On connait tous les bienfaits de la nourriture bio, mais on croit souvent que son prix la rend hors de portée. Or, s’il est vrai que le bio est globalement plus cher, cela ne veut pas dire qu’il faut nécessairement exploser son budget pour en manger.
En effet, il suffit de connaitre les bons trucs et astuces et de changer quelques-unes de nos habitudes pour arriver à manger bio tout en gardant un budget raisonnable.
Voici donc le plein de conseils pour manger bio sans faire pleurer votre portefeuille!
1) Cultivez vos fruits et légumes
C’est sûrement le conseil le plus logique, mais il est important de le souligner.
Avoir votre propre potager vous permettra de faire d’énormes économies. Mais si vous n’avez ni la place ni le temps nécessaires pour gérer et entretenir un grand potager, vous pouvez aussi penser à mettre seulement quelques pots chez vous. Cela ne vous évitera pas de continuer à acheter des fruits et légumes, mais vous pourrez les acheter en plus petites quantités. Tout en profitant, chez vous, d’une nourriture réellement bio à portée de main!
2) Achetez en vrac dès que possible
Les produits déjà emballés sont plus chers car vous payez l’emballage aussi. Mais ce n’est pas tout : l’emballage peut mettre en péril le caractère bio de la nourriture qui y est enfermée, car certains d’entre eux sont faits dans des matériaux toxiques. Ceux-ci se posent ensuite sur la nourriture que vous croyez bio, ce qui peut s’avérer néfaste pour la santé! Il est donc doublement important d’éviter les emballages.
Si vous ne trouvez pas suffisamment de nourriture en vrac dans votre supermarché, allez faire un tour dans les magasins bio et les magasins spécialisés dans le vrac.
Vous le verrez, certains produits en vrac vont jusqu’à coûter deux fois moins cher que le même produit emballé! Cela vaut la peine de s’intéresser au vrac, non?
3) N’achetez que ce dont vous avez besoin
Qui dit bio dit absence de conservateurs. Alors même si les grandes quantités sont en promotion, demandez-vous toujours si vous en avez vraiment besoin avant de le mettre dans votre panier. Si vous achetez des produits périssables en trop grandes quantités, il y a de grandes chances que vous finissiez par devoir les jeter avant d’avoir pu les manger. Et c’est ce qui s’appelle jeter de l’argent à la poubelle!
Manger bio, cela implique aussi de revoir son alimentation. Ne craquez donc pas non plus pour les biscuits hors de prix dont vous n’avez pas besoin, par exemple.
Pour cela, un conseil en or : évitez de faire les courses lorsque vous avez faim. On le sait tous, on a toujours envie d’acheter bien plus que ce qui est nécessaire lorsque nous avons envie de manger!
Là où vous pouvez privilégier les grandes quantités, par contre, ce sont dans les produits surgelés et les produits non-périssables… Sans toutefois tomber dans l’excès, évidemment.
4) Achetez votre nourriture au bon endroit
Vous avez sûrement l’habitude de tout acheter dans le même supermarché. Mais pour manger moins cher, il faut faire un peu de recherches.
Du côté des supermarchés, ouvrez l’œil sur les réductions – sans pour autant oublier le conseil précédent! Parfois, en vous rendant dans un supermarché différent, vous pourriez faire de très bonnes affaires.
Mais n’oubliez pas aussi qu’il y a une grande variété de magasins de nourriture en-dehors des supermarchés. Allez, par exemple, faire un tour chez le boucher du coin : il se pourrait bien que sa viande soit moins chère qu’à la boucherie du supermarché. Quant aux fruits et légumes, essayez de les acheter au marché, si vous en avez la possibilité. En plus de payer moins cher, c’est toujours agréable de se promener parmi les étals des commerçants, non?
Enfin, notez aussi que les prix pour une même catégorie de produit peuvent parfois varier énormément selon des critères tels que l’origine du produit. Prenez donc le temps de comparer les différentes alternatives.
5) Mangez local et de saison
C’est moins cher, cela vous permettra de soutenir les agriculteurs du coin et vous redécouvrirez sûrement de nombreux fruits et légumes que vous n’avez plus l’habitude de manger! En plus, les produits de saison sont généralement bien plus goûteux, car ils ont bénéficié du bon environnement pour pousser.
Attention, ceci dit : cela ne veut pas dire que les produits seront bio. Assurez-vous donc bien de leur caractère bio avant de les acheter.
Sur ce point, il convient de noter une remarque importante. Tout d’abord, les produits qui viennent de loin sont loin d’être réellement bio. En effet, même s’ils ont poussé sans produits chimiques, ils ont dû être transportés par avion ou par camion, ce qui engendre de la pollution supplémentaire. Quant aux produits qui ne sont pas de saison, ils ont sûrement grandi dans des situations peu naturelles, et donc peu bio.
6) Cuisinez plus
Un plat préparé par nos soins est toujours moins cher que le même plat bio acheté au supermarché. Et il y a même des chances que votre plat cuisiné soit aussi bien plus sain!
Si vous n’avez pas le temps de cuisiner tous les soirs, plusieurs options s’offrent à vous. D’une part, vous pouvez cuisiner des plats très rapides et faciles à faire, tels que des pâtes ou une quiche. D’autre part, vous pouvez cuisiner pour plusieurs jours en une fois et mettre les restes au frigo ou au congélateur pour les manger quand vous n’aurez pas le temps de vous mettre aux fourneaux.
7) Diminuez votre consommation de viande
On le sait tous, la viande coûte cher. Si vous êtes du genre à en manger tous les jours, elle représente donc une grosse partie de votre budget nourriture. Or, en en mangeant seulement quelques fois par semaine, non seulement vous ferez du bien à votre portefeuille, mais vous rendrez aussi service à votre corps, qui n’a pas besoin d’autant de viande.
Enfin, quand vous achèterez de la viande, pourquoi ne pas privilégier les morceaux moins chers? Ils sont généralement considérés de moins bonne qualité ou moins attrayants, mais sont pourtant tout aussi bons. Il suffit de savoir comment les cuisiner!
Manger bio vous paraît-il plus accessible maintenant? Avez-vous d’autres trucs et astuces à partager?
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Economiser de l’argent, éviter les produits chimiques des lessives de supermarché, faire un pas de plus vers un mode de vie Zéro Déchet,… Fabriquer sa propre lessive renferme de nombreux avantages !
Si vous aussi vous avez envie de vous y mettre, voici 3 recettes faciles et naturelles qui vous feront plaisir à vous autant qu’à l’environnement.
Les lessives à base de savons artisanaux
La plupart du temps, les lessives maison à base de savon comprennent au minimum:
Le savon artisanal
Il nettoie, purifie et apporte l’odeur aux lessives.
Bicarbonate de soude
Agissant comme antibactérien, le bicarbonate désinfecte le linge et permet de conserver ses couleurs. Il empêche également le linge blanc de devenir grisâtre au fil des lessives. Pour cela il suffit d’ajouter une cuillère à café de bicarbonate directement dans le tambour pour chaque lessive de blanc.
Le vinaigre blanc ne confère absolument aucune odeur au linge comme on pourrait le redouter. Par contre, il agit comme adoucissant.
Il est également possible de placer les copeaux de savon directement dans le tambour de la machine à laver. Cela agira comme une lessive et nettoiera vos vêtements. Néanmoins, sans l’action du bicarbonate de soude et du vinaigre blanc, le linge risque de s’encrasser au bout de quelques mois. L’eau chaude ne suffira pas à elle seule à rincer tout le savon des vêtements.
1) Une lessive au savon de Marseille
Cette recette est l’une des plus classiques, et pour cause : le savon de Marseille n’a plus à prouver ses nombreux bienfaits. En plus d’être entièrement écologique, il est aussi très bon pour la peau. Il la respecte et ne l’irrite pas, ce qui le rend idéal pour les personnes allergiques et pour celles qui sont atteintes d’eczéma, mais aussi pour tous ceux qui ont la peau sensible.
Pour réaliser 3 litres de lessive, munissez-vous de :
100 à 150g de savon de Marseille : choisissez de préférence un savon sans glycérine car celle-ci pourrait solidifier votre lessive. Le savon idéal est aussi sans conservateur, sans colorant et sans parfum, et contient au moins 75% d’huile végétale, comme les savons de Marseille classiques. Notez aussi que la quantité requise varie selon les recettes. Avec un peu d’expérience, vous serez capables de dire quelle quantité vous convient le mieux.
3 cuillères à soupe de bicarbonate de soude
3 cuillères à soupe de vinaigre blanc : il permet d’agir comme adoucissant.
3 litres d’eau
20 gouttes d’huile essentielle de votre choix (lavande, eucalyptus, arbre à thé, verveine,…) : c’est un ingrédient facultatif, son seul but est de parfumer votre lessive si vous le désirez.
Pour fabriquer votre lessive, commencez par râper le savon de Marseille si vous l’avez acheté en bloc.
Prenez ensuite une grande casserole et versez-y les 3 litres d’eau. Faites bouillir l’eau et ajoutez-y le savon de Marseille râpé. Mélangez jusqu’à ce qu’il soit entièrement fondu.
Après cela, laissez légèrement refroidir l’eau et, lorsqu’elle sera tiède, ajoutez le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc. Mélangez bien.
Une fois que le liquide est bien homogène, laissez-le refroidir pendant environ un quart d’heure et transvasez-le, à l’aide d’un entonnoir, dans un bidon dans lequel vous stockerez votre lessive. Si vous voulez ajouter des huiles essentielles, ajoutez-les une fois que votre lessive aura refroidi.
Dans les jours qui suivent, remuez régulièrement votre bidon pour que la lessive ne se solidifie pas.
Enfin, remuez aussi le bidon dès que vous voudrez l’utilisez, avant chaque lavage, pour vous assurer que votre lessive soit bien mélangée. Quant au dosage, mettez-en autant que ce que vous utilisez d’habitude avec une lessive classique.
Cette lessive maison doit se conserver à température ambiante, de préférence dans un endroit ni trop chaud ni trop froid.
2) Une lessive au savon noir
Cette recette utilise des ingrédients similaires à la première recette, mais remplace le savon de Marseille par du savon noir et ajoute des cristaux de soude.
Voici les ingrédients dont vous aurez besoin pour 3 litres de lessive :
3 verres de savon noir liquide
1 verre et demi de bicarbonate de soude
1 verre et demi de vinaigre blanc
3/4 de verre de cristaux de soude : ceux-ci améliorent le pouvoir nettoyant et désinfectant de votre lessive.
10 verres d’eau
30 gouttes d’huile essentielle de votre choix pour parfumer votre lessive, si vous le désirez.
Commencez par faire chauffer l’eau dans une casserole. Ajoutez ensuite le savon noir et mélangez jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Ajoutez ensuite le bicarbonate de soude et finissez par les cristaux de soude, sans jamais arrêter de mélanger. Si vous désirez parfumer votre lessive, ajoutez l’huile essentielle que vous avez choisie.
Lorsque votre mélange sera bien homogène, faites-le refroidir et versez-le dans un bidon.
Pensez à bien remuer avant chaque utilisation. Comme pour la lessive au savon de Marseille, utilisez le même dosage que lorsque vous lavez votre linge avec de la lessive classique.
Comment choisir son savon noir ?
Plusieurs huiles végétales peuvent entrer dans la composition du savon noir :
Lin,
Olive,
Tournesol,
Palme,
Coprah,
Chanvre.
Toutes ne se valent pas et pour des raisons techniques de structures d’acides gras, les savons noirs à base d’huiles de lin, olive et tournesol sont à favoriser.
Cela tombe bien puisque ce sont des huiles qui sont fabriquées en France, il est donc possible d’acheter un savon noir avec des ingrédients d’origines françaises.
Ensuite, toutes les recommandations concernant le savon de Marseille s’appliquent également pour le savon noir.
On privilégie l’artisanat et on évite les colorants, les conservateurs, les parfums, l’huile de palme, etc…
Pour une garantie de qualité, il est possible de se référer aux éventuels labels naturels des produits tels que:
Nature et progrès,
Ecolabel,
BDIH,
Natrue,
Etc…
Le savon noir s’achète en magasins spécialisé, en droguerie, en grandes surfaces. Il faut compter entre 5 et 15€ le kilo de produit. Privilégiez les savons solides à râper en copeaux, il sera plus facile de contrôler les ingrédients qui les composent. En règle générale, la composition des savons solides est plus épurée que celle des savons liquides.
3) Une lessive à la cendre de bois
Cela peut être surprenant, et pourtant la cendre de bois peut très bien laver nos vêtements !
L’avantage de cette recette, c’est qu’elle requiert très peu d’ingrédients. C’est aussi sûrement la plus écologique ! Toujours pour 3 litres de lessive, voici ce dont vous aurez besoin :
450g de cendre de bois : vous pouvez même la récupérer directement de votre cheminée !
3 litres d’eau
Une vingtaine de gouttes d’huile essentielle de votre choix, si vous voulez parfumer votre lessive.
Commencez par bien tamiser la cendre de bois. Ensuite, faites bouillir l’eau et ajoutez-y la cendre. Mélangez bien le tout.
Après cela, laissez macérer le mélange en-dehors du feu pendant 24 à 36h, en remuant de temps en temps.
Après l’avoir bien laissé macérer, vous devrez le filtrer. Pour cela, vous pouvez utiliser un torchon propre. Ne gardez que le liquide filtré et ajoutez-y l’huile essentielle si vous le désirez.
Vous avez maintenant votre lessive, et il ne vous reste qu’à la transvaser dans un bidon. Ne vous en faites pas, elle ne noircira pas votre linge !
Remplacer l’adoucissant industriel
Le vinaigre blanc
Le vinaigre blanc adoucit naturellement le linge. Pour cela, il suffit de remplacer l’adoucissant par un bouchon de vinaigre blanc à verser dans le bac de l’adoucisseur.
Même utilisé comme adoucissant, le vinaigre blanc ne laisse absolument aucune odeur sur le linge.
Deux en un, le vinaigre blanc décalcifie la machine à laver en plus de son action adoucissante ! C’est d’ailleurs cette action anti-calcaire qui permet d’adoucir l’eau et donc le linge.
Il est tout à fait possible d’ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles au vinaigre blanc, mais cela n’aura aucune action sur ses propriétés assouplissantes.
Pour encore plus d’effet assouplissant, il est possible de combiner les effets du vinaigre blanc avec de la glycérine végétale.
La glycérine végétale s’achète en magasin bio ou en ligne. C’est un produit dérivé issu de la saponification utilisé notamment en cosmétique.
Et vous, avez-vous déjà essayé de fabriquer votre propre lessive ? Quelle recette préférez-vous ?
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Vous avez l’habitude de garder vos chaussures lorsque vous êtes à la maison? Il serait sûrement plus prudent de couper court à cette habitude.
En effet, alors que l’on se sent généralement protégés une fois que l’on se trouve entre les quatre murs de notre maison, il y vit un ennemi invisible qui vient tout droit de nos semelles. Cet ennemi, ce sont toutes les bactéries qu’elles transportent.
Explications.
Les semelles, un nid à bactéries…
Pensez à tous les endroits où vous marchez avec vos chaussures : les rues poussiéreuses et polluées, les magasins, les toilettes publiques,… Et maintenant pensez à tout ce que vos semelles touchent chaque jour : des sols sales, touchés par des milliers de paires de chaussures avant eux, certaines d’entre elles ayant sûrement aussi touché des déchets, du vomis ou encore des crottes de chien.
La simple pensée aurait de quoi couper l’appétit!
Or, même après avoir frotté nos pieds sur le paillasson (qui en voit lui aussi de toutes les couleurs, soit dit en passant) et avoir vérifié que rien ne reste sous nos semelles, elles sont encore remplies d’une grande quantité de bactéries invisibles.
C’est ce qu’a démontré une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Houston. En analysant de nombreuses semelles, ils ont pu déceler un grand nombre de bactéries qui sont loin d’être bonnes pour la santé. Certaines peuvent même être mortelles!
Voici un échantillon des bactéries que l’on peut trouver sur nos semelles :
La bactérie Escheria coli, aussi appelée E. coli : elle peut provoquer des infections du système urinaire ainsi que des maux de ventre tels que des crampes d’estomac.
La bactérie Serratia ficaria : elle peut être à la base d’infections des voies respiratoires, entre autres.
La bactérie Klebsielle : bien plus sérieuse, elle peut infecter le sang ou aller jusqu’à provoquer une pneumonie, ce qui peut être mortel.
La bactérie Clotidrium difficile, ou C. diff. : c’est sûrement l’une des plus dangereuses. En effet, elle peut provoquer de fortes diarrhées, qui peuvent à leur tour causer des inflammations du colon. Bien que ces problèmes peuvent se soigner aux antibiotiques, dans certains cas la bactérie peut mener à la mort! Et selon les chercheurs, il n’est pas rare de la retrouver sous nos semelles. En effet, elle était présente sur 39% des semelles analysées!
Au total, on peut retrouver 420.000 types de bactéries sur nos semelles!
… et à toxines
Mais les bactéries ne sont pas les seules à se coller à nos semelles. On peut aussi y retrouver des toxines, notamment celles que l’on trouve sur les pelouses ou sur les routes qui ont été asphaltées à l’aide de goudron de houille.
C’est ce qu’ont démontré deux autres études, l’une réalisée par le Battelle Memorial Institute et l’autre par l’Université Baylor au Texas.
Une transposition inévitable sur nos planchers
Or, toutes ces bactéries et toxines ne restent évidemment pas sur nos chaussures. Selon les chercheurs de l’Université de Houston, les bactéries de nos semelles viennent se poser sur le plancher de notre maison dans au moins 90% des cas.
Ensuite, pensez à enlever vos chaussures dès le pas de la porte, comme on le fait déjà dans un grand nombre d’autres cultures. Marcher à pieds nus est bénéfique pour nos pieds, mais si vous êtes frileux ou si vous préférez avoir toujours quelque chose aux pieds, mettez des pantoufles. Vous pouvez aussi prévoir des chaussures exclusivement pour la maison, à condition que vous ne les utilisiez jamais à l’extérieur!
Vous serez ainsi bien mieux protégés, et vous pourrez vous asseoir sur le sol ou voir vos enfants s’y rouler sans grimacer.
Et vous, avez-vous déjà l’habitude d’enlever vos chaussures une fois à l’intérieur? Ou vous préférez les garder aux pieds?
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Nous sommes nombreux à avoir une bouteille d’huile d’olive dans notre cuisine. Mais saviez-vous que l’huile d’olive peut faire bien d’autres choses que la cuisson et l’assaisonnement des plats ?
Outre la cuisine, l’huile d’olive a en effet sa place dans notre salle de bain, dans notre boîte à outils ou encore parmi nos produits de nettoyage. Autant d’endroits où elle pourra faire des miracles !
Dans cet article, nous vous présentons 10 utilisations souvent méconnues de l’huile d’olive.
1) Pour hydrater et exfolier la peau
Grâce à la vitamine E qu’elle contient, l’huile d’olive est un parfait hydratant pour la peau. Si vous le désirez, vous pouvez la mélanger à d’autres produits, comme des huiles essentielles ou de l’huile d’amande douce.
Appliquée en petites quantités, l’huile d’olive s’infiltre parfaitement dans la peau. Vous ne risquez donc pas de vous retrouver avec une peau grasse et huileuse après application !
En plus de combattre la sécheresse cutanée, l’huile d’olive nourrit intensément la peau et lui donne un teint de pêche. Elle est aussi très efficace pour lutter contre l’eczéma.
Enfin, si vous la mélangez à du gros sel, vous obtiendrez un puissant exfoliant pour la peau. Il vous suffira de frotter légèrement votre peau avec le mélange d’huile d’olive et de sel, et de finir en rinçant. Votre peau sera alors gommée et hydratée !
2) Pour démaquiller les yeux et le visage
Grâce à sa texture grasse, l’huile d’olive est un démaquillant parfait. Elle peut très facilement enlever toute trace de maquillage, même ce qui est waterproof.
Pour cela, il vous suffit d’en verser un peu sur un coton, de la même manière que ce que vous feriez avec un démaquillant normal. Il est cependant recommandé de faire attention au niveau des yeux pour éviter le contact de l’huile d’olive avec les yeux, qui pourrait être plutôt désagréable pour certaines.
3) Pour traiter les cheveux
L’huile d’olive fait des miracles sur les cheveux : elle les adoucit et les rend brillants, nettoie le cuir chevelu et lutte contre les cheveux secs !
Pour cela, faites chauffer légèrement de l’huile d’olive dans une casserole ou au micro-ondes et, lorsqu’elle sera chaude mais pas bouillante, appliquez-en quelques cuillères sur vos cheveux mouillés. Massez bien votre cuir chevelu et laissez agir l’huile d’olive pendant un certain temps, entre 20 minutes et une heure. Finissez avec un shampoing pour bien laver vos cheveux.
Si vos cheveux sont très secs, vous pouvez laisser poser le masque pendant une nuit entière. N’oubliez alors pas de protéger votre oreiller et d’enrouler vos cheveux dans une serviette ou un bonnet de douche. Le lendemain matin, lavez-vous les cheveux.
Enfin, si vous voulez rapidement ajouter une touche de brillance à vos cheveux, versez quelques gouttes d’huile d’olive sur vos mains, frottez-vous les mains et passez-les sur vos mèches de cheveux. Cela les rendra instantanément plus brillants. Veillez cependant à ne pas mettre trop d’huile d’olive et à ne pas toucher les racines, au risque d’avoir un effet gras !
4) Pour remplacer la crème à raser
La texture grasse de l’huile d’olive aidera votre rasoir à mieux glisser sur votre peau, pour éviter les coupures. Pour cela, c’est simple : mettez un peu d’huile d’olive sur la partie à raser, et rasez ! Son action hydratante laissera votre peau toute douce.
5) Pour nettoyer et cirer les meubles en bois
L’huile d’olive permet de nettoyer les meubles tout en leur donnant de l’éclat. Elle devrait faire disparaitre toutes les taches, y compris les taches d’eau qui sont parfois très difficiles à enlever sur le bois.
Pour cela, il vous suffit de verser un peu d’huile sur un chiffon et de frotter votre meuble avec. Pour un résultat uniforme, passez bien sur tout le meuble. Finissez en frottant légèrement le meuble avec un chiffon absorbant, pour enlever le surplus d’huile d’olive.
Si vous le voulez, vous pouvez mélanger l’huile d’olive à un peu de citron ou de vinaigre. Cela vous donnera un produit de nettoyage encore plus puissant !
6) Pour nourrir et cirer le cuir
Qu’il s’agisse de chaussures, d’une veste en cuir ou encore d’un fauteuil, l’huile d’olive peut nourrir votre cuir et le rendre brillant.
Pour cela, appliquez un peu d’huile sur un chiffon doux et frottez le cuir avec. Laissez agir quelques instants, et puis frottez avec un chiffon absorbant et sec pour retirer le surplus d’huile.
7) Pour lubrifier les charnières
Si vos portes grincent et que vous n’avez pas de graisse sous le main, vous pouvez utiliser de l’huile d’olive ! Vaporisez-la simplement sur les charnières, ou versez-en sur un chiffon et passez-le sur les charnières.
L’huile d’olive peut aussi être utilisée come lubrifiant naturel dans un grand nombre d’autres cas, comme pour rendre plus fluides des fermetures éclair.
8) Pour nettoyer les casseroles
Si vous avez des casseroles difficiles à nettoyer, mettez de l’huile d’olive sur une éponge et frottez votre casserole avec. Rincez ensuite légèrement et continuez avec du liquide vaisselle. Vous verrez, les taches partiront plus facilement !
9) Pour enlever les traces de peinture et de colle sur la peau
Vous venez de peindre et avez de la peinture partout sur les mains ? Au lieu de frotter vos mains sous l’eau pendant de longues minutes, utilisez de l’huile d’olive. Mélangez-la simplement à un peu de sucre ou de sel, et frottez vos mains avec. La peinture devrait être alors bien plus facile à enlever ! Petit plus : vous aurez aussi offert un gommage hydratant à votre peau.
10) Pour soulager les maux de gorge
Si votre gorge est douloureuse ou très irritée, avalez une petite cuillère d’huile d’olive. Cette méthode peut paraitre repoussante pour certains, mais cela soulagera grandement votre gorge. Avec un peu de chance, cela suffira même à faire complètement disparaitre l’irritation !
Et vous, utilisez-vous déjà l’huile d’olive autre part qu’en cuisine ? Connaissez-vous encore d’autres usages ?
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Il faut bien l’avouer : dans nos sociétés actuelles, on se retrouve très peu souvent à ne rien faire. Entre le travail, les enfants, le ménage, les courses, mais aussi les sorties entre amis, les fêtes d’école, les heures de sport et toutes nos autres activités, notre cerveau est sans cesse sollicité. Et quand, enfin, on se retrouve assis quelque part, que ça soit dans le métro ou dans notre fauteuil, on en profite pour prendre le temps de se mettre à jour sur nos réseaux sociaux ou pour regarder nos séries préférées.
Or, parfois, notre cerveau a besoin de… ne rien faire. C’est ce qu’a démontré une étude en neuropsychologie.
Alors, pourquoi ne rien faire est-il vital pour notre cerveau? Nous vous l’expliquons dans cet article.
Ne rien faire pour donner le temps à notre cerveau de stocker l’information
Lorsque l’on ne fait rien, on permet à notre cerveau de se mettre dans un mode nécessaire à son bon fonctionnement : un mode “par défaut”.
C’est seulement à ce moment-là que notre cerveau a le temps de se pencher sur toutes les informations qu’il reçoit et de les stocker. Pour mieux le comprendre, mettez-vous à sa place et imaginez que vous recevez du courrier tous les jours mais que vous n’avez pas le temps de l’ouvrir, le lire et l’organiser. C’est seulement au moment où vous vous assiérez à votre bureau pour vous concentrer sur votre courrier que vous pourrez stocker l’information.
Pour le cerveau, c’est pareil : il est sans cesse sollicité par nos actions quotidiennes, que ça soit une tâche intellectuelle, une simple conversation ou encore la visualisation d’une publicité. Si on ne lui donne pas le temps de s’arrêter pour stocker toutes ces informations, elles ne pourront jamais être stockées et finiront par tomber dans l’oubli.
C’est ce qui rend ces moments passés à ne rien faire aussi essentiels. En effet, ils permettent à notre cerveau d’analyser les événements qui nous sont arrivés, d’en faire une synthèse et de comparer ces informations récentes aux autres informations, plus anciennes, qu’il a déjà stockées. Ce processus permet à notre cerveau de retenir un maximum de moments de notre vie, mais aussi de construire une cohérence d’ensemble entre tous ces moments.
Notre mémoire est donc intrinsèquement liée à ces moments de repos. Et vous ne voudriez pas oublier trop vite toutes les bonnes choses qui vous sont arrivées, ou toutes les discussions enrichissantes que vous avez eues!
Mais ce n’est pas tout : cela permettra aussi à notre cerveau de mieux appréhender l’environnement dans lequel il se trouve, et de mieux comprendre et analyser les situations futures.
Comment réapprendre à ne rien faire
Saviez-vous qu’au Moyen-âge, ne rien faire était parfois obligatoire? De temps à autre, les hommes se devaient de prendre le temps de ne rien faire pour pouvoir s’adonner à la prière, la spiritualité ou encore la réflexion.
Ils avaient donc tout compris!
Mais au fur et à mesure de l’évolution, cette règle d’or a fini par tomber dans l’oubli. Et aujourd’hui, dans nos sociétés ultra-connectées, beaucoup ont besoin de passer par un réel apprentissage pour arriver à ne rien faire.
Vous pouvez, par exemple, vous consacrer du temps loin de tout pour méditer ou faire du yoga. Même si vous êtes très occupés, vous trouverez un grand nombre de moments dans votre vie quotidienne pour ne rien faire.
Evitez, par exemple, de sortir votre smartphone dès que vous attendez le bus ou êtes dans la file du supermarché. Lorsque vous allez vous promener ou faire du sport, ne mettez pas toujours de la musique dans vos oreilles, et laissez-vous vous retrouver seuls avec vous-mêmes pendant un moment.
Tout cela permettra à votre cerveau d’avoir plus de temps pour lui, et vous vous rendrez sûrement vite compte de l’effet bénéfique que cela a sur votre mémoire.
La prochaine fois que quelqu’un vous surprendra à ne rien faire, vous savez donc quoi lui répondre. Nul doute qu’il sera lui aussi conquis par l’idée!
Pendant que je vous ai sous la main, pourquoi ne pas en profiter pour vous inscrire sur notre newsletter? Simple et gratuit, votre email restera confidentiel c’est promis.
Je pourrai ainsi vous tenir au courant des nouveautés, bons plans et tout ce qui pourrait participer à votre bien-être. C’est par ici!
Vivre en complète autonomie, c’est arriver à générer seul tout ce dont on a besoin pour vivre. Cela signifie par exemple produire sa propre nourriture, mais aussi se libérer des fournisseurs en eau et en électricité.
Mais est-ce réellement possible ou juste une idée fantaisiste?
Si vous leur posez la question, nul doute queJulien,Yves ouEmma vous diront que cela peut devenir votre réalité. Eux, ils ont sauté le pas depuis de nombreuses années et peuvent maintenant confirmer que l’autonomie complète peut être bien réelle!
Cela demande persévérance et créativité, mais ce mode de vie offre aussi beaucoup de bonheur à ceux qui, comme eux, l’ont choisi.
Voici plusieurs pistes pour vous aider à comprendre ce que vous devrez faire pour pouvoir vivre en autonomie.
1) Construire votre propre maison
Si vous voulez vivre entièrement en autonomie, il vous faudra sûrement commencer par construire votre maison vous-mêmes.
Pour cela, vous devrez d’abord choisir un terrain adapté à la vie en autonomie. Les terrains propices se trouvent généralement à la campagne car ils doivent se tenir à proximité des ressources naturelles dont vous aurez besoin, comme le bois et l’eau. Faites aussi attention à ne pas choisir un terrain trop petit : en plus de votre maison, vous devrez pouvoir y installer un potager, qui deviendra sûrement votre principale source de nourriture. Et peut-être voudriez-vous également élever des animaux sur votre terrain, comme des poules qui vous donneront des œufs.
Ensuite, pour construire votre maison, vous aurez le choix entre plusieurs matériaux. Il est souvent recommandé d’utiliser ce que l’on trouve à proximité de notre terrain, pour plus de facilité mais aussi pour faire des économies. Vous pouvez évidemment construire une maison avec du bois mais, s’il n’y en a pas aux alentours, la terre peut être une bonne alternative!
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, il est en effet possible de créer des murs solides avec de la simple terre. Bien que l’on n’y soit plus habitués dans notre société actuelle, c’est une méthode qui a été utilisée pendant de nombreux siècles et qui est encore utilisée dans plusieurs parties du monde. Cependant, pour construire des murs résistants avec de la terre, il vous faudra respecter au moins deux conditions : utiliser une terre comprenant au moins 40% d’argile et construire un toit qui protège vos murs afin que l’eau de pluie ne les atteigne pas.
Pour créer votre toit, vous aurez de nouveau le choix entre plusieurs options : tôles, toits en bois ou, même, toitures végétales!
Quoiqu’il en soit, avant de vous y mettre, il vous faudra apprendre la technique en profondeur pour vous assurer de construire une maison qui ne s’effondre pas dès la première tempête! Pour vous aider dans la construction, vous pourrez toujours faire appel à des personnes qui ont plus d’expérience dans le domaine. À ce titre, vous trouverez sur internet des sites de chantiers participatifs sur lesquels il vous suffira de poster une annonce.
Il est vrai que construire sa propre maison représente un réel défi. Mais n’est-ce pas la meilleure des récompenses que de vivre dans une maison que l’on a créée de ses mains?
2) Générer votre propre électricité
Voici un autre défi de la vie en autonomie. L’électricité est tellement présente dans nos vies qu’il est parfois difficile de penser que l’on pourrait se passer de notre fournisseur. Et pourtant, c’est possible!
Pour atteindre l’autonomie énergétique, mieux vaut commencer à y penser lors de la construction de votre maison. En effet, la première étape pour arriver à être autonome au niveau de l’électricité, c’est de réduire sa consommation d’électricité. Or, plus votre maison sera passive, moins vous aurez besoin d’électricité pour la chauffer. Et le chauffage est généralement la première source de consommation énergétique!
Après avoir fait attention à la construction de votre maison, pensez aussi à y introduire le moins d’appareils électriques possible. Vous vous rendrez alors vite compte qu’il faudra changer un grand nombre de vos habitudes. Mais, avec un peu d’entraînement et de créativité, vous y arriverez sans trop de difficultés.
Ainsi, vous pourrez par exemple chauffer l’eau avec un chauffe-eau solaire, chauffer votre maison avec un poêle à bois et cuire votre nourriture dans un four solaire. Certains vont même jusqu’à se passer de frigo, expliquant qu’en hiver il fait de toute façon au moins aussi froid en-dehors de notre maison que dans notre réfrigérateur!
Pour le reste, vous pourrez utiliser l’électricité que vous aurez produite. Pour cela, plusieurs options s’offrent à vous : panneaux solaires, éoliennes, ou même des hydroturbines si vous vivez à proximité d’un cours d’eau. Vous pouvez retrouver plus d’explications à ce propos dans notre article sur l’autonomie énergétique.
3) Changer votre consommation en eau
Concernant l’eau, la première chose à faire sera de mettre en place des cuves qui permettront de récupérer l’eau de pluie. Notez qu’il faudra prévoir des cuves assez grandes pour pouvoir avoir des réserves, car il ne pleut pas tous les jours! Pour une meilleure préservation de l’eau et pour un meilleur goût, les cuves en béton ou en pierre calcaire seront la solution idéale.
L’eau de pluie récoltée pourra alors être utilisée dans de nombreuses situations, de l’arrosage du potager aux lessives en passant par le ménage. Pour la boire, il suffira de la filtrer.
Et pour éviter au maximum le gaspillage, l’eau préalablement utilisée dans notre douche ou pour la vaisselle, par exemple, peut être traitée pour nous permettre de la réutiliser. Pour cela, vous pouvez utiliser une station de phytoépuration, qui traitera l’eau par l’action des plantes.
Enfin, comme pour l’électricité, il vous faudra faire attention à utiliser le moins d’eau possible. Pensez par exemple à installer des filtres sur votre robinet et votre douche pour avoir un débit moins fort. Quant aux toilettes, la meilleure solution est d’opter pour des toilettes sèches. Après tout, les chasses d’eau sont de grandes consommatrices d’eau!
4) Produire votre propre nourriture
Enfin, il vous faudra produire et récolter votre propre nourriture. Le potager sera donc sûrement une partie essentielle de votre terrain. Notez que vous devrez aussi prévoir suffisamment de temps pour vous en occuper. En effet, entre l’entretien des plantes et la cueillette, un potager requiert souvent plusieurs heures de travail par semaine.
À côté du potager, vous pouvez penser à installer des ruches pour créer votre propre miel, planter des arbres à fruits pour diversifier votre alimentation en fruits et légumes, héberger des poules pour avoir vos propres œufs ou encore élever d’autres animaux pour avoir du lait.
Vous l’aurez compris, un grand éventail de possibilités s’offre à vous!
Et vous, vivre en autonomie, vous y avez déjà pensé?
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Le réchauffement climatique est une thématique qui vous préoccupe? Vous trouvez que vos factures d’électricité sont trop élevées et vous voudriez vous en débarrasser ?
Dans les deux cas, la solution est la même : atteindre l’autonomie énergétique. Derrière ces deux mots se cache un mode de vie qui attire de plus en plus de gens : l’autonomie énergétique, c’est arriver à se détacher des fournisseurs d’électricité en produisant notre propre énergie. C’est aussi se donner la possibilité d’en revendre une partie à d’autres personnes, si on en produit en excédent.
Pas question, donc, de vivre sans électricité et sans le confort qu’elle nous offre, de la lumière au chauffage. Ici, il s’agit de vivre avec une électricité engendrée par la force de la nature.
Cependant, un tel projet peut poser beaucoup de questions, et il est parfois difficile de savoir par où commencer. Dans cet article, nous vous expliquons donc les étapes par lesquelles passer pour commencer à produire votre propre énergie… Jusqu’à un jour peut-être, pouvoir mettre fin au contrat qui vous lie à votre fournisseur d’électricité.
Etape 1 : Réduisez votre consommation énergétique
Vous pourriez penser que cette première étape n’est pas liée à l’autonomie énergétique, et pourtant elle est essentielle. D’abord parce que l’autonomie énergétique et la consommation responsable de l’énergie partagent des objectifs communs, mais aussi parce que si vous voulez vivre seulement de votre propre énergie renouvelable, vous devrez sûrement diminuer vos besoins en énergie.
Calculez votre consommation électrique
Avant de savoir comment réduire votre consommation énergétique, il est important de la calculer en détails. Faites le tour de votre maison et mettez sur papier tous les éléments de votre maison qui utilisent de l’électricité. Pour chaque élément, évaluez leur consommation électrique annuelle en prenant en compte leur puissance et le nombre de jours pendant lesquels vous les utilisez.
Cela vous permettra d’avoir un premier aperçu des éléments de votre maison qui consomment beaucoup d’électricité et des premières choses que vous pourrez faire pour réduire la consommation électrique. Vous le verrez, certaines réductions pourront être effectuées facilement, par exemple en débranchant des appareils inutilisés ou en les remplaçant par des appareils qui consomment bien moins d’électricité.
Pour vous aider à commencer, voici la consommation électrique moyenne de quelques appareils que l’on retrouve dans la majorité des maisons, selonenergieguide.be :
Frigo Combi A+ : 200 kWh
Frigo Combi C : 500 kWh
Four à micro-ondes : 90 kWh
Four électrique : 162 kWh
Eclairage économique : 20 kWh
TV LCD en service : 241 kWh
TV LED en service : 54 kWh
Lave-linge A+++ : 173 kWh
Lave-linge B : 259 kWh
Chauffage d’appoint : 180 kWh
Remplacez vos équipements
Dans ces exemples de consommation de certains appareils électriques, vous noterez que certains équipements de même nature consomment bien moins que d’autres. De nos jours, les besoins en électricité sont mentionnés lors de l’achat de chaque équipement, et il existe des normes qui permettent de renseigner leur classe énergétique. Ainsi, essayez de n’acheter que des équipements appartenant à la classe A, le mieux étant les A+++.
En allant plus loin dans la démarche, vous pouvez aussi vous munir d’équipements qui consomment encore moins d’énergie et produisent moins de CO2. Cuisiner avec un cuiseur “rocket stove”, chauffer son eau avec un chauffe-eau à bois ou grâce au soleil, chauffer la maison avec un poêle de masse,… De nombreuses solutions, parfois très simples, existent pour remplacer les équipements de tous les jours, que l’on trouve en magasin. En faisant quelques recherches sur internet, vous pourrez même trouver des formations pour vous aider à les construire vous-mêmes.
Prenez les bonnes habitudes pour réduire votre consommation
En plus de cela, il existe un grand nombre de gestes simples qui vous permettront de réduire significativement votre consommation annuelle d’électricité. En voici quelques-uns :
Eteignez les lumières des pièces où vous n’êtes pas, et changez toutes vos ampoules par des ampoules économiques.
Eteignez vos appareils électriques dès que vous ne les utilisez pas. Une télévision, par exemple, continue à consommer de l’énergie même lorsqu’elle est en veille.
Ne laissez pas vos chargeurs branchés lorsque vous ne les utilisez pas : ils consomment aussi de l’énergie.
Ne chauffez pas votre maison à tout moment de la journée et arrêtez le chauffage quand vous n’y êtes pas. En hiver, lorsque vous êtes à l’intérieur, portez un pull au lieu d’un t-shirt pour devoir moins chauffer.
Lavez vos vêtements à 30°C au lieu de 60°C. Le lavage sera tout aussi efficace et consommera moins d’énergie.
Aussi, si vous vivez dans une vieille maison, essayez d’investir dans des travaux d’isolation. Leur coût sera vite récompensé par la réduction de votre consommation énergétique qui en découlera. Le chauffage est en effet le plus gros consommateur d’énergie de notre maison.
Etape 2 : Evaluez vos besoins
Avant de penser au meilleur moyen d’arriver à l’autonomie énergétique, il est important de connaitre vos besoins en énergie. En effet, ceux-ci peuvent être très différents d’une maison à l’autre et d’une famille à l’autre.
Cette étape est étroitement liée au calcul de votre consommation énergétique expliqué dans l’étape précédente : après avoir calculé votre consommation énergétique et avoir trouvé des moyens de la réduire, vous aurez une idée détaillée de vos besoins en énergie. Toutefois, outre les appareils de votre maison, d’autres questions sont à prendre en compte.
Vous devrez, d’abord, faire attention au type d’habitation dans lequel vous vivez. Il va de soi qu’un petit appartement consomme moins qu’une grande maison. Mais aussi, une maison bien isolée consommera moins qu’une vieille maison qui a encore des fenêtres à simple vitrage !
Ensuite, il vous faudra calculer vos besoins en fonction du nombre de personnes qui vivent chez vous. Ne comparez donc pas une famille de trois personnes avec une famille nombreuse de 5 personnes.
Etape 3 : Choisissez le système le plus adapté
Il existe plusieurs systèmes efficaces pour produire votre propre énergie renouvelable. Le choix dépendra de vos envies et vos besoins, mais aussi de l’environnement dans lequel vous vivez. Par exemple, si vous vivez dans une région peu ensoleillée et plutôt venteuse, les éoliennes seront sûrement un meilleur choix que les panneaux solaires !
Voici les options les plus connues qui s’offrent à vous.
Les panneaux solaires
Les panneaux solaires sont une option qui rencontre énormément de succès. Il faut dire qu’elle convient à beaucoup de foyers, car nombreux sont ceux qui disposent d’une maison ensoleillée et d’un endroit où placer les panneaux solaires.
Evidemment, il vous faudra trouver l’emplacement adéquat. En plaçant les panneaux solaires dans un endroit qui jouit d’un grand taux d’ensoleillement, on calcule qu’1m² de panneaux photovoltaïques produit en moyenne 100 kWH par an. Ainsi, avec 5m² de panneaux, vous devrez pouvoir produire la consommation électrique annuelle de 4 personnes, sans compter la consommation liée au chauffage.
Il est important de noter que l’énergie photovoltaïque ne convient pas aux appareils produisant de la chaleur avec des résistances, tels que le chauffage électrique et les fours électriques. Une autre source d’énergie sera alors nécessaire pour les faire fonctionner.
Sachez enfin qu’il existe différents types de panneaux photovoltaïques, qui font grandement varier leur prix.
Les éoliennes
Ici, il convient d’utiliser le vent pour créer de l’énergie, ce qui rend cette source d’énergie idéale pour certains foyers seulement.
En pensant aux éoliennes, vous pourriez imaginer ces grands champs d’éoliennes qui sont apparus ces dernières années. Cependant, il existe maintenant des éoliennes de tous types et de toutes tailles. Nul besoin, donc, de se retrouver avec une énorme éolienne au milieu du jardin pour pouvoir créer de l’énergie !
Ainsi, même si les éoliennes installées sur les terrains de particuliers produisent bien moins que les grandes éoliennes, elles peuvent produire suffisamment d’énergie pour un foyer. En général, les personnes ayant installé une éolienne chez eux arrivent à produire entre 10.000 et 50.000 kWh chaque année. La production d’énergie de chaque éolienne dépend de son type et de la taille de ses pales, mais aussi, évidemment, de la force du vent auquel elles sont confrontées.
Leur prix, quant à lui, est similaire à celui des panneaux photovoltaïques.
Les hydro turbines
Après le soleil et le vent, il est question d’utiliser ici un autre élément naturel très puissant : l’eau. Les hydro turbines conviennent à peu de foyers car vous pourrez les considérer seulement si vous vivez à proximité d’un point d’eau qui dispose d’un certain débit, comme un ruisseau au fond de votre jardin.
Il est difficile de donner un rendement moyen parce que celui-ci dépend du débit mais aussi du type d’hydro turbine que vous installez. Si vous êtes dans cette situation, pensez à vous renseigner auprès de professionnels : cette solution pourrait être la meilleure pour vous.
Evidemment, il n’est pas obligatoire de n’utiliser qu’une source énergétique et il est possible de les combiner. C’est à vous, maintenant, de trouver la meilleure solution pour votre logement ! N’hésitez pas à consulter des professionnels pour disposer de toute l’aide dont vous aurez besoin, et avoir toutes les réponses à vos questions.
Alors, prêts à vous lancer dans l’aventure ? Arrivez-vous déjà à créer une partie de l’énergie que vous utilisez ?
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Face à un monde qui produit des déchets plus vite que la lumière, le mouvement Zéro Déchet se positionne comme la porte de sortie. Son but : arriver à générer le moins de déchets possible et stopper l’action dévastatrice de l’homme sur l’environnement, tout en luttant contre la surconsommation de nos sociétés actuelles. Tout un programme!
Ce mode de vie a été largement popularisé par la française Béa Johnson qui, après l’avoir adopté en 2008, arrive aujourd’hui à ne produire qu’un litre de déchets par an… pour une famille de 4 personnes!
Mais, en plus de faire un geste pour la planète en limitant au maximum la quantité de déchets inutiles qu’on lui laisse, ce mode de vie permet aussi de faire de grandes économies et de vivre une vie plus saine.
Si vous voulez vous lancer dans l’aventure mais ne savez pas par où commencer, nous vous présentons ici 15 gestes à adopter dans toutes les étapes et tous les endroits de la vie quotidienne pour limiter vos déchets. Mais avant, nous vous expliquons les 5 règles de base du mouvement, pour que plus rien ne soit un secret pour vous.
Pour vous guider : Les 5 règles du Zéro Déchet
Dans le livre qu’elle a écrit sur le mode de vie Zéro Déchet, Béa Johnson explique que tout repose sur 5 règles. Cinq petites règles à respecter au quotidien pour nous permettre de vivre sans déchets (ou presque).
1) Refuser
La première chose à faire lorsque l’on veut diminuer ses déchets, c’est de réduire sa consommation. C’est logique : moins nous achèterons, moins de déchets nous aurons.
Attention, il ne s’agit pas ici de tout refuser, mais seulement de refuser ce dont vous n’avez pas besoin. Et quand on y pense, on se rend vite compte qu’on accepte beaucoup de choses qui nous seront inutiles, comme des flyers et prospectus publicitaires, ou encore des échantillons gratuits et des gadgets qu’on finira par laisser dans un coin.
2) Réduire
Ici, il s’agit de réduire notre consommation en ce qui concerne les choses dont nous avons besoin, tels que les vêtements. Cette règle se rapproche de la philosophie minimaliste.
Cela passe d’abord par un désencombrement en profondeur de notre maison, souvent l’une des premières étapes à franchir pour ceux qui veulent adopter le mode de vie Zéro Déchet. Passez les pièces de votre maison au peigne fin et, pour tout objet que vous trouvez, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin. L’avez-vous utilisé au moins une fois ces derniers mois? Ne l’avez-vous pas en double? Pourquoi l’avez-vous acheté en premier lieu? Est-il important pour vous pour une raison particulière?
Au fil de vos tris, vous pourrez alors remplir des boîtes d’objets à vendre, à donner ou à troquer, ainsi qu’une boîte d’objets à jeter s’il n’est pas possible de leur donner une deuxième vie.
Une fois votre maison désencombrée, la deuxième chose à faire est de veiller à ne pas la réencombrer. Limitez donc vos achats au maximum et évitez de tomber dans les pièges de notre société de consommation. Avant d’acheter quelque chose, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin. Dans beaucoup de cas, la réponse sera non.
Vous le verrez, en désencombrant votre maison, vous finirez aussi par désencombrer votre esprit!
3) Réutiliser
Réutilisez au maximum tout ce que vous achetez ou ce que vous n’avez pas pu refuser. Vous pouvez aussi réutiliser un objet en lui donnant une utilité différente de celle pour laquelle il a été créé. Par exemple, faites des chiffons avec vos vieux t-shirts troués!
Mais réutiliser, cela s’applique aussi aux objets des autres personnes. Ainsi, le mouvement Zéro Déchet plaide pour le troc et l’achat en seconde main en se basant sur l’idée que si vous avez un objet que vous n’utilisez plus, il pourrait très bien faire un autre heureux.
4) Recycler
Cette règle s’applique à tout ce que vous ne pouvez ni refuser, ni réduire, ni réutiliser. Il peut s’agir, par exemple, d’une ampoule qui n’éclaire plus. Dans ce cas, ne la jetez pas dans une poubelle normale, mais allez la jeter dans un centre qui s’occupe de ce genre de matériaux.
Car ici, le tri des déchets est d’une importance cruciale. Jetez, par exemple, les verres avec les verres et le carton avec le carton pour permettre leur recyclage facile par les organisations concernées.
5) Composter
Cette dernière règle a trait au recyclage des matières organiques. Compostez tous les déchets organiques, des pelures de fruits aux cheveux. Si vous avez un jardin, votre compost fait maison fera des miracles sur vos plantes. Si vous n’avez pas de jardin, renseignez-vous dans votre ville : il pourrait y avoir un endroit qui sera intéressé par votre compost.
Vous connaissez maintenant les règles de base. Mais comment les appliquer dans la vie quotidienne? Voici plusieurs gestes à adopter…
Dans la cuisine
Outre le compost et le tri sélectif dont nous venons de parler, il y a plusieurs autres gestes à mettre en place dans la cuisine pour vous aider à réduire vos déchets.
1) Ne gaspillez pas la nourriture
Il est très facile de laisser pourrir de la nourriture dans nos armoires ou dans le frigo. Une minute d’inattention et hop, la date de péremption est largement dépassée! Pour éviter cela, vous pouvez mettre quelques astuces en place. Par exemple, prévoyez un étage de votre frigo pour les aliments en fin de vie qu’il vous faut consommer d’urgence et pensez à toujours utiliser ces aliments en priorité lors de vos repas.
En outre, pensez à utiliser vos restes de repas pour en faire de nouveaux plats. Vous pourrez par exemple les utiliser dans des pâtes ou un risotto, pour un résultat délicieux.
2) N’utilisez pas de récipients en plastique
Pour stocker votre nourriture, préférez les récipients en verre, en métal ou en bois. Ces matériaux sont bien plus durables que le plastique et, surtout, plus faciles à recycler.
3) Dites stop au film plastique et au papier aluminium
Si vous devez recouvrir un plat, utilisez un couvercle en tissu fait maison. Le film plastique et l’aluminium, eux, sont des déchets qui viendront inutilement remplir votre poubelle.
Dans la salle de bain
1) Achetez ou fabriquez des produits durables
La salle de bain est remplie d’objets qui se transformeront vite en déchets, des cotons aux brosses à dents. Or, pour les cotons, vous pouvez en fabriquer vous-mêmes en tissu : ils seront tout aussi efficaces et il vous suffira de les laver pour les remettre à neuf. Quant aux brosses à dents, il existe des brosses à dents en bois qui sont bien meilleures que celles en plastique.
2) Fabriquez vos propres produits
Avec un peu d’exercice, vous vous rendrez vite compte que fabriquer ses propres cosmétiques et produits hygiéniques est bien plus facile qu’il n’y parait. En plus d’éviter les déchets, cela vous permettra aussi de faire de grosses économies et de pouvoir utiliser des produits sains, sans aucun produits chimiques. Il n’y a que des bonnes raisons de s’y mettre!
3) Utilisez des cosmétiques solides
Vous pouvez aussi acheter toutes sortes de produits sous forme solide, comme du shampoing ou du savon. Cela vous évitera de vous retrouver avec un flacon en plastique vide une fois le produit fini.
Au supermarché et dans les magasins
Le Zéro Déchet est loin de se cantonner à l’intérieur de notre maison, et il est notamment très important d’adopter plusieurs gestes lorsque vous faites vos courses pour éviter de revenir à la maison avec de nombreux déchets!
1) Evitez les emballages
C’est l’une des habitudes de base des adeptes du mouvement. Les supermarchés sont remplis d’emballage et le défi n’est donc pas toujours facile.
Commencez par acheter autant de choses en vrac que vous le pouvez. De plus en plus de magasins sans emballage ouvrent leurs portes, vous permettant de tout acheter en vrac. Mais même dans le supermarché du coin, vous pouvez éviter les emballages au maximum.
Vous pouvez ainsi, par exemple, amener vos propres sacs en tissu pour les fruits et légumes en vrac, ce qui vous évitera d’utiliser les sacs en plastique jetables offerts par le supermarché. Pour le fromage et la charcuterie, pensez à amener vos propres boîtes au lieu d’accepter l’emballage qui vous sera donné. Et pour les aliments que vous ne trouvez pas en vrac, privilégiez ceux qui sont emballés dans des matériaux recyclables, tels que le carton et le verre.
2) Dites non aux sacs en plastique
Une fois à la caisse, refusez les sacs en plastique et apportez plutôt votre propre sac de courses réutilisable. Il en existe de nombreux en magasins, de toutes les couleurs possibles, que vous pourrez replier pour facilement les emmener partout avec vous.
3) Achetez des objets de bonne qualité
Cela vous permettra de les garder longtemps. Au contraire, des objets de mauvaises qualité, qu’il s’agisse d’un vêtement ou d’une machine à laver, dureront moins longtemps et vous devrez donc plus rapidement les jeter… Et en racheter.
4) Soyez sûrs de vos achats
Allez-vous vraiment utiliser cet objet? Ou l’achetez-vous juste parce que vous l’avez vu en publicité ou parce que vous avez encore des habitudes bien ancrées de surconsommation? Rappelez-vous : le Zéro Déchet, c’est aussi réduire sa consommation!
5) Dites non aux échantillons ou aux cadeaux inutiles
Lors de vos achats, vous pourriez avoir droit à un petit cadeau grâce au montant que vous avez dépensé ou à un certain produit que vous avez acheté. Et dans les parfumeries, vous recevrez de nombreux échantillons. Mais tous ces objets gratuits ne sont généralement que des gadgets que vous n’utiliserez pas. Dans ce cas, soyez forts : refusez-les.
Au travail
Même si les déchets que vous créerez au travail ne viendront pas remplir votre poubelle à la maison, il est important de les prendre en compte aussi. Après tout, ce sont des déchets qui n’existeraient pas sans vous!
1) Faites un maximum de tâches sur ordinateur
Vous prenez des notes lors de vos réunions? Au lieu d’un carnet, écrivez-les directement sur votre ordinateur!
Vous êtes un adepte des post-it? Adoptez les post-it virtuels!
Quant aux impressions, essayez de les réduire un maximum. Cela peut demander un certain temps d’adaptation, mais il y a beaucoup de documents que vous pouvez lire sans problème depuis un écran.
2) Préparez votre lunch à la maison
Au lieu d’aller acheter un sandwich ou une salade qui vous seront inévitablement vendus avec un emballage à jeter, prenez le temps de cuisiner votre propre lunch pour pouvoir l’apporter au bureau. Et cela dans un récipient durable évidemment!
De nouveau, cela vous permettra aussi de moins dépenser et de manger des repas sains, sans additions chimiques ou surplus de gras.
Au restaurant
Même au restaurant, on ne baisse pas la garde!
1) Dites non aux serviettes en papier et aux pailles
Si vous commandez une boisson qui vient parfois avec une paille, précisez bien que vous n’en voulez pas. Quant aux serviettes, si le restaurant dans lequel vous vous rendez utilise des serviettes en papier, amenez votre propre serviette en tissu. Pensez aussi à rendre la serviette en papier au serveur dès que vous vous asseyez. Si vous la laissez sur la table pendant toute la durée du repas il y a de grandes chances qu’elle finisse à la poubelle, même inutilisée!
2) Apportez votre propre récipient pour les restes
Si vous avez l’habitude de ne pas finir vos plats, pensez à apporter votre propre récipient et à le donner au serveur lorsque vous lui demanderez d’emballer vos restes. Ainsi, vous ne vous retrouverez pas avec un récipient en plastique qui finira immanquablement à la poubelle.
Tous ces gestes forment un beau début. Mais en les mettant en place, vous vous apercevrez vite qu’il existe un grand nombre d’autres gestes à adopter! Ce mode de vie nous fait en effet repenser nos actions dans tous les domaines de la vie.
Si vous venez de commencer, certains gestes pourraient vous sembler très difficiles à mettre en place. Pas de panique, c’est normal! Il n’est pas possible de changer son mode de vie entièrement du jour au lendemain, et il vous faudra donc une période de transition pour vous y habituer. N’hésitez pas à y aller petit à petit pour ne pas trop vous brusquer. Vous le verrez, certaines tâches qui vous paraissent presque impossibles maintenant deviendront bien plus faciles avec le temps!
Quels sont les gestes que vous faites déjà? Et quels sont ceux que vous voulez adopter en priorité?
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Qu’est-ce que de grosses chaussettes, un moment entre amis et des bougies par dizaine ont en commun? Ils peuvent tous être rattachés au “hygge”, ce concept autour duquel la vie des Danois tourne depuis bien longtemps mais dont le monde entier a appris l’existence seulement récemment!
À l’origine, “hygge” est un mot norvégien. Et si vous en voudriez une traduction littérale, pas de chance : ce n’est pas possible! Aucun mot n’existe en français pour décrire complètement cette atmosphère mêlant bien-être et cocooning.
Le hygge, c’est d’abord vivre de petits bonheurs et apprécier l’instant présent. À la base, les Danois l’ont intégré dans leur mode de vie pour supporter les longs hivers froids, pendant lesquels le soleil va se coucher dès 15h. Dans cette atmosphère incline à la déprime hivernale, il fallait tout faire pour arriver à être heureux. Et aujourd’hui, les Danois occupent régulièrement la première place des classements des peuples les plus heureux au monde! Coïncidence? Sûrement pas.
Alors, le hygge, c’est quoi exactement? Et comment peut-on l’atteindre? Nous allons essayer de vous en donner une réponse aussi complète que possible.
Le plein de petits bonheurs
Pas besoin d’avoir beaucoup d’argent ou d’en dépenser à outrance : le hygge se trouve dans les petites choses du quotidien. Ce concept nous aide donc à voir le bonheur autour de nous et à en profiter intensément.
Le hygge, c’est prendre du temps pour soi. C’est se faire plaisir sans arrière-pensée, comme en mangeant un gâteau et en apprécier chaque bouchée sans penser aux calories. C’est arriver à vivre dans le présent et à l’apprécier, sans ressentir le poids du passé ou penser sans cesse au futur. C’est se concentrer sur ce qu’on a au lieu de ce qu’on n’a pas.
Ce mode de vie voit le bonheur dans la lueur d’une bougie, sous la douceur d’une couverture ou encore dans la chaleur d’un bain. Mais il donne aussi beaucoup d’importance aux moments passés en famille et entre amis.
Et, bien qu’il est apparu pour survivre à l’hiver, il a lieu d’être toute l’année. Ce sont donc de jolis moments près du feu, l’ambiance des fêtes dans les rues et les tasses de café bien chaudes collées aux mains, mais ce sont aussi les pique-niques dans les espaces verts, les promenades et les après-midi sous le soleil.
L’importance inestimable de la convivialité
Bien que le hygge peut aussi se vivre seul, ce mode de vie met fortement l’accent sur l’importance des êtres chers dans notre vie.
Il nous rappelle qu’il faut prendre le temps de profiter de la présence de ceux qu’on aime, que ça soit notre famille ou nos amis. C’est parler de tout et de rien pendant des heures sans jamais regarder son téléphone, mais c’est aussi jouer avec nos enfants. Dans le monde d’aujourd’hui, le hygge exige de se déconnecter de nos appareils mobiles pour se reconnecter aux personnes de notre entourage.
En conclusion, il s’agit de remettre les interactions humaines au centre de notre vie.
Les ingrédients principaux du hygge
Maintenant que vous avez compris le concept, voici 6 ingrédients qui sont immanquablement liés au hygge. Cela ne veut pas dire que vous atteindrez toujours un état de bien-être complet grâce à eux, mais ils y participent généralement!
Alors, si vous voulez faire de votre maison et votre vie un univers hygge, voici quelques pistes à suivre.
1) Décorez votre maison à la mode hygge
Au Danemark, la décoration de notre intérieur est très importante car pendant les longs mois d’hiver, c’est là qu’on s’y trouve la grande majorité du temps. Hors de question, donc, de vivre dans un environnement froid ou triste.
Sans pour autant transformer toute leur maison pour correspondre à l’idée qu’ils se font du hygge, les Danois y consacrent au moins un petit coin. Ce coin peut se trouver près du feu ou près d’une fenêtre, il peut prendre la forme d’un fauteuil ou d’une banquette,… L’important, c’est que l’on s’y sente bien.
Et pour ça, les Danois misent sur les accessoires. Pour votre coin hygge, il vous faudra donc plein de coussins moelleux, des plaids et des peaux de bêtes. Vous l’aurez compris : il faudra créer un coin cocooning où l’on peut se lover bien au chaud pour lire, regarder un film, parler,…
2) Allumez vos bougies et choisissez le bon éclairage
Un autre objet de décoration très important du hygge, ce sont les bougies. Les Danois sont d’ailleurs parmi les plus gros consommateurs de bougies au monde : ils brûlent en moyenne 6 kilos de bougies par personne chaque année!
Allumer une seule bougie ne suffira pas, il s’agit ici d’en allumer des dizaines. Les Danois aiment d’ailleurs aussi profiter de moments éclairés à la lumière de la bougie, sans aucune lumière artificielle à l’horizon.
La lumière électrique, quant à elle, doit respecter plusieurs règles importantes. Elle doit être aussi douce et naturelle que possible. Pas question d’ampoules trop fortes, de lumières qui nous éblouissent ou qui respirent l’artificiel. On veut, ici, des lumières chaudes et tamisées. Histoire de remplacer la lumière du jour qui fait franchement défaut en hiver, tout en oubliant le froid qu’il fait dehors.
3) Enfilez vos chaussettes
Il est temps de vous munir de grandes et longues chaussettes en laine et de les enfiler. Vos pieds seront contents, et le hygge aussi. Car la chaussette qui monte jusqu’aux genoux, c’est un accessoire-clé du concept!
Pour compléter votre tenue, munissez-vous d’un pantalon tout doux et tout mou. Et pour le haut, jouez avec les couches entre t-shirts et gros pulls bien chauds.
Vous êtes maintenant confortablement habillés, de quoi profiter de moments hygge chez vous, dans le fauteuil ou au coin du feu, sans jamais avoir froid ou être incommodés par vos vêtements!
4) Remplissez votre tasse
La boisson chaude est un autre élément important du hygge. Elle suit les Danois partout en hiver, et à raison : elle permet de nous réchauffer les mains tout en ravivant nos papilles.
Les Danois sont de grands consommateurs de café, mais vous pouvez tout aussi bien le remplacer par du chocolat chaud, du thé ou encore du vin chaud!
5) Profitez de la nourriture
Vous rêvez d’une bonne part de gâteau au chocolat? Hors de question de penser au régime : si vous voulez vivre selon les règles du hygge, il vous faudra la déguster sans culpabiliser!
Les Danois l’ont bien compris : le bonheur, il se trouve aussi dans l’assiette. Loin de s’opposer entièrement à un mode de vie sain, le hygge requiert cependant de ne pas toujours y penser. Parce que pour atteindre le bonheur, il faut parfois faire des écarts par rapport à toutes les exigences des régimes, non?
Les Danois sont d’ailleurs de très grands consommateurs de sucreries et de pâtisseries en tous genres.
6) Déconnectez-vous
Dernière étape : pour profiter au maximum de tous les ingrédients du hygge, il est important de vivre au maximum l’instant présent. Et pour pouvoir vous concentrer sur le présent, il vous faudra vous déconnecter.
Cette règle est d’autant plus importante de nos jours avec les smartphones et l’incursion des réseaux sociaux dans notre vie quotidienne. Le hygge, c’est arriver à prendre du temps pour soi sans le partager avec tout le monde, mais aussi profiter de la réelle présence des gens sans passer du temps avec ceux qui se trouvent seulement derrière un écran.
Vous aussi, la vie vous parait plus douce quand elle comporte une touche de hygge? Avez-vous déjà mis certaines de ces pratiques en place dans votre quotidien?
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Les crèmes hydratantes ont depuis longtemps démontré leur importance pour prendre soin de notre peau. Non seulement elles apportent une hydratation nécessaire à notre épiderme pour éviter de nombreux problèmes tels que des sensations de tiraillement ou des irritations, mais elles aident aussi à significativement protéger notre peau contre les agressions extérieures qu’elle subit chaque jour.
Cependant, la plupart des crèmes vendues en magasin contiennent plusieurs éléments peu naturels, qui sont néfastes aussi bien pour notre peau que pour l’environnement. Et face au grand nombre de crèmes et à leur liste d’ingrédients mystérieux, il est souvent difficile de faire un choix.
Alors pourquoi ne pas créer votre propre crème hydratante ? En plus de faire profiter votre peau d’une crème entièrement naturelle qui lui sera adaptée et ne lui fera que du bien, vous finirez aussi par faire de belles économies !
Et même si la tâche parait presque impossible, c’est loin d’être le cas. Avec les bons ingrédients et le bon matériel, vous arriverez vite à créer votre propre crème miracle. Prêts à apprendre comment faire ?
Si vous n’avez pas le temps de fabriquer votre crème hydratante, nous vous recommandons vivement celle de l’entreprise française “Comme avant“. Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.
À quoi sert la crème hydratante?
L’hydratation cutanée permet de pallier à divers problèmes de peau et limite les effets du vieillissement. Par ce simple soin quotidien, on empêche de multiples agressions extérieures. On limite l’apparition de cernes, de ridules et on évite les sensations de gêne.
La santé de la peau passe par une hydratation et une hygiène de vie adéquate. Mais cela ne suffit pas toujours à réduire les effets de la pollution ou du climat sur la peau.
Il est conseillé de favoriser certaines crèmes telles que:
Les crèmes naturelles,
Les crèmes artisanales,
Les crèmes bio,
Les crèmes faites maison.
En effet, les cosmétiques industriels peuvent contenir certaines substances contre-productives pour l’hydratation.
En règle générale, il est conseillé d’éviter tous produits cosmétiques contenant du parfum par exemple. Et ce, à plus forte raison dans des crèmes hydratantes puisque c’est un produit qui ne sera pas rincé. En raison de leur composition en alcools, les parfums peuvent assécher et irriter la peau. Ils sont d’autant moins indiqués en cas de peau sensible, sèche ou sujette aux irritations.
Pourquoi cherche-t-on à éviter les crèmes industrielles?
Certains ingrédients fréquemment retrouvés dans les crèmes industrielles peuvent être nocifs pour la santé ou avoir un impact négatif sur l’environnement (quand ce ne sont pas les deux à la fois).
La liste ci-dessous peut aider à débusquer les substances indésirables dans les crèmes hydratantes :
L’huile de palme ou “Sodium palmate”
L’huile de palme est très fréquemment utilisée dans les cosmétiques industriels, car elle est économique, facile à produire et possède de nombreux aspects fonctionnels (stabilité, oxydation lente…). Les productions de palme ont un très bon rendement, mais sont une des causes principales des déforestations massives à travers le monde. Les productions d’huiles de palme sont très souvent des monocultures intensives gourmandes en hectares.
Pas moins de 24 % de la production mondiale d’huile de palme est destinée à l’industrie cosmétique.
Certaines marques clament que leur huile de palme provient de forêts durables, mais le fait est que les contrôles et vérifications sur les productions “durables” n’existent pas. Cela relève donc seulement de la bonne foi de l’entreprise.
Huiles minérales issues de l’industrie pétrochimique
Parmi les substances les plus vicieuses retrouvées dans les cosmétiques industriels il y a les huiles minérales à base de pétrole. Elles ne présentent strictement aucun bienfait pour la peau.
Elles créent un film gras sur la surface cutanée et confèrent une fausse sensation de douceur. Une fois ce film retiré, la peau n’est ni plus hydratée, ni mieux nourrie qu’avant le nettoyage. La peau respirant moins bien, il est même possible d’observer quelques éruptions de boutons en plus.
Ces substances sont interdites dans les cosmétiques bio en raison de leur impact négatif sur l’environnement et sur la santé.
Ces appellations désignent quelques substances à éviter :
Paraffinum Liquidum,
Petrolatum,
Cera Microcristallina,
Noms contenants “methicone” ou “siloxane”,
Ozokerite,
Mineral oil.
Huiles hydrogénées
Le processus d’hydrogénation modifie en profondeur la structure des acides gras de l’huile. Dans l’industrie cosmétique, les huiles hydrogénées sont plus stables, se conservent mieux et sont plus simples à appliquer. Malheureusement, l’hydrogénation prive l’huile de certains bienfaits nécessaire à l’hydratation.
Elles sont difficiles à identifier, certaines contiennent le mot “hydrogenated” et d’autres non.
En voici quelques exemples :
Hydrogenated,
Dihydrogenated,
Bis-hydrogenated,
Squalane,
Etc.
Huiles estérifiées
Le processus d’estérification permet d’obtenir un corps gras plus résistant au temps, qui rancit moins rapidement. Malheureusement, ces transformations chimiques appauvrissent les huiles en vitamines et acides gras, qui sont des substances bénéfiques pour la peau.
À l’instar des huiles hydrogénées, les huiles estérifiées sont assez difficiles à débusquer.
Il en existe cependant des récurrentes :
Caprylic ou Capric Triglyceride: ce composant est autorisé dans les cosmétiques biologiques et peut être dérivé de l’huile de palme ou de coco,
Cocoglyceride, coco-caprylate ou caprat: dérivé de l’huile de coco,
Pour identifier les huiles végétales naturelles, il suffit de retrouver sur l’étiquetage le nom de la plante suivie de “oil” dans la liste des ingrédients du produit.
Paraben
Les parabens (PARAoxyBENzoates) sont une famille de conservateurs utilisés pour éviter le développement de micro-organismes dans les produits. Mais ces additifs sont très controversés. Ils pourraient favoriser le développement du cancer du sein et auraient des effets négatifs sur le système endocrinien et reproducteur.
À ce jour, les études de l’ASNM et l’EFSA chargées de réguler la mise sur le marché des substances n’ont pas officiellement conclu à un quelconque danger.
Ils sont identifiables par leurs noms sont composés de: “para” et/ou “benzoates”.
Le propylparaben est une des substances de cette famille le plus fréquemment retrouvé dans les crèmes hydratantes.
Sodium Lauryl Sulfate
Ce tensioactif est considéré comme fortement irritant pour la peau et est très fréquemment utilisé dans les cosmétiques industriels.
Les graisses animales
Les graisses animales sont utilisées comme acide gras dans certains cosmétiques. Moins coûteuse que l’huile végétale, la graisse animale est obtenue en faisant fondre les tissus de l’animal (généralement porc ou bœuf).
Dans les cosmétiques, la graisse animale n’abîme pas la peau, mais ne lui apporte pas non plus de bénéfices contrairement aux huiles végétales. Le consommateur paie donc pour un ingrédient “vide”.
L’utilisation de graisses animales est donc plus un sujet d’éthique que de santé. En effet, il est impossible de savoir dans quels conditions l’animal a été élevé. Pour les végans, le cosmétique à base de graisse animale ne pourra bien sûr pas être utilisé.
La graisse de bœuf peut être identifiée sous le nom de “Sodium tallowate” ou “Adeps Bovis”. Certains ingrédients sont très probablement d’origines animales s’ils ne sont pas précédés de la mention “végétale”:
Le collagène peut être obtenu à partir des carcasses d’animaux en abattoir. Lorsqu’il est végétale c’est tout simplement de la protéine de levure,
Le squalane est un produit issu de l’huile de foie de requin. L’utilisation massive de cet ingrédient menace certaines espèces d’extinction,
L’élastine est également obtenu grâce à certains tissus d’animaux. Elle existe en version marine soit en extrait de carcasse de poissons..
Glycérine de synthèse
La glycérine agit notamment sur l’hydratation de la peau. Étant hygroscopique (absorption de l’humidité de l’air), elle est appréciée dans les cosmétiques. Ses propriétés occlusives protègent en effet la peau des agressions extérieures (vent, froid, pollution,…).
On la retrouve sous le nom de “glycérin” ou “glycerol”, c’est un alcool qui possède des propriétés bénéfiques pour la peau.
Là où le bât blesse, c’est l’origine incertaine de la glycérine. Elle peut être végétale (conseillée pour les cosmétiques), de synthèse (issue de l’industrie pétrochimique et donc polluante) ou d’origine animale (non végan et éthiquement sensible).
À la lecture des ingrédients, il n’y a aucun moyen de savoir d’où provient la glycérine lorsqu’elle est identifiée sous les seuls noms de “glycerin” ou “glycerol”.
Néanmoins, la plupart des fabricants choisissent de valoriser l’utilisation de glycérine végétale dans leur produit et inscrivent la mention “végétale” avant.
Il n’y a que dans les produits biologiques qu’on est assuré de ne pas trouver de glycérines de synthèses puisque les ingrédients issus de l’industrie pétrochimiques sont interdites dans les cahiers des charges bio.
La plupart des glycérines peuvent être d’origine végétale ou de synthèse. Seule l’Ethylhexylglycerin (aussi retrouvée dans des déodorants, soins anti-âge, gommages,..) apparaît comme seulement d’origine synthétique.
Que dit la réglementation concernant les ingrédients dans les cosmétiques?
Tous les ingrédients introduits de manière intentionnelle doivent figurer dans la composition du cosmétique. Cela exclut seulement les traces éventuelles de produits ayant servi durant le processus de fabrication. Les ingrédients sont obligatoirement indiqués par ordre décroissant d’importance. Les substances présentes à une quantité inférieure à 1 % peuvent cependant figurer dans le désordre.
On vous l’accorde, les étiquettes peuvent être très difficiles à décrypter. C’est pourquoi outre l’allégation “moins il y en a, mieux c’est”, on ne peut conseiller autre chose que d’être attentif aux substances décriées. Il est important de s’informer sur les recherches scientifiques et les alternatives possibles.
Comment choisir sa crème hydratante?
En règle générale, comme mentionné ci-dessus, moins il y a d’ingrédients dans la crème hydratante, mieux elle remplira sa fonction première, à savoir l’hydratation.
En effet, les produits dont les recettes sont épurées ne s’encombrent pas des conservateurs, antioxydants, colorants et autre produits susceptibles d’irriter la peau, voire de l’assécher sur le long terme.
Voici donc ce qu’on va rechercher dans une crème hydratante:
La base : l’huile végétale
Pour fabriquer une huile hydratante, l’un des ingrédients principaux est l’huile végétale. Or, il existe plusieurs huiles végétales et la plupart des recettes vous diront de choisir celle que vous préférez. Mais comment faire le bon choix ?
Chaque huile a ses propres propriétés, et ne vaut donc pas pour tous types de peau. Pour créer une huile hydratante qui fournisse les meilleurs résultats sur votre peau, il vous faudra donc travailler à partir de l’huile végétale qui lui convient le mieux.
Pour vous aider, voici un petit aperçu des huiles les plus utilisées, en fonction de chaque type de peau :
En cas de peau grasse, préférez une huile qui agira sur la production excessive de sébum,
Dans le cas contraire, si la peau est sèche, il faudra une huile capable de nourrir la peau,
Pour une peau sensible, l’huile doit pouvoir prendre soin de la peau sans l’ irriter,
Pour une crème hydratante destinée aux peaux matures, il faut favoriser une huile antioxydante et nourrissante.
Le tableau ci-dessous reprend des exemples d’huiles végétales à favoriser selon chaque type de peau.
Huiles végétales
Peau Acnéique
Jojoba, Baies de Laurier, Pépin de raisin, Rose musquée, Nigelle, Argousier, Eglantier
Peau Grasse
Sésame, Pépin de raisin, Jojoba, Rose musquée, Noisette, Neem
Peau sèche
Amande douce, argan, Avocat, Avoine, Baies de Lauriers, Bourrache, Camélia, Cerise, Chanvre, Coco, Germes de blé, Rose musquée
Peau abîmée
Amande douce, Camélia, Coco, Framboise, Germes de blé
Les cahier des charges des cosmétiques bio sont définis par des organismes privés et sont tous différents. On observe cependant quelques constantes :
Les OGM sont interdits,
Pas d’huiles minérales issues de l’industrie pétrochimiques(silicone, paraffine…),
Pas de parfums, colorants, pigments de synthèse,
Pas de conservateurs artificiels (phénoxyéthanol, paraben…),
Une majorité des ingrédients doivent être issus de l’agriculture biologique.
Ainsi le terme biologique, ne signifie pas toujours respectueux de notre peau. Le Sodium Lauryl Sulfate ainsi que l’Ammonium Lauryl Sulfate par exemple sont deux tensioactifs irritants autorisés dans les cosmétiques biologiques.
Les crèmes hydratantes naturelles
Le terme “naturel” est un terme générique désignant les produits s’opposant à ceux de l’industrie. Par ce terme, on entend désigner les alternatives plus saines et écologiques aux cosmétiques industriels.
Sur un packaging, ce n’est pas parce qu’il est écrit “naturel” que le cosmétique est systématiquement exempt des produits à éviter listés ci-dessus, ni qu’il ne contient aucune substance de synthèse.
Il n’y a pas de réglementation officielle concernant le terme “naturel”. Au mieux ce terme bénéficie d’un label privé avec un cahier des charges propre garantissant l’origine naturelle des produits utilisés.
Les cosmétiques naturels et biologiques ont néanmoins le mérite de respecter des procédés de fabrication et des modes de productions plus respectueux de l’environnement en interdisant certaines substances de synthèses.
Encore faut-il avoir connaissance des cahiers des charges des différents labels pour faire son choix.
Il existe de nombreuses chartes privées concernant les cosmétiques naturels. Parmi elles:
Ecocert,
Cosmébio,
Nature et Progrès
Natrue,
Demeter…
La saison
Pour des raisons de confort plus que d’hydratation pure, il est conseillé de changer de crème selon la saison.
En été, lorsqu’il fait chaud, une crème légère est à favoriser puisque la peau doit pouvoir respirer. Durant l’hiver, au contraire, la peau est plus sèche: il faut opter pour une crème riche et nourrissante protégeant contre les attaques du froid.
L’âge
La peau s’assèche plus vite avec l’âge. Étant plus fine, la peau est fragilisée et résiste moins bien aux agressions extérieures (pollution, froid,…). Dans ce cas, le recours aux huiles “peaux matures” cités plus haut sont à favoriser (abricot, argan, avocat,…). Ces huiles préservent le film protecteur hydrolipidique tout en retardant le vieillissement de la peau (action anti-oxydante grâce à la vitamine E notamment).
La texture
La texture peut influencer le soin de la peau. En effet, une texture de crème “grasse” s’adapte plutôt aux peaux sèches ou normales. Sur les peaux déjà grasses, il est conseillé de favoriser les crèmes fluides afin de limiter la surproduction de sébum et donc le risque d’apparition de boutons.
Crème de jour ou crème de nuit?
Pour un bon soin de la peau, il est tout aussi indiqué d’utiliser une crème de jour qu’une crème de nuit. Plutôt que de choisir, l’idéal est encore d’appliquer les deux soins. Ces deux crèmes ne possèdent de fait pas les mêmes bienfaits ni tout à fait les mêmes fonctions. Explications.
La crème de jour
Sans surprise, ce soin est censé s’appliquer le matin avant de débuter la journée, et ce pour plusieurs raisons:
Elle permet d’hydrater la peau pour toute la journée,
Elle protège contre les agressions extérieures (pollution, vent,…),
Elle embellit et matifie la peau,
Elle sert de base au fond de teint.
La crème de nuit
Après le démaquillage et le nettoyage de la peau, la crème de nuit complète les fonctions de la crème de jour:
Elle répare la peau en l’hydratant en profondeur,
Elle nourrit la peau.
Il est déconseillé d’utiliser sa crème de nuit pour le jour, sa formule plus riche pourrait provoquer une sensation de peau grasse tout au long de la journée. Cela générait également l’application du maquillage. L’utilisation d’une crème de jour pour la nuit en revanche ne présente pas de désavantage majeur hormis le fait que le soin ne sera pas optimal.
Appliquer sa crème pour en optimiser les bienfaits
Cela peut paraître évident pour certains, mais c’est loin de l’être pour tout le monde. Pour en dégager les bienfaits au maximum, la crème doit être appliquée correctement et de façon régulière.
Dans un premier temps, la peau doit avoir été nettoyée et débarrassée des impuretés. Ensuite, une noisette de crème est à chauffer entre les doigts. Il faut l’appliquer sur les joues puis délicatement vers l’extérieur du visage. En massant ainsi, la crème pénètre plus facilement et la circulation sanguine est stimulée. Le front, le nez et le menton (la zone T) peuvent être hydratés en dernier puisqu’ils nécessitent moins de soins.
Recette simple et rapide : Crème hydratante à l’Aloe vera
Si vous débutez dans le domaine, peut-être voudrez-vous commencer avec une recette facile qui ne demande pas beaucoup de travail, ni d’engagement. Vous pouvez par exemple créer une crème hydratante à l’Aloe vera en seulement une minute pour une utilisation immédiate.
Pour cela, prenez du gel d’Aloe vera et l’huile végétale de votre choix. Dans votre main, déposez un petit peu de chaque produit, en quantités égales, et mélangez avec votre doigt.
Vous voici avec une crème que vous pouvez poser sur votre visage et votre cou directement, pour une hydratation qui vous procurera un effet de fraicheur. Parfait pour commencer la journée !
Recette de niveau supérieur : Une crème hydratante pour plusieurs mois
Vous ne voulez pas devoir créer votre crème hydratante tous les matins ? Vous vous sentez prêts à passer à l’étape supérieure ? Voici une recette du site Bio à la Une qui vous permettra de créer 50 grammes d’une crème hydratante naturelle que vous pourrez conserver jusqu’à 3 mois.
Sa création vous prendra plus de temps et d’organisation, mais le résultat final sera une récompense inégalable.
Etape 1 : Réunir les ingrédients
Voici les ingrédients qu’il vous faudra utiliser :
25 g de l’hydrolat bio de votre choix. L’hydrolat est une eau aromatique qui est un sous-produit de la production d’huile essentielle. Il a les mêmes propriétés que l’huile essentielle, mais son action est moins puissante et, surtout, plus douce pour la peau. Vous le choisirez donc selon l’odeur et les propriétés que vous voulez trouver dans votre crème. Celui-ci peut par exemple être un hydrolat de lavande vraie, de lavandin ou de camomille noble.
16,2 g d’huile végétale de votre choix, à choisir selon le type de votre peau et l’effet désiré.
5 g de gel d’Aloe vera
3 g de cire émulsifiante. Cette cire, généralement végétale, aide à bien combiner les différents ingrédients et rend la crème hydratante onctueuse. Vous pouvez par exemple utiliser de l’Olivem.
0,3 g de conservateur. Celui-ci est important pour garantir que la crème reste saine et efficace pendant plusieurs mois. Il existe plusieurs conservateurs naturels : on utilise généralement du cosgard, de la vitamine E ou encore de l’extrait de pépins de pamplemousse.
0,25 g d’huile essentielle de lavande vraie
0,25 g d’huile essentielle de petit grain de bigarade
Pour vous procurer ces ingrédients, rendez-vous dans des parapharmacies ou des magasins bio. Vous pouvez aussi les trouver facilement sur internet.
Etape 2 : Préparer le matériel
Pour réaliser votre crème, vous aurez besoin de plusieurs instruments :
Une seringue graduée, ou une balance
Deux bols
Deux casseroles
Un fouet
Un thermomètre pour mesurer la température de l’eau
Un pot dans lequel mettre votre crème
Notez que pour une recette aussi délicate que la création d’une crème, il est important de bien stériliser et désinfecter votre matériel avant de l’utiliser. Pour cela, vous pouvez plonger le pot et les bols dans de l’eau bouillante. Quant à la seringue et au matériel plus délicat, vous pouvez les désinfecter en les nettoyant d’abord avec un détergent écologique et ensuite avec de l’alcool à 70° ou plus.
N’oubliez pas non plus de vous laver les mains avant de commencer !
Versez l’huile végétale et la cire émulsifiante dans un bol. Faites chauffer le tout au bain-marie à feu doux.
Versez ensuite l’hydrolat et le gel d’Aloe vera dans un autre bol, et faites-le aussi chauffer au bain-marie. Retirez les deux bols du feu lorsque la cire émulsifiante devient fondante et que les deux récipients ont atteint une température d’environ 65°C.
Versez petit à petit le contenu de l’un des bols dans l’autre bol, pour incorporer le tout. Faites ceci en mélangeant avec un fouet et continuez à mélanger jusqu’à obtenir une crème épaisse.
Versez le conservateur et les deux huiles essentielles dans le bol, et mélangez le tout jusqu’à obtenir une crème homogène. Votre crème est maintenant prête !
Transvasez la crème dans le pot que vous avez prévu pour elle et assurez-vous de la conserver au frais, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Une fois que vous commencerez à créer vos propres crèmes hydratantes, vous vous rendrez vite compte qu’il existe une grande variété de recettes. N’hésitez pas à en tester plusieurs, voire à créer vos propres recettes avec vos ingrédients préférés !
Alors, tentés ? Avez-vous déjà essayé de créer votre propre crème ? Partagez avec nous votre recette miracle !
Si vous n’avez pas le temps de fabriquer votre crème hydratante, nous vous recommandons vivement celle de l’entreprise française “Comme avant“. Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.
Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.
Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.
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