurs modes de préparation (voir l’article Phytothérapie).

Note : l’aspect juridique du conseil et de la vente de compléments alimentaires industriels n’est pas ici développé, merci de vous référer à la législation européenne et nationale en vigueur sur le sujet.

Sources:

Comprendre la nutrition

https://www.nutriting.com/comprendre-la-nutrition/la-nutrition-en-7-lecons/vitamines-et-mineraux

Assimiler les minéraux en compléments

https://www.alternativesante.fr/mineraux/difficile-d-assimiler-les-mineraux-en-complement

A propos de l’auteur: Emma DUBOS

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Emma Dubos

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equilibre energetique

Equilibre énergétique ou comment équilibrer son énergie?

By dans le corps, index

Equilibre énergétique ou comment équilibrer son énergie?

equilibre energetique

Qu’est-ce que l’équilibre énergétique ? Est-il inné, acquis ? De quoi dépend-il ? Quelles sont les méthodes pour le favoriser ? Dans cet article, quelques clés pour comprendre l’esprit qui sous-tend cette approche de la santé.




Un monde d’énergie

Notre Univers est baigné d’énergie. Pendant longtemps, on pensait qu’il était constitué en majorité de vide, aujourd’hui l’on sait que ce “vide” est parcouru de flux énergétiques divers et puissants, que nous ne connaissons pas tous.

Notre corps, comme celui de tout être vivant, émet une grande variété d’ondes. Notre cerveau émet des ondes en permanence, lorsque nous réfléchissons, méditons ou nous reposons. Nos cellules communiquent entre autres par le biais d’ondes de différentes natures. Nous vivons actuellement dans un bain d’ondes quotidien, smartphones, compteurs EDF, montres et autres objets connectés, micro-ondes, cartes à puces, jeux vidéos, radios…

Ces ondes interfèrent les unes avec les autres, sans que leur effet principal recherché (radio, TV, pensée…) n’en semble sensiblement affecté : pour autant, ces interférences qui augmentent exponentiellement ces dernières décennies ont des effets sur les ondes dont notre santé physique et mentale dépend, et nous n’avons pas beaucoup d’études scientifiques dans ce domaine. Le recul à ce sujet est encore très faible, si l’on considère que les smartphones et autres objets connectés ont commencé à se répandre il y a tout au plus une dizaine d’années.

Note : la notion d’onde est une modélisation tridimensionnelle d’un flux, elle ne suffit pas pour recouvrir la notion d’énergie. Dans la suite de l’article, nous parlerons plutôt d’énergie et de flux énergétiques pour désigner l’aspect le plus large et multi-dimensionnel de cette notion.

L’équilibre énergétique

Dans toutes les traditions, l’équilibre énergétique est considéré comme fondamental pour la santé de l’individu, c’est-à-dire sa capacité optimale d’adaptation à l’environnement. L’Homme devait être en harmonie avec les flux énergétiques qui l’entouraient, être conscient de leur influence et capable de s’adapter à leurs variations : changements de saisons, mouvements des astres, magnétisme terrestre, végétal et animal, etc.

La recherche de l’équilibre énergétique est par conséquent envisagée comme un état dynamique et non fixe, c’est-à-dire un état devant en permanence être légèrement modifié, adapté, pour permettre le plein épanouissement des potentialités de l’être vivant.

Les Soins énergétiques

Divers types de soins visent à équilibrer les énergies qui parcourent un être vivant et son environnement. Ces soins s’adressent aux humains, aussi bien qu’aux animaux ou aux plantes, en milieu naturel et artificiel.

Il est possible d’apprendre à réaliser un équilibrage énergétique seul, il est aussi possible de recourir à un praticien : énergéticien, magnétiseur, biogéologue, chaman… Certaines personnes ont une sensiblité naturelle plus développée aux flux énergétiques qui nous entourent, et certaines ont une capacité particulière à mobiliser ces flux d’énergie.

Les deux capacités ne sont pas forcément réunies chez tout le monde, mais tout un chacun peut développer sa sensibilité et sa puissance d’action, pour son propre bénéfice comme pour celui des autres.

Les méthodes énergétiques sont extrêmement diverses. Elles font intervenir des ressentis, des croyances, des moyens plus ou moins objectifs ou rationnels de mesure, des ajustements et, toujours, une observation attentive et individuelle de son propre état et de celui des autres. L’énergie ne fait pas tout : inutile de redouter les individus “pompeurs d’énergie” ou “porteurs d’énergies négatives” ! La santé est la capacité à s’adapter à tout élément perturbateur, et la force suprême est d’être capable d’harmoniser les éléments qui nous entourent, sans rien exclure. La santé holistique est fondamentalement inclusive. Corriger, non éliminer. Adapter, non détruire. Epurer, et non tuer.

Les méthodes d’équilibrage énergétique peuvent faire intervenir le magnétisme personnel (du soignant et/ou du soigné), la connection à des éléments naturels (par exemple : minéraux, métaux, terre, eaux vives ou mortes, arbres, feux…), la réflexologie, des pratiques physiques (yoga, qi gong…), des technologies modernes ou des pratiques plus complexes et anciennes telles que le chamanisme. Nous ne donnerons pas ici de définition de ces “énergies” mises en jeu et en relation, disons simplement qu’elles ne peuvent en aucun cas être réduites à une notion unique (ondes cérébrales, électro-magnétisme, méridiens…).




Comment se déroule une séance ?

Difficile de répondre à cette question, bien légitime néanmoins. La variété des praticiens et des méthodes permet d’imaginer la diversité des soins adaptés aux démarches particulières.

Une séance de magnétisme peut être rapide, elle comprend un temps de “découverte” du niveau d’énergie de la personne ou de l’animal et de l’état de la circulation de l’énergie dans et autour de son corps. Elle se poursuit par des soins d’équilibrage (imposition des mains, massage énergétique, port de pierres ou d’aimants, utilisation de dispositifs générateurs d’ondes particulières, etc.) utillisés seuls ou en association, de manière ponctuelle ou prolongée.

Une séance d’équilibrage énergétique pour un lieu comprend elle aussi un temps d’exploration du lieu, suivi d’une concertation avec les occupants dudit lieu (proposition d’aménagements, de déplacements de meubles, de cloisons, ajout de dispositifs naturels ou artificiels permettant de dévier ou de compenser les flux énergétiques jugés d’influence néfaste pour la santé…)

Il est important que chaque personne apprenne à développer sa propre sensibilité aux phénomènes énergétiques, afin d’être moins tributaire des allégations d’autrui.

A propos de l’auteur: Emma DUBOS

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Emma Dubos

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neurofeedback

Neurofeedback: bienfaits, déroulement des séances et origine

By Dans la tête, index

Neurofeedback: bienfaits, déroulement des séances et origine

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Le neurofeedback, aussi connu sous le nom de « biofeedback EEG », est une technique thérapeutique qui consiste à rééduquer le cerveau pour combattre certains troubles, tels que l’insomnie et l’hyperactivité.

Cette méthode, créée dans les années 70, donne un rôle très actif au patient: c’est lui qui, par le biais d’activités ludiques centrées sur les réactions de son cerveau, apprend à contrôler son activité cérébrale. L’idée est d’arriver à permettre à notre cerveau de modifier sa façon de réagir dans certaines situations et de lui apprendre à suivre un nouveau modèle de fonctionnement. Cela nous aiderait ainsi à nous retrouver maîtres de situations qui paraissaient jusqu’alors hors de notre contrôle.

En effet, le neurofeedback part du principe que notre cerveau est un système dynamique. Il ne reste donc pas inchangé au cours de notre vie. Au contraire, il évolue en continu, au rythme de nos apprentissages et de nos expériences. Ainsi, lorsque nous apprenons une nouvelle langue, par exemple, il crée de nouvelles connexions qui nous permettront de la comprendre et la parler.




Pour expliquer cela plus en profondeur, on peut parler de plasticité neuronale et d’homéostasie, deux notions sur lesquelles se base le neurofeedback.

La plasticité neuronale, d’abord, c’est la capacité de nos neurones à changer leurs réactions et leurs connexions selon les besoins. Ainsi, les connexions neuronales peuvent être modifiées tout au long de la vie. Certaines d’entre elles peuvent aller jusqu’à disparaître, alors que d’autres  peuvent apparaître.

Quant à l’homéostasie, elle désigne la capacité d’un système à constamment conserver son équilibre interne et, donc, à agir automatiquement et directement pour retrouver cet équilibre en cas de problème. Notre système cérébral fonctionnerait de cette manière.

En d’autres termes, le neurofeedback cherche à modifier certaines structures internes de notre cerveau pour changer des comportements et réactions indésirables et, ainsi, retrouver un équilibre qui participe à notre bien-être et à notre santé.

Créé il y a seulement quelques décennies, le neurofeedback est en train de se faire un nom dans le monde des neurosciences. Mais si son nom peut impressionner, il s’agit en fait d’une technique à  l’apparence plutôt simple, qui n’est ni douloureuse, ni invasive.

Bienfaits du neurofeedback

Le neurofeedback est principalement utilisé pour aider à lutter contre certains troubles psychologiques. Parmi ceux-ci, les plus fréquents sont l’hyperactivité et les troubles du déficit de l’attention, ainsi que le stress post-traumatique, l’anxiété et la dépression. Il peut aussi aider à combattre l’épilepsie et les troubles obsessionnels compulsifs.

Cependant, le neurofeedback ne doit pas être considéré comme une sorte de médicament mental qui permettrait de se débarrasser directement et entièrement de ces troubles. En effet, dans la plupart des cas, il participe à la réduction des symptômes mais ne peut s’attaquer à l’origine du trouble.

En plus de lutter contre un problème, le neurofeedback pourrait aussi être utilisé pour améliorer certaines capacités. Ainsi, il pourrait aider à améliorer la mémoire, la productivité et les capacités professionnelles, mais aussi les relations interpersonnelles et les performances sportives et artistiques.

En pratique

Le neurofeedback est un traitement qui s’étale sur plusieurs séances. On compte généralement un minimum de 20 séances par patient, mais leur nombre peut monter jusqu’à 30 ou 40.

Les séances peuvent varier d’un praticien à l’autre, d’abord parce que la technique n’est pas régulée, mais aussi parce qu’elle est encore en pleine évolution. Cependant, dans la plupart des cas, elles ressemblent presque à s’y méprendre à une séance futuriste de jeu vidéo.

Le patient est placé en face d’un écran, qui communique avec son cerveau grâce à quelques électrodes posées sur sa tête. Il n’est donc pas ici question de lui administrer un produit ou encore de l’étendre sur un lit au milieu d’une armée de fils qui relieraient son cerveau à des machines.

Sur cet écran se trouve un simple jeu, comme un puzzle par exemple, que le patient devra effectuer non pas en utilisant ses mains, mais en contrôlant son activité cérébrale. Les mouvements qu’il voit sur l’écran sont donc directement liés à ce qu’il se passe dans son cerveau.

Vu de l’extérieur, on pourrait alors penser qu’il bouge les pièces du puzzle simplement à la force de la pensée! Mais en réalité, que se passe-t-il derrière tout cela?

Les états psychologiques que nous ressentons, tels que le stress et la concentration, sont liés à des signaux émis par notre cerveau. Ainsi, derrière un état mental spécifique se trouve un signal spécifique émis à une certaine fréquence. Lors des exercices, le patient doit jouer sur ces différents signaux: il tente d’en stimuler certains et de lutter contre l’apparition d’autres. Ainsi, par exemple, lorsqu’il arrive à augmenter l’intensité d’un signal qu’il doit stimuler, une pièce du puzzle apparait à l’écran et il peut la déplacer.




Le signal est visible sur l’écran, ce qui permet également au patient de savoir où il en est, de comprendre comment fonctionne son cerveau et de voir quelles actions mentales l’aident à aller dans la bonne direction. Bien sûr, tout cela ne se fait pas en seulement quelques minutes. C’est un long entraînement, car le cerveau doit trouver de nouvelles stratégies mentales pour arriver à l’objectif fixé.

Mais comment ces exercices sont-ils mis en place?

Tout d’abord, avant de procéder à l’exercice, le médecin va faire passer plusieurs tests au patient afin de cartographier son cerveau et de comprendre comment il fonctionne. C’est une étape importante car, chaque cerveau étant différent, le traitement par neurofeedback doit être adapté aux caractéristiques du patient et à ses besoins.

Sur base de ces résultats, le praticien va ensuite mettre un place un plan de rééducation personnalisé pour le patient. Ce plan renferme les différents exercices qu’il devra effectuer au cours des séances.

Origine du neurofeedback

Les premiers développements du neurofeedback datent de la fin des années 50, mais on considère généralement qu’il a seulement été créé dans les années 70. Il doit sa naissance à Joseph Kamiya et Barry Sterman, deux professeurs américains.

Kamiya est le premier qui, à la fin des années 50, a eu l’idée d’utiliser l’influence des ondes cérébrales dans le traitement de certains troubles psychologiques. Dix ans plus tard, Barry Sterman, qui travaillait alors pour la NASA, a mis la théorie du neurofeedback en pratique sur un groupe de chats. Après avoir  pratiqué le neurofeedback sur la moitié du groupe, il a pu démontrer que la façon dont ils réagissaient à un certain produit était liée à leur participation ou non au neurofeedback.

Une technique encore controversée

Le neurofeedback fait l’objet de nombreux débats. Certains notent que les effets de la technique n’ont pas encore été prouvés et qu’il pourrait donc seulement s’agir d’un effet placebo. D’autres pointent du doigt le fait qu’il existe trop de logiciels et de pratiques différentes qui prennent le nom de neurofeedback, rendant la définition de la méthode, son analyse et son évaluation assez difficiles. D’autres encore ajoutent que, vu que la technique est encore jeune, certains praticiens se l’approprient jusqu’à la dénaturer, en en faisant une technique de sorcellerie qui pourrait régler tous les maux.

Ce qui est sûr, c’est que de nombreuses recherches scientifiques sur son efficacité et sur les bienfaits qu’elle peut apporter sont en cours. Certaines d’entre elles ont montré des résultats probants dans la lutte contre l’hyperactivité et les troubles du déficit de l’attention, ainsi que l’épilepsie.

Actuellement, le neurofeedback n’est pas encore officiellement reconnu en France, où sa pratique n’en est encore qu’à ses débuts. Vu que la technique n’est pas réglementée, vous pourriez vite avoir à faire à des charlatans. Pour les reconnaitre, vous pouvez commencer par vous intéresser à leurs promesses: si un praticien vous dit que le neurofeedback vous aidera à régler tous vos problèmes, évitez-le!

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Réflexologie: explications, bienfaits, séances et origine

By dans le corps, index

Réflexologie: explications, bienfaits, séances et origine

reflexologie

Depuis des milliers d’années, la réflexologie tourne autour d’un objectif: atteindre le bien-être. Plus particulièrement, cette discipline entend favoriser les facultés d’autoguérison du corps afin de soulager, traiter et prévenir les maux de la vie quotidienne.

Venue d’Asie, la réflexologie, comme l’acupuncture et beaucoup d’autres méthodes de soin dans sa région d’origine, considère que le corps renferme des flux énergétiques. Ceux-ci circulent en continu dans notre organisme et ont une influence directe sur notre santé. En effet, c’est seulement lorsqu’ils peuvent se déplacer sans encombres que nous nous sentons bien et en bonne santé. Au contraire, dès qu’ils font face à un blocage qui entrave leur circulation, l’équilibre de notre corps s’en trouve chamboulé. Cela provoque alors des maux en tous genres, aussi bien physiques que psychologiques.

Pour remédier à ces problèmes, il suffirait de concentrer notre action sur certaines parties du corps. En effet, selon la réflexologie, chaque organe, glande ou fonction physiologique est lié à une zone spécifique de notre corps. Celles-ci, appelées « zones réflexes », renferment en elles la clé aux problèmes physiques et émotionnels que nous ressentons lorsque les flux énergétiques ne peuvent plus circuler librement dans notre organisme.




Mais où se trouvent ces zones réflexes? Elles sont parsemées sur les mains, les pieds et le visage. À elles seules, ces trois parties corporelles reflètent et représentent l’entièreté de notre corps. Les nombreuses zones réflexes que l’on peut y trouver agissent comme autant de points d’action qui, tous ensemble, ont une influence sur tout le corps.

Pour exercer cette influence, il suffit d’effectuer des pressions manuelles sur l’un de ces points. Cela permettra d’agir directement sur l’endroit de notre corps qui nous fait défaut et, ainsi, d’éliminer les blocages et tensions qui s’y trouvent pour rééquilibrer la circulation des flux énergétiques.

En conclusion, si l’on devait l’expliquer brièvement à quelqu’un qui ne la connait pas, on pourrait dire que la réflexologie est une discipline qui se situe à mi-chemin entre l’acupuncture et le massage. En effet, si le principe de la pression sur un point du corps est similaire à l’implantation d’aiguilles effectuée par l’acupuncture, les gestes en tant que tels rappellent, quant à eux, les techniques du massage.

Les différents types de réflexologie

On divise généralement la réflexologie en plusieurs grands types selon la partie du corps sur laquelle on décide d’effectuer les pressions.

Le type le plus répandu est sûrement la réflexologie plantaire, qui se concentre sur les pieds. Ceux-ci renferment plus de 7000 terminaisons nerveuses, chacune d’entre elles étant liée à une partie du corps.

Après elle vient la réflexologie palmaire, qui agit sur les mains, et la réflexologie faciale.  Enfin, il est aussi possible de se concentrer uniquement sur certaines parties du visage. C’est le cas de la sympathicothérapie, qui stimule le nez, et de l’auriculothérapie, qui s’effectue uniquement sur les oreilles.

Bienfaits de la réflexologie

La réflexologie vise principalement à améliorer notre bien-être de façon globale. Ainsi, elle est beaucoup utilisée pour lutter contre le stress et l’anxiété et nous recharger en énergie. Elle aide à lâcher prise et prendre du recul par rapport aux soucis et obligations du quotidien, ce qui permet également de combattre les troubles du sommeil.

Toujours dans sa quête de bien-être, elle peut aussi accompagner les patients suivant des traitements longs et lourds. Elle les aide ainsi à mieux supporter le traitement en tant que tel et les potentiels effets secondaires qu’ils peuvent provoquer.

De plus, grâce à son action ciblée sur les organes et autres parties de notre organisme, la réflexologie permet d’améliorer le fonctionnement de notre corps de manière générale. Elle agit notamment sur nos systèmes sanguin, respiratoire et digestif, ce qui permet de combattre certains problèmes plus spécifiques, tels que les jambes lourdes, l’asthme et la constipation.




Certaines douleurs peuvent aussi être soulagées grâce à la réflexologie. C’est le cas des maux de tête et de dos, mais aussi de troubles liés aux articulations tels que les rhumatismes.

Enfin, son action sur les organes et autres composantes de notre corps permet de le détoxifier en profondeur et de stimuler ses défenses immunitaires, ce qui aide à le maintenir en bonne santé. Elle peut ainsi être utilisée pour prévenir l’apparition de maladies.

Cependant, dans tous les cas, il est important de noter que la réflexologie se positionne en complément à la médecine classique. Elle ne prétend donc pas prendre sa place.

En pratique

Un traitement de réflexologie se divise généralement en plusieurs séances d’une durée comprise entre  45 minutes et 1 heure.

Lors de la première séance, le réflexologue commencera par s’intéresser à votre santé en général. Il vous posera plusieurs questions qui lui permettront de dresser un bilan de santé et de mieux comprendre votre corps ainsi que les problèmes physiques, émotionnels et psychologiques auxquels vous faites face. C’est seulement ensuite qu’il commencera ses manipulations.

Le traitement en tant que tel débute généralement par un massage de la partie du corps sur laquelle le réflexologue se concentrera, que ça soit le pied, la main ou le visage. C’est une étape préparatoire dont l’objectif est double: il s’agit, d’une part, de vous détendre et, d’autre part, de permettre au réflexologue de détecter les tensions.

Ensuite, il effectuera des pressions plus fortes et ciblées sur les tensions repérées et les zones réflexes. L’objectif est de dénouer les nœuds et blocages qui empêchent l’énergie de circuler librement.

La séance se finit sur une discussion autour des ressentis du patient. Cela permet au réflexologue de noter l’évolution des sensations du patient.

Contre-indications et précautions

La réflexologie est déconseillée dans certaines situations. Tout d’abord, il est généralement recommandé aux femmes enceintes de ne pas y faire appel, particulièrement lorsqu’elles se trouvent dans le premier trimestre de grossesse. Elle est aussi déconseillée aux personnes souffrant de maladies cardiovasculaires ou de troubles du système circulatoire, tels que l’artérite et la thrombose, ainsi qu’à ceux qui souffrent d’entorses ou d’autres traumatismes au niveau des pieds.

Enfin, notez qu’au vu du manque de régulation à son sujet en France, vous pourriez tomber sur un réflexologue qui n’a suivi aucune formation et ressemble plus à un charlatan qu’à un réel praticien. Pour éviter ce piège, il est généralement recommandé de choisir un réflexologue qui a été formé dans une école affiliée à la Fédération française des réflexologues.

Origine de la réflexologie

La réflexologie est une discipline si ancienne que ses origines sont aujourd’hui floues. À ce jour, les traces les plus anciennes qu’on en a trouvées remontent à plus de 4000 ans, en Chine et en Egypte. À cette époque, elle était pratiquée sur les pieds, ce qui permet de penser que la réflexologie plantaire est la première forme de réflexologie.

En Europe, il faut attendre le 16ème siècle pour en voir les premières traces. En 1582, deux docteurs européens, Adamus et Atalis, publient un ouvrage sur la réflexologie plantaire et les zones réflexes qui se trouvent dans nos pieds. Plusieurs docteurs et scientifiques ont ensuite étudié la question au cours des siècles suivants.

La réflexologie telle que nous la connaissons aujourd’hui est née au 20ème siècle grâce à Eunice Ingham, une physiothérapeute américaine. Elle s’est basée sur les travaux du docteur Fitzgerald qui, dans les années 1910, a établi une thérapie des zones après avoir découvert les bienfaits de la réflexologie en cherchant une méthode d’anesthésie pour ses opérations de chirurgie mineure.

Eunice Ingham a rassemblé ses recherches et ses découvertes dans un ouvrage qui est considéré par beaucoup comme le premier traité de la réflexologie moderne. Celui-ci contient une cartographie des pieds et des mains. En outre, elle a également créé la première école de réflexologie, située aux Etats-Unis.

Aujourd’hui, la réflexologie est une discipline qui reste en constante évolution. Il existe d’ailleurs plusieurs chartes de réflexologie, qui diffèrent légèrement les unes des autres.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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do in

Do In : présentation, bienfaits et séances

By Dans la tête, dans le corps, index

Do In : présentation, bienfaits et séances

do in

Trouvant ses sources dans la médecine traditionnelle chinoise, le Do In est une technique d’automassage japonaise qui permet de se détendre ou de se remplir d’énergie en très peu de temps.

Comme de nombreuses autres techniques issues de la médecine traditionnelle chinoise, le Do In part du principe que le corps est rempli d’une énergie vitale, appelée Qi. Cette énergie est indispensable au bon fonctionnement de notre corps et sa libre circulation est nécessaire pour rester en bonne santé. Lorsqu’elle ne circule pas bien, elle provoque des maux physiques et psychologiques.

L’objectif du Do In est donc de veiller à ce que l’énergie puisse s’écouler proprement dans le corps. Cette raison d’être est présente dans les deux mots qui forment son nom. En effet, bien qu’il  ressemble à de l’anglais, “Do In” est en fait la combinaison de deux termes japonais. “Do” signifie “la voie”, et renvoie à l’idée d’ouvrir des passages pour favoriser la circulation. “In”, quant à lui, signifie “l’énergie” et, de façon plus large, le mouvement. Il est donc question d’ouvrir la voie à et vers l’énergie.




Pour comprendre son fonctionnement plus en profondeur, il faut savoir que, selon la théorie sur laquelle se base le Do In, l’énergie ne circule pas au hasard dans notre corps. En effet, elle le traverse en suivant des méridiens. Ceux-ci, qui sont au nombre de 12, sont comme des routes qui vont d’un point à l’autre de notre corps, chacun d’entre eux étant relié à un organe spécifique. Si un nœud ou un embouteillage se trouve sur l’un de ces méridiens, l’énergie ne peut plus y circuler librement. Résultat: l’organe qui y est lié s’affaiblit et il se trouve dans l’incapacité d’assurer l’entièreté de ses fonctions.

Le Do In vient corriger ces dysfonctionnements en utilisant la pression des doigts, combinée à des étirements, pour se débarrasser des blocages et retrouver une circulation fluide. À ce sujet, il est intéressant de noter qu’une action à un endroit aura un impact sur tout le reste du corps. En effet, lorsque l’énergie est bloquée quelque part, certains endroits du corps se retrouvent avec un trop plein d’énergie alors que d’autres font face à des pénuries. Ainsi, rétablir la bonne circulation de l’énergie permet aussi de retrouver équilibre et harmonie dans tout le corps.

Sur le plan pratique, le Do In comporte de nombreux avantages. Il ne requiert pas de se déshabiller, et peut donc être effectué dans de nombreuses situations et dans de nombreux endroits. De plus, bien que cette technique d’automassage suive une gestuelle précise, elle reste plutôt simple, ce qui rend son apprentissage peu laborieux.

Les bienfaits du Do In

Le Do-In s’adresse à tous et peut être pratiqué à différents moments de la journée, selon l’objectif recherché.

De nombreux adeptes l’utilisent pendant leur routine matinale. Dans ce cas, il a un effet tonique et énergisant qui réveille aussi bien notre corps que notre esprit. Cela nous aide à démarrer la journée sur de bonnes bases et à garder notre énergie jusqu’au moment de se coucher.

Mais, effectué à d’autres moments de la journée, il peut aussi avoir un effet relaxant et nous aider à lutter contre le stress et les tensions du quotidien. De cette manière, non seulement il nous détend mais il peut aussi améliorer la qualité de notre sommeil.

Le Do In peut également lutter contre certains maux, tels que les maux de tête et les douleurs et tensions musculaires. Certaines personnes ont aussi recours au Do In comme échauffement avant une activité sportive.

En outre, il stimule la digestion et aide à rester plus alerte et concentré au quotidien. Il a aussi une influence positive sur la respiration et la circulation du sang, ainsi que sur le fonctionnement de nos organes de manière générale.




En pratique

Le Do In est rapide: une séance de 10 à 15 minutes est suffisante pour profiter de ses bienfaits. Pour garder une liberté de mouvements et faciliter la respiration et les massages, il est préférable d’adopter une tenue décontractée et d’enlever vos bijoux pour la durée de la séance.

Vous pouvez pratiquer le Do In seul ou en groupe et à n’importe quel endroit, bien qu’on recommande généralement de privilégier un endroit calme. Enfin, la séance peut être effectuée à tout moment, bien que certains considèrent que le moment idéal pour pratiquer le Do In est au saut du lit, lorsque nous sommes encore à jeun.

La séance se fait en position assise, que vous soyez en tailleur, sur vos genoux ou assis sur une chaise. Outre les gestes d’automassage, une séance de Do In est également composée d’exercices de respiration et d’assouplissement, ainsi que d’étirements.

Le focus sur la respiration, d’abord, permet de se détendre et d’augmenter notre concentration. L’étirement et les exercices d’assouplissement, quant à eux, permettent de libérer notre corps des tensions qui l’habitent et de permettre à l’énergie de mieux y circuler.

Enfin, l’automassage aide à rééquilibrer l’énergie et à dénouer les nœuds qui restent. Il se compose de plusieurs gestes, entre frappes, pressions, tapotements et massage, effectués sur les parties du corps sur lesquelles passent les méridiens. Pour cela, on utilise le bout des doigts mais aussi la paume de la main, le poing fermé ou encore les coudes.

Origines du Do In

Bien que le Do In se fonde sur la médecine traditionnelle chinoise, il a en réalité été développé au Japon. Créé aux alentours du 7ème siècle, il est notamment lié au Shiatsu, dont il est un dérivé.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Somatothérapie, du corps au cœur

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La Somatothérapie, du corps au cœur

somatotherapie

Relation d’aide par le toucher, la somatothérapie est une méthode de libération de l’esprit et du corps toute en délicatesse.

La somatothérapie (du grec sỗma, “le corps” et therapéuô  “servir, prendre soin de” ) s’intéresse aux interactions profondes entre les émotions, le corps physique et le mental. Ces relations s’établissent dès la conception et se complexifient tout au long de l’existence. Les pratiques de médiation psycho-corporelle sont apparues au milieu des années 1970 aux États-Unis, et ont rapidement essaimé en Europe sous diverses formes, dont la somatothérapie.




Comment se déroule une séance en somatothérapie ?

La première séance débute par un temps d’échange, qui vise à vous permettre d’éclaircir ce que vous recherchez au fond de vous, et ce que le thérapeute peut vous aider à mettre en lumière par son approche.

Il vous expliquera qu’il n’est pas ici question d’effacement ou d’élimination de mémoires, de traumatismes ou associations négatives, mais de transformation de votre relation aux situations et aux événements vécus pour vous libérer des émotions négatives et des réflexes plus ou moins conscients qui y sont liés.

Une séance de somatothérapie est une approche de l’esprit et des émotions basée sur le toucher.

Chaque séance est personnalisée en fonction de votre problème et de votre recherche, dans le respect de vos préférences. Il est possible de rester habillé si vous êtes pudique ou appréhendez le contact d’une main sur votre peau. Il est possible de réaliser la séance en position assise, si vous n’aimez pas l’idée d’être allongé.

En cas de séance à peau nue, certains praticiens peuvent utiliser une huile végétale (généralement non-parfumée) pour atténuer la sensation de contact et permettre des mouvements plus glissés.

Cependant, il ne faut pas perdre de vue qu’un soin de somatothérapie n’a rien de commun avec une séance de massage bien-être. Les deux approches ont leurs bienfaits, mais gagnent peu à être mélangées en une même séance.

Lors d’une séance de somatothérapie, vous êtes à l’écoute de vous-même. C’est l’attention que vous vous portez au cours de la séance qui conditionnera ses effets. Une méditation commune avec le praticien peut vous aider à apaiser votre esprit et à rentrer en vous-même en début de séance, de même que l’écoute de certains sons.

Pendant la séance, le somatothérapeute travaille avec vous, avec son corps, ses mains, son souffle, ses connaissances et son intuition. Il reste concentré sur vos réactions, à l’écoute des plus infimes signes : respiration, rougeur, contractions, micro-réflexes, etc. Il peut faire appel à des gestes de massage, d’enveloppement, de caresse (non-équivoque bien entendu), de tapotements, mais aussi à des techniques d’assouplissement, de balancement doux… Par ses mouvements, il interroge, il propose, il rassure, il fait découvrir, il relie et délie les fils subtils qui unissent les gestes et les pensées.

Tout au long du soin, sentez-vous libre de bouger, de vous tourner, de vous exprimer, de dire ce qui vous est agréable et ce qui ne vous plaît pas ou ce qui vous gêne, de dire les souvenirs qui vous reviennent, les sensations qui se présentent à vous (images, odeurs, couleurs, sons, voix…) et les émotions que les gestes provoquent en vous.

Ces indications aideront le thérapeute. Et si rien ne vient, ce n’est pas grave, il n’est pas obligatoire de mettre des mots sur les sensations et les souvenirs pour transformer la relation que vous entretenez avec eux.

C’est vous que cela concerne en premier lieu, c’est votre corps, votre esprit et vos émotions, si vous ne souhaitez pas communiquer vos ressentis au thérapeute, il comprendra. Vous pouvez vous contenter de lui dire l’effet général que vous a fait la séance, afin de lui permettre d’orienter sa pratique lors des séances suivantes.

La durée des séances est extrêmement variable, une séance complète peut aussi se décomposer en séquences brèves entrecoupées de temps d’échanges, si vous n’êtes pas familier de la méthode.

En général, une séance dure entre 45mn et une heure.

A propos de l’auteur: Emma DUBOS

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Emma Dubos

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Ostéopathie: Histoire, principes, champs d’action, références

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Ostéopathie: Histoire, principes, champs d’action, références

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L’ostéopathie est une « médecine alternative » qui se développe de plus en plus ces dernières années, mais quel est son histoire ? quels sont ses principes et ses champs d’action ?

Histoire de l’ostéopathie

L’ostéopathie est une thérapie manuelle qui a été créée par Andrew Taylor Still (1828-1917) aux Etats-Unis d’Amériques. Comment a-t-il eu l’idée de cette thérapie, en quoi consiste-t-elle ? voyons cela ensemble




Idée de l’ostéopathie

A.T. Still acquit des connaissances sur le corps humain et la médecine durant la guerre de sécession en disséquant des cadavres. En 1864 plusieurs membres de sa famille étaient atteints par la méningite, il vit l’impuissance de la médecine de l’époque à les soigner, ce qui amena chez lui une profonde interrogation sur le fonctionnement du corps humain et la façon de le traiter.

En 1874, il établit les principes de ce que sera « l’ostéopathie » en se fondant sur les connaissances qu’il a acquises en anatomie et physiologie (fonctionnement du corps humain) : chercher la cause de la pathologie, retirer le blocage et redonner la mobilité, et permettre l’auto guérison du corps humain.

En 1892, face au succès de sa thérapie (il était appelé à l’époque « le rebouteux éclair ») et à la demande grandissante des patients, il décide de créer sa première école : l’American School of Osteopathy (ASO) à Kirksville (Missouri) qui devient le berceau de la discipline ostéopathique.

Développement et essor

L’ostéopathie se développa rapidement aux Etats Unis d’Amériques et devient rapidement reconnu et autorisé dans tous les états, elle rentrera même au cursus des écoles de médecine, ce qui fait que maintenant tous les ostéopathes américains sont médecins (et cela depuis 1973).

L’ostéopathie s’est développé en Europe via l’un des premiers élèves de Still : John Martin Littlejohn qui crée la première école en Europe : la British School of Osteopathy (BSO) à Londres en 1917 (la légalisation de l’ostéopathie en Angleterre se fit bien plus tard en 1990).

L’ostéopathie est amenée en France dans les années 50’ et est constitué de praticien formé à Londres ou aux Etats Unis d’Amériques. Les ostéopathes en France eurent des difficultés à se faire reconnaitre on les accusa tout d’abord « d’exercice illégale de la médecine », ce n’est qu’en 2002 (Loi Kouchner) que le Législateur légalise la pratique de l’ostéopathie par des thérapeutes non médecin en France.

Les grands principes

L’unité du corps

Le corps forme un ensemble indissociable, composé de différentes parties interconnectées entre elles par l’intermédiaire de tissus de soutien. Donc dès qu’une structure est affectée dans son fonctionnement, cela perturbe les autres via les liens tissulaires.

Le corps possède des mécanismes de guérison et de régulation interne (auto guérison du corps)

A.T.Still explique que le corps à une tendance naturel vers le retour à un équilibre et à la santé.

Il a en lui les capacités de le faire si on lui fournit une nourriture adaptée et de bonnes conditions pour le faire.

Et donc il préconisait que le traitement à une pathologie soit d’aller chercher ce qui perturbe cet équilibre du corps (la cause) et de stimuler les mécanismes de défense naturels de celui-ci.

La règle de l’artère

Still pensait que le sang et le système circulatoire était à même de maintenir les défenses naturelles du corps. Il édicte donc « la règle de l’artère est suprême ». Pour que les organes fassent bien leurs fonctions il est donc nécessaire qu’ils soient bien perfusés.




Interrelation structure/fonction

A.T.Still expliquait « la structure gouverne la fonction » et il rajouta ensuite que les deux étaient interdépendantes, et que donc une dysfonction sur l’une perturbait l’autre.

Par structure il entendait ce qui soutient et maintien le corps : les os, les ligaments, les tendons les tissus de soutien… jusqu’au cellules elles-mêmes. Tous les éléments du corps ayant une forme propre sont des structures. Le rôle d’une structure est dû à sa fonction c’est expliqué par la physiologie (étude du rôle et du fonctionnement des organismes vivants) que Still enseigne dans son école.

On voit dans ces grands principes que A.T.Still avait pressenti les principes de l’immunité et d’homéostasie, son succès montrait qu’il était en avance sur son époque.

L’ostéopathie de par ses principes correspond au principe de la santé par l’O.M.S. : » la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »

Les principales techniques utilisées en Ostéopathie

L’ostéopathie structurelle : l’ostéopathe utilisé des techniques appelé HVBA (Haute Vitesse Basse Amplitude) ou trust : cela correspond à un mouvement vif et rapide pour sidérer l’articulation et entraîner un relâchement physiologique des muscles spasmés. Un craquement indolore (mais impressionnant) peut être entendu. D’autres techniques : mobilisation articulaire, travail musculaire…

L’ostéopathie cranio-sacrée : aussi appelée ostéopathie fluidique ou fasciale ou ostéopathie fonctionnelle.
C’est une méthode douce, le praticien pratique des prises spéciales au niveau du crâne, du sacrum, de la colonne vertébrale ou des extrémités et par de légers mouvements rétablit une meilleure fluctuation des liquides, ce qui entrainera un relâchement des tissus de soutiens (fascias) et des membranes et améliorera la mobilité de l’ensemble. Elle a été développé au départ par W.G.Sutherland.

L’ostéopathie viscérale :  l’ostéopathe va agir sur les organes pour améliorer le fonctionnement global du corps. Il travaillera principalement sur le thorax, le bassin et le petit bassin.

L’ostéopathie énergétique existe aussi mais cela correspond le plus souvent à l’utilisation de la MTC (médecine traditionnelle chinoise) ou d’autres méthodes énergétiques en parallèle (REIKI, énergie universelle…) des techniques cranio-sacrée.

Champs d’action de l’ostéopathie

L’ostéopathie s’adresse à tous et à tous les âges de la vie : du nourrisson qui vient de naître jusqu’aux âges avancés de la vie.

Le saviez-vous ? : L’ostéopathie s’adresse aussi aux animaux, d’abord utilisé pour améliorer les performances et diminuer les blessures des chevaux de courses, de plus en plus l’ostéopathie pour les animaux se développe et concerne maintenant aussi les chiens et les chats.

Cependant la formation pour être ostéopathe pour les humains ou ostéopathe animalier est cependant différente.

Voyons ensemble une liste non exhaustive des pathologies traitées par l’ostéopathie suivant les âges :

Ostéopathie pour les nourrissons et les bébés

nourrisson osteopathie

L’ostéopathe spécialisé en pédiatrie sera à même de traiter efficacement :

  • Les troubles structurelles : les torticolis congénitaux, les plagiocéphalies (tête plate) …
  • Les troubles digestifs : coliques, reflux, R.G.O., gaz, ballonnement…
  • Les problèmes respiratoires et O.R.L. : otites, rhinites, bronchites…
  • Les autres troubles: difficulté d’endormissement, colère, difficulté de succion, difficulté à la marche …

Un bilan naissance (environ 2 semaines après la naissance) permet de traiter efficacement ces troubles avant qu’ils ne deviennent gênant et symptomatiques.

Ostéopathie pour les enfants et adolescents

L’ostéopathe a un rôle important lors de la croissance de votre enfant, pour éviter que des troubles s’installent et ne posent des problèmes dans le futur, le thérapeute s’occupera donc :

  • Des troubles de la colonne vertébrale : mal de dos, scoliose, attitude scoliotique…
  • Des problèmes liés à l’humeur et à la concentration : stress, énervement…
  • Avant et après le port d’un appareillage : appareil dentaire, semelles, lunettes pour améliorer l’adaptation du corps et potentialiser le travail.
  • Les troubles respiratoires : asthme, allergie…
  • Suivi de la pratique sportive : pour éviter les blessures et corriger les erreurs effectuées.
  • Les troubles O.R.L. : otites, sinusites, rhinites…

Ostéopathie pour les femmes enceintes et le post-partum (après l’accouchement)

L’ostéopathie est une thérapie de choix pour les femmes enceintes, car dans leur situation tous les médicaments étants proscrits, l’ostéopathe peut soulager :

  • Les douleurs de la colonne et le mal de dos : lombalgie, cervicalgie, pubalgie…
  • Les troubles neurologiques : sciatiques, cruralgie…
  • Les problèmes neuro-végétatifs : Stress, fatigue, insomnies, difficulté d’endormissement…
  • Les Troubles digestifs:  nausées, vomissement, constipation, reflux acides…
  • Les Troubles circulatoires: sensation de jambes lourdes, de pesanteur pelvienne, maux de tête…
  • Diminuer les tensions et atténuer le risque d’accouchement avant-terme (MAP)…
  • Améliorer la capacité respiratoire, diminuer la sensation d’oppression thoracique…
  • Préparer à l’accouchement : améliorer la mobilité du bassin, diminuer les tensions ligamentaires…
  • En post-partum : enlever les douleurs liées à l’accouchement : douleurs de dos, cicatrice de césarienne…

Le saviez-vous?: L’ostéopathe peut aussi être utile pour gérer les problèmes d’infertilité dont les causes sont organiques ou fonctionnelles.




Ostéopathie pour les adultesL’ostéopathe s’occupe aussi de tous les troubles qui affectent les adultes et les travailleurs :

  • Les T.M.S. (troubles musculosquelettiques) : torticolis, lumbago, mal de dos
  • Douleurs chroniques ou aigües : arthrose, douleur post-traumatique, entorse…
  • Troubles gynéco-urinaires
  • Dysfonctions neuro-végétatives : stress, trouble du sommeil, nervosité…
  • Troubles digestifs : constipation, ballonnement…
  • Problèmes neurologiques : N.C.B. (névralgie cervico-brachiale), sciatique, cruralgie…
  • Troubles crâniens et O.R.L. : vertiges, maux de têtes, migraines, acouphènes…

Ostéopathie pour les sportifs

L’ostéopathe spécialisé s’occupe aussi des sportifs à tous les niveaux, il est courant de voir un ostéopathe au sein des fédérations de sports professionnels, pour s’occuper:

  • Douleurs musculaires: myalgie, courbature, crampe, élongation, déchirure…
  • Douleurs articulaires: gonalgie, coxalgie, cervicalgie, lombalgie, sciatalgie…
  • Suites de traumatismes: fracture, chirurgie, hématome, entorse, chute…
  • Tendinites: golf-elbow, tennis-elbow, talalgie, pubalgie, coiffe des rotateurs …
  • Potentialiser les Performances: souffle, endurance, équilibre, souplesse…
  • Améliorer la récupération après l’effort

Ostéopathie pour les séniors

L’ostéopathe est aussi un thérapeute de choix pour s’occuper des personnes âgées et à mobilité réduite, il traite les :

  • Troubles musculosquelettiques (T.M.S): douleurs articulaires, cervicalgie, lombalgie, arthrose, trouble de la marche…
  • Douleurs chroniques ou aigues: arthrose, post-traumatiques, faux-mouvements, arthrite…
  • Troubles respiratoires: asthme, bronchite, dyspnée…
  • Troubles crâniens et ORL: otite, maux de têtes, migraines…
  • Troubles digestifs: reflux, ballonnements, diarrhée/constipation
  • Troubles neurologiques: sciatique, névralgie cervico-brachiale, maladies dégénératives, …
  • Troubles neuro-végétatifs: stress, état dépressif, anxiété, troubles du sommeil

Le saviez-vous ?: A tous les âges de la vie, il est intéressant aussi de consulter un ostéopathe à titre préventif, pour limiter les troubles et les dysfonctions avant qu’elles ne deviennent symptomatiques (douloureuses), pour avoir une croissance harmonieuse, et pour rester en bonne santé !

A propos de l’auteur: Nicolas Masson

J’ai effectué (et j’effectue régulièrement) des formations post-graduées (après la formation initiale) et je travaille au sein de structures spécialisées, ce qui me permet d’être efficace dans le traitement en ostéopathie pédiatrique : bébés, nourrissons ; j’ai travaillé au sein d’une maternité et je fais des formations dans des crèches. Dans les soins pour les femmes enceintes depuis le désir d’enfant (infertilité) jusque dans le suivi de la grossesse et après l’accouchement. Dans le suivi et la gestion des pathologies des sportifs (je suis ostéopathe référent au sein d’un club de sport). Je m’occupe aussi de former des salariés aux bons gestes et postures au sein de leurs entreprises.

Dirigeant du réseau Osteoadomicile: Déplacement d’ostéopathes à votre domicile en région parisienne 7J/7 et 365J/an pour vos consultations ostéopathiques de cabinet et pour vos « urgences ostéopathiques » : mal de dos, sciatiques, lumbagos, torticolis… Un ostéopathe qualifié chez vous sans stress ni perte de temps.

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Nicolas Masson

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Thérapie de couple: pourquoi, quand et comment

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Thérapie de couple: pourquoi, quand et comment

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La thérapie de couple est une pratique tellement connue qu’on pourrait se demander si elle a encore besoin d’une introduction. Suivie en couple, cette thérapie a pour but de débloquer une situation qui, dans la majorité des cas, nous fait souffrir.

Cependant, devant une définition aussi large, il est facile de se tromper sur ce qu’elle renferme exactement. Afin de clarifier les choses, il est important de commencer par s’intéresser à ce qu’elle n’est pas. Ainsi, la thérapie de couple doit être distinguée de deux autres pratiques qui, bien que similaires, sont différentes: la thérapie individuelle et le conseil conjugal.

La thérapie individuelle se centre sur un individu, et non sur son couple. On doit donc y faire appel lorsque la raison de notre mal-être est indépendante de la relation que l’on entretient avec notre partenaire. De plus, pour fonctionner, la thérapie de couple doit obligatoirement impliquer les deux personnes du couple. Si l’une d’elles reste en retrait lors des séances, celles-ci auront peu d’effet.

De son côté, le conseil conjugal s’intéresse au couple, tout comme la thérapie de couple, mais pas de la même façon. En effet, il agit plutôt comme une séance de coaching en donnant aux patients des outils qui leur permettront de mieux gérer leur vie à deux. La thérapie de couple, quant à elle, s’intéresse aux problèmes qui se cachent dans la relation. Son approche va donc plus en profondeur afin de prendre le problème à sa source.




Les bienfaits de la thérapie de couple: pourquoi y faire appel?

L’objectif principal de la thérapie de couple est souvent de rétablir une communication qui a été cassée au fil des années ou suite à un événement spécifique. Ce manque de communication peut être mortel pour le couple. En effet, c’est souvent lui qui est à la base de nombreux conflits et problèmes, tels que des incompréhensions, des désaccords sur certains aspects de la vie à deux ou sur l’éducation des enfants, ou encore une distance qui finit par se creuser dans le couple.

Le thérapeute aidera donc à réengager le dialogue entre les deux partenaires et à retrouver la voie vers une communication saine. L’objectif n’est pas de savoir qui a tort et qui a raison, de changer l’autre entièrement ou de régler ses comptes. Au contraire, il est question de réapprendre à écouter l’autre et à le comprendre. Ce cheminement permettra également de comprendre les problèmes internes du couple.

Cependant, cela ne veut pas dire qu’une thérapie de couple réussie aidera dans tous les cas à éviter la séparation. En effet, son objectif n’est pas de sauver la relation à tout prix. Dans certains cas, la thérapie de couple permet aux partenaires de se rendre compte qu’ils ne sont plus faits l’un pour l’autre. La thérapie aide alors éviter déchirements et rancœur et, ainsi, à rendre la séparation plus sereine. Certains couples décident d’ailleurs de faire appel à la thérapie de couple non pas pour sauver leur couple, mais pour sauver leur séparation.

Alors, quand faut-il consulter? Tous les couples passent par des disputes et des crises passagères. Mais lorsque le problème est plus profond, que l’on se sent mal et que l’on rejette la cause de notre souffrance sur notre partenaire, il est conseillé de se tourner vers la thérapie de couple.

Cependant, il est préférable d’y faire appel dès les premiers signes de crise dans la communication au sein du couple, et non pas d’attendre que le couple commence à se déchirer. En effet, si l’objectif recherché par les partenaires est la survie de leur couple, attendre que le conflit s’envenime avant de commencer à suivre une thérapie rendra le processus très difficile, et l’issue sera parfois opposée à celle qui était désirée.

Il est aussi possible de consulter lorsque les problèmes ne sont encore qu’à l’état de risques et ne se sont donc pas encore matérialisés. C’est le cas, par exemple, dans des couples multiculturels qui se sont récemment mis ensemble et qui voient déjà de potentiels conflits, ou avant l’arrivée d’un enfant qui pourrait entraîner de sérieux désaccords au niveau de son éducation.

En pratique

La thérapie de couple prend la forme de séances d’une durée d’1h à 1h30 lors desquelles un thérapeute accueille les deux partenaires. La première séance s’attache à déterminer la raison pour laquelle le couple fait appel à la thérapie. Tout au long de celle-ci, et de toutes les autres, le thérapeute ne prend pas parti, ne juge pas et ne prend pas le rôle d’arbitre dans les discussions. Il agit simplement comme un accompagnateur: il montre le chemin pour rétablir la communication et régler les problèmes du couple.

Ce sont à peu près les seuls points communs qui existent entre toutes les thérapies de couple. En effet, celles-ci varient beaucoup selon le couple et le thérapeute lui-même.

Ainsi, plusieurs approches peuvent être utilisées lors des séances. Celles-ci sont choisies sur base de l’expérience et des préférences du thérapeute, mais également par rapport aux besoins du couple. Le thérapeute peut par exemple se concentrer sur les souffrances passées, qui ont une influence souvent inconsciente sur les conflits actuels, ou porter son attention sur le comportement de chacun des partenaires.

Dans de nombreux cas, le thérapeute demande au couple de réaliser certains exercices lors des séances, comme des jeux de rôle. En outre, il leur donne généralement des tâches à faire entre deux séances, telles que sortir en tête à tête, écrire une lettre à l’autre ou répéter les paroles prononcées par le partenaire lors d’une dispute. Les séances sont souvent espacées de plusieurs semaines pour donner au couple le temps de travailler sur ces différentes tâches et mettre en pratique ce qui a été discuté avec le thérapeute.

Quant au nombre de séances, il varie fort d’un cas à l’autre. Si certains couples n’en auront besoin que de 2 ou 3, d’autres pourront continuer la thérapie pendant bien plus longtemps. Toutefois, la thérapie de couple n’est pas faite pour durer sur de nombreuses années. On compte généralement une vingtaine de séances maximum.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Constellations familiales et systémiques

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Constellations familiales et systémiques

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Définition:

Les constellations familiales sont une approche thérapeutique systémique qui s’intéresse à l’ensemble de la famille avec ses diverses interactions ainsi qu’à ses dimensions et dynamiques transgénérationnelles et ce sur plusieurs générations.

Chacun de nous appartient à un système familial composé des lignées paternelles et maternelles. Dans cette grande histoire familiale, il y a eu des drames, des non-dits, des secrets, des personnes qui n’ont pas eu leur place ou ont été exclues.

Nous pouvons inconsciemment répétés, par loyauté invisible et intrication, les destins difficiles et douloureux d’autres avant nous, même si nous ne les avons pas connus. Ces répétitions ont pour fonction de rappeler tous ceux qui n’ont plus leur place dans le système familial afin de pouvoir les réintégrer à nouveau.
Il se peut que dans notre vie nous vivions des impasses, des maladies, des accidents, des échecs récurrents, ou la sensation de ne pas vivre notre vie, de ne pas être à notre place.

Grands principes:

constellation familiales

Cette thérapie systémique se pratique en groupe ou en individuel et s’appuie sur trois principes fondamentaux :

– l’appartenance : à partir du moment où un être a été conçu, il prend sa place au sein de sa famille d’origine, rien ne peut lui ôter cette appartenance, pas même la mort.

Le système familial n’admet aucune exclusion, même apparemment légitime.

La loyauté envers un des membres est d’autant plus grande qu’il ne reçoit pas la place qui lui revient, qui lui est due.
Un descendant peut alors être « intriqué » avec ce destin et le reproduire. Ainsi tout traumatisme, blessure, dette se répercute sur l’ensemble du système à travers les générations.

– l’ordre : l’ordre du système, de la famille respecte l’ordre chronologique, ainsi les parents viennent avant les enfants. Cet ordre détermine aussi la place. Les parents sont avant les enfants, les aînés avant les cadets etc

Par exemple, lorsque je juge mes parents, les protège ou les soutiens, je ne suis pas à ma place d’enfant. Il se peut même que je me mette dans un rôle de sauveur et sois prêt à mourir pour sauver mes parents. Il me faudra grandir et prendre ma « juste place » et laisser aux autres la leur.




– l’équilibre entre donner et recevoir : les relations humains s’équilibrent sur la base de donner et recevoir. Si je n’ai pas appris à recevoir, déjà la vie qui m’a été donnée, alors je continuerai à créer des conditions pour ne jamais trouver le bon partenaire, le bon travail etc
Si je ne suis pas en paix avec la place qui est la mienne, alors je risque de rencontrer l’insatisfaction et l’échec sans comprendre pourquoi ces scénarios se répètent.

Ces grands principes sont à l’œuvre dans tout système et la pratique des constellations initialement circonscrite au système familial s’est maintenant développée pour le traitement des blessures systémiques dans de nombreuses situations (constellations d’entreprises, constellations de valeurs, constellations symboliques, etc.)

En pratique:

famille

Lors d’un atelier, après que la personne ait évoqué le problème qu’elle souhaite résoudre, il lui est demandé de choisir parmi les participants présents, des membres de son système qu’ils représenteront et de les placer, de les poser dans l’espace. Ensuite, chacun peut voir, entendre, ressentir, ce que vont manifester les représentants lorsqu’ils seront interrogés sur ce qui se passe pour eux.

Les représentants, par leur position, leur ressenti, vont révéler les secrets, manquements, intrications possibles au sein du système familial en désordre. Le langage des constellations est phénoménologique, c’est-à-dire que la priorité n’est pas donné au langage verbal mais à celui des phénomènes qui ont lieu là à l’instant présent sous nos yeux. Il ne s’agit pas d’un jeu de rôle où on répète ce que l’on connaît déjà et incrimine les uns ou les autres ou d’un psychodrame où rejouer encore et encore les mêmes souffrances émotionnelles.

Même si ces approches ont leur sens, les constellations sont tout autre chose et cherchent à ramener du mouvement au sein des blocages. Il s’agit donc d’être attentif à ce qui se passe, plutôt que d’interpréter ou analyser et influer à travers des grilles de lecture pré-établies. C’est toute la subtilité des constellations que d’être à l’écoute de mouvements subtils qui amèneront si on les laisse se dérouler, une meilleure harmonie à un moment. La personne pourra alors prendre sa place dans cette nouvelle représentation qu’elle intégrera.

Bienfaits:

Toute personne désireuse de changer peut participer à une constellation. Celle-ci peut être complémentaire à d’autres approches. Vous pouvez avoir des connaissances approfondies sur votre généalogie, voire en psycho-généalogie mais ce n’est pas obligatoire ni nécessaire pour faire une constellation.

Les effets d’une constellations s‘inscrivent dans le temps. Les bienfaits d’un tel travail sont déjà de ramener du mouvement là où il y a avait blocage, de permettre de nouvelles connexions possibles, de faire des choix plus en lien avec soi.

Cela peut aider à retrouver confiance en soi, redonner du sens à sa vie. Il est possible aussi de mieux comprendre le sens des maladies, ou des situations difficiles qui nous arrivent. Cela peut permettre de se réconcilier avec soi et sa famille, de sortir des problèmes avec l’argent, la réussite, la relation amoureuse.
Les bienfaits des constellations touchent de nombreux domaines car leur application permet de  couvrir et traiter un vaste champ de problématiques.

Histoire:

Les constellations familiales ont été connues, dans les années 90, grâce au travail de Bert Hellinger, philosophe, théologien et psychanalyste allemand, qui a côtoyé les Zoulous en Afrique du Sud pendant seize ans. Lui-même a rencontré  cette approche près d’une femme, Thea Schönfelder, lors de rencontres psychothérapeutiques, à Lindau en Allemagne. Ayant été représentant, ce travail l’a fortement interpellé et lui a donné envie de continuer à approfondir ses intuitions.

Bert Hellinger a lui-même été influencé par par le travail sur les scénarios de vie d’Eric Berne, le fondateur de l’analyse transactionnelle. Depuis, de nombreuses personnes se sont intéressées à ce travail des constellations et ont contribué à enrichir son approche.

Bert Hellinger lui-même dans son travail d’approfondissement,  intègre une vision toujours plus élargie de la conscience, appellé « mouvement de l’âme » ou« souffle de l’esprit ».  dans cette direction tout aussi thérapeutique que spirituelle.




Références:

– Anne Ancelin Schützenberger – Aïe mes aïeux – plusieurs éditions
– Patrice Van Ersel/C.Maillard – J’ai mal à mes ancêtres, la psychogénéalogie aujourd’hui, Ed.Albin Michel
– Elisabeth Horovitz – Se libérer du destin familial – Ed. Dervy
– Alexandro Jodorowsky/Marianne Costa – Métagénéalogie – Ed.Albin Michel
– Emmanuel Ratouis – Cent histoires pour mieux comprendre l’inconscient familial qui nous gouverne – Ed. Les méandres
Bert Hellinger sur wikipedia son site

A propos de l’auteur: Hélène Wangmo

Fondatrice de l’académie des Cinq Racines – animatrice sessions de constellations familiales & systémiques

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Helene Wangmo

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PNL : Explications, bienfaits, séances et origines

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PNL : Explications, bienfaits, séances et origines

PNL

La PNL est une nouvelle approche du comportement humain. Pour comprendre en quoi elle consiste exactement, le mieux est peut-être de commencer par décortiquer les trois mots qui sont à l’origine de cet acronyme : Programmation Neuro-Linguistique. Pourquoi ces trois mots?

  • Programmation : nous sommes programmés pour réagir d’une certaine façon par rapport à tout ce qui nous arrive au quotidien. Cette programmation est personnelle, nous l’avons construite nous-mêmes tout au long de notre vie. Pouvant être consciente ou inconsciente selon les cas, elle règle notre façon de penser, de ressentir et de nous comporter. Celles-ci sont autant de « programmes » auxquels nous faisons appel tous les jours en réaction à ce qui nous arrive. C’est sur ces programmes que la PNL va jouer.
  • Neuro : ces programmes sont ancrés dans notre activité neurologique. Ils sont donc intimement liés à notre cerveau et notre système nerveux, et à la façon dont ils réagissent à l’information qu’ils reçoivent du monde extérieur via nos 5 sens.
  • Linguistique : le langage a aussi un rôle important à jouer dans cette programmation. D’abord parce que c’est lui qui nous permet de communiquer avec les autres mais aussi parce que, en nous offrant les outils nécessaires à cette communication, c’est aussi lui qui structure notre façon de penser.



En d’autres termes, la PNL est une méthode comportementale qui nous apprend à utiliser nos ressources personnelles de façon optimale pour gérer de la meilleure manière qui soit les situations qui se présentent à nous au quotidien.

La PNL se distingue d’autres thérapies pour plusieurs raisons. Contrairement à de nombreuses autres méthodes, le champ d’action de la PNL n’a pas de frontières bien distinctes. Elle fait appel à un vaste éventail d’outils et de techniques différentes, souvent empruntés à d’autres thérapies, méthodes et théories. En ce sens, la PNL peut être vue comme une boîte à outils mise à notre disposition dans le but de nous aider à atteindre un objectif personnel.

Ces outils, que la PNL nous apprend à utiliser, sont autant de façons de mobiliser nos ressources personnelles, qui sont souvent endormies quelque part dans notre inconscient et qui attendent en silence d’être réveillées pour pouvoir nous servir. La PNL nous apprend donc à utiliser notre cerveau différemment pour mieux faire face aux situations qui se présentent à nous.

En outre, la PNL ne s’intéresse pas aux raisons pour lesquelles quelque chose ne va pas. Au lieu de cela, elle porte toute son attention sur la façon de la faire fonctionner. Autrement dit, elle ne se demande pas « pourquoi » mais « comment ».

Bienfaits de la PNL

La PNL peut être utilisée dans de nombreux cas, mais elle est surtout efficace lorsqu’il s’agit d’apporter une solution à un problème bien précis, d’atteindre un objectif bien déterminé.

Elle est notamment très efficace dans le cadre du développement personnel. Selon l’objectif recherché, elle peut par exemple nous aider à acquérir de nouveaux apprentissages, à stimuler notre créativité, à développer une compétence, à augmenter notre confiance en soi ou encore à adopter les bons comportements pour devenir plus efficaces et être meilleurs au travail.

La PNL peut aussi nous aider à préparer un examen ou à nous préparer pour un événement spécifique. Dans d’autres situations, elle peut être utilisée pour nous apprendre à mieux gérer le stress ou nos relations aux autres, ou encore pour nous aider à nous remettre d’un événement qui nous a affectés, comme une rupture ou un décès.

Parmi ses autres utilisations, on compte également la résolution de conflits, l’adaptation au changement, la gestion d’un burn-out, la lutte contre une angoisse, … La liste ne s’arrête pas là, et il serait presque impossible de la rendre exhaustive tellement le champ d’action de la PNL est vaste.

La PNL en pratique

seance pnl

Vu que la PNL peut être utilisée pour atteindre un grand nombre d’objectifs différents, il n’y a pas vraiment de séance-type. Cependant, il existe quelques constantes à noter.

Ainsi, la première séance vise toujours à se fixer un objectif. Celui-ci peut être clair dès le début, ou sera obtenu à la suite d’une discussion avec le thérapeute. En effet, il est parfois difficile pour un patient de mettre le doigt sur l’objectif exact qu’il doit viser afin de débloquer une situation dans laquelle il se trouve. Souvent, un objectif sera divisé en sous-objectifs, tels des étapes à franchir les unes après les autres afin d’arriver à la destination finale.

Le thérapeute prendra ensuite le temps d’observer la façon de penser et de fonctionner de son patient. Il s’attachera notamment à déterminer le système sensoriel utilisé par le patient dans son rapport au monde (celui-ci peut être basé sur la vue, l’ouïe ou nos émotions).

Lors des séances qui suivront, qui durent généralement entre 45 minutes et 1 heure, le thérapeute s’adaptera au mode de fonctionnement de son patient pour l’aider à déterminer les ressources qui sont à sa disposition pour atteindre son objectif. Ces ressources, le patient les a généralement déjà en lui sans le savoir, et il s’agira alors de les trouver afin de pouvoir les exploiter.

Pour cela, le thérapeute donnera souvent à son patient des tâches et exercices à effectuer entre deux séances.

Quant aux méthodes utilisées pour y arriver, elles varient selon l’objectif visé par les séances. Enfin, il faut noter que la PNL n’est pas une thérapie qui dure sur de nombreuses années. Généralement, seules quelques séances sont nécessaires pour arriver à l’objectif visé. Dans les cas plus complexes, on compte environ deux ans maximum.




Origines de la PNL

Née au début des années 70, la PNL est une approche récente. Elle a été créée par deux Américains, John Grinder et Richard Bandler. L’originalité de cette approche provient notamment de leurs formations différentes. En effet, alors que Grinder est professeur de linguistique, Bandler est psychothérapeute et mathématicien.

Au départ, ils ont allié leurs connaissances pour comprendre d’où venait la réussite des personnes qui excellent dans leur domaine. Pour cela, ils ont étudié un grand nombre de professionnels évoluant dans un vaste éventail de domaines différents. Selon eux, bien que connaissant le succès dans des sphères différentes qui n’ont, a priori, rien avoir les unes avec les autres, ces personnes présentent des schémas comportementaux semblables.

Au cours de leurs études, ils ont ainsi décelé les processus internes qui permettent de réaliser un objectif, ainsi que ceux qui font obstacle à cette réalisation. Il s’agit alors, pour tout un chacun, de reproduire ces schémas comportementaux pour atteindre l’objectif désiré.

Outre le succès professionnel, cette approche s’est ensuite élargie à l’atteinte d’autres objectifs plus personnels.

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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