Les jardins verticaux ont de nombreux avantages. Plus qu’un simple élément de décoration qui permet d’embellir un mur, ils offrent une isolation aussi bien thermique que sonore et apportent une touche de nature, de fraicheur et de relaxation à chaque endroit où ils prennent place. Ils représentent aussi une solution parfaite pour les petits espaces qui n’ont pas beaucoup de place au sol pour la verdure.
Si vous pensez à en installer un chez vous, vos êtes au bon endroit. Dans cet article, nous vous donnons quelques conseils pour vous assurer d’avoir un beau résultat, et nous partageons avec vous quelques idées de jardins verticaux pas chers et faciles à réaliser.
Nul doute que le résultat en épatera plus d’un!
Quelques conseils pour créer un jardin vertical de qualité
Avant d’installer un jardin vertical chez vous, vous devrez faire attention à un certain nombre de points pour vous assurer de ne pas voir votre jardin mourir prématurément. Voici donc quelques conseils à suivre.
1) Choisissez vos plantes avec soin
Etant le point essentiel de votre jardin, il est évidemment nécessaire de bien choisir vos plantes. Bien que votre choix dépendra en grande partie du type de jardin que vous voulez construire et de ses spécificités, il y a quand même quelques conseils généraux à noter.
Tout d’abord, préférez des plantes qui résistent aux saisons et aux années. Cela vous évitera de devoir les replanter chaque année, ce qui n’est pas vraiment l’idée derrière un jardin vertical. Mais cela vous évitera aussi de passer d’un beau jardin vertical en été à un mur tout triste en hiver, sans fleurs ni feuilles! Vous pouvez évidemment ajouter des plantes qui ne durent qu’une saison, mais essayez alors qu’elles ne forment qu’une partie minoritaire de votre jardin vertical.
Ensuite, faites attention à l’entretien dont elles ont besoin. Par exemple, si certaines des plantes que vous achetez doivent être taillées fréquemment, pensez à les mettre à un endroit qui est accessible. Et, inversement, préférez les endroits moins accessibles pour les plantes qui n’ont pas ou peu besoin d’entretien.
De plus, si votre jardin vertical se trouve à l’extérieur, veillez à choisir des plantes adaptées au climat de votre région. Dans le cas d’un jardin à l’intérieur, la situation ne sera pas pour autant plus facile. À l’heure de choisir vos plantes, il vous faudra alors penser à l’effet éventuel de votre chauffage et du manque d’humidité dans votre maison.
Enfin, si vous voulez un mur rempli de végétation, choisissez des plantes grimpantes. Gardez toutefois à l’esprit que certaines plantes peuvent vite devenir très envahissantes : elles se développent partout et rapidement, et peuvent abîmer vos murs, votre peinture,… Vous voudrez donc peut-être les éviter!
Un autre type de plante à privilégier, ce sont les plantes retombantes : dans un jardin vertical composé de plusieurs étages verticaux, elles permettront de cacher les étages et de donner un résultat très naturel.
2) Faites attention à la luminosité
Ce n’est pas un secret, les plantes ont généralement besoin de lumière pour vivre et se développer. Cependant, elles n’ont pas toutes le même besoin en luminosité!
Evitez d’abord de placer votre jardin vertical dans un endroit qui est toujours à l’ombre. De plus, pensez aussi à placer les plantes qui ont besoin de plus de lumière dans les endroits les plus lumineux. Enfin, n’oubliez pas que si le bas de votre jardin vertical n’est pas à l’ombre pour l’instant, il risquera d’être ombragé une fois que les plantes auront grandi.
Tout cela pourrait représenter un petit casse-tête à l’heure d’établir le plan de votre jardin vertical, mais vous serez contents de vous être penchés sur la question!
3) Choisissez une structure adaptée
Bien qu’une plante seule est souvent légère, ce n’est pas le cas d’une horde de plantes. Encore moins quand on y ajoute des pots et de la terre!
Veillez donc bien à choisir une structure qui soit suffisamment solide et résistante.
Plusieurs idées pour commencer
Les jardins verticaux peuvent être créés d’un grand nombre de façons et prendre un éventail d’apparences différentes. Voici quelques idées pour vous donner de l’inspiration.
1) Avec des palettes en bois
Prenez une ou plusieurs palettes en bois et utilisez-les comme structure. Vous pouvez ensuite y accrocher des pots de fleurs à l’aide de crochets en “S”.
Si vous êtes plus bricoleurs, pourquoi ne pas transformer légèrement les palettes pour y créer des compartiments? Cela vous permettra de cacher les pots de fleurs pour ne voir que la plante ressortir.
2) Avec des poches en toile
Vous trouverez dans le commerce des poches en toile qu’il vous suffira de clouer sur un mur ou sur un support. En les posant l’une en-dessous de l’autre, les plantes pourront cacher les poches, de manière à créer l’impression d’un vrai mur végétal.
3) Sur une échelle en bois
Prenez un escabeau et posez simplement des pots sur chaque marche. Voilà un jardin vertical qu’il est possible de déplacer sans trop de problèmes!
4) Avec des tringles à rideau
Accrochez plusieurs tringles à rideaux l’une au-dessus de l’autre, à l’horizontale. Pendez des jardinières et des pots sur chaque tringle. En mettant des plantes retombantes et des plantes aux grandes feuilles, vous pourrez vite dissimuler les tringles. À moins que vous ne préfériez les garder visibles!
Et vous, quel type de jardin vertical préférez-vous? Avez-vous d’autres conseils et idées à partager?
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Origan, romarin, laurier, thym, marjolaine, aneth,… Si vous aimez passer du temps dans votre cuisine pour mijoter de bons petits plats, vous avez sûrement toujours des herbes aromatiques à portée de main.
Bien qu’il soit bon de les utiliser après les avoir fraîchement cueillies, utiliser des herbes séchées a plusieurs avantages. En plus de vous permettre d’en avoir plus facilement sous la main sans devoir toujours aller en cueillir, la saveur des herbes aromatiques séchées est encore plus concentrée que lorsqu’elles sont fraiches. Quant à leurs propriétés et leur parfum, pas de panique : ils seront bien conservés.
Alors, comment faire sécher vos herbes aromatiques? Dans cet article, nous vous expliquons la démarche à suivre dans les moindres détails, et nous reprenons 4 méthodes pour faire sécher vos plantes. Vous verrez, c’est loin d’être sorcier!
Cueillir vos plantes dans les règles de l’art
Avant de faire sécher vos herbes aromatiques, il vous faudra évidemment les cueillir. Si vous voulez les cueillir dans votre jardin ou dans la nature environnante, voici quelques conseils qui vous aideront à tirer le meilleur de votre cueillette.
Tout d’abord, il est généralement recommandé de cueillir les plantes juste avant leur floraison. Cela vous permettra en effet de garantir une saveur optimale, car lorsqu’elles fleurissent elles perdent généralement un peu de leur goût. Il est aussi conseillé de les récolter en début de matinée quand il fait encore frais, après évaporation des gouttes de la rosée mais avant que le soleil ne soit trop haut dans le ciel.
Lors de la cueillette, coupez les branches au lieu de les déraciner, et pensez à les mettre dans un panier ou un sac en toile. Evite les sacs en plastique, qui pourraient les dégrader avant même de revenir chez vous avec votre cueillette.
Enfin, faites évidemment bien attention à ne cueillir que les plantes que vous connaissez. Vous ne voudriez pas risquer d’être empoisonnés par des plantes qui ne sont pas ce que vous pensiez!
Préparer vos plantes au séchage
Notez d’abord qu’il est préférable de sécher vos plantes directement après les avoir cueillies, pour éviter qu’elles ne se flétrissent ou commencent à faner.
Ensuite, commencez par délicatement laver vos plantes pour en retirer la poussière, la terre ou les insectes éventuels. Evitez de les mettre directement sous l’eau car il ne faut pas qu’elles soient gorgées d’eau. Au lieu de cela, il est préférable de légèrement frotter vos plantes avec un linge humide. Si vous ressentez tout de même le besoin de les passer sous l’eau, assurez-vous de bien les sécher après avec de l’essuie-tout. Vos plantes ne doivent pas être mouillées lorsque vous commencerez le séchage, sinon elles risqueraient de moisir.
Avant de procéder au séchage des herbes aromatiques, coupez aussi les feuilles sèches ou fanées, pour ne garder que celles qui sont en bonne santé. Vous êtes maintenant prêts à les faire sécher!
Option 1 : Séchage à l’air libre
Le séchage à l’air libre est, évidemment, la technique la plus naturelle et la plus traditionnelle. C’est aussi la meilleure pour les plantes, car elle présente l’avantage de conserver leur parfum et leurs propriétés au maximum.
Pour cela, vous devrez d’abord vous assurer de les faire sécher dans un endroit adéquat.
Trouver le bon endroit
L’endroit où vous allez faire sécher vos plantes est très important car il aura une influence sur le résultat final.
Il vous faudra trouver un endroit sec mais pas en plein soleil, parce que celui-ci pourrait diminuer leur parfum. De plus, il devra profiter d’une ventilation suffisante. L’idéal, c’est de les faire sécher à l’air libre dans un endroit ombragé. Mais vous pouvez aussi les faire sécher à l’intérieur, pour autant que toutes les conditions précédentes soient respectées. Dans ce cas, faites aussi attention à ne pas choisir un endroit trop poussiéreux.
Une fois que vous aurez trouvé l’endroit idéal, il vous restera à choisir l’une des deux méthodes de séchage à l’air libre.
Méthode 1 : Séchage à plat
Il vous suffit d’étaler un torchon de cuisine sur une surface plane et d’y placer les herbes aromatiques.
Veillez à les éloigner suffisamment l’une de l’autre et à les retourner régulièrement. Cela empêchera l’humidité de stagner et de faire moisir le côté de vos plantes qui est en contact avec le torchon.
Méthode 2 : Séchage en bouquet
C’est généralement l’option la plus utilisée et la plus recommandée.
Pour cela, il vous faudra d’abord séparer vos herbes aromatiques en bouquets de 5 à 10 branches. Attachez-les bien avec du fil ou un élastique. Notez que le lien doit être suffisamment serré pour qu’aucune branche ne tombe du bouquet car il sera séché à l’envers.
Ensuite, accrochez un fil d’une dizaine de centimètres à chaque bouquet, qui servira à les faire pendre. Tendez un autre fil à l’horizontale dans l’endroit où vous les ferez sécher, et accrochez-y les bouquets la tête vers le bas. En les faisant pendre à environ 10 centimètres du fil tendu, les bouquets pourront légèrement flotter au gré du vent, ce qui évitera les moisissures. Pensez aussi à espacer chaque bouquet d’une dizaine de centimètres pour qu’ils ne se touchent pas.
Au fil du séchage, les branches deviendront moins volumineuses et vous pourriez devoir resserrer les liens des bouquets.
Récolter vos plantes séchées
Le séchage devrait prendre environ une à deux semaines. Lorsque les feuilles deviendront légèrement cassantes jusqu’à s’effriter légèrement au toucher, elles seront suffisamment sèches.
Option 2 : Séchage au four ou au micro-ondes
Bien que cette option soit nettement plus rapide, elle est généralement déconseillée car elle réduit à néant toutes les propriétés des herbes aromatiques, ainsi que leurs qualités nutritives. De plus, leur saveur se verra diminuée.
Mais si vous n’avez pas le choix, voici comment procéder.
Méthode 1 : Au four
Prenez un plat en pyrex ou posez du papier sulfurisé dans un plat allant au four. Placez les herbes dans le plat et enfournez celui-ci au niveau le plus bas de votre four.
Faites-les chauffer à basse température, entre 30°C et 40°C, et laissez la porte du four ouverte pendant la cuisson. Après 10 minutes, les feuilles devraient être craquantes et croustillantes. Arrêtez alors la cuisson et laissez-les refroidir.
Méthode 2 : Au micro-ondes
Commencez par placer vos herbes aromatiques entre deux feuilles d’essuie-tout et placez le tout au micro-ondes. Faites les cuire pendant une minute à environ 600W et ouvrez ensuite le micro-ondes pour jeter un œil à l’état de vos plantes. Si elles sont déjà craquantes, vous pouvez vous arrêter là. Si non, retournez les feuilles d’essuie-tout et relancez pour une minute.
Conserver vos plantes séchées
Vous avez maintenant des herbes aromatiques séchées! Pour bien les conserver, placez-les dans des pots en verre ou dans toute boîte hermétique, sans trop les entasser. Mettez ensuite vos pots dans un lieu sec et à l’abri de la lumière. De cette manière, vous pourrez les utiliser pendant un an.
Et voilà! Dites-nous, avez-vous déjà essayé de faire sécher vos herbes aromatiques? Quelle est la méthode que vous préférez?
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Quand on pense aux bienfaits du jardinage, on a tendance a n’évoquer que le résultat à savoir un beau jardin ou le fait de manger nos propres fruits et légumes ou encore d’occuper notre temps. Mais en réalité, les bienfaits du jardinage sont loin de se réduire à ces trois bénéfices!
Jardiner est en effet bon pour nous à tous les niveaux que ce soit physique ou mental. Et nul besoin d’avoir un jardin pour profiter de ces bienfaits: quelques pots de plantes sur un balcon peuvent suffire.
Voici tous les bienfaits insoupçonnés du jardinage. De quoi vous donner envie d’acheter vos propres graines et plantes, et de commencer à remuer la terre immédiatement!
Le jardinage est bon pour le cerveau
Jardiner permettrait de prévenir les maladies neurologiques tels que l’Alzheimer, l’autisme, les migraines ou la dépression, mais aussi d’aider les personnes qui en sont déjà atteintes. Une branche de la médecine se concentre d’ailleurs entièrement sur le jardinage, en utilisant la culture des plantes pour soigner ses patients : on l’appelle l’hortithérapie.
Selon les médecins travaillant dans cette branche, appelés thérapeutes horticoles, le jardinage présente l’avantage d’utiliser l’entièreté de nos cinq sens et de stimuler notre mémoire. En effet, on doit se souvenir quelles sont les plantes que l’on a plantées à un certain endroit, depuis combien de temps on les a plantées, quelles sont leurs particularités et comment en prendre soin, par exemple.
C’est, aussi, un apprentissage sans fin car chaque situation est différente, selon les plantes que l’on combine, la terre que l’on utilise, le climat auquel l’on fait face ou encore les insectes qui se trouvent à proximité. Ainsi, notre cerveau est sans cesse stimulé lorsque nous jardinons, ce qui est toujours bénéfique.
Le jardinage est bon pour le moral
C’est prouvé et reprouvé : jardiner rend heureux. Et ce de plusieurs manières.
D’abord, aussi surprenant que cela puisse être, la terre est composée de bactéries qui présentent un taux élevé de sérotonine, cette hormone que l’on appelle hormone du bonheur! Ainsi, remuer la terre autour de vos plantes vous rend heureux, mais vous aide aussi à vous relaxer.
Ensuite, vu que le jardinage se fait généralement en plein air, vous profitez par la même occasion de tous les bienfaits de l’extérieur. Vous boostez votre dose de vitamine D grâce au soleil et vous profitez de l’air frais, ce qui procure un grand sentiment de bien-être.
Enfin, jardiner vous donne une certaine satisfaction personnelle et, par la même occasion, augmente votre confiance en vous. Comment ne pas se sentir fier lorsque l’on voit fleurir nos plantes ou lorsque l’on peut manger une tomate de notre potager? Et quand on sait comme il est difficile d’entretenir certaines plantes, réussir à les maintenir en vie et à les faire grandir est un bonheur sans nom!
Le jardinage rend donc heureux à de nombreux niveaux. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles les thérapeutes horticoles poussent leurs patients à se mettre au jardinage, affirmant que cette activité leur permettrait de guérir plus vite. Selon eux, leurs patients partagent davantage leurs émotions lorsque le jardinage fait partie de leur hobbies.
Ce n’est pas non plus sans raisons que beaucoup d’hôpitaux disposent de jardins. Même si les patients ne peuvent pas toujours jardiner, la simple vue d’un jardin bien organisé est relaxante et, selon certaines études, permet aussi de guérir plus rapidement.
Le jardinage est bon pour le corps et le cœur
Tout d’abord, jardiner est une activité physique. Et l’effort est parfois bien plus important que ce que l’on pourrait croire!
Jardiner demande en effet une grande variété d’exercices physiques, des plus simples aux plus lourds, qui peuvent être comparés à d’autres exercices sportifs. Des exemples? Arroser des plantes ou tondre une pelouse aide à tonifier le corps, ratisser une surface nous muscle et tailler une haie nous fait travailler la souplesse et l’équilibre, sans oublier un grand nombre d’autres mouvements sportifs tels que s’accroupir, bêcher ou encore transporter un sac de compost. De nombreux muscles sont sollicités par le jardinage, parfois même sans que l’on s’en rende compte.
On dit donc qu’une heure de jardinage équivaut à 30 minutes de fitness. Jardiner plusieurs fois par semaine nous permettrait alors de rester en forme, et l’on pourrait même finir par perdre du poids!
Mais jardiner est aussi bon pour notre cœur. Cette activité physique aiderait à réduire notre pression artérielle et diminuerait donc les risques de maladies cardio-vasculaires.
Le jardinage aide également à réduire le stress, à éliminer les tensions musculaires et à stimuler le système immunitaire. Qui aurait cru que le jardinage était si bon pour notre santé?
Et vous, aimez-vous jardiner? Si vous ne jardinez pas, ces bienfaits vous ont-ils convaincus à vous y mettre?
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Vous voulez installer une piscine dans votre jardin pour profiter au mieux des mois d’été, ou pour offrir à vos enfants ce qu’ils vous demandent depuis des années? À la place d’une piscine classique, avez-vous déjà pensé à avoir une piscine naturelle?
Encore trop peu connues, les piscines naturelles offrent à la baignade une nouvelle dimension, bien plus proche de la nature. En effet, elles utilisent le pouvoir des plantes pour nettoyer l’eau, se distanciant ainsi de tout produit chimique néfaste pour la santé. Grâce aux plantes qui les entourent, elles se fondent aussi très bien dans le paysage, sans pour autant vous donner l’impression de vous baigner dans un lac à l’eau sale.
Intéressés? Pour vous aider à prendre une décision, nous vous expliquons le fonctionnement des piscines naturelles dans cet article, et nous revenons sur leurs avantages et inconvénients.
Une piscine naturelle, comment ça fonctionne?
Les piscines naturelles garantissent et maintiennent la qualité de l’eau grâce au développement d’un écosystème dans la piscine elle-même. Pour cela, elles se divisent en trois zones à travers lesquelles l’eau circule.
La première zone est le bassin de natation. C’est la piscine en elle-même, la zone où vous vous baignerez. Sans surprise, c’est donc la plus grande zone.
La deuxième est une zone de filtrage, que l’on appelle aussi de lagunage ou de plantation. Moins profonde que la zone de natation, c’est là que l’on plantera des plantes aquatiques qui permettront de filtrer et d’assainir l’eau du bassin de natation. Pour cela, la zone de filtrage communique avec celui-ci.
L’eau du bassin de natation est ainsi envoyée vers la zone de filtrage grâce à l’action d’une pompe. Là, elle est d’abord filtrée par les végétaux, avant d’être épurée par la faune et la flore qui y vivent. Si cet écosystème fait bien son travail, cela devrait vous permettre de ne pas vous retrouver avec des algues dans votre bassin de natation, ni avec des parasites volants tels que les moustiques.
Enfin, la troisième partie est une zone de régénération. Elle sert à oxygéner l’eau afin que la faune et la flore nécessaires à l’entretien du bassin puissent y vivre. Généralement, on installe une cascade ou une fontaine dans la piscine pour remplir cette objectif, mais on peut aussi utiliser des plantes oxygénantes.
Quels sont les avantages d’une piscine naturelle?
Vous vous en doutez, les avantages sont nombreux. Voici les principaux.
1) Elle n’a pas besoin de chlore
C’est sûrement l’un des plus grands avantages de la piscine naturelle. En effet, en plus d’être un produit chimique dont l’utilisation n’est pas bénéfique pour l’environnement, le chlore est aussi mauvais pour notre santé.
C’est lui, par exemple, qui peut rendre nos yeux rouges ou irrités, mais il peut aussi irriter notre gorge, nos voies respiratoires et nos muqueuses nasales. Le chlore peut également engendrer des problèmes respiratoires tels que l’asthme. Enfin, bien que ça soit moins grave, le chlore a aussi tendance à méchamment abîmer nos cheveux.
2) La qualité de l’eau est bien meilleure
Grâce à l’absence de chlore, vous vous trouvez ainsi avec une eau bien meilleure pour la santé, qui ne provoquera aucune irritation et aucune allergie. Mais, plus encore que de ne pas faire de mal à votre peau, l’eau lui fera même du bien : vous aurez la peau plus douce après votre baignade.
3) Elle favorise la biodiversité
Ceci est aussi directement lié au premier avantage. En effet, sans l’utilisation de chlore, la piscine naturelle ne pollue pas et, donc, ne tue pas la faune et la flore.
Ainsi, en plus des plantes nécessaires au bon fonctionnement de la piscine naturelle, les amoureux de la nature auront sûrement le plaisir d’y croiser des grenouilles et des libellules, entre autres.
4) Elle nécessite bien moins d’entretien qu’une piscine traditionnelle
Tout d’abord, vous ne devrez pas changer l’eau. En effet, l’écosystème créé autour de votre piscine aidera à maintenir la qualité de l’eau. Et, encore mieux, la qualité de l’eau s’améliorera avec le temps!
Quant à l’entretien, le bassin doit être nettoyé en profondeur une fois par an, et les plantes de votre piscine doivent être taillées quelques fois dans l’année. La seule chose à faire régulièrement, c’est de nettoyer le filtre et d’enlever les feuilles potentielles qui seraient tombées sur la surface de l’eau.
Vous ne devrez pas acheter tous les produits de nettoyage requis pas les piscines classiques, et vos frais d’entretien s’en verront donc significativement réduits!
5) Elle s’intègre parfaitement dans votre jardin
Même en hiver, la piscine naturelle reste jolie, contrairement aux piscines classiques qui passent l’hiver enfouies sous leur bâche.
Les plantes aquatiques donnent aussi une belle touche naturelle, et participent sans aucun doute à l’embellissement de votre jardin. Si vous le voulez, vous pouvez même aller jusqu’à donner à votre piscine l’aspect d’un étang!
Et les inconvénients?
Les piscines naturelles présentent cependant quelques inconvénients qu’il est bon de connaitre avant d’opter pour cette option.
1) La température de l’eau ne peut dépasser les 24°C
La raison : une température plus élevée mettrait à mal l’équilibre de l’écosystème et profiterait à la prolifération des bactéries.
Les plus frileux devront donc prendre cela en compte, bien que la température de l’eau est souvent vite oubliée après quelques longueurs dans la piscine!
2) Son installation coûte plus cher
Il vous faudra en effet faire un investissement un peu plus important au début. Le coût supplémentaire est dû à la construction de la zone de filtration, que l’on ne retrouve pas dans les piscines classiques. Au total, il faut donc compter entre 20.000€ et 35.000€.
3) Elle consomme plus d’électricité
La pompe de la piscine naturelle doit fonctionner en continu pour maintenir la qualité de l’eau, ce qui n’est pas le cas pour les piscines classiques. Certains estiment la différence de consommation à entre 4000 et 5000 kWh par an.
4) L’eau s’évapore en plus grandes quantités
Il vous faudra donc plus souvent rajouter de l’eau.
5) Elle demande plus de travail au début
Vous devrez faire attention à choisir les bonnes plantes afin que l’écosystème puisse s’installer et se stabiliser.
Notez d’ailleurs qu’il est recommandé d’attendre que l’écosystème ait pris ses quartiers avant de vous baigner pour la première fois, afin de ne pas brusquer son développement. De plus, si l’eau vous parait trop foncée au début, ne vous en faites pas : elle s’éclaircira au fil du temps, une fois que vos plantes seront bien installées et auront commencer à faire leur travail. Vous vous retrouverez ainsi vite avec une eau aussi cristalline que ce à quoi vous vous attendiez.
Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.
Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.
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Je pourrai ainsi vous tenir au courant des nouveautés, bons plans et tout ce qui pourrait participer à votre bien-être. C’est par ici!
Vivre en complète autonomie, c’est arriver à générer seul tout ce dont on a besoin pour vivre. Cela signifie par exemple produire sa propre nourriture, mais aussi se libérer des fournisseurs en eau et en électricité.
Mais est-ce réellement possible ou juste une idée fantaisiste?
Si vous leur posez la question, nul doute queJulien,Yves ouEmma vous diront que cela peut devenir votre réalité. Eux, ils ont sauté le pas depuis de nombreuses années et peuvent maintenant confirmer que l’autonomie complète peut être bien réelle!
Cela demande persévérance et créativité, mais ce mode de vie offre aussi beaucoup de bonheur à ceux qui, comme eux, l’ont choisi.
Voici plusieurs pistes pour vous aider à comprendre ce que vous devrez faire pour pouvoir vivre en autonomie.
1) Construire votre propre maison
Si vous voulez vivre entièrement en autonomie, il vous faudra sûrement commencer par construire votre maison vous-mêmes.
Pour cela, vous devrez d’abord choisir un terrain adapté à la vie en autonomie. Les terrains propices se trouvent généralement à la campagne car ils doivent se tenir à proximité des ressources naturelles dont vous aurez besoin, comme le bois et l’eau. Faites aussi attention à ne pas choisir un terrain trop petit : en plus de votre maison, vous devrez pouvoir y installer un potager, qui deviendra sûrement votre principale source de nourriture. Et peut-être voudriez-vous également élever des animaux sur votre terrain, comme des poules qui vous donneront des œufs.
Ensuite, pour construire votre maison, vous aurez le choix entre plusieurs matériaux. Il est souvent recommandé d’utiliser ce que l’on trouve à proximité de notre terrain, pour plus de facilité mais aussi pour faire des économies. Vous pouvez évidemment construire une maison avec du bois mais, s’il n’y en a pas aux alentours, la terre peut être une bonne alternative!
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, il est en effet possible de créer des murs solides avec de la simple terre. Bien que l’on n’y soit plus habitués dans notre société actuelle, c’est une méthode qui a été utilisée pendant de nombreux siècles et qui est encore utilisée dans plusieurs parties du monde. Cependant, pour construire des murs résistants avec de la terre, il vous faudra respecter au moins deux conditions : utiliser une terre comprenant au moins 40% d’argile et construire un toit qui protège vos murs afin que l’eau de pluie ne les atteigne pas.
Pour créer votre toit, vous aurez de nouveau le choix entre plusieurs options : tôles, toits en bois ou, même, toitures végétales!
Quoiqu’il en soit, avant de vous y mettre, il vous faudra apprendre la technique en profondeur pour vous assurer de construire une maison qui ne s’effondre pas dès la première tempête! Pour vous aider dans la construction, vous pourrez toujours faire appel à des personnes qui ont plus d’expérience dans le domaine. À ce titre, vous trouverez sur internet des sites de chantiers participatifs sur lesquels il vous suffira de poster une annonce.
Il est vrai que construire sa propre maison représente un réel défi. Mais n’est-ce pas la meilleure des récompenses que de vivre dans une maison que l’on a créée de ses mains?
2) Générer votre propre électricité
Voici un autre défi de la vie en autonomie. L’électricité est tellement présente dans nos vies qu’il est parfois difficile de penser que l’on pourrait se passer de notre fournisseur. Et pourtant, c’est possible!
Pour atteindre l’autonomie énergétique, mieux vaut commencer à y penser lors de la construction de votre maison. En effet, la première étape pour arriver à être autonome au niveau de l’électricité, c’est de réduire sa consommation d’électricité. Or, plus votre maison sera passive, moins vous aurez besoin d’électricité pour la chauffer. Et le chauffage est généralement la première source de consommation énergétique!
Après avoir fait attention à la construction de votre maison, pensez aussi à y introduire le moins d’appareils électriques possible. Vous vous rendrez alors vite compte qu’il faudra changer un grand nombre de vos habitudes. Mais, avec un peu d’entraînement et de créativité, vous y arriverez sans trop de difficultés.
Ainsi, vous pourrez par exemple chauffer l’eau avec un chauffe-eau solaire, chauffer votre maison avec un poêle à bois et cuire votre nourriture dans un four solaire. Certains vont même jusqu’à se passer de frigo, expliquant qu’en hiver il fait de toute façon au moins aussi froid en-dehors de notre maison que dans notre réfrigérateur!
Pour le reste, vous pourrez utiliser l’électricité que vous aurez produite. Pour cela, plusieurs options s’offrent à vous : panneaux solaires, éoliennes, ou même des hydroturbines si vous vivez à proximité d’un cours d’eau. Vous pouvez retrouver plus d’explications à ce propos dans notre article sur l’autonomie énergétique.
3) Changer votre consommation en eau
Concernant l’eau, la première chose à faire sera de mettre en place des cuves qui permettront de récupérer l’eau de pluie. Notez qu’il faudra prévoir des cuves assez grandes pour pouvoir avoir des réserves, car il ne pleut pas tous les jours! Pour une meilleure préservation de l’eau et pour un meilleur goût, les cuves en béton ou en pierre calcaire seront la solution idéale.
L’eau de pluie récoltée pourra alors être utilisée dans de nombreuses situations, de l’arrosage du potager aux lessives en passant par le ménage. Pour la boire, il suffira de la filtrer.
Et pour éviter au maximum le gaspillage, l’eau préalablement utilisée dans notre douche ou pour la vaisselle, par exemple, peut être traitée pour nous permettre de la réutiliser. Pour cela, vous pouvez utiliser une station de phytoépuration, qui traitera l’eau par l’action des plantes.
Enfin, comme pour l’électricité, il vous faudra faire attention à utiliser le moins d’eau possible. Pensez par exemple à installer des filtres sur votre robinet et votre douche pour avoir un débit moins fort. Quant aux toilettes, la meilleure solution est d’opter pour des toilettes sèches. Après tout, les chasses d’eau sont de grandes consommatrices d’eau!
4) Produire votre propre nourriture
Enfin, il vous faudra produire et récolter votre propre nourriture. Le potager sera donc sûrement une partie essentielle de votre terrain. Notez que vous devrez aussi prévoir suffisamment de temps pour vous en occuper. En effet, entre l’entretien des plantes et la cueillette, un potager requiert souvent plusieurs heures de travail par semaine.
À côté du potager, vous pouvez penser à installer des ruches pour créer votre propre miel, planter des arbres à fruits pour diversifier votre alimentation en fruits et légumes, héberger des poules pour avoir vos propres œufs ou encore élever d’autres animaux pour avoir du lait.
Vous l’aurez compris, un grand éventail de possibilités s’offre à vous!
Et vous, vivre en autonomie, vous y avez déjà pensé?
Pendant que je vous ai sous la main, pourquoi ne pas en profiter pour vous inscrire sur notre newsletter? Simple et gratuit, votre email restera confidentiel c’est promis.
Je pourrai ainsi vous tenir au courant des nouveautés, bons plans et tout ce qui pourrait participer à votre bien-être. C’est par ici!
Avez-vous déjà pensé à faire pousser des légumes dans votre propre jardin ? En plus de faire des économies, manger vos propres légumes est une expérience dont vous ne vous lasserez sûrement pas une fois que vous y aurez goûté. Parce qu’un potager, ça devient vite une source de bonheur dès qu’on peut en retirer de bons légumes colorés et véritablement bios !
Si vous voulez vous lancer dans l’aventure, nous avons préparé pour vous le guide ultime. Comment commencer, quels légumes choisir, comment les entretenir : grâce à cet article, vous aurez tous les outils en main pour faire pousser vos propres légumes.
Construire un potager en carré
On pense souvent à tort qu’il faut disposer d’un grand jardin pour pouvoir avoir un potager. Et pourtant, les petits espaces font aussi très bien l’affaire !
Ainsi, dans un petit espace mais aussi dans un grand jardin, le potager en carré est souvent la meilleure option. Il permet en effet d’optimiser l’espace au maximum. De plus, si vous construisez un carré de potager dont les côtés ne font pas plus d’1m20, vous aurez tous les légumes à bout de bras, même ceux du milieu. Cela vous évitera ainsi de devoir mettre un pied dans votre potager pour aller cueillir un légume mûr, et de risquer d’écraser les autres plantes par la même occasion.
En trouvant la bonne logique, vous arriverez à planter un grand nombre de graines dans ce petit espace. Quant à sa petite taille, elle vous permettra de ne pas passer trop de temps à l’entretenir, mais aussi d’utiliser très peu d’eau pour l’arroser.
Cependant, il est important de noter que le potager en carré n’a pas que des avantages. Il faut, d’abord, penser soigneusement aux légumes qu’on y fera pousser et faire attention, par exemple, à ce que deux légumes puissent être mis l’un à côté de l’autre, en fonction de leurs besoins et de leur comportement. Enfin, il vous faudra aussi bien l’entretenir pour éviter la propagation rapide de maladies au sein de vos plantations.
Comment construire un carré de potager ?
La construction d’un carré de potager est plutôt facile mais demande un peu de bricolage. Pour un carré de 1m20 de côtés, voici tout ce dont vous aurez besoin :
4 planches de bois d’1m20 de longueur et d’une vingtaine de cm de largeur ;
4 tasseaux ;
De la toile de feutre géotextile ;
Une visseuse ;
Des vis à bois ;
Du brou de noix ou de la lasure, et un pinceau ;
Facultatif : une scie à bois et un serre-joint.
Procédez ensuite étape par étape :
Si vos planches ne font pas la bonne taille, commencez par les scier.
Vissez un premier tasseau à l’extrémité d’une planche. Vous pouvez vous aider d’un serre-joint pour rendre le processus plus facile. Prenez une deuxième planche et vissez l’une de ses extrémités au tasseau de manière à former un angle droit avec la première planche. Ensuite, vissez un autre tasseau à l’autre extrémité de la planche et recommencez le processus, jusqu’à former un carré avec les 4 planches.
Appliquez du brou de noix ou de la lasure sur votre structure pour protéger le bois contre les intempéries, les moisissures et les insectes. Veillez à utiliser un produit naturel, pour le respect de l’environnement et de vos futurs légumes.
Prenez la toile de feutre et posez-la dans le fond du carré. Vous pouvez la clouer pour bien la fixer. Elle servira à garder la terre à l’intérieur du carré.
Placez le carré à l’endroit qui lui est réservé dans votre jardin et remplissez-le de terre ainsi que de compost ou de terreau. Tassez bien le tout.
Bien que ça ne soit pas obligatoire, vous pouvez ensuite diviser le potager en 9 carrés (ou en 16 carrés plus petits) grâce à des fils que vous ferez aller d’un côté à l’autre du carré de potager en les fixant aux côtés en bois. Cela vous permettra de mieux organiser votre potager : chaque carré sera occupé par une plante différente.
Choisir le meilleur emplacement
La question de l’emplacement est plus complexe qu’il n’y parait. En effet, il ne suffit pas de juste mettre votre potager là où vous avez de la place ou là où il serait bien de le mettre d’un point de vue esthétique.
Tout d’abord, vous devez faire attention à l’ensoleillement. On recommande généralement de choisir une parcelle de terrain qui est ensoleillée au moins 5 heures par jour. Evitez donc tant que possible les parcelles qui sont exposées plein nord, mais aussi les endroits le long des murs ou trop souvent à l’ombre des arbres. Notez qu’il est d’ailleurs préférable de ne pas placer un potager à moins d’1 ou 2 mètres de distance d’un arbre. Si vous ne disposez pas d’un endroit qui réponde à ces critères, pas de panique : certaines plantes peuvent très bien pousser à l’ombre. Il vous faudra juste le garder en tête au moment de choisir vos légumes à planter.
Si vous ne savez pas quel endroit serait le meilleur pour votre potager, prenez du temps pour noter l’ensoleillement de votre jardin au fil de la journée. Vous pourrez ainsi voir quels sont les endroits qui sont le plus souvent au soleil.
Ensuite, choisissez un endroit qui ne soit pas trop balayé par le vent. Un vent trop fort ou trop fréquent risquera de mettre à mal vos plantations.
Si vous voulez avoir un potager à même le sol, sans construire un carré de potager, vous devrez aussi faire attention à la nature de votre terre. En effet, certains sols sont bien moins propices que d’autres à la plantation et la culture de légumes. Ici, le critère le plus important à prendre en considération est le pH de votre sol : pour pouvoir y planter des légumes, il est préférable que celui-ci soit neutre, c’est-à-dire égal à 7. Pour le mesurer, vous pouvez trouver en magasin des testeurs ou des kits de jardinerie qui calculeront pour vous le niveau de pH de votre sol. Si votre sol s’avère ne pas être propice à la culture de légumes, rabattez-vous sur le carré de potager. Vous pourrez remplir celui-ci d’une terre de bonne qualité pour vos légumes.
Enfin, vous voudrez sûrement aussi penser à choisir un emplacement qui ne soit pas trop loin de votre maison. Cela vous permettra de pouvoir rapidement y accéder à l’heure de cuisiner. Il est également intéressant de choisir un emplacement qui soit près d’une arrivée d’eau, pour pouvoir y accéder avec le tuyau d’arrosage.
Soigner la terre avant de planter les graines
Dans le cas d’un potager en carré, cela ne sera pas nécessaire car vous apporterez votre propre combinaison de terre et de compost.
Mais si vous décidez de créer un potager à même le sol, il vous faudra préparer le terrain avant d’y planter les premières graines. Prenez donc le temps de le désherber mais aussi de l’aérer en le remuant, sans complètement le retourner. Ensuite, mettez y du compost pour apporter les nutriments nécessaires à vos plantes.
Choisir les légumes à planter
Maintenant que vous avez votre potager, il vous faudra choisir les légumes que vous voudrez y faire pousser. Vous avez peut-être déjà une idée, mais notez que chaque légume pousse différemment et a des besoins différents. Pensez donc à choisir les bons légumes en fonction de critères tels que l’ensoleillement de votre potager et le climat de votre région. Cela vous évitera de nombreuses déceptions !
De plus, il vous faudra choisir des légumes qui vont bien ensemble et qui peuvent pousser l’un à côté de l’autre. Pour cela, le mieux est de demander conseil directement au magasin où vous achèterez les graines, ou au propriétaire d’un potager, si vous en connaissez un.
Alors, quels légumes choisir ? Voici 5 légumes qui conviendront parfaitement aux débutants, et tous les conseils pour réussir votre récolte.
1) La tomate
La tomate est un grand classique de la cuisine, et ça tombe bien : elle est aussi relativement facile à cultiver !
Si vous achetez des graines, il est préférable de les semer en mars. Mais si vous vous procurez des jeunes plants, plantez-les entre la mi-mai et début juin. Assurez-vous qu’il y ait 50 cm d’espace entre chaque plant et préférez un emplacement très ensoleillé, car c’est le soleil qui fait les meilleures tomates.
Concernant l’entretien, coupez les petites tiges qui se développent entre deux branches existantes ou à l’aisselle des feuilles. Trop de tiges rendront le développement des tomates plus difficile, et il est préférable de n’avoir qu’une tige principale. Et lors de l’arrosage, veillez à arroser au pied de la plante sans mouiller les feuilles. Cela évitera l’apparition de champignons.
Les tomates se récoltent pendant l’été, entre juillet et septembre.
2) La courgette
En plus d’être un légume très facile à planter et à cultiver, la courgette a aussi un très bon rendement : en en plantant quelques graines, votre potager vous offrira de nombreuses courgettes !
Les graines de courgette doivent être plantées entre les mois d’avril et de juin, à environ 2 cm de profondeur. N’hésitez pas à mettre beaucoup de compost lorsque vous les plantez, pour offrir un sol riche à votre plant.
En ce qui concerne l’arrosage, arrosez-les souvent et beaucoup. Vous devriez pouvoir récolter vos premières courgettes 2 mois après avoir planté les graines. Récoltez-les dès qu’elles ont une bonne taille. Si vous ne les récoltez pas à ce moment-là, elles continueront à grossir !
Les courgettes peuvent être récoltées entre juin et septembre.
3) La laitue
La laitue est un légume qui peut très bien croître et murir à l’ombre. Pensez donc à la mettre à l’endroit de votre potager qui voit moins le soleil, de manière à réserver l’ensoleillement pour les légumes qui en ont plus besoin.
Pour cultiver la laitue, il vous suffit de semer les graines entre mars et juin en les enfonçant seulement très légèrement dans le sol. Il vous faudra ensuite les arroser régulièrement car les salades supportent mal la terre sèche. Ne les noyez toutefois pas sous l’eau : trop d’humidité pourrait les faire pourrir.
Vous pourrez les récolter pendant de longs mois, entre mai et octobre.
4) Le haricot
Il existe deux grands types de haricots. D’un côté, les haricots grimpants, qui présentent l’avantage de prendre moins de place au sol mais qui doivent se développer près d’un tuteur ou de rames pour pouvoir pousser à la verticale. D’un autre côté, les haricots nains, qui ne montent pas très haut et n’ont donc pas besoin de tuteur.
Une fois que vous aurez fait votre choix, vous devrez semer les graines entre la mi-avril et la mi-juillet. Le haricot supporte en effet mal le froid, et la température du sol ne doit pas passer en-dessous des 10°C pour que les graines puissent germer.
Pensez aussi à bien les arroser car les haricots ne supportent pas les sols secs. Vous pourrez les récolter en été, entre un et deux mois après avoir semé les graines.
5) Le radis
Le radis est un légume qui a l’avantage de pousser relativement vite. Vous pouvez commencer à semer les graines en mai, en respectant un espace de quelques cm entre chaque graines, et vous aurez votre première récolte un mois plus tard.
Le radis préfère un emplacement qui lui offre autant d’ombre que de soleil, essayez donc de ne pas planter les graines du côté de votre potager qui jouit du plus grand ensoleillement. Il vous faudra ensuite l’arroser régulièrement : moins vous l’arroserez, plus piquant il deviendra.
Les radis peuvent être récoltés de juin à septembre.
Entretenir le potager
Une fois que vous avez construit votre potager et semé vos graines, il est très important de garder un œil dessus et de l’entretenir régulièrement. Une surveillance accrue vous permettra notamment d’éviter la propagation de maladies en les éradiquant dès les premiers signes.
Arrosez régulièrement et selon les besoins de chaque plante. Notez qu’il est préférable d’arroser en soirée ou tôt le matin, pour que l’eau puisse bien pénétrer dans le sol. Si vous arrosez aux moments chauds de la journée, la majorité de l’eau s’évaporera ! Pensez aussi à arroser à la base des plantes pour éviter de mouiller leurs feuilles.
Une à deux fois par mois, enlevez les mauvaises herbes et coupez les tiges mortes. Chaque année, ajoutez de l’engrais ou du terreau, ou versez du compost sur le sol de votre potager pour la nourrir et l’enrichir.
Enfin, pensez à effectuer une rotation des cultures pour obtenir un meilleur rendement. Ainsi, d’une année à l’autre, changez l’emplacement des graines. Ne cultivez pas deux fois de suite le même légume au même endroit.
Avec tous ces conseils, vous êtes maintenant prêts à commencer votre propre potager ! Quels légumes voudriez-vous y faire pousser ?
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Savez-vous qu’il est possible d’utiliser les restes d’un légume pour en faire pousser un nouveau ? Et pour cela, pas besoin de potager ou de tour de magie. Il vous suffit de suivre quelques étapes faciles.
Toutes les raisons sont bonnes de tenter l’expérience : économiser de l’argent ou simple plaisir de voir pousser vos propres légumes chez vous, ou enfin pour avoir des légumes frais et bios à portée de main. Et, qui sait, cela pourrait même amuser vos enfants, voire leur donner envie de manger tous ces légumes ! Vous voulez essayer ?
Pour vous aider, voici 10 légumes et fines herbes qui sont faciles à faire repousser.
1) Les pommes de terre et patates douces
Coupez un gros morceau d’une pomme de terre et percez-le de deux cure-dents plantés à même hauteur de chaque côté de la pomme de terre, comme si une brochette l’avait transpercée. Prenez un verre d’eau et posez votre pomme de terre dedans. Grâce aux cure-dents, elle ne plongera pas entièrement dans le verre. Remplissez ensuite le verre avec de l’eau jusqu’à submerger le bas de votre pomme de terre. Laissez le tout agir.
Vous verrez bientôt apparaître des racines sur la partie du bas de votre pomme de terre. Sur le haut, vous pourriez aussi y voir quelques feuilles. À ce moment-là, prenez un pot rempli de terre et plantez votre pomme de terre dedans. Il ne vous reste plus qu’à attendre.
Si vous avez un jardin, vous pouvez aussi utiliser les épluchures de pomme de terre. Attention, les épluchures doivent être plutôt grosses pour que cela fonctionne, donc il est préférable d’éplucher votre pomme de terre au couteau. Creusez ensuite une petite tranchée dans votre jardin et mettez-y les épluchures. Commencez par les recouvrir de seulement la moitié de la terre, et couvrez-les avec le reste dès que les premières pousses pointent leur nez dehors.
Il vous faudra attendre environ 3 mois avant de pouvoir récolter vos premières pommes de terre.
2) La laitue
Après avoir détaché toutes les feuilles de votre laitue, ne jetez pas le cœur. Au lieu de ça, mettez-le dans un bol rempli d’eau que vous placerez sur le rebord d’une fenêtre, là où votre plant pourra profiter d’un grand taux d’ensoleillement. Changez l’eau tous les deux jours afin d’aider la laitue à se reconstituer.
Après quelques jours, de petites feuilles commenceront déjà à repousser. Il vous faudra attendre quelques semaines avant d’avoir votre propre laitue.
3) Le chou chinois
C’est simple : la méthode pour faire repousser le chou chinois est exactement la même que celle pour la laitue. Gardez la base du chou et mettez-la dans un bol d’eau au soleil.
4) Le céleri
Récupérez la base du céleri et mettez-la dans un bol avec un fond d’eau. Vous verrez vite apparaitre des feuilles. Plus tard, des racines feront leur apparition aussi. À ce moment-là, vous pouvez décider de garder le céleri dans votre bol d’eau ou de le replanter dans un pot de terre.
5) Le poireau
Coupez la base du poireau en gardant les racines et mettez-la dans un verre d’eau. Une fois par semaine, changez l’eau et rincez bien les racines afin de remettre le poireau dans l’eau. Lorsque les racines feront 5 cm ou plus, vous pourrez planter le poireau dans un pot de terre. Cela permettra à la partie blanche du poireau de se développer davantage.
Votre poireau sera prêt à être dégusté dès qu’il sera assez gros.
6) Les oignons verts
Coupez le bout d’une tige d’oignons verts et placez-le dans un verre d’eau, les racines vers le bas. Mettez le verre dans un endroit ensoleillé et pensez à changer l’eau très régulièrement.
Les oignons verts se trouvent parmi les légumes qui repoussent le plus vite : en moins d’une semaine, vous aurez déjà votre première récolte. Votre plant continuera à produire des oignons indéfiniment, tant que vous continuerez à en prendre soin.
7) Le fenouil
Gardez le bulbe du fenouil et placez-le dans un bol d’eau bénéficiant de la lumière du soleil. De petites pousses apparaitront bientôt sur l’un des côtés du bulbe. Vous pourrez alors le laisser pousser dans l’eau ou le planter dans un pot de terre.
8) Le gingembre
Prenez un bout de sa racine et plantez-le dans un pot peu profond rempli de terre à rempotage. Mettez le pot dans un endroit qui jouit d’une lumière diffuse, et si possible dans un environnement plutôt humide. Arrosez votre gingembre régulièrement.
Soyez patients : le gingembre a besoin de 8 à 10 mois pour repousser ! Au terme de cette période d’attente, vous pourrez déterrer votre gingembre et le déguster.
9) L’ail
Prenez une vieille gousse d’ail et plantez-la dans un pot de terre. Veillez à arroser une fois par semaine et à vous armer de patience. Après un ou deux mois, une petite pousse viendra se montrer. Vous verrez aussi apparaitre une fleur d’ail, à la forme dure et frisée. Retirez-la car celle-ci empêchera le bulbe de bien pousser. Ne conservez donc que la pousse, qui a l’allure d’une pousse d’oignons verts.
Vous devrez ensuite attendre plusieurs mois encore avant de pouvoir manger votre ail.
10) Le basilic
Prenez une longue branche de basilic avec ses feuilles. Plus elle sera longue et plus elle aura de feuilles, mieux ce sera. Mettez la tige dans un verre d’eau en faisant attention à ce que l’eau n’atteigne pas les feuilles. Après un peu plus d’une semaine, des racines apparaitront au bout de la branche. Plantez alors votre branche dans un pot de terre, à placer dans un endroit ensoleillé et à arroser très souvent (une fois tous les jours ou tous les deux jours).
Très vite, vous aurez votre propre basilic à la maison !
Et vous, avez-vous déjà pensé à faire repousser vos légumes ? Et si vous le faites déjà, quels sont les légumes que vous avez pu faire repousser avec brio ?
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Tous ceux qui ont joué dans la nature étant enfants sont sûrement déjà tombés dans les orties, et n’en gardent pas les meilleurs souvenirs! Mais bien qu’elle semble très agressive lorsqu’elle nous pique, l’ortie est en fait remplie de vertus.
Si l’on arrive à passer outre ses feuilles au pouvoir urticant, l’ortie nous réserve en effet un lot de bienfaits connus et appréciés depuis l’Antiquité. Appartenant à la famille des légumes, l’ortie peut être utilisée en cuisine. Mais elle est aussi présente dans les rayons des pharmacies ou encore dans certains cosmétiques.
Il faut dire que l’ortie renferme une riche composition qui aide à lutter contre plusieurs maladies et de nombreux maux du quotidien. Elle est très riche en protéines végétales, mais aussi en vitamines, notamment les vitamines B et C. L’ortie contient également beaucoup de magnésium, calcium, fer, potassium, soufre, zinc et autres minéraux. Sa composition donne à l’ortie des propriétés stimulantes, anti-inflammatoires, antioxydantes, diurétiques ou encore reminéralisantes.
Dans cet article, nous revenons sur tout ce que l’ortie peut faire pour vous. Et si vous ne savez pas comment la consommer, nous vous l’expliquons en fin d’article.
Elle traite la peau grasse
L’ortie a le don de réduire significativement la sécrétion de sébum de notre peau et est donc recommandée pour les peaux grasses. De plus, le zinc présent dans l’ortie est efficace dans un traitement de l’acné, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires.
Elle rend les cheveux plus beaux
L’ortie est un véritable bienfaiteur pour nos cheveux!
D’abord, en luttant contre la sécrétion de sébum, elle permet aussi de combattre les cheveux gras.
Ensuite, notamment grâce à la vitamine B5 et au fer qu’elle contient, l’ortie aide à lutter contre les cheveux cassants. Et les cheveux ne sont pas les seuls que l’ortie pourra aider à renforcer. En effet, si vous avez les ongles cassants, elle pourra aussi les renforcer efficacement.
Et ce n’est pas tout : l’ortie aide aussi à lutter contre les pellicules.
Certains affirment également qu’elle favoriserait la repousse des cheveux, mais cela reste à prouver.
Quoiqu’il en soit, vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire la prochaine fois que vous voyez un shampoing à l’ortie au magasin. Il ne peut qu’être bon pour vos cheveux!
Elle peut être utilisée comme antidouleur et anti-inflammatoire
Elle est très efficace contre les douleurs provoquées par l’arthrose, les douleurs articulaires et les rhumatismes. Il existe des crèmes à l’ortie qu’il suffit de poser sur les parties douloureuses de notre corps, mais l’ortie est aussi efficace en tisane.
Grâce à sa composition riche en calcium et en zinc, elle aide à la reminéralisation des os, qui va favoriser une reconstruction de l’os. De plus, l’ortie favorise aussi la régénération des tissus musculaires.
Elle nous donne de l’énergie
Riche en vitamines B et C (elle contient même jusqu’à 7 fois plus de vitamine C que l’orange!), mais aussi en fer, magnésium et autres minéraux, l’ortie est très efficace pour lutter contre la fatigue et nous dynamiser.
Elle peut ainsi nous aider dans de nombreux moments de la vie, que ce soit pendant les phases de croissance des enfants et adolescents qui voient leur énergie en prendre un coup, ou encore pendant les régimes et les périodes de fatigue intense, voire de déprime.
L’ortie aide aussi à stimuler la concentration et l’attention et est donc l’allié parfait en période d’examens ou de gros défis au travail, pour éviter de vous endormir sur votre bureau!
Elle est efficace contre les carences en fer
Et pas seulement parce qu’elle contient du fer. En effet, l’action de l’ortie va plus au-delà que simplement fournir du fer à notre organisme. D’une part, elle l’aide à bien absorber le fer qu’elle lui transmet et, d’autre part, elle aide le fer à s’ancrer sur nos globules rouges.
Elle peut donc être très efficace auprès des personnes qui manquent de fer, mais aussi auprès des femmes qui vivent des baisses de régime suite à des saignements menstruels trop importants. Dans ce cas, une cure d’ortie pendant les règles aidera l’organisme à faire face à la perte en fer.
Elle lutte contre les infections urinaires et la rétention d’eau
L’ortie est un diurétique naturel très efficace. Qu’elle soit prise en infusion, en gélule ou sous d’autres formes, elle favorise le drainage des reins et de la vessie et est donc recommandée en cas d’infections urinaires.
De plus, en favorisant le drainage, elle combat aussi la rétention d’eau… et la cellulite que celle-ci provoque!
Mais encore…
L’ortie est également utilisée dans un grand nombre d’autres situations. En voici une liste presque complète :
Elle facilite la digestion ;
Elle lutte contre les infections buccales telles que les aphtes ;
Elle aide à limiter les hémorragies ;
Elle lutte contre l’hypertrophie de la prostate ;
Elle aide les femmes enceintes en stimulant la production de lait maternel ;
Elle aide à combattre les crises de goutte en favorisant l’élimination de l’acide urique ;
Elle participe à l’élimination des toxines dans l’organisme, combattant ainsi le vieillissement cellulaire.
Comment consommer l’ortie?
D’accord, maintenant vous savez que l’ortie a de grands pouvoirs, mais peut-être ne savez-vous toujours pas comment la consommer. Il faut dire que depuis notre plus jeune âge, l’ortie est généralement une plante que l’on a appris à éviter!
L’ortie a tendance à pousser un peu partout et résiste même à des températures très froides. Vous pourriez donc souvent la croiser sur votre chemin. Si vous voulez la ramasser vous-mêmes, pensez à porter des gants pour éviter de vous faire avoir par ses petits poils urticants! Et pour éviter qu’elle ait un goût amère, il est préférable de la récolter lorsque les pousses sont encore jeunes.
Une fois en cuisine, n’hésitez pas à continuer à utiliser vos gants le temps de laver et couper la plante. En effet, c’est seulement après avoir été chauffée que l’ortie devient inoffensive.
Alors, que faire avec l’ortie? Plusieurs options s’offrent à vous. D’abord, les feuilles fraîches d’orties peuvent être bues en infusion. Si vous voulez plutôt en faire un plat, sachez que les orties se mangent souvent en soupe, mais vous pouvez aussi les hacher à la manière d’épinards, les mettre dans des quiches ou les ajouter à de la purée. Quoiqu’il en soit, les feuilles sont généralement bouillies pendant une quinzaine de minutes avant d’être mixées ou hachées.
Note que si vous ne voulez pas prendre le risque de vous piquer, vous pouvez trouver des feuilles d’orties prêtes à l’emploi en magasin. Pour un usage hors de la cuisine, elles sont aussi disponibles en gélules.
Alors, convaincus? Avez-vous déjà mangé de l’ortie? Ou, au contraire, vous avez peur de la mettre en bouche?
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Un hôtel à insectes? Si l’idée peut paraitre saugrenue au début, elle est en fait complètement sensée! En effet, dans notre lutte contre l’invasion des insectes à la maison, on oublie souvent à quel point ils sont essentiels dans notre jardin.
L’hôtel à insectes se présente ainsi comme une maisonnette en bois à plusieurs compartiments, chacun d’entre eux étant créé spécialement dans le but d’attirer une espèce particulière d’insectes. Car ce type d’hôtels n’est pas fait pour tous les insectes : ici, on vise les insectes appelés “auxiliaires”.
L’hôtel permet d’offrir une maison à ces insectes qui auront quelque chose à vous offrir en retour. Dans cet abri, non seulement pourront-ils se protéger contre le froid ou le mauvais temps, mais ils pourront aussi se reproduire. Et c’est le meilleur moyen pour vous assurer de les retrouver dans votre jardin!
Dans cet article, nous vous donnons les deux raisons principales d’installer un hôtel à insectes chez vous, et nous vous expliquons quels sont les hôtes que vous devrez attirer.
L’hôtel à insectes : Un intérêt double
Si vous aimez la nature et avez un jardin duquel vous aimez prendre soin, installer un hôtel à insectes pourrait vite s’avérer être l’une des meilleures décisions à prendre. Voici deux raisons pour vous le démontrer.
Objectif 1 : Combattre les parasites et procéder à la pollinisation
De nos jours, on entretient tellement nos jardins qu’on oublie parfois de laisser de la place aux insectes : l’herbe est coupée à ras, les arbustes sont bien taillés et on protège nos fleurs un maximum pour que rien ne vienne les endommager. Le problème, c’est qu’en faisant ça, on ne rend pas toujours service à la nature, et on peut vite assister à la disparition de certains écosystèmes importants.
Si, en plus de ça, vous ne voulez pas utiliser de produits chimiques dans le but honorable de respecter l’environnement, vous pourriez vite vous retrouver à la tête d’une bataille presque perdue d’avance : de nombreux parasites viendront endommager vos plantes, et il sera difficile de les arrêter.
C’est là que vous comprendrez l’importance des insectes auxiliaires, ceux que les hôtels veulent accueillir. Ensemble, ils se répartissent des rôles différents pour rendre votre jardin en bonne santé et faire de lui un endroit florissant. Ainsi, certains d’entre eux viendront repousser et attaquer les parasites qui voudraient manger ou endommager vos plantes. D’autres, en parallèle, participeront à la pollinisation, permettant ainsi à vos plantes de se reproduire naturellement.
Objectif 2 : Favoriser la biodiversité
Bien qu’on l’oublie facilement, la biodiversité est un élément indispensable à la vie sur Terre. En effet, il existe de nombreux liens entre chaque organisme vivant sur Terre. Et si ces liens sont rompus, cela peut notamment mettre en danger la production de nourriture!
Ainsi, en attirant chez vous des insectes qui s’étaient éloignés faute d’abris ou de nourriture, vous faites un formidable geste envers la biodiversité, mais aussi envers la chaine alimentaire et, à plus grande échelle, l’équilibre de notre monde.
Car n’oubliez pas que les petits gestes ont parfois de grande conséquences!
Zoom sur les occupants et leur rôle
Comme nous l’avons dit précédemment, l’hôtel à insectes n’est pas fait pour accueillir n’importe qui. Mais quels sont les insectes qu’il faut attirer? Voici 7 insectes auxiliaires qui feront le plus grand bien à votre jardin, ainsi que la façon dont vous pourrez les attirer dans votre hôtel.
1) Les coccinelles
Les coccinelles ne sont pas seulement jolies, elles sont aussi redoutables pour les pucerons.
Pour les attirer, sachez qu’elles aiment se poser sous des tas de feuilles mortes, dans des trous formés dans du bois ou de la brique, dans des tiges creuses ou encore entre de fines planches de bois.
2) Les chrysopes
Comme les coccinelles, les chrysopes sont des prédateurs de pucerons, mais aussi de cochenilles et d’araignées rouges.
Ils sont attirés par les fibres de bois, comme de la litière pour animaux par exemple, mais aussi par du papier froissé ou des bûches percées.
3) Les carabes
Ces petits insectes qui ressemblent à des scarabées vous aideront à vous débarrasser de nombreux parasites, des limaces au escargots en passant par les chenilles, les pucerons et un grand nombre d’autres insectes.
Pour s’abriter, ils sont attirés par le bois, que ce soit des vieilles bûches ou des morceaux de branche.
4) Les perce-oreilles
Les perce-oreilles combattent les pucerons, mais aussi d’autres insectes tels que les petites chenilles.
Ils aiment s’héberger sous un pot de fleurs que l’on aura rempli de foin, de paille ou de fibre de bois avant de le retourner.
5) Les syrphes
Bien que les syrphes aient une apparence semblable à celle des guêpes, ils font en fait partie de la famille des mouches! Ils assurent deux rôles bien différents : d’un côté, le syrphe adulte participe à la pollinisation et, de l’autre, leurs larves se nourrissent de pucerons.
Ils aiment se réfugier dans des tiges à moelle, telles que le sureau.
6) Les osmies
Aussi appelées abeilles solitaires, les osmies sont des petites abeilles dont une partie des poils sont roux. Elles ne combattent aucun insecte mais participent à la pollinisation.
L’hôtel leur permettra d’y pondre leurs œufs. Ce qui les attire, ce sont notamment des buches trouées ou des tiges creuses, où elles pourront laisser leurs œufs à l’abri des intempéries.
7) Les papillons
Les papillons, en plus de donner de jolies couleurs à votre jardin par leur simple présence virevoltante, viennent compléter l’équipe des pollinisateurs.
Ils aiment se réfugier dans un endroit rempli d’herbe, de paille et de fleurs mellifères.
Lors de la création de votre hôtel à insectes, faites donc bien attention à créer un compartiment pour chacun de ces insectes et à y mettre la décoration qui les attirera.
Si vous venez d’installer un hôtel à insectes, gardez à l’esprit que tous les insectes visés ne viendront pas toujours s’y installer rapidement. Il vous faudra leur donner le temps de retrouver leur chemin vers votre jardin, et de se rendre compte de la belle infrastructure qui les y attend!
Tout cela vous donne-t-il envie d’avoir votre propre hôtel à insectes? Si vous en avez déjà un, avez-vous vu un changement dans votre jardin depuis l’arrivée de vos premiers occupants?
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Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la permaculture sans jamais vraiment comprendre ce que c’était exactement. C’est normal : il en existe un grand nombre de définitions. On dit même que chaque permaculteur en a créé sa propre description ! Et alors que certains y voient juste une façon particulière de cultiver leurs propres plantes, d’autres y voient une philosophie de vie bien plus large.
En termes de culture, la permaculture s’inspire de la forêt, ce monde à part qui vit et se déploie sans aucune intervention humaine. Et si la forêt arrive à être autonome, c’est grâce à l’interaction des écosystèmes, qu’elle laisse agir en toute liberté.
Pour votre potager, l’idée est la même : il s’agit ici d’arriver à créer un petit univers dans lequel, à terme, les plantes et les légumes se ressèmeront tout seuls et le sol prendra soin de lui-même. Au final, tout ce qu’il nous restera à faire, c’est de récolter ce que notre potager nous offre et de garder un petit œil sur le tout, juste au cas où certains ajustements s’avéreraient utiles.
Mais, vous l’aurez compris, la permaculture ne peut se limiter à une simple définition en deux paragraphes. Dans cet article, nous vous expliquons donc en détail les piliers sur lesquels elle repose, le monde qu’elle veut créer et tous les avantages qu’elle présente.
De quoi devenir un pro de la permaculture et, peut-être, vous donner envie de vous lancer dans la création d’un potager qui allie sagesses du passé et solutions du futur !
La permaculture, une éthique à trois piliers
La première chose à comprendre pour commencer à saisir la permaculture, ce sont les trois piliers sur lesquels elle repose. Les voici.
1) Prendre soin de la terre
Ici, il n’est pas question d’exploiter la terre jusqu’à l’asphyxier, mais de vivre en harmonie avec la nature en donnant la liberté aux écosystèmes de se développer. Une fois qu’ils auront trouvé leur équilibre, ce sont eux qui permettront de cultiver plantes, fruits et légumes en abondance.
Pour cela, la permaculture fait appel à un grand nombre de notions et de connaissances. Il faut, en effet, arriver à comprendre les spécificités du terrain et de la biodiversité, à vivre avec les changements de saison et à appréhender le potager comme un ensemble, et non comme une somme de différents éléments qui ne fonctionneraient qu’individuellement.
L’objectif, ici, est d’arriver à rendre la terre extrêmement fertile, sans jamais devoir utiliser d’engrais ou de produits chimiques. Les gains sont doubles : non seulement cela permet de respecter l’environnement et de ne pas participer à sa destruction, mais cela évite aussi des coûts élevés de maintenance et d’entretien.
2) Prendre soin de l’Homme
Mais la nature n’est pas la seule qu’il faut chouchouter : l’Homme aussi. Ce pilier transmet l’idée que toute personne doit avoir accès aux ressources élémentaires, dont celles qui lui permettent de se nourrir.
Ainsi, la permaculture aide à répondre à l’un des besoins essentiels de la vie sans faire de distinction entre les hommes : ce qu’offre la nature ne devrait pas être réservé à celui qui se dit propriétaire du terrain.
3) Partager équitablement les ressources
Ce dernier pilier est en lien étroit avec le précédent. La permaculture permettra vite de cultiver bien plus de fruits et légumes que ce qu’on peut en consommer individuellement. Le surplus devra donc être distribué équitablement.
Ainsi, vous pouvez, par exemple, partager votre récolte avec vos voisins, vos amis ou, même, avec les passants ! Au final, aucun aliment produit par la nature ne devrait pourrir dans son coin.
Vous l’aurez compris, dans la permaculture, il n’est donc pas question de compétition ou de maltraitance, que ça soit des personnes ou de la nature qui nous entoure. Ce concept repose sur des valeurs importantes telles que la coopération et le respect. On devine ici la philosophie de vie qui prend vie dans notre potager !
Vers une agriculture plus responsable
La permaculture se pose en opposition à l’agriculture moderne, et ce pour plusieurs raisons.
1) La permaculture ne repose pas sur le pétrole
L’agriculture moderne est dépendante du pétrole. Il est utilisé pour produire l’engrais qui vient enrichir la terre, il fait fonctionner toutes les machines qui parcourent les grandes étendues de champs afin de les cultiver et il est nécessaire pour le transport des grandes quantités récoltées. Or, non seulement le pétrole est très mauvais pour l’environnement, mais il est également loin d’être disponible en quantités illimitées. La permaculture se présente donc comme la solution du futur, une solution durable qui n’aura besoin de presque plus de pétrole, voire plus du tout.
De plus, une culture sans pétrole signifie aussi que nous mangerons des aliments bien plus sains pour notre organisme. La permaculture se rattache donc ici à la culture biologique.
2) La permaculture respecte les sols
Les adeptes de la permaculture expliquent que l’agriculture moderne repose sur l’utilisation erronée de terrains cultivables. Ceux-ci ont besoin d’engrais pour produire ce qu’on leur demande de produire, et ils ne disposent pas de la richesse de l’écosystème qui leur permettrait de se régénérer tout seuls, sans aucune aide. Conséquence : certains champs deviennent incultivables et doivent être abandonnés, pendant quelques saisons au moins, afin de leur laisser le temps de renaître.
De son côté, la permaculture, en plus de permettre une culture sans engrais, aide les sols à se renforcer. On affirme ainsi que les écosystèmes recréés par la permaculture sont plus résistants et peuvent survivre à de nombreuses conditions climatiques. C’est important quand on pense aux violents changements amenés par le réchauffement climatique ! Ici, il n’est donc plus question de voir une culture entière aller à la poubelle suite à des pluies exceptionnelles ou une forte sécheresse. En ce sens, la permaculture se veut plus forte que l’agriculture moderne.
3) La permaculture pourrait générer plus d’emplois
La permaculture permettrait l’apparition d’une nouvelle économie qui participerait à la diminution du chômage. En effet, l’agriculture moderne n’a besoin que de très peu de main-d’œuvre : tout a été fait pour réduire au maximum le travail humain en augmentant la présence des machines.
Certains affirment ainsi qu’en repensant l’agriculture comme une multitude de petites fermes et non comme de grosses entreprises agricoles, il serait possible de générer un grand nombre d’emplois. L’augmentation des coûts de la main-d’œuvre serait alors contrebalancée par la réduction significative des coûts d’achat et d’entretien des machines, mais aussi des coûts d’achat des engrais et autres produits chimiques.
Pourquoi aller vers la permaculture?
Vous l’aurez compris, l’un des principaux avantages de la permaculture est son respect pour la nature. Mais ce n’est pas le seul. En effet, bien que commencer un potager en permaculture peut paraître compliqué, il vous amènera vite un grand nombre de satisfactions. Voici les principales.
1) De faibles coûts d’entretien
Pas besoin d’acheter de l’engrais ou des pesticides en tous genres. Vous créez votre propre compost, et l’écosystème se charge de prendre soin du sol. Bientôt, vous verrez des vers de terre et de nombreux insectes s’installer dans votre potager. Ne les tuez pas : leur présence aide à entretenir le sol et à le maintenir en bonne santé !
Quant aux parasites et aux autres animaux qui pourraient faire du mal à vos plantes, comme la nature est bien faite, elle a tout prévu : votre potager attirera naturellement des espèces qui viendront vous débarrasser des parasites.
2) Des fruits et légumes bios
C’est logique : comme vous n’utiliserez aucun produits chimiques, vous vous retrouverez avec des aliments bios. Et tout ça au moindre effort, vu que la nature se chargera de prendre soin de vos plantes et de vos fruits et légumes pendant leur développement !
3) Une charge de travail plus légère
Une fois que vous aurez mis sur pied votre permaculture, vous pourrez la laisser vivre à son rythme. Tout ce qu’il vous restera à faire, c’est de penser à récolter tout ce qui est mûr, pour éviter de gâcher votre nourriture en la laissant pourrir.
Vous devrez aussi tout de même garder un œil sur tout ce petit univers. Si vous voyez des mauvaises herbes pointer le bout de leur nez, arrachez-les et mettez-les au compost. De cette manière, elles serviront à nourrir vos plantes plutôt qu’à les tuer !
4) Un espace très rentable qui permet une récolte facile
En permaculture, on utilise un maximum d’espace disponible. Ici, pas besoin de laisser de place pour faire passer les machines. La récolte se fait à la main et les espaces entre deux groupes de plantations peuvent donc se permettre d’être relativement étroits, car seule une personne doit pouvoir y passer.
Les plantes peuvent être plantées très près l’une de l’autre et, grâce à l’environnement dans lequel elles se développent, elles offrent plus de fruits et de légumes que dans une culture traditionnelle.
5) Favorable à tous types de sol
Vu que la permaculture repose sur l’idée de respecter la nature et l’écosystème et de vivre en harmonie avec eux, elle peut s’adapter à tous types de sol. Bien sûr, les plantes cultivées ne seront pas les mêmes partout. Mais l’objectif ici est de cultiver ce que la nature veut bien nous donner, et non de la forcer à faire pousser des plantes par des moyens peu naturels.
6) Du recyclage tout au long du processus
Enfin, la permaculture présente l’avantage indéniable de tout recycler. Ainsi, par exemple, les déchets tels que les mauvaises herbes et les plantes en mauvais état vont au compost, qui sera ensuite utilisé pour nourrir le sol. L’arrosage, quant à lui, se fait via l’eau de pluie.
Alors, la permaculture, ça vous dit ? Vous aussi vous pensez que c’est le futur ? Quelques pistes pour démarrer.
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