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Mélatonine : Définition, Contre-Indications, Risques, Effets Indésirables

By Dans la tête, dans le corps, Produits, Relaxation, Sommeil

Mélatonine : Définition, Contre-Indications, Risques, Effets Indésirables

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Depuis quelques années, on entend beaucoup parler de la mélatonine et de ses effets bénéfiques sur le sommeil et la santé. Indispensable pour réguler nos rythmes biologiques (sommeil et éveil), elle peut être produite natuellement par l’organisme ou bien artificiellement en laboratoire. Seul problème : ces derniers temps, de nombreux cas d’effets indésirables ont été signalés et l’Anses met en garde les consommateurs contre ces substances artificielles. Quelles conclusions tirer de ces différentes informations ? Tous les types de mélatonine sont-ils vraiment bons pour la santé ?

La mélatonine, qu’est-ce que c’est ? Pourquoi en consommer?

Il s’agit d’une hormone qui sert à réguler les rythmes chronobiologiques du corps, en fonction du jour et de la nuit. C’est elle qui provoque le besoin de dormir et qui aide à supporter les décalages horaires. Ses bienfaits sont nombreux :

  • Régulation du cycle veille/sommeil et de la température corporelle
  • Aide à l’endormissement (la production de mélatonine le soir signale au cerveau qu’il faut dormir)
  • Résistance aux effets néfastes du jet lag, aide à s’adapter au décalage horaire
  • Propriétés antioxydantes, pour lutter contre le vieillissement de la peau 
  • Éventuellement, soulagement et diminution des migraines
  • Aide à la perte de poids

Les études sont encore en cours, mais les scientifiques pensent que la mélatonine préviendrait  aussi le développement des cancers.




Où en trouve-t-on ? 

La mélatonine naturelle est synthétisée dans le cerveau, pendant la nuit, grâce à la sérotonine.  

La mélatonine synthétique, en revanche, est produite en laboratoire, et peut être prescrite sous forme de comprimés, comme médicament ou complément alimentaire. Vous pouvez aussi vous procurer de la mélatonine sans ordonnance, dès lors que les doses sont inférieures à 2 mg. L’avantage de ces médicaments à base de mélatonine est qu’ils ne provoquent pas d’accoutumance. 

Et puisqu’il s’agit d’une hormone produite naturellement par le cerveau humain, certaines personnes la consomment sans aucune précaution, et sans faire appel à aucun professionnel de la santé. 

C’est là une erreur qui peut être grave, car des effets indésirables peuvent apparaître, à tel point qu’en 2018, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a mis les consommateurs en garde contre cette substance.

Quels sont les contre-indications à connaître ?

En raison d’un nombre plus ou moins important de signalements, l’Anses a mené une étude des risques potentiels de la mélatonine sur la santé. Il en est ressorti que certaines personnes sont plus vulnérables face à d’éventuels effets secondaires et indésirables. 

Par conséquent, il leur faut éviter la consommation de mélatonine artificielle, ou bien demander impérativement conseil à un médecin. 

Ces personnes sont :

  • Les femmes enceintes et qui allaitent
  • Les enfants et les adolescents encore en pleine puberté
  • Les personnes qui souffrent de maladie auto-immune ou inflammatoire
  • Les personnes sujettes à des crises d’épilepsie, d’asthme, à des troubles du comportement, de la personnalité ou de l’humeur
  • Les personnes suivant déjà un autre traitement médicamenteux
  • Les personnes qui souffrent d’allergie au principe actif, ou à certains excipients (comme le lactose pour certaines marques de comprimés par exemple)

La prise de mélatonine est également déconseillée pour les personnes effectuant une activité qui nécessite d’être particulièrement vigilant, et donc pour laquelle la somnolance serait un problème. 

Par ailleurs, il semble que la consommation sur de longues périodes présente plus de risques de développer des effets secondaires que la prise de mélatonine à court terme.

Quels sont les risques et effets indésirables de la mélatonine ? 

 Les symptomes indésirables provoqués par la prise de mélatonine sont : 

  • Maux de têtes, migraines
  • Cauchemars fréquents et violents
  • Vertiges, vision troublée
  • Somnolence constante
  • Nausées, vomissements
  • Douleurs abdominales
  • Tremblements
  • Irritabilité, nervosité, agitation
  • Prise de poids
  • Augmentation de la pression artérielle
  • Démangeaisons, rougeur sur la peau
  • Asséchement de la peau et des muqueuses
  • Crampes
  • Troubles de la mémoire ou de l’attention
  • Fourmillements au niveau des extrémités

Comme pour tout aliment, la qualité de la mélatonine a un impact sur sa bonne assimilation par votre organisme. Il faut donc éviter d’en acheter sur Internet via des sites non certifiés.

Également, veillez à toujours respecter la posologie prescrite par votre médecin ou pharmacien (quantité, fréquence, etc.).

En effet, des études ont montré que la qualité des comprimés était très variable d’un fournisseur à un autre. Certaines boîtes ne contenaient même que des placebos, ou, beaucoup plus grave, contenaient des impuretés potentiellement toxiques. 

Conclusion : mélatonine ou pas ?

Il faut savoir que la mélatonine est en général bien tolérée par l’organisme, même en cas de surdosage. 

Pour l’instant, les études de l’Anses ne sont pas terminées ; à priori, les effets secondaires, même si on en parle de plus en plus actuellement, restent rares. Il faut donc rester prudent et, en cas de doute suite à la prise de mélatonine, en parler immédiatement à votre médecin. 

N’hésitez pas à demander des renseignements à un professionnel ! Cela vous aidera à avoir des conseils de bonne qualité, vous permettra de vous assurer que la mélatonine n’entrera pas en conflit avec un traitement médicamenteux antérieur, et qu’elle est bel et bien adaptée à votre situation. 

Sources : 

https://nutriandco.com/fr/produits/melatonine

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chaussons

Comment créer une ambiance cocooning et cosy dans sa chambre et rester au chaud cet hiver ?

By chez soi, Maison, Relaxation, Sommeil

Comment créer une ambiance cocooning et cosy dans sa chambre et rester au chaud cet hiver ?

chaussons

L’hiver est là avec ses changements brutaux de températures et ses nuits froides. C’est le moment idéal pour effectuer un réchauffement complet de sa chambre, sans toutefois entreprendre de grands travaux. Voici comment aménager sa chambre pour rester au chaud en toute décontraction pendant cet hiver.




Misez sur une luminosité originale

La luminosité joue un rôle important dans le cycle du sommeil. En hiver encore plus, il est nécessaire de jouer avec la lumière. Des lumières tamisées sont vivement recommandées. Elles sont généralement produites par des veilleuses ou des bougies.

Si vous avez un faible pour les bougies parfumées, prenez le soin de choisir des compositions agréables, au risque de polluer l’air de la chambre surtout avec des fenêtres hermétiquement fermées. Les senteurs comme l’orange ou la cannelle sont mieux adaptées.

Pour Noël, vous pourrez créer une ambiance lumineuse chatoyante, notamment par l’ajout de jolies guirlandes.

Parce qu’on peut aussi passer du temps dans sa chambre en journée, il est important de repenser la luminosité pendant la journée. Ceci passe par le choix des rideaux. Pour filtrer la lumière naturelle, les rideaux lourds et bien épais feront l’affaire. Avec une préférence pour des teintes chaudes et douces, le vert et le bleu étant donc à éviter.

Optez pour une décoration simple et douce

La décoration – aspect visuel important d’une pièce – se positionne comme l’un des éléments les plus intéressants pour s’accommoder à l’hiver. Aussi bizarre que cela puisse paraître, se réchauffer est une question de physique, mais aussi de moral ! Il s’agira d’abord d’habiller vos murs intérieurs d’une peinture anti-humidité, pour empêcher l’humidité d’entrer dans la chambre. C’est d’abord contre l’humidité qu’il faut se battre pour faire de sa chambre un véritable espace cosy et cocooning.

L’ameublement de la chambre pourra aussi changer. On pourra, par exemple pour le sol, y mettre un tapis assez épais, comme de la fausse fourrure.

Bien au-delà de la fonction pratique, les meubles jouent un rôle primordial pour créer une nouvelle ambiance. Les tables de chevet et autres placards pour l’hiver seront nettement mieux en bois. Si le matériau de vos meubles n’est pas du bois, nul besoin d’en acheter d’autres. Vous pourrez tout simplement y greffer des cadres de bois, de fausses fourrures ou même des bibelots répondants aux doux tons de l’hiver.

Recherchez le maximum de confort côté literie

petit déjeuner au lit

Une chambre à coucher se caractérise d’abord par son lit (sans cela, on ne parlerait sûrement pas de chambre « à coucher » !). Peu importe la saison, il est essentiel d’avoir une literie de qualité pour s’assurer des nuits paisibles et des réveils confortables. Mais naturellement, l’hiver nécessite beaucoup plus de repos et d’heures de sommeil que les autres saisons.

Si on passe plus d’heures qu’à l’accoutumée dans notre lit, il est donc primordial que celui-ci soit le plus bel espace cocooning de la chambre. Les lits haut de gamme vous garantiront un sommeil paisible. Vous pourrez aussi mettre des coussins sur votre lit. Des draps et des oreillers de couleurs sobres comme le gris ou le beige rappelleront le confort de la maison.

Pour se couvrir le corps, rien ne vaut une bonne couette. Une synthétique fera l’affaire, car elle est pratique et tout aussi facile à entretenir qu’une couette naturelle. La couette doit être bien choisie pour apporter un confort supplémentaire, tout en débordant légèrement du lit. Les dimensions suivantes sont à privilégier en fonction de la taille du lit :

  • 200 x 200 pour un lit de 90 x 200
  • 220 x 240 pour un lit de 140 x 200
  • 200 x 200 pour un lit de 90 x 200

Avec ces astuces, transformer sa chambre en espace cosy et cocooning pour l’hiver devient une partie de plaisir, et vous plonge dans un univers féérique tout en vous gardant au chaud.

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osteopathie

Ostéopathe : quel bienfaits sur le corps et l’esprit ?

By dans le corps, Relaxation, Soins

Ostéopathe : quel bienfaits sur le corps et l’esprit ?

osteopathie

L’ostéopathie fait partie des médecines non conventionnelles ou des thérapies dites « alternatives ». Souvent, on connaît l’ostéopathe comme le praticien qui soulage des douleurs au dos, mais ses bienfaits ne se limitent pas qu’à cet aspect-là de la pratique. 

Le terme « ostéopathie » vient du grec « ostéo » (« os ») et « pathos » (« affection »). Il s’agit donc d’une thérapie centrée autour des os, du squelette. Plus précisément, après avoir étudié votre posture et effectué une palpation rapide pour déceler d’éventuels gênes et dysfonctionnements, l’ostéopathe va manipuler votre corps – ou certaines parties de votre corps – pour en rétablir l’équilibre.

L’un des principes fondamentaux de cette discipline est que tout est lié. Autrement dit, les troubles physiques ou psychologiques peuvent avoir des conséquences partout dans le corps. L’organisme tout entier peut être perturbé par une mauvaise posture, un traumatisme, une blessure ou encore le stress, par exemple.  

A la fois préventive et curative, l’ostéopathie perçoit les patients comme un tout. Ainsi, contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, les praticiens ne s’intéressent pas uniquement aux os, mais aussi aux organes, aux muscles, aux viscères, etc.

Dès lors, l’ostéopathie permettrait de soigner une multitude de troubles.




Bienfaits de l’ostéopathie

L’ostéopathie s’adresse à tout le monde, femmes enceintes, bébés, personnes âgées, enfants, adolescents ou bien personnes en bonne santé. En effet, en ostéopathie le traitement est adapté au patient, et sera toujours indolore. Tant que le trouble concerné n’engage pas la vie du patient, cette thérapie se targue de pouvoir traiter tous types de pathologie.

La plupart du temps, on consulte un ostéopathe pour soulager des douleurs osseuses ou articulaires, mais son champs de compétences s’étend bien au-delà. On peut y avoir recours par exemple pour agir sur : 

  • Les douleurs en général (articulaires, osseuses, digestives)
  • Les affections de la colonne vertébrale en particulier (torticolis, lumbagos, sciatiques) mais aussi les douleurs aux épaules et aux côtes, l’arthrose, etc.
  • Les troubles neurologiques
  • Les maux de tête, les vertiges
  • L’anxiété, le stress, les baisses de moral
  • L’asthme
  • Les douleurs gynécologiques
  • Les troubles du sommeil
  • L’énurésie
  • Les affections génito-urinaires
  • Les troubles cardiovasculaires et pulmonaires
  • Les désagréments liés à la grossesse
  • Et bien d’autres encore

L’ostéopathie en pratique

Pour effectuer une séance d’ostéopathie, nul besoin de matériel spécifique. Habillez-vous simplement avec des vêtements qui vous permettent de bouger et d’être à l’aise. 

Lors d’une séance, le thérapeute va d’abord chercher à établir son diagnostic. Pour cela, il va : 

  • S’entretenir avec vous, vous poser beaucoup de questions qui peuvent parfois vous sembler éloignées du sujet mais ont en fait un réel intérêt puisque vous êtes considéré(e) comme un tout corps/esprit
  • Vous examiner physiquement ; pour cela, il va observer la façon dont vous vous tenez, puis il va vous palper légèrement
  • Manipuler vos membres pour traiter votre trouble. Souvent, il s’agit de pressions et d’étirements. Un grand nombre d’entre elles sont effectuées sur la colonne vertébrale, parfois sur la tête

Y a-t-il des précautions à prendre ?

Il existe en effet certaines précautions. D’abord, l’ostéopathie est déconseillée en cas de fièvre, d’infection, d’inflammation ou de poussées inflammatoires. Ensuite, comme vous serez amené(e) à effectuer des mouvements, certaines blessures ou affections ponctuelles peuvent contre-indiquer la pratique de cette thérapie (hernies, crises de migraines, etc.).

Enfin, l’ostéopathie n’est pas adaptée aux maladies graves (tumeurs, cancers, maladies neurologiques). Effectivement, il s’agit d’une médecine douce qui ne peut en aucun cas se substituer aux autres soins médicaux (interventions chirurgicales, prescriptions médicamenteuses). 

Prenez garde : comme pour de nombreuses thérapies alternatives, il existe aussi des problèmes d’escroquerie et de charlatanisme. Pour les éviter, veillez à vérifier la formation de votre praticien.

Y a-t-il un cadre légal pour la pratique de l’ostéopathie ?

Depuis 2002, tous les praticiens, qu’ils soient médecins ou non, doivent avoir suivi une formation adéquate afin de pouvoir prétendre pratiquer cette thérapie. Pour les non-médecins, cette formation dure 6 ans et doit être validée.

En outre, pour avoir le droit de pratiquer, les ostéopathes doivent être inscrits sur une liste dans le département où ils pratiquent leur profession. En France, on en recense 12 000 environ, dont la plupart sont des kinésithérapeutes ou des médecins, qui ont donc étudié pendant 10 ans.

Par ailleurs, les ostéopathes aujourd’hui doivent obligatoirement suivre une formation continue, sous contrôle du Ministère de la Santé. De même, il existe plusieurs écoles, très encadrées, qui enseignent l’ostéopathie partout en France et notamment à Paris ; toutes doivent répondre à des critères exigeants et renouveler régulièrement leur agrément. Vous pouvez donc consulter un ostéopathe de Paris mais aussi dans la plupart des villes de France…

Enfin, si l’ostéopathie – quand elle n’est pas pratiquée par un médecin – n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale, certaines mutuelles remboursent les frais de consultation.

Sources

https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=osteopathie_th

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bien entendre

Pourquoi bien entendre est important pour votre bien être

By dans le corps, Relaxation

Pourquoi bien entendre est important pour votre bien être

bien entendre

En France, environ 6 millions de personnes vivent avec des troubles de l’audition, c’est-à-dire des difficultés plus ou moins importantes à percevoir certains sons. Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour remédier à ces soucis. Le problème est qu’en conséquence, bien trop d’individus encore ne prennent pas la santé de leurs oreilles assez au sérieux, et laissent leur ouïe se dégrader plus que de raison, au détriment de leur bien-être. Voici donc quelques explications sur l’importance de l’ouïe dans notre quotidien.




L’un de nos sens les plus fondamentaux

L’ouïe est l’un des tout premiers sens que nous mettons à contribution au début de notre vie. Effectivement, plusieurs études ont démontré qu’elle est davantage utilisée que la vue par les bébés lors des premiers mois de vie. Par exemple, si l’on utilise un stimulus visuel puis un stimulus auditif pour faire réagir un bébé, on pourra observer que le bébé sera plus réceptif au deuxième qu’au premier. Ce n’est qu’après 9 mois environ que cette tendance tend à s’inverser et que la vue prend l’avantage sur l’ouïe.

Par ailleurs, nos oreilles nous servent aussi à communiquer, puisque c’est en entendant des sons que l’enfant va finir par les reproduire par mimétisme, jusqu’à apprendre à bien parler. Mais pour pouvoir reproduire ces sons correctement, il faut également s’entendre soi-même. En effet, la capacité d’écoute d’un enfant influence directement sa faculté d’apprentissage, qu’il s’agisse de la lecture, de l’écriture, ou de la communication en général. 

Par conséquent, l’audition participe à la construction de chaque individu au sein de la société. C’est pourquoi il est fondamental de repérer les troubles de l’audition le plus tôt possible : pour prendre en charge les difficultés et aider à interagir avec les autres, afin de s’épanouir socialement. On remarque d’ailleurs que les personnes malentendantes sont souvent isolées socialement, ce qui peut mener à des dépressions.

Et saviez-vous qu’en plus, nos oreilles nous permettent aussi de nous déplacer spatialement ? Par exemple, si vous entendez un objet faire du bruit dans une pièce sans le voir, vous allez  le chercher avec vos oreilles, et non pas avec vos yeux. Vous allez écouter, et ainsi vous pourrez vous déplacer correctement en fonction de ce que vous entendrez, jusqu’à trouver la source du bruit.

Prendre soin de vos oreilles, c’est prendre soin de votre cerveau

Pour résumer le processus auditif, chaque bruit, chaque son est en fait une vibration de l’air que votre oreille perçoit puis qu’elle transforme en courant électrique jusqu’au cerveau, qui va ensuite les transcrire en sons compréhensibles. 

Comme nous sommes confrontés à des sons constamment, notre cerveau est sans arrêt stimulé. Or, lorsque l’on perd l’ouïe, cette stimulation prend fin ; le cerveau devient donc moins réactif, moins performant. Cependant, cet organe est tout de même bien fait : lorsqu’il sent qu’un sens ne fonctionne plus assez bien, il tente de compenser ce dysfonctionnement autrement. Seulement, cette réorganisation peut le fatiguer, voire le faire vieillir prématurément. 

Les signaux seront moins bien perçus et traités, et le cerveau s’habitue à cette activité moindre donc travaille moins, la réorganisation des connexions perturbe notre capacité à identifier les sons, et nous perdons même l’habitude de les reconnaître.

Certaines études montrent même que la perte de l’audition entraîne une perte de mémoire et des difficultés à raisonner. Il est donc essentiel de surveiller le bon fonctionnement de votre ouïe.

Comment déceler une perte auditive ?

dur d oreille

L’étape la plus difficile pour déceler une perte d’audition est tout simplement la prise de conscience de cette perte. En effet, certains changements liés à une perte d’audition, comme augmenter le son de la télévision ou bien de la radio par exemple, peuvent souvent passer inaperçus. Voici quelques signes qui devraient vous mettre la puce à l’oreille :

  • Vous augmentez souvent le son de la télévision ou bien celui de la radio
  • Vous avez du mal à comprendre vos interlocuteurs au téléphone
  • Vous faites répéter les personnes qui vous parlent, et/ou on vous l’a reproché
  • Vous avez du mal à suivre une conversation dans un environnement bruyant
  • Dans une voiture par exemple, vous ne percevez pas tous les bruits extérieurs ou intérieurs
  • Vous avez l’impression que les personnes qui vous parlent n’articulent pas assez, voire pas du tout
  • Il vous arrive de ne pas réussir à bien suivre une conversation de bout en bout
  • Vous craignez parfois de ne plus pouvoir parvenir à suivre une réunion

Même si les signes sont assez nombreux, il peut être parfois difficile de les déceler, et encore plus difficile de les remarquer à temps. Il faut donc vous fier à vos proches et/ou vos interlocuteurs : vous ont-ils fait des remarques sur votre audition, même pour plaisanter ? Si c’est le cas, prêtez-y attention et allez consulter un professionnel si nécessaire : plus le problème est pris tôt, plus il sera facile de l’endiguer, d’y remédier ou de le soulager. 

D’ailleurs, on estime qu’à partir de 50 ans environ, il faut aller se faire contrôler l’ouïe régulièrement, comme pour les yeux. Bien évidemment, chaque cas est différent : par exemple, les personnes dont certains membres de la famille souffrent de troubles auditifs peuvent aller se faire dépister plus tôt en cas de doute. 




S’accepter pour être heureux(se)

Quelles que soient nos activités, nous sommes tous constamment confronté(e)s à une multitude de sons et de bruits, qui engendrent forcément une fatigue mentale. C’est pourquoi il est important, pour le bien-être de vos oreilles et de votre moral, de vous accorder une pause silencieuse chaque jour. Ne cherchez pas à entendre chaque détail de chaque instant de votre journée. Au contraire, il est parfois bon de lâcher prise et de s’autoriser un moment de repos.

En outre, il faut bien garder en tête que la perte de l’audition, même si elle peut et doit être enrayée le plus tôt possible afin d’éviter de trop gros dommages, est une évolution normale de notre vie. Pour vivre paisiblement, il faut accepter de voir notre corps changer et ne pas hésiter à demander de l’aide le cas échéant.

Sources

https://www.lamutuellegenerale.fr/le-mag-sante/senior/mal-entendre-fait-vieillir-le-cerveau.html
https://www.interiale.fr/prevention/bien-entendre/

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Comment créer son propre spa à la maison ?

By chez soi, dans le corps, Relaxation

Comment créer son propre spa à la maison ?

Après une mauvaise journée, nous ne rêvons tou(te)s que d’une seule chose : prendre un moment rien que pour nous, afin de lâcher prise et de nous détendre. Et pour cela, rien de tel qu’une petite séance de spa. Problème : vous n’avez ni le temps, ni la possibilité de vous rendre dans un tel établissement ? Pas de panique : si vous ne pouvez pas aller au spa, faites venir le spa à vous ! 

Voici donc quelques astuces pour faire de votre salle de bains un véritable temple de la relaxation, sans pour autant transformer votre maison en chantier.




Astuce n°1 : l’ambiance 

Le bruit

Qui dit détente dit bien évidemment calme. Pour bien profiter de ce moment privilégié, veillez à oublier vos soucis, au moins pour quelques instants. Recentrez-vous sur vous-même, essayez d’isoler votre salle de bains au maximum, fermez la porte. 

Si malgré tout vous continuez à être dérangé(e) par le bruit, vous pouvez choisir de mettre une petite musique d’ambiance qui vous aide à lâcher prise.

L’éclairage

La lumière est l’un des composants les plus essentiels pour recréer une ambiance. Pour donner un effet spa et détente à votre salle de bains, jouez sur l’effet clair-obscur. Pour cela, évitez d’allumer vos plafonniers, car leur lumière est directe et bien trop agressive. Au contraire, privilégiez un éclairage doux, en utilisant par exemple des ampoules à leds, des lampes à intensité variable, des lampes de sel, des décorations lumineuses temporaires, des ampoules connectées…

Elément incontournable de détente, les bougies permettent aussi de recréer une ambiance chaleureuse. Vous pouvez en plus allumer des bougies parfumées pour profiter d’une odeur agréable et prendre soin de tous vos sens.

L’odeur

spa bougies

Pour votre séance bien-être, tous vos sens doivent être mis à contribution, y compris votre odorat. Ainsi, en plus des bougies parfumées, il est possible d’utiliser des diffuseurs d’huile essentielle, des sprays, de l’encens…

Les agrumes (orange, mandarine), la lavande, le patchouli et l’ylang-ylang sont particulièrement propices à la détente.

Pensez également à accrocher un bouquet d’eucalyptus à votre pommeau de douche. Grâce à la chaleur et l’humidité, le bouquet va libérer pleinement ses huiles essentielles. Connue pour ses vertus anti-stress, l’eucalyptus vous aidera à vous évader le temps d’une douche en pleine forêt exotique. En hiver, cette plante vous aidera également à décongestionner votre nez en cas de petit rhume ou au printemps, à vaincre les effets des allergies. Vous transformerez votre salle de bain en vrai spa aromathérapique à domicile.

Les matériaux

S’il est une chose à retenir, c’est que pour décompresser, vous devez miser sur des éléments naturels avant tout. Essayez donc d’utiliser du bois pour vos meubles ou vos accessoires (panières tressées, boîtes laquées, stores en bambou, etc.), de la céramique, du marbre, des tapis de bain en laine…

Les couleurs

Peut-être l’avez-vous déjà remarqué, mais dans les établissements de spa, toutes les couleurs sont choisies avec soin pour faciliter la relaxation.

Abandonnez donc le blanc, qui donne une ambiance bien trop glaciale, pour privilégier les couleurs pastel, douces. Le beige, le taupe, le gris, les couleurs crèmes par exemple sont propices à la détente. Le vert et le bleu quant à eux apportent une agréable ambiance marine ou végétale.

Le linge de toilette

Il faut y accorder une importance toute particulière, car c’est un élément indispensable d’un bon spa. Investissez dans des lots de serviettes, de tapis et de peignoirs unis et assortis, épais, doux et moelleux, si possible en coton de bonne qualité. 

Pour coller parfaitement à l’ambiance d’un spa, optez pour du linge blanc, ou bien choisissez une autre couleur pour créer votre propre ambiance. L’important est de donner un aspect uniforme au linge, pour contribuer à l’ambiance harmonieuse de la pièce.

Pour les conserver, ne les pliez pas, mais roulez-les. Vous pouvez aussi les parfumer avec quelques gouttes d’huiles essentielles, d’eau florale ou de brume d’oreiller.

Concernant les rangements, essayez de les stocker dans des étagères ouvertes, qui laissent voir leur harmonisation.

Les plantes

Tous les spa n’en possèdent pas, mais elles peuvent vous aider à insuffler une ambiance naturelle, voire tropicale, pour vous dépayser et vous faire voyager. Bien sûr, pour qu’elles puissent survivre, mettez-les dans un endroit lumineux et relativement humide.

Parmi les plantes les plus adaptées à la salle de bains, on retrouve : les orchidées, les fougères, les crotons, le ficus, le philodendron…




Astuce n°2 : le bain 

bain relaxant

L’idéal serait bien sûr d’avoir un jacuzzi ou une baignoire balnéo chez vous, mais vous pouvez tout aussi bien vous détendre parfaitement dans une baignoire normale. 

Pour un effet zen optimal, remplissez-la d’eau chaude et laissez la vapeur envahir la pièce. Vous pouvez aussi rajouter dans l’eau des sels parfumés, du savon moussant, des huiles essentielles, des granulés exfoliants… En bref, profitez-en pour vous chouchouter !

Certain(e)s aiment aussi rajouter des tranches d’agrume ou de petites fleurs à la surface de l’eau, pour en parfaire l’aspect esthétique. Pour votre confort, vous pouvez également investir dans un oreiller à ventouses, à placer sur le haut de votre baignoire pour y laisser votre tête se reposer.

Et si vraiment vous désirez des bulles dans votre bain, vous pouvez installer des hydromasseurs, sortes de matelas à bulles qui s’installent très facilement et s’adaptent à tout type de baignoire. Il en existe de nombreuses sortes, avec des intensités de massage différentes.

Astuce n°3 : les routines bien-être

Une fois que vous serez bien détendu(e) dans l’eau, vous pourrez commencer à prendre soin plus spécifiquement de vos muscles et de votre peau. Et pour cela, rien de tel que les produits naturels. 

Ainsi, privilégiez les éponges naturelles ainsi que les savons solides pour vous laver. Versés dans l’eau du bain, d’autres produits naturels insoupçonnés comme la farine d’avoine, le bicarbonate de soude ou encore le lait sont aussi un excellent moyen de vous faire du bien.

Pour dénouer vos muscles, utilisez une huile de massage bien relaxante à base d’huile essentielle (aneth, bois de rose, clémentine, lavande, romarin camphré, etc.). Enfin, si vous souhaitez aussi vous appliquer un masque sur le visage, privilégiez de petits mouvements circulaires, allant toujours du bas vers le haut.

Sources

https://www.marieclaire.fr/maison/8-astuces-simples-pour-transformer-votre-salle-de-bain-en-spa,200217,1163327.asp
https://www.guide-piscine.fr/spa-interieur/8-astuces-pour-transformer-salle-de-bain-en-salle-de-spa-1927_A
https://www.jacobdelafon.fr/carnet-elegance/comment-creer-une-ambiance-spa-dans-la-salle-de-bains/
https://www.santemagazine.fr/medecines-alternatives/approches-naturelles/huiles-essentielles/quelles-huiles-essentielles-appliquer-sur-la-peau-et-comment-174682

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découverte forêt

Shinrin yoku – Sylvothérapie. Tout comprendre

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Shinrin yoku – Sylvothérapie. Tout comprendre

découverte forêt

Avez-vous déjà entendu parler de la sylvothérapie, ou « médecine verte » ? Il est fort probable que oui, puisqu’il s’agit d’une thérapie alternative qui prend de plus en plus d’importance ces dernières années en France. 

Le principe est simple : la nature, et en particulier les arbres, vous aident à être au mieux de votre forme et à lutter contre le stress. Au Japon, cette philosophie de vie s’appelle le Shinrin yoku et est une pratique médicale à part entière, extrêmement populaire.

Vous souhaitez prendre soin de vous tout en vous connectant à la nature ? Le Shinrin yoku et fait pour vous, et nous allons dans ce cours vous donner les clefs pour débuter dans cette discipline et en faire une pratique efficace.




Qu’est-ce que le Shinrin yoku ?

Le Shinrin yoku en bref : 

En japonais, « shinrin » signifie « la forêt », et « yoku » désigne « le bain ». Le Shinrin yoku est donc littéralement un « bain de forêt », c’est-à-dire que l’on va essayer de se reconnecter avec la nature, de profiter de son harmonie en se promenant sous les arbres. 

En France, on reconnaît aussi les bienfaits des arbres, mais de manière un peu différente : la sylvothérapie ne consiste pas seulement à passer du temps avec nos amis à feuilles, mais carrément à les enlacer. 

En fait, il faut bien comprendre que pour les japonais, l’amour et le respect de la nature sont extrêmement importants : la forêt est notre mère à tous, et elle nous prodigue ses bienfaits, qu’il suffit de savoir reconnaître et accepter. C’est pourquoi un simple passage dans un endroit où vous serez entouré(e) d’arbres peut vous prodiguer de multiples bienfaits, pour peu que vous sachiez les saisir.

Comment ça marche

Même si cette thérapie peut sembler abstraite voire farfelue à première vue, plusieurs recherches scientifiques ont étudié le mode d’action du Shinrin yoku pour essayer de comprendre comment les arbres parviennent à apaiser certains de nos maux.

Les chercheurs ont fini par découvrir que ce sont des composés aromatiques présents dans les feuilles des arbres, les phytoncides et les terpènes, qui auraient cet effet bénéfique. Ce sont d’ailleurs des substances odorantes qui sont très utilisées en aromathérapie, et que l’on retrouve souvent dans les huiles essentielles pour leurs vertus curatives reconnues.

En outre, des études ont montré que l’inhalation de ces substances optimise l’action du système immunitaire, en augmentant le nombre de lymphocytes et de cellules tueuse naturelles (des globules blancs), ainsi que celui des protéines anti-cancer. La production de sérotonine (l’hormone du bonheur) est également stimulée, ce qui renforce les sentiments positifs et éloigne les sentiments négatifs, tout en ralentissant la production de l’hormone du stress (le cortisol).

Attention néanmoins : il s’agit d’une médecine préventive, qui en aucun cas ne peut se substituer à l’avis d’un médecin professionnel. Si vous souffrez de problèmes de santé, allez consulter un spécialiste avant d’entreprendre quoi que ce soit.

Bénéfices

  • La première motivation pour se mettre au Shinrin yoku est son effet anti-stress, justement parce que la production de cortisol (hormone du stress) est ralentie, au profit de celle de la sérotonine.
  • En outre, la fréquence cardiaque ralentit, ce qui indique aussi une baisse de stress, et contribue surtout à diminuer la tension artérielle.
  • On l’a vu, le système immunitaire est plus performant, ce qui permet de moins tomber malade, mais aussi de mieux récupérer après des opérations chirurgicales, et de mieux cicatriser, par exemple.
  • La digestion est favorisée par la marche, diminuant par exemple les problèmes de constipation.
  • Comme vous êtes plus détendu(e), vous dormez mieux, les divers troubles du sommeil disparaissent, les risques de démence diminuent, et votre système nerveux en est témoin : l’agressivité disparaît, ainsi que les sautes d’humeur intempestives. Votre moral est au plus haut grâce à la sérotonine.
  • Nos capacités de concentration, même chez les personnes souffrant d’hyperactivité ou de trouble de déficit de l’attention, s’améliorent.
  • La libido et l’énergie sexuelle seraient également développées par le Shinrin yoku.

Les fondamentaux pour une bonne pratique

cascade forêt

Etape n°1 : soyez à l’aise

Cela peut paraître évident, mais pour vous détendre, vous devez vous sentir bien. Et cette sérénité passe par une tenue vestimentaire adéquate. Vous n’êtes pas obligé(e) d’enfiler vos baskets et votre jogging, mais privilégiez des vêtements confortables, dans lesquels vous vous sentez bien.

Exit les talons aiguilles ou les cravates trop serrées, donc ! Sauf s’ils sont pour vous une source de confort, bien entendu.

Etape n° 2 : déconnectez ! 

Démunissez-vous de tout ce qui pourrait vous empêcher de profiter de votre bain de forêt et/ou vous perturber : téléphone, tablette, appareil photo, mp3, liseuse…

Nous éloigner de nos écrans et de toutes les technologies qui accaparent notre attention au quotidien est en fait la première phase du Shinrin yoku, voire de l’évolution vers un mode de vie plus sain.

En effet, selon plusieurs études, les français passent un peu moins de 2h par jour sur leur portable en moyenne, ce qui correspond à environ 26 jours sur un an ! Les plus touchés sont les 16-24 ans (plus de trois heures par jour), puis les 35-44 ans (78 minutes par jour en moyenne), et enfin les 55-64 ans (environ 30 minutes). Et c’est sans compter les autres écrans (télévision, ordinateur, etc.) ! 

Pour vous assurer de l’efficacité de ce moment, l’important est donc de vous éloigner de cette technologie perturbatrice. De même, si vous choisissez d’effectuer le Shinrin yoku à plusieurs, faites silence. Essayez de ne pas vous parler et de ne pas vous déconcentrer mutuellement. Dans l’idéal, éloignez-vous un peu les un(e)s des autres.




Etape n°3 : l’importance du lieu

Chaque personne étant différente, il n’existe pas de lieu parfaitement idéal pour tous. Vous devez vous laisser guider par votre instinct, par vos sens. La seule chose qui importe est de trouver un emplacement où vous êtes détendu(e), ou vous vous sentez bien. 

Il peut s’agir d’un endroit qui vous apaise parce que vous y sentez une odeur agréable, d’un lieu lié à des souvenirs d’enfance heureux… Cela peut effectivement être en forêt, ou tout aussi bien à la campagne, au milieu d’une plaine ou au bord d’un ruisseau. Vous pouvez choisir de mettre l’accent sur une odeur que vous appréciez, sur un bruit qui vous est agréable…

En fait, vous devez sentir une connexion avec cet endroit, vous devez ressentir de la joie et de l’apaisement lorsque vous vous y rendez et lorsque vous y pensez.

Evidemment, ce lieu doit être le plus possible éloigné du bruit incessant des villes, et contenir un maximum de végétation. Chaque fois qu’une pensée parasite vous viendra à l’esprit (travail, rendez-vous, emploi du temps chargé, etc.), le lieu que vous aurez choisi devra vous permettre de vous en éloigner et de retrouver la paix.

Une fois que vous vous serez éloigné(e) de votre stress quotidien, il s’agira d’ouvrir vos cinq sens au monde qui vous entoure. C

Ouvrez grand vos oreilles ! 

A première vue, le concept peut paraître simpliste : tout le monde sait comment se promener en forêt. Certes, mais cette fois-ci, il ne s’agit pas seulement d’entrer dans la forêt pour quelques instants : il s’agit de laisser la forêt entrer en vous. Et cela ne peut s’effectuer sans que vous choisissiez de vous ouvrir, et de mobiliser pour cela tous vos sens.

L’un de nos tout premiers sens

C’est prouvé, lors des premiers mois de vie, les bébés utilisent plus leur ouïe que leur vue. Si l’on stimule un bébé visuellement, puis auditivement, il réagira davantage à la première sollicitation. Vers 9 mois, ce comportement tend à disparaître puis à s’inverser : les bébés font plus appel à leurs yeux.

L’ouïe sert également à communiquer : par mimétisme, l’enfant va reproduire des sons jusqu’à apprendre à bien parler ; c’est donc un élément fondamental de construction de l’individu en société. 

En outre, saviez-vous que vos oreilles vous aident à vous repérer spatialement ? Par exemple, si jamais on cache un objet bruyant dans une pièce, vous allez le chercher non pas avec vos yeux, mais avec vos oreilles. C’est en entendant le bruit que vous serez à même de bien vous déplacer pour en trouver la source.

Le Shinrin yoku vous demande donc de faire appel à ce sens trop souvent oublié, afin de mieux vous connecter avec ce qui vous entoure.

Faire silence pour mieux entendre

Au Japon, terre d’origine de la discipline, il n’est pas bien vu de se promener en faisant du bruit dans la forêt. Il faut rester silencieux, même à plusieurs, à la fois pour ne pas déranger les autres promeneurs, mais aussi pour témoigner du respect aux êtres qui y vivent. 

Lors de vos séances de bain de forêt, respectez donc scrupuleusement ce besoin de silence. Il n’en sera que plus bénéfique, à la fois pour les autres et pour vous ; en effet, écouter s’apprend, et nécessite concentration et application.

Par conséquent, afin de développer votre ouïe, vous pouvez vous arrêter à un endroit, vous asseoir et vous concentrer. Inspirez puis expirez profondément, plusieurs fois. Détendez-vous, et laissez-vous envahir par les mille et un petits bruits de la nature qui vous entoure.

Concentrez-vous d’abord sur votre propre respiration, puis élargissez peu à peu votre champ d’écoute. Entendez l’eau couler, les insectes et les animaux s’affairer, éventuellement la pluie tomber autour de vous. Ecoutez la nature bruisser, le bois craquer, le vent souffler dans les feuilles. Peut-être que vous pourrez même entendre des animaux sauvages, en plus du chant des oiseaux ! 

Tous ces bruits de la nature sont bien différents de ceux des villes, qui eux sont générateurs de stress. Voilà pourquoi il est important que votre endroit fétiche soit éloigné des dérangements citadins : afin de ne pas tromper vos sens et de vous permettre de bien vous détendre, en oubliant, au moins pour un temps, vos préoccupations perturbatrices.

Dans un premier temps, vous pouvez fermer les yeux pour vous focaliser sur votre ouïe. Néanmoins, la vue est un sens également très important, qu’il faudra aussi travailler. 

Apprenez à voir

Nous utilisons nos yeux naturellement, sans même y penser, à chaque instant qui passe ; mais savons-nous pour autant réellement voir ?

Trouvez votre équilibre visuel et spirituel

Depuis l’Antiquité et Aristote, nous partons du principe que nous possédons cinq sens : l’ouïe, la vue, l’odorat, le toucher et le goût. Cependant, cela fait environ une vingtaine d’années que les chercheurs remettent cette conception en question : Aristote aurait certes définit les sens qui nous permettent de percevoir notre environnement, mais il ne se serait focalisé que sur nos sens externes. Or, il existerait également quatre sens internes : 

  • La proprioception, pour nous aider à situer nos propres membres
  • L’équilibrioception, qui nous permet de maintenir notre équilibre
  • La thermoception, pour éprouver les températures
  • La nociception, l’indicateur de douleur

Le sens externe qui fait le plus appel à la vue est ici l’équilibrioception. Si vous avez déjà essayé de tenir en équilibre en fermant les yeux, vous avez sans doute pu constater par vous-même qu’il s’agissait là d’un exercice très compliqué.

Vos yeux sont par conséquent des organes indispensables pour votre équilibre de vie, et grâce au Shinrin yoku, vous allez devenir apte à utiliser votre vision pour rester en équilibre, mais également pour en trouver un nouveau, afin d’atteindre une harmonie extérieure mais aussi intérieure. 

Créer de bonnes conditions visuelles

Saviez-vous que les écrans fatiguent vos yeux ? Plusieurs études scientifiques l’ont prouvé : la fatigue et la sécheresse oculaires, qui se traduisent notamment par des picotements, des migraines, des troubles de la vision, une incapacité à bien voir de loin (etc.), sont accentuées par une utilisation trop longue et fréquente des écrans. 

Si vous n’étiez pas encore convaincu(e) de la nécessité de vous déconnecter de vos écrans, pensez donc à votre santé visuelle : moins vous les regarderez, et plus vos yeux seront préservés.

Par conséquent, choisissez de vous concentrer plutôt sur la nature qui vous entoure. Vous pouvez décider d’adopter un coin de forêt qui vous plaît particulièrement, ou bien de vous promener en flânant le long des sentiers. L’important est d’observer le plus possible votre environnement, qu’il s’agisse de minuscules détails ou d’un ensemble d’éléments plus imposants.




Vos yeux vous soignent

C’est prouvé, les couleurs que nous regardons ont un effet sur notre bien-être. Une discipline, la chromatothérapie (ou chromothérapie / chromathérapie), est même spécialement dédiée à l’exploitation des couleurs de façon thérapeutique.

Or, on trouve dans la forêt de nombreuses couleurs nécessaire au développement et à l’augmentation du bien-être :

  • Le vert calme l’impulsivité. Il permet de maîtriser ses émotions, de se détacher de la violence, de l’impétuosité des sentiments. On le retrouve bien évidemment en observant les feuilles des arbres, les buissons, la mousse, l’herbe…
  • Le marron rassure et détend. Couleur des troncs et de la terre, le marron est une couleur quasi maternelle, qui exprime avant tout le réconfort et la douceur.
  • Le bleu favorise la concentration. Il est propice pour réfléchir en toute sérénité et avec efficacité, pour développer l’intuition et les perceptions sensorielles. Il est surtout présent lorsque l’on regarde le ciel ou l’eau.
  • Le jaune apporte l’énergie. Symbole du soleil, le jaune (comme l’orange) nous stimule, sans nous surexciter. Il accroît la vitalité et permet de lutter contre la déprime. 

Par conséquent, vous pouvez dans un premier temps vous attarder sur les couleurs de la nature autour de vous, puis petit à petit vous intéresser aux détails de ce qui vous entoure : les différents jeux de lumière à travers les feuilles des arbres, les reflets sur l’eau, les fleurs qui se balancent au rythme de la brise, les insectes qui courent dans l’herbe, éventuellement les animaux que vous réussirez à surprendre…

Peu à peu, vous redécouvrirez votre vision ainsi que les pouvoirs insoupçonnés de l’observation, et vous sentirez à nouveau la nature autour de vous. C’est pourquoi nous allons prolonger notre apprentissage, en faisant appel à notre nez.

L’importance de l’odorat

En général, et particulièrement si l’on habite en ville, dans un endroit avec peu de végétation, l’odeur typique des forêts est l’une des premières choses qui nous saute au nez lorsque nous en franchissons l’orée. Mais dans la pratique du Shinrin yoku, il ne suffit pas de subir toutes ces odeurs passivement : il faut les percevoir, les utiliser pour renforcer notre bien-être.

Un sens trop souvent sous-estimé

Généralement, on considère que l’homme a un odorat assez sous-développé en comparaison d’autres animaux (chiens, rats, éléphants, et même le serpent). Pourtant, il n’en est rien, et nous prenons en fait nombre de décisions chaque jour en fonction de notre nez, même si nous ne nous en rendons pas toujours compte.

Vous avez certainement déjà vécu cette expérience troublante : un jour, en vous promenant, en enfilant un vieux vêtement, ou encore en cuisinant, vous avez senti une odeur qui vous a soudainement projeté(e) longtemps en arrière, vous rappelant des souvenirs parfois enfouis loin dans votre mémoire. 

Cet événement s’explique par le fait que notre nez est tapissé d’une multitude de récepteurs olfactifs et de millions de neurones, qui, après avoir fixé les substances odorantes, les transmettent au cerveau. Or, la zone du cerveau liée à la perception des odeurs est directement rattachée à la zone du cerveau qui, elle, gère les souvenirs et les émotions. 

Par conséquent, votre odorat influence directement votre bien-être, et plus encore, votre santé. Ce n’est pas pour rien qu’au Moyen Âge par exemple, les médecins tentaient de diagnostiquer certaines maladies en reniflant les humeurs de leurs patients. Cette technique est d’ailleurs toujours d’actualité, notamment en Tanzanie, où l’on utilise des rats géants pour détecter les patients tuberculeux, avec un taux de fiabilité de 75%.

Ainsi, même si la pratique du Shinrin yoku ne va malheureusement pas vous doter du pouvoir de détecter les microbes autour de vous, elle va néanmoins vous apprendre à refaire confiance à votre odorat pour vous faire du bien.

Les odeurs du bien-être 

foret ponts mousse

Il existe des disciplines, comme l’olfactothérapie et l’aromathérapie par exemple, qui utilisent les odeurs pour renforcer le bien-être, la paix et la sérénité de chacun, mais aussi pour lutter contre de vieux traumatismes ou se libérer d’une addiction.

Ces deux méthodes consistent toutes deux à utiliser des odeurs provenant d’huiles essentielles, ou bien des extraits directs de plantes afin de se soigner. Leurs vertus curatives sont multiples, mais on note surtout une amélioration du sommeil, une baisse de l’anxiété et une lutte contre la dépression. 

Prenez garde cependant à ne pas vous lancer dans ce genre de cure seul(e) en humant tout ce qui vous passe sous le nez : certaines odeurs sont déconseillées car elles provoquent des effets indésirables (irritations, allergies…). D’autres peuvent même être toxiques.

Par conséquent, lorsque vous vous promènerez en forêt pendant votre séance de Shinrin yoku, la première chose à faire pour mettre à contribution votre odorat de manière efficace est de vous arrêter pour respirer à plein poumons. 

1, 2, 3… Inspirez ! 

Sentez l’air frais vous envahir. Ne vous en privez pas : en forêt, il est nettement moins pollué qu’en ville, ce qui ne pourra que vous faire du bien. Votre nez sera moins agressé, et donc plus à même de vous faire profiter de toutes ces odeurs naturelles et saines. 

Peu à peu, vous pourrez vous concentrer sur l’odeur de la végétation : la mousse humide, des feuilles que vous aurez ramassées, des fleurs près de vous… Sentez aussi l’odeur de la terre, celle de l’eau qui court. Inspirez puis expirez calmement et longuement. Profitez de cet instant privilégié en communion avec la nature.

Pour vous aider, voici les vertus de certaines odeurs que vous pourrez retrouver en forêt : 

  • Le pin sylvestre augmente la concentration et diminue la fatigue (physique et mentale)
  • Le cèdre renforce les émotions positives
  • Le cyprès aide à combattre le stress 
  • La menthe est utilisée pour soulager les troubles digestifs
  • La lavande soulage les problèmes de peau et la tension musculaire



Sachez toucher

C’est peut être la partie du Shinrin yoku qui semble la plus abstraite, voire la plus farfelue. En effet, à priori, on peut difficilement comprendre en quoi froisser des feuilles et caresser un arbre peut contribuer à améliorer notre bien-être.

En fait, plus qu’un approfondissement de chaque sens, le Shinrin yoku est un état d’esprit. Voici donc comment atteindre cette sérénité à travers le toucher.

Une communication discrète mais fondamentale

Le toucher est le tout premier sens que développent les fœtus (à partir de 2 mois environ), et le dernier que nous perdons à la fin de notre vie. Par ailleurs, une grande partie de la communication non-verbale se fait à travers le toucher. Par exemple, on recommande aux parents de garder une aisance dans le contact physique avec leurs enfants, quel que soit leur âge, car il s’agit à travers ces gestes de leur montrer leur affection, leur amour, leur soutien, ce qui contribue à renforcer les liens entre eux.

C’est aussi en touchant nos interlocuteurs, dans un cadre plus professionnel, que nous définirions leur statut social. Par exemple, une personne qui se sent en position dominante par rapport à vous n’hésitera pas à poser sa main sur votre épaule afin de vous convaincre. 

En tant qu’êtres humains, nous sommes constamment en demande de contact physique tout au long de notre vie, car la proximité corporelle participe à un bon développement personnel. Notre peau devient alors un organe sensoriel à la fois émotionnel et social. 

Toucher et être touché(e) pour se soigner

Plus encore, plusieurs études ont montré que le toucher avait un pouvoir calmant, voire curatif, non négligeable. C’est pour cette raison que les massages sont utilisés pour soulager les douleurs corporelles, que l’on prend spontanément la main d’un proche qui souffre, ou bien que l’on apprécie un câlin lorsque l’on est triste.

Bien sûr, en fonction des cultures ou simplement des caractères, le contact est plus ou moins apprécié. Mais on explique en général ces réactions positives, entre autres, par la libération d’ocytocine (l’hormone de l’attachement), qui contribue développer l’empathie, et à apaiser le stress et l’anxiété.

Le toucher aurait même un effet dynamique sur le système immunitaire : voilà pourquoi, instinctivement, lorsque nous avons mal quelque part, nous posons la main sur la partie douloureuse du corps en question. 

Renforcer sa perception du monde

Par le toucher, nous sommes donc capables de nous calmer et d’accroître notre harmonie. Or, le Shinrin yoku vous entraîne encore plus loin, car il vous aide, à travers ce sens, à mieux percevoir et maîtriser votre corps, ce qui va vous permettre d’affirmer votre conscience d’exister et améliorer votre estime de vous-même. 

Lors de votre bain de forêt, prenez donc le temps de vous adosser à un arbre, de l’effleurer. Ramassez des feuilles, laissez vos doigts courir dans les fougères, cueillez quelques brins d’herbe, caressez la mousse sur les troncs, tapotez l’eau qui coule… Si le cœur vous en dit, vous pouvez aussi vous asseoir ou vous allonger à même le sol.

Peu à peu, par petites touches, vous pourrez profiter de ce lien privilégié que vous allez créer avec la nature autour de vous. Vous n’aurez qu’à accueillir ses bienfaits en toute quiétude.

Prudence néanmoins : tout n’est pas inoffensif dans une forêt. Certains plantes et insectes peuvent se révéler dangereux. Il ne faut donc pas toucher tout et n’importe quoi, mais se cantonner à ce que l’on connait.

Et si vous essayiez de goûter ?

Depuis la nuit des temps, nos ancêtres trouvent de quoi manger dans la nature, qu’il s’agisse de viande ou bien de plantes. Par conséquent, pour renouer avec notre harmonie intérieure et profiter des bienfaits apportés par mère nature, quoi de plus normal que de les imiter afin de sentir les bénéfices de la forêt jusqu’au plus profond de notre corps ?

Enrichissez vos connaissances

Avoir bon goût est une faculté qui s’apprend. Depuis une dizaine d’années, plusieurs études ont montré que le travail du goût est nécessaire au bon développement de l’enfant. En effet, donner à manger à un enfant des aliments de diverses formes, tailles et couleurs lui permet de s’ouvrir, et d’élargir ses connaissances sensibles. Par la suite, cet enseignement l’aidera à l’avenir à être plus réceptif à la nouveauté, à l’inconnu, aux expériences. 

Et cette capacité, au-delà du goût, pourra s’appliquer à tous les domaines de sa vie. 

Plus encore, à travers notre réceptivité gustative, c’est notre culture qui s’exprime. C’est d’elle que dépend notre appétit ou notre dégoût pour certains aliments, saveurs, modes de préparation, accompagnements, condiments, etc. Par exemple, en Occident la consommation d’insectes reste très marginale, alors qu’en Afrique on peut en trouver à la vente ; de même, la vache, animal sacré en Inde, n’est pas mangée, alors que les bovins sont l’une des viandes les plus consommées en France.

Notre culture instaure donc en quelque sorte un cadre, qui nous confine à la consommation de certaines denrées, en occultant un large éventail de possibilités. Le Shinrin yoku vise à vous aider à réapprendre à goûter votre nourriture. Non seulement en vous reconcentrant sur le goût en lui-même, dans votre bouche, mais aussi en élargissant vos habitudes alimentaires.

On est ce qu’on mange

Rassurez-vous, le Shinrin yoku ne vous incite pas à partir à la chasse aux écureuils lors de vos promenades. En fait, on peut distinguer deux manières différentes d’exercer votre goût en forêt.

La première est tout simplement de manger en forêt. Vous pouvez apporter un pique-nique, choisir un endroit qui vous plaît, et vous installer pour déjeuner. Seul(e) face à vous-même, sans appareil électronique pour vous perturber, vous pourrez mieux que jamais vous concentrer sur la saveur de vos aliments et les (re)découvrir.

La deuxième technique consiste à manger des aliments de la forêt. Encore une fois, vous pouvez le faire de deux façons diverses. D’abord, vous pouvez par exemple respirer la bouche ouverte,  humer la forêt, consciencieusement et lentement. Vous pourrez ainsi en sentir tous les riches arômes : la terre, l’humus…

De manière un peu plus concrète, vous pouvez aussi choisir de cueillir des plantes comestibles pour les manger. En fonction de la saison, vous pourrez trouver des baies, des châtaignes, des herbes aromatiques et/ou médicinales, des fraises des bois, des mûres… Bien sûr, vous n’êtes pas obligé(e) de faire un repas complet avec vos trouvailles ; l’important est que appréciiez ce que vous trouverez, donc de privilégier la qualité à la quantité.

Les maître-mots lors de cette expérience sont patience et calme. Ce qui compte, c’est avant tout de prendre votre temps. Dégustez, sentez les saveurs envahir vos papilles.

Qui sait, peut-être qu’un goût oublié vous rappellera soudainement un souvenir heureux ?

Faites très attention cependant : dans la forêt, certaines plantes sont dangereuses, toxiques, voire mortelles. Ne vous précipitez pas sur des aliments que vous croyez reconnaître, car beaucoup de plantes nocives paraissent à priori comestibles. Ne mangez donc rien de ce que vous aurez ramassé si vous n’êtes pas absolument certain(e) que vous pouvez les consommer sans risque. En cas de doute, n’hésitez surtout pas à consulter un spécialiste.




Les précautions à prendre

Précautions, santé et sécurité

Se promener en forêt apporte de nombreux bénéfices, mais le contact avec la forêt peut parfois s’avérer dangereux ; aussi faut-il respecter quelques règles pour pratiquer le Shinrin yoku en toute sérénité.

La plus évidente, d’abord, reste la mise en garde lorsque vous décidez de manger des produits de la forêt : n’ingurgitez rien que vous ne connaissez pas, même si le produit a l’air appétissant, et ne consommez rien non plus tant que vous n’êtes pas sûr(e), sans l’ombre d’un doute, que cet aliment est comestible et sans danger.

Ensuite, comme nous l’avons évoqué dans une leçon précédente, faites attention à ce que vous touchez. 

La forêt fourmille en effet d’êtres vivants minuscules. On les retrouve partout : sur chaque arbre, chaque plante, chaque parcelle de terre ou de mousse, et également dans l’eau. Certaines chenilles par exemple provoquent des allergies et des crises d’urticaire, qui peuvent durer jusqu’à plusieurs semaines, voire être dangereuses, notamment pour les yeux ou parce qu’elles provoquent des œdèmes. Les piqûres de frelons, guêpes et abeilles peuvent elles aussi être dangereuses, voire fatales en cas d’allergie. 

Enfin, pensez à vérifier après chaque promenade, sur tout votre corps, que vous n’avez pas de tique. Ce n’est pas systématique, mais elles peuvent transmettre la maladie de Lyme. Si vous avez été piqué(e) et que vous ne savez pas comment vous y prendre, surtout ne tentez pas de l’ôter seul(e), vous risqueriez d’aggraver la situation. Consultez un médecin. Si vous avez réussi à vous en débarrasser vous-mêmes mais que votre peau comporte toujours des marques après plusieurs semaines, l’avis d’un professionnel de santé est là aussi nécessaire.

Méfiez-vous également des mauvaises rencontres : en forêt vivent des animaux sauvages. Ne cherchez pas à les toucher, et tenez-vous éloigné(e) des petits, même s’ils vous paraissent être seuls : en général, la mère n’est pas loin et prête à éloigner les dangers inopportuns. 

Ensuite, le contact avec certaines espèces de plantes peut s’avérer périlleux, car des mousses et des lichens peuvent engendrer des allergies, des intolérances, des démangeaisons importantes et extrêmement désagréables. En outre, même si vous n’en mangez pas directement, vous devez toujours faire attention à un simple contact avec certaines substances éventuellement toxiques qui peuvent quand même vous contaminer. C’est le cas si vous touchez un champignon vénéneux et que vous vous passez ensuite la main sur le visage ou dans les cheveux par exemple, ou bien si vous marchez dessus et que vous enlevez vos chaussures par la suite. Pour ces raisons, pensez à bien vous laver les mains en rentrant de balade.

Pensez également à vous munir du matériel adéquat : de la citronnelle contre les piqûres, une bouteille d’eau et un couvre-chef en cas de forte chaleur, des vêtements longs et couvrants (manches, bas de pantalon, éventuellement gants si vous prévoyez de beaucoup toucher les végétaux…), des bottes en cas de pluie, etc.

Pour éviter de vous perdre, restez près des chemins déjà tracés, ou ne vous éloignez pas de ceux que vous connaissez.

Précautions de pratique

On le répète encore : le Shinrin yoku ne peut en aucun cas remplacer un traitement médical pour les maladies graves ou nécessitant un traitement. Ce n’est pas une thérapie curative, mais un moyen de soulager son stress et de retrouver l’équilibre et l’harmonie intérieurs. En outre, tous les médecins ne sont pas convaincus par l’efficacité de cette méthode, notamment pour la réduction du cortisol produit.

Pour que le Shinrin yoku soit efficace, il faut le pratiquer autant que possible, et régulièrement. Les effets bénéfiques se font ressentir dès 20 minutes de marche en forêt. En général, on recommande au moins deux heures de pratique par semaine. L’idéal serait d’effectuer ces deux heures en une seule fois. D’ailleurs, certains stages organisent même des escapades qui durent plusieurs jours ! Evidemment, nous ne sommes pas tous identiques, donc la fréquence et l’efficacité de la pratique dépendront surtout de votre propre réceptivité. 

A chacun(e) sa technique

Nous allons nous pencher sur les diverses activités que le Shinrin yoku permet, afin que chacun(e) puisse trouver celle qui lui correspond le mieux. 

Il nous arrive à tous d’avoir des semaines chargées, et de devoir courir dans tous les sens en ayant l’impression de ne pas avoir une seule minute pour nous. Dans ce contexte, il semble tout à fait impossible de pouvoir débloquer deux heures entières dans notre emploi du temps pour prendre des bains de forêt. Heureusement, il existe plusieurs exercices différents, plus ou moins courts, qui peuvent s’adapter à divers laps de temps.

Laissez-vous guider 

Il existe en France nombres de stages de sylvothérapie, organisés par des coachs, des guides, des sylvothérapeutes, des « thérapeutes énergétiques »… Très répandus aussi à l’étranger, ce sont la plupart du temps des sorties communes lors desquelles un(e) professionnel(le) vous aide à ralentir, à vous connecter à la nature en ouvrant tous vos sens, et vous montre comment vous détendre et laisser la forêt vous aider. 

Ces séances peuvent également être individuelles, et dans ce cas on vous aidera à trouver un lieu qui vous conviendra parfaitement. 

Parfois, des programmes de Shinrin yoku proposent de réaliser des bilans de santé, avant et après la séance de Shinrin yoku, et un test psychologique avant. Ils servent, d’une part, à établir le programme qui vous sera le plus adapté, et d’autre part à en mesurer les effets après, pour le réajuster le cas échéant.

Méfiance cependant : vérifiez le sérieux et l’efficacité des organismes ou des personnes auxquelles vous faites appel. Il existe malheureusement de nombreuses escroqueries proposant des stages sans qu’aucun intervenant ne soit qualifié ni adéquat.

Le yoga

Comme nous l’avons vu dans une leçon précédente, le Shinrin yoku peut aussi bien s’effectuer dans une forêt que dans un parc en ville ou un jardin, pourvu que des arbres soient à proximité. Et vous n’êtes pas systématiquement forcé(e) d’enlacer un arbre ; ce qui compte, c’est d’en être entouré(e) pour en sentir les bienfaits.

Par conséquent, vous pouvez simplement choisir d’effectuer une séance de yoga au pied d’un arbre ou bien au milieu de plusieurs. Pour commencer, vous pouvez juste vous asseoir en tailleur et ouvrir vos sens. Puis vous pouvez effectuer quelques postures simples (le chat, le chien qui regarde en bas, la montagne, le guerrier 1 & 2, l’enfant…). Nul besoin de trésors de souplesse : l’important est de respirer à fond et de vous détendre, aussi bien au niveau des muscles que de l’âme.

Les balades

C’est l’activité la plus répandue. Elle est très simple et consiste uniquement à marcher en profitant de la forêt, et à s’arrêter de temps à autre afin de vous laisser envahir par ses bienfaits et son ambiance. Les maître-mots lors de cette activité sont : prendre son temps. Vous ne faites pas de randonnée, vous n’êtes pas chronométré(e). Vous devez vous laisser aller, simplement, et mettre tous vos sens à contribution pour découvrir et profiter de la forêt sous un nouveau jour. 

Pour les débutants, il est conseillé de marcher particulièrement lentement. Mais vous pouvez adopter l’allure que vous souhaitez, tant qu’elle vous convient et qu’elle vous permet d’apprécier le moment.

 Et bien d’autres encore

A vrai dire, la base du Shinrin yoku est de profiter des bienfaits des arbres et de la forêt. A partir de là, tant que vous respectez cette notion de détente et de lâcher-prise tout en mobilisant tous vos sens à 100%, vous pouvez pratiquer n’importe quelle activité qui vous fait plaisir. Laissez libre cours à votre imagination ! 

Voici quelques exemples d’autres activités possibles en forêt : 

  • Les pique-nique
  • La méditation
  • La lecture
  • Le dessin
  • L’observation des plantes
  • Le tai-chi

Point important : n’oubliez pas de respecter la forêt. Elle vous accueille et vous offre moults bienfaits, donc soyez-vous aussi bienveillant(e) en retour : ne jetez rien dans la nature, en particulier vos mégots de cigarette, ne détériorez rien et ne cueillez pas à outrance les végétaux, ne détournez pas les petits cours d’eau, etc. 




Ces arbres qui vous veulent du bien

Bonjour, et bienvenue dans cette dernière leçon sur le Shinrin yoku ! 

Aujourd’hui, nous allons étudier l’action spécifique de plusieurs arbres sur notre organisme. En effet, chacun d’entre eux possède des vertus qui lui sont propres. Si vous cherchez à produire un effet particulier sur votre organisme, il serait probablement judicieux de choisir l’arbre correspondant lorsque vous pratiquez vos exercices de relaxation, que vous lisez, ou bien simplement pour faire la sieste sous son ombre. 

D’après le docteur Qing Li, expert mondial de Shinrin yoku, tous les végétaux agissent de manière bénéfique. Cependant, tous ne sont pas égaux. Par exemple, le cyprès est particulièrement puissant, car il diffuse davantage de phytoncides que les autres. Il ajoute que les bénéfices sont d’autant plus importants lorsque vous vous trouvez dans un endroit avec une forte concentration d’arbres.

Voici donc un aperçu des bienfaits des arbres les plus présents dans nos forêts françaises. Qui sait, peut-être vous découvrirez-vous même par la suite un arbre de prédilection ?

Chêne

Il passe pour être le roi de la forêt, et est l’arbre le plus répandu en France. Ses nombreuses vertus ont de tout temps été exploitées, à la fois dans le domaine de la santé, mais aussi de la construction navale, par exemple. 

Il procure force, énergie et confiance. Si vous vivez actuellement de grands changements qui vous stressent (déménagement, emploi, régime, arrêt du tabac…), il saura vous aider à les aborder en toute tranquillité.

Son écorce était auparavant très utilisée pour ses propriétés astingentes (assèchement des tissus, aidant à la cicatrisation), antiseptiques et anti-inflammatoires. Consommer ses bourgeons aide à améliorer le tonus général et sexuel. Ils sont cependant déconseillés aux femmes enceintes.

Sapin et pin

Arbre de Noël par excellence, le sapin vous permet de mieux respirer, et par là de vous détendre, de retrouver la paix intérieure et de mieux vous reposer. Ce n’est pas pour rien que les cercueils étaient faits de ce bois : afin d’assurer un paisible repos éternel aux morts…

Le pin, lui, éveillerait en nous des sentiments familiaux et amicaux, pour nous recentrer sur nos proches. 

Distillée, la sève de leurs bourgeons et aiguilles devient de la térébenthine, très efficace pour expectorer, soigner les brûlures, inflammations, blessures et infections, et soulager certaines douleurs articulaires (rhumatismes, arthrite). Ce sont de grands alliés pour lutter contre les maladies de l’hiver (rhumes, sinusites, etc.). 

Bouleau

Source de renouveau, cet arbre est particulièrement indiqué en cas de coup de fatigue ou de déprime. Il insuffle de l’énergie et de la combativité, aide à aller de l’avant et à progresser dans nos projets. Il insuffle motivation, douceur et enthousiasme.

Ses propriétés médicinales sont : antiseptique urinaire et rénal, diurétique, antispasmodique, hépatoprotection (pour le foie), antalgique, anti-inflammatoire et cicatrisation. Il peut aussi traiter la fièvre, les calculs, les crises de goutte et les œdèmes. 

Hêtre

Il est le symbole de l’énergie, de la mémoire et du savoir. Réputé pour aider à gagner plus de confiance en soi et de sérénité, c’est néanmoins un arbre très fragile, à l’écorce fine : la moindre entaille qui lui est faite constitue une voie d’accès privilégiée pour les bactéries. Il peut aussi vous aider à apprivoiser votre solitude et à en faire une force vectrice de liberté.

On recommande souvent de consommer ses faînes, qui sont antiseptiques, vermifuges, font baisser et combattent la fièvre. Avec, on soignait la malaria, le paludisme, la diarrhée, les parasites intestinaux. En compresse, ses feuilles soignent les démangeaisons cutanées. 

Attention : purgatif à haute dose, il peut devenir toxique s’il est surconsommé.

Châtaignier

Sa présence rassurante développe notre capacité d’adaptation, notre bonhommie et notre empathie, et engendre générosité, respect et attention envers tout ce qui nous entoure.

Il est particulièrement efficace pour détendre muscles et articulations, diminuer les douleurs dorsales, apaiser les troubles respiratoires (bronchite, toux, coqueluche, irritation de la gorge), lutter contre les diarrhées et apaiser les rougeurs cutanées en cataplasme.

Une fois cuits, ses fruits peuvent se déguster à volonté, pour le plus grand bonheur de tous. 

Tilleul

Autrefois, les amoureux venaient se jurer amour et fidélité sous ses feuilles, car il en est le garant. Il développe votre sensibilité, vous aide à vous débarrasser de vos idées noires et de vos sentiments négatifs (colère, rancune, jalousie, etc.), à sociabiliser, à vous ouvrir au monde qui vous entoure et à vous apaiser.

Connu pour ses effets tranquillisants, il aide à traiter les troubles nerveux (maux de tête, palpitations, crises d’angoisse, tension, anxiété, fatigue) ainsi que tous les troubles digestifs liés au stress. Il favorise le sommeil et facilite l’endormissement, tout en luttant contre le rhume, la fièvre et les démangeaisons de la peau.

Il est parfois recommandé dans le cadre d’un régime pour maigrir, et associé à d’autres traitements pour traiter l’hypertension, et les troubles de la thyroïde. Enfin, sa capacité à éliminer les toxines nocives est reconnue.

Sources : 

http://japanization.org/les-bains-de-foret-la-solution-sante-miracle-des-japonais/
https://www.franceculture.fr/sciences/de-cinq-sens-a-neuf-sens
https://nospensees.fr/laromatherapie-le-merveilleux-pouvoir-des-odeurs/
https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-15-mars-2018
https://www.maxisciences.com/gout/l-importance-de-l-education-au-gout-pour-les-enfants_art1387.html
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/26254-Sylvotherapie-prudence-d-enlacer-arbre#targetText=Respirer%20l’air%20pur%2C%20marcher,qui%20peuvent%20provoquer%20des%20d%C3%A9mangeaisons.
https://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/Sylvotherapie-le-pouvoir-bienfaisant-des-arbres/Shinrin-yoku-comment-profiter-des-bienfaits-du-bain-de-foret

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agoraphobie

Agoraphobie – Définition et traitement

By Dans la tête, Relaxation, Soins

Agoraphobie – Définition et Traitement

agoraphobie

Traduit du grec, l’agoraphobie est littéralement la « peur de la place du marché » et d’une façon moins restrictive la peur de certains espaces, lieux de rassemblement de foules. Des espaces donc ouverts ou disposant d’ouvertures mais dont il semble difficile de s’échapper à cause d’une densité humaine ou animale ressentie comme trop forte. Par exemple : les files d’attente, les transports en commun, le cinéma … 

En quelques données statistiques, l’agoraphobie atteint 7% de femmes pour 4% d’hommes, elle est plus particulièrement présente entre 18 et 35 ans, rarement après 40 ans, chez des personnes vivant seules, elle touche essentiellement les milieux défavorisés. En outre, elle vient plus facilement se greffer sur d’autres troubles paniques déjà existants. 




On ne naît pas agoraphobe, on le devient. La première crise survient souvent après une attaque de panique. La personne ressent une terreur intense et accablante accompagnée de symptômes physiques allant de l’hyper sudation jusqu’à l’étourdissement. Le cœur s’emballe et rien ne peut ramener au calme pendant les quelques minutes que dure en général la crise. 

Ces attaques surviennent souvent sans déclencheur conscient, et ne peuvent donc pas être prévues. Cependant, la personne apprend à éviter les situations à l’origine de cette panique par peur de revivre cette crise très douloureuse psychologiquement mais aussi physiquement. 

L’agoraphobie est une réaction physique et émotionnelle face à une situation précise qui déclenche la crise, elle se caractérise par : 

  • Un intense sentiment de panique, de crainte, de terreur ou d’horreur. 
  • L’admission que l’anxiété est exagérée mais cependant une incapacité de la raisonner 
  • Une accélération du rythme cardiaque, un essoufflement, des tremblements et le besoin impérieux de fuir la situation : toutes les réactions physiques associées à une peur extrême. 
  • La recherche et la mise en place de stratégies d’évitement afin d’éviter la situation à l’origine de la peur. 

Il n’y a pas de règle concernant l’évolution de l’agoraphobie, elle peut régresser jusqu’à disparaître sans intervention apparente, Mais elle peut aussi s’installer durablement jusqu’à perturber voire empêcher toute vie sociale, professionnelle, confinant la personne en souffrance dans son espace de sécurité réduit, très souvent le domicile voire une partie de celui-ci. Il s’agit là des situations les plus extrêmes et dramatiques, qui doivent amener à consulter afin de trouver de l’aide. 

Aucun examen médical ne permet de diagnostiquer une agoraphobie, seul un questionnement le peut. Celui-ci doit être réalisé au moyen de questions ouvertes afin de ne pas orienter les réponses. 

Le diagnostic d’agoraphobie peut être posé si la personne dit ressentir de la peur ou de l’anxiété dans au moins deux de ces situations 

  • Au milieu de la foule ou en train de faire la queue 
  • Dans les transports publics 
  • Dans un espace ouvert (parc, marché…) 
  • Dans un espace fermé (magasin, cinéma…) 
  • Hors de chez elle, seule 

foule agoraphobie

Des traitements existent. La P.N.L qui en est un obtient des résultats prometteurs. C’est une technique de psychothérapie. Elle enseigne des reformulations de langage afin de changer les pensées polluantes provoquant le trouble. Elle peut se pratiquer en tête à tête avec un thérapeute ou en séances de groupe, plusieurs séances sont nécessaires pour apporter un mieux être. 

La thérapie brève peut souvent apporter une solution durable à ce comportement limitant, il faut cependant garder à l’esprit que cette démarche est personnelle et ne peut être mise en place que basée sur le volontariat de la personne. 

Après un questionnement précis, le thérapeute dispose de plusieurs protocoles, le choix se fera en fonction de l’importance et de la gêne apportée par la phobie, mais aussi en accord avec la personnalité du patient. 

Pour les personnes dites visuelles, la dissociation simple ou double (en fonction de l’importance de la phobie) convient bien. 

Ce protocole se pratique assis. La personne a conscience d’être en sécurité physique et psychologique, c’est-à-dire hors du contexte déclenchant. Dans ce cadre précis, elle vit un événement traumatique passé et réel en étant dissociée, elle se voit en train de le vivre comme dans un film. Le thérapeute assure la sécurité émotionnelle tout au long de la séance.

Guidée par la voix du thérapeute, la personne va alors modifier la scène vue pour la rendre agréable, elle va jouer sur chaque partie du film, les couleurs, les sons, les personnages…




Au fur et à mesure des modifications, la personne se rend compte que cela change son ressenti et son comportement. Quand la situation du film lui est acceptable, elle peut intégrer le film pour participer avec son nouveau comportement.

Comme dans chaque protocole P.N.L., il est proposé de faire un « pont dans le futur » afin de tester la solidité du nouveau comportement. 

Dans le cas ou l’origine de la phobie est connue, le thérapeute utilise plutôt un protocole de « changement d’histoire de vie », c’est un travail de régression progressive avec ou sans induction hypnotique. Il se pratique debout et en mouvement.

Accompagnée par le thérapeute, la personne remonte étape par étape sur « la ligne de temps ». A chaque souvenir d’une agoraphobie, la personne décrit le moment, le thérapeute pose une ancre. Arrivée à l’origine identifiée comme telle, la personne ressent et revit la situation dans les détails visuels, auditifs etc. Puis en se dissociant de ce moment, la personne se place en observateur neutre de la situation pour comprendre que la peur ressentie là n’a de valeur que sur cet instant.

Elle n’a pas lieu de se généraliser à des situations similaires. Le thérapeute fait alors remonter la ligne de temps à son patient en s’arrêtant à chaque souvenir du parcours « aller », la personne analyse la situation forte de sa conviction qu’il n’y a pas lieu de paniquer. Là aussi, afin de tester la solidité du nouveau comportement, un « pont sur le futur » est fait.

Elisabeth ARRIGHI

Psycho-praticienne en développement personnel
Maître-Praticienne certifiée en P.N.L.
Certification en gestion du stress et des conflits Université de Québec
Certification en développement de l’adolescent Université de Grenoble
Certification en communication ECPNL de Chambéry
Inscrite au répertoire Isère à Dom

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chambre a coucher

Aménager sa chambre pour s’y sentir bien : Nos 3 conseils

By chez soi, Maison, Relaxation, Sommeil

Aménager sa chambre pour s’y sentir bien : Nos 3 conseils

chambre a coucher

Pour beaucoup d’entre nous, la chambre à coucher est l’une des pièces les plus importantes de notre maison. Il faut dire que l’on y passe au minimum un tiers de notre vie, et que c’est aussi là que nous débutons et terminons toutes nos journées. Inutile d’en dire plus pour savoir pourquoi il est si important de s’y sentir bien !
Voici trois points à prendre en compte pour faire de votre chambre un lieu agréable et accueillant.




1) Choisissez bien votre lit

La raison principale pour laquelle on passe un tiers de notre vie dans notre chambre, c’est notre lit. C’est donc sans aucun doute l’élément central de la pièce, et il est primordial de bien le choisir.
Il faut, d’abord, choisir un bon matelas. On ne le dira jamais assez : un mauvais matelas peut avoir des conséquences désastreuses sur votre vie. Vous pourriez dormir mal et vous réveiller fatigués, voire ne pas réussir à dormir du tout pendant de longues heures, ou vous retrouver avec des maux de dos quotidiens qui gâcheront vos journées et pourraient finir par s’aggraver.

Pour bien choisir votre matelas, il est toujours recommandé de demander conseil aux vendeurs, qui pourront vous guider par rapport à vos besoins. Veillez toutefois à le choisir assez ferme pour qu’il puisse assurer un bon maintien de votre colonne vertébrale et du reste de votre corps.

Pour rendre votre lit encore plus confortable et accueillant, n’hésitez pas à y mettre beaucoup de coussins. Ca sera peut-être plus dur de le quitter le matin à l’heure d’aller travailler mais au moins vous vous y sentirez extrêmement bien !

Prenez enfin le temps de penser à l’emplacement de votre lit. Généralement, on conseille de ne pas le mettre près de la porte ou trop près d’une fenêtre, surtout si le soleil entre dans votre chambre dès le matin.

2) Faites entrer la lumière

De manière générale, la lumière est extrêmement importante dans la maison. Une pièce dans laquelle la lumière du jour ne rentre pas facilement est toujours plus déprimante qu’une pièce gorgée de soleil. Quant à la lumière électrique, si elle est trop tamisée ou, au contraire, trop néon, elle peut facilement mettre nos nerfs à mal.

Dans la chambre, il est important d’avoir plusieurs lumières différentes. Outre la lumière naturelle, il faut avoir une lampe assez puissante pour ne pas devoir choisir nos vêtements dans la pénombre ou pour pouvoir facilement lire au lit, par exemple.

À celle-là, il est recommandé d’ajouter des lampes à l’aspect plus tamisé pour donner une ambiance relaxante à notre chambre ou pour nous permettre de nous réveiller en douceur le matin sans devoir protéger nos yeux d’une lampe à la lumière bien trop vive.

3) Jouez avec vos meubles

Outre leur côté pratique, les meubles ont un rôle important à jouer lorsqu’il est question de créer une ambiance dans une pièce. Parmi les meubles nécessaires dans une chambre, on en note deux en particulier : la table de chevet et le placard.

L’utilité de la table de chevet est parfois sous-estimée, et pourtant son absence peut avoir un impact négatif sur notre état d’esprit. Devoir poser son téléphone, son livre ou sa lampe de chevet sur le sol lorsque l’on ne dispose pas d’une vraie table nous empêche souvent de nous sentir entièrement bien et donne une impression d’inachevé.

Quant au placard, à moins que vous disposiez d’une pièce entière pour votre dressing, celui-ci se trouve généralement dans la chambre. Dans ce cas, on recommande souvent d’opter pour un placard à portes. En effet, si un dressing ouvert peu paraître une bonne idée à première vue, il a tendance à fatiguer nos yeux qui, entre les piles de vêtements, les boîtes à chaussures et les ceintures mal rangées, ne savent plus où donner de la tête. À l’inverse, lorsque nos yeux se posent sur une simple porte de placard, ils se sentent directement plus apaisés.

Et vous, comment avez-vous aménagé votre chambre ?

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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chaussons

5 choses que vous ne saviez probablement pas sur les pantoufles

By chez soi, Maison, Relaxation

5 choses que vous ne saviez probablement pas sur les pantoufles

chaussons

Vous êtes d’humeur pantouflarde aujourd’hui ? Ca tombe bien : et si on parlait des pantoufles ?

Le Larousse définit la pantoufle comme une “chaussure légère, souple, confortable, souvent chaude, faite pour l’intérieur”. Cependant, cela n’a pas toujours été le cas : la pantoufle n’a pas toujours été une chaussure en tant que telle, ni une chaussure d’intérieur. De plus, encore aujourd’hui, les coutumes entourant la pantoufle varient d’un pays à l’autre.

Voici 5 histoires autour de la pantoufle qui vous permettront de vous coucher un peu moins bête ce soir.




1) La pantoufle est une invention orientale

Les plus vieilles pantoufles que l’on a pu retrouver à ce jour ont été découvertes dans des tombes égyptiennes remontant au 2ème siècle. Originaires d’Orient, les pantoufles seraient un dérivé des babouches et ont longtemps été utilisées dans le monde oriental avant de faire leur entrée en Occident.

En effet, c’est à la fin du Moyen-âge qu’elles atteignent l’Europe. Ce sont alors les paysans qui en auraient profité les premiers, en les utilisant comme des chaussettes à enfiler dans leurs sabots en bois pour plus de confort. C’est comme ça que, petit à petit, les pantoufles se sont invitées dans nos maisons, d’abord utilisées par les femmes avant de gagner en popularité auprès des hommes.

La pantoufle n’a donc pas toujours été seulement une chaussure d’intérieur. À une époque, le mot désignait d’ailleurs également une chaussure prévue pour l’extérieur. Ainsi, par exemple, au temps des rois de France, il était coutume de s’orner de ses plus belles pantoufles pour participer aux réceptions de la cour!

Quant à la France, c’est en 1795 qu’elle voit apparaitre la première fabrique de pantoufles sur ses terres, les Etablissements Amos. Situés en Alsace, ceux-ci ont employé près de 2000 employés lors de leurs meilleures années. Cependant, ils ont définitivement fermé leurs portes en 1987, près de deux siècles après leur création, suite à une concurrence devenue trop forte.

2) La charentaise, la pantoufle à la française, a été créée pour être glissée dans des sabots

Inventée au 17ème siècle, la charentaise est un type de pantoufle française originaire de la région de Charente. Cependant, si son nom est connu de tous, peu savent qu’elle n’a pas toujours eu la même forme que celle qu’on lui connait aujourd’hui.

En effet, à l’origine, elle a été créée pour être utilisée avec des sabots, continuant alors les pratiques du Moyen-âge. Fabriquée à partir de rebuts de feutre utilisé dans les papeteries, elle ressemblait plutôt à une grosse chaussette confortable qui permettait de garder les pieds au chaud lorsque l’on portait des sabots.

Ce n’est qu’au début du 20ème siècle qu’un cordonnier de la région a décidé d’y ajouter une semelle rigide, donnant ainsi naissance au modèle actuel.

On raconte aussi que les charentaises étaient surnommées “les silencieuses” car elles permettaient de se déplacer en silence. Ainsi, par exemple, les valets les utilisaient pour marcher dans la chambre de leurs maîtres sans que ceux-ci ne se réveillent.

3) La pantoufle de Cendrillon n’était peut-être pas en verre, après tout

La pantoufle que porte Cendrillon pour aller au bal a fait beaucoup parler d’elle. Avant d’être mise à l’écrit, l’histoire de Cendrillon était un conte que l’on transmettait oralement de génération en génération. Or, certains affirment que, à l’heure de le mettre sur papier, Charles Perrault aurait été victime d’une homophonie de la langue française : en réalité les chaussures ne seraient pas en verre mais en vair, qui n’est autre que de la fourrure d’écureuil gris.

Plusieurs études ont été réalisées sur la question. L’une d’entre elles s’est penchée sur toutes les versions internationales du conte, ce qui revient à plus de 300 variantes. Conclusion : seule une poignée de versions décrivent la pantoufle comme étant de verre. Un grand nombre de versions affirment qu’elle est faite d’or, bien que d’autres la décrivent comme étant en soie ou ornée de diamants, notamment. Enfin, certaines versions laissent le débat de côté en ne donnant aucun détail sur la matière de la pantoufle.

Plus récemment, des étudiants anglais ont démontré que, scientifiquement, la pantoufle de verre de Cendrillon telle qu’elle est représentée dans le film de Walt Disney ne pourrait pas exister. En effet, le verre les rendrait trop fragiles et peu enclines à supporter les pas de Cendrillon. Pour qu’elles puissent résister au poids de l’héroïne, les chaussures devraient avoir un talon d’un peu plus de 1cm seulement, et il serait encore difficile de marcher et danser avec!

La pantoufle de Cendrillon n’est donc qu’un symbole, bien qu’il ait été choisi avec précaution. En effet, non seulement le fait qu’elle soit en verre rend la tâche impossible à toute personne ayant une pointure plus élevée de rentrer dedans, mais elle donne aussi une image délicate à Cendrillon, qui serait la seule à pouvoir les utiliser sans les casser.

Dans tous les cas, une chose est sûre : la pantoufle de Cendrillon est loin de ressembler à celles que l’on connait aujourd’hui et que l’on porte uniquement à la maison!

4) Au Japon, il existe des pantoufles spéciales pour les toilettes

Dans de nombreux pays, tels que la Russie et la République tchèque, il est coutume d’enlever ses chaussures à l’heure d’entrer dans une maison, que ce soit la nôtre ou celle de quelqu’un d’autre.

Cependant, les Japonais vont encore plus loin. En effet, ils ont tous leurs propres pantoufles à enfiler à l’entrée de leur maison, et disposent généralement de pantoufles pour les invités. Leur hall d’entrée, qui est l’endroit où l’on se déchausse, porte le nom de “genkan”, un terme originellement utilisé pour désigner l’entrée d’un temple. Il est souvent séparé du reste de la maison par une marche. Les chaussures sont seulement acceptées avant la marche, et il est donc impératif de les enlever pour passer la marche.

Lorsqu’ils sont ordonnés, les Japonais ont d’ailleurs l’habitude de poser leurs chaussures dos à la marche, en direction de la porte d’entrée. Cela permet de facilement les enfiler à l’heure de sortir. De la même manière, les pantoufles se trouvent sur la marche, dos aux chaussures, pour pouvoir être rapidement enfilées sans que jamais elles ne touchent l’endroit réservé aux chaussures.

Mais ce n’est pas tout : quand il est question d’utiliser les toilettes, il est important de changer de pantoufles. En effet, les Japonais ont des pantoufles prévues spécialement pour cet endroit de la maison!

De plus, la maison est loin d’être le seul lieu où il est obligatoire d’enlever ses chaussures. C’est aussi le cas chez le médecin, mais aussi parfois à l’école, au restaurant ou dans les cabines d’essayage des magasins. Dans ce cas, vous trouverez toujours des casiers à l’entrée dans lesquels poser vos chaussures le temps de votre visite.

Mieux encore : de nombreux bureaux interdisent les chaussures, forçant ainsi les employés à travailler en pantoufles. Ce qui nous amène au point suivant…

5) Travailler en pantoufles nous rendrait plus productifs

Travailler en pantoufles augmenterait notre bien-être au bureau. En effet, non seulement cela augmenterait notre confort, mais cela améliorerait aussi nos relations avec nos collègues, en nous rapprochant et en nous permettant de mieux les connaître. Nous serions alors plus heureux, et qui dit meilleure humeur dit meilleure efficacité en général!

C’est en tout cas ce qu’affirment l’entreprise Shoegarden et l’agence de communication digitale Camarey, mais une étude sérieuse sur le sujet doit encore être faite. Peut-être pourriez-vous demander à ce que celle-ci soit réalisée dans votre entreprise ?

Et vous, êtes-vous plutôt chaussures ou pantoufles à la maison ?




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fleurs de bach

Fleurs de Bach : 38 fleurs pour influencer nos émotions

By Dans la tête, Plantes et Jardin, Relaxation, Soins

Fleurs de Bach : 38 fleurs pour influencer nos émotions

fleurs de bach

Nous sommes nombreux à aimer les fleurs car elles apportent de la vie et de la couleur partout où elles apparaissent. Mais saviez-vous qu’elles renferment un pouvoir bien plus fort? C’est la théorie d’Edward Bach, un médecin anglais qui a consacré de nombreuses années de sa carrière à l’étude des fleurs.

Selon lui, certaines d’entre elles ont une influence sur nos émotions et peuvent changer notre état d’esprit. Ses travaux datent du début du 20ème siècle, mais ses élixirs à base de fleurs font encore fureur aujourd’hui dans le monde de la médecine alternative.

Mais sur quoi repose cette théorie? Quelles sont les fleurs de Bach? Que peuvent-elles faire pour nous, et comment les utiliser? Nous vous expliquons tout dans cet article.




D’où viennent les fleurs de Bach?

Edward Bach, né en 1886 et mort en 1936, était un médecin spécialisé en bactériologie qui portait un grand intérêt envers l’homéopathie. Sa vision est très différente de la médecine traditionnelle. En effet, il était convaincu que les émotions ont une influence directe sur la santé. Selon lui, la maladie est provoquée par un déséquilibre émotionnel, et c’est en retrouvant l’équilibre que l’on pourra atteindre la guérison.  À l’heure de soigner un patient, il s’intéressait donc plus à l’individu qu’il avait en face de lui et aux émotions que celui-ci ressentait plutôt qu’à la maladie dont il souffrait.

C’est après s’être rendu compte que certaines plantes provoquaient en lui une émotion spécifique qu’il a commencé à étudier le pouvoir des fleurs. Au total, après plusieurs années de recherche, il a regroupé 38 fleurs, chacune d’entre elles pouvant agir sur une émotion en particulier.

Il a ensuite réparti ces fleurs en 7 groupes différents, chacun d’entre eux répondant à une famille d’émotions qui peuvent provoquer des conflits internes :

  • La peur ;
  • L’incertitude ;
  • Le manque d’intérêt par rapport au moment présent ;
  • La solitude ;
  • L’hypersensibilité aux influences et aux autres ;
  • Le désespoir ou le découragement ;
  • La préoccupation excessive du bien-être d’autrui.

Les fleurs de chacun de ces groupes ont pour objectif de faire disparaitre ces conflits, qui ont une mauvaise influence sur notre état d’esprit. Comment peuvent-elles y arriver? En éveillant les qualités et émotions positives dont nous avons besoin pour lutter contre les conflits et éradiquer les émotions négatives qui les provoquent.

Autrement dit, les fleurs auraient le pouvoir de transformer une émotion négative en son penchant positif.

De la fleur à l’élixir

fleur de bach

Les fleurs de Bach sont vendues à l’état liquide. Mais comment ces élixirs sont-ils préparés?

Edward Bach recherchait une méthode naturelle pour soigner les maladies. Les élixirs ne sont donc pas remplis de produits chimiques et leur préparation est assez simple.

Tout d’abord, les fleurs sont cueillies dans la nature, loin de la pollution et des insecticides, lorsqu’elles sont en période de floraison. Elles sont ensuite mélangées à l’eau suivant deux techniques différentes : elles peuvent soit reposer dans l’eau au soleil pendant quelques heures, soit être plongées dans de l’eau bouillante.

Après cela, le liquide obtenu est mélangé à parts égales avec de l’alcool, qui permettra d’assurer sa conservation. Cette étape donne ce qu’on appelle l’élixir mère, et celui-ci sera ensuite de nouveau dilué dans un mélange d’alcool et d’eau.

C’est ce liquide final qui sera mis en vente pour soigner nos émotions.

Comment utiliser les fleurs de Bach?

Vous pouvez les diluer dans un bain ou les étaler sur votre peau en faisant de petits massages, mais la manière la plus courante d’utiliser les fleurs de Bach est par voie orale.

Ainsi, dans le cas d’une émotion passagère, il est conseillé de diluer 2 à 3 gouttes de l’élixir dont vous avez besoin dans un verre d’eau. Vous pouvez boire ce mélange 4 fois dans la journée, pendant 1 à 5 jours. S’il s’agit d’émotions plus fréquentes, il faudra alors faire un traitement plus long. Dans ce cas, en plus du verre d’eau dans lequel vous aurez dilué plusieurs gouttes d’élixir, vous pouvez poser 4 gouttes de l’élixir sur votre langue et renouveler 4 fois par jour. Suivez le traitement pendant environ 3 semaines.

Toutefois, bien que ce procédé puisse paraître facile, l’étape la plus difficile a lieu avant tout cela : il s’agit de savoir exactement quel élixir utiliser. En effet, il existe 38 fleurs aux pouvoirs différents, et on peut les utiliser seules ou les mélanger à d’autres pour obtenir l’effet désiré. Inutile de préciser que les options de combinaisons sont nombreuses!

Pour savoir vers quelle fleur se tourner, il est d’abord important d’identifier nos émotions. Heureusement, vous n’êtes pas obligés de faire ça tout seul! Il existe en effet des spécialistes agréés qui pourront vous guider et vous conseiller.

Enfin, notez que les fleurs de Bach peuvent être utilisées par tous et qu’il n’existe aucune contre-indication à leur utilisation.

Cependant, elles ne peuvent pas être utilisées pour remplacer des médicaments classiques. Si vous souffrez d’une maladie ou de troubles psychologiques plus sérieux, veillez donc à aller consulter un médecin pour suivre un traitement médical en complément des fleurs de Bach.




5 maux du quotidien contre lesquels les fleurs de Bach peuvent lutter

Grâce à l’effet qu’elles ont sur nos émotions, les fleurs de Bach peuvent soulager de nombreux maux de tous les jours. Notez que l’on mélange généralement plusieurs élixirs ensemble pour profiter du pouvoir de plusieurs fleurs à la fois, mais il est toujours conseillé de ne pas combiner plus de 6 ou 7 fleurs différentes.

Alors, concrètement, qu’est-ce que les fleurs de Bach peuvent faire pour nous?

1) Lutter contre le stress et l’angoisse

Le stress peut être provoqué par différentes émotions négatives. Ainsi, plusieurs élixirs peuvent être utilisés pour se détendre ou mieux vivre des situations stressantes. Selon les raisons de votre stress et votre situation en général, vous pouvez utiliser les fleurs de Bach suivantes, ensemble ou séparément :

  • L’Impatiens : cette fleur sert tout simplement à se relaxer. Elle aide à calmer votre esprit, mais aussi à vous rendre moins agité.
  • Le Marronnier blanc (ou White Chestnut) : si vous pensez toujours à de nombreuses choses en même temps et que votre cerveau ressemble plus à un bar bondé un samedi soir qu’à une balade matinale dans le parc du coin un jour de semaine, le White Chestnut est fait pour vous. Il aidera à faire taire toutes vos pensées et à faire revenir le calme dans votre tête. Vous ne penserez donc plus à vos soucis et à toutes ces choses que vous avez à faire. Idéal pour se déstresser!
  • Le Prunus (ou Cherry Plum) : il permet de mieux gérer les contrariétés du quotidien, et de rester calme au lieu de stresser ou de vous énerver. De plus, il vous aide également à vous contrôler et à gérer vos impulsions.
  • Le Saule (ou Willow) : il est fait pour vous si vous avez l’habitude de vous apitoyer sur votre sort ou de ruminer par rapport à des choses négatives qui vous sont arrivées.
  • Le Pin sylvestre (ou Pine) : si vous faites face à un échec ou à une situation difficile, le Pin sylvestre vous aidera à éviter de culpabiliser.
  • Le Marronnier rouge (ou Red Chestnut) : il aide à arrêter de se faire du souci et de s’inquiéter sans cesse pour les autres.
  • L’Hélianthème (ou Rock Rose) : cette fleur de Bach a pour but de vous empêcher de paniquer et d’arrêter d’avoir excessivement peur.

2) Combattre la tristesse et la dépression

Voici plusieurs fleurs qui vous permettront de mettre la tristesse de côté et de faire le plein d’entrain et de positivisme :

  • Le Saule (ou Willow) : le Saule aide à déstresser, mais aussi à vous redonner le sourire. En effet, en aidant à arrêter de vous apitoyer sur votre sort, il vous permettra également de voir le bon côté des choses et de vous concentrer sur tout ce qui va bien dans votre vie. C’est une attitude importante à prendre pour chasser la tristesse, car elle nous fait souvent voir tout en noir.
  • Le Mustard : en parlant de noir, le Mustard vous aidera à vous débarrasser des idées noires qui gâchent vos journées. Il est notamment recommandé dans le cas de baisses de moral soudaines et de déprimes saisonnières.
  • Le Charme (ou Hornbeam) : si vous éprouvez de la lassitude ou si vous vous sentez envahis d’une énorme flemme rien qu’en pensant à la journée qui vous attend, cette fleur de Bach est faite pour vous. En effet, elle vous redonnera de la joie et de l’entrain et vous donnera envie d’accomplir beaucoup de choses dans la journée. C’est important pour retrouver le moral!
  • La Star of Bethléem : elle vous aidera à reprendre goût à la vie si vous vous sentez déprimés et que rien ne vous fait sourire.

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3) Arriver à se lever le matin

Vous faites sonner votre réveil 5 fois de suite le matin avant d’enfin arriver à vous extirper du lit? Le matin est le moment que vous aimez le moins dans la journée, et vous arrivez même à le redouter?

Dans ce cas, il y a une fleur de Bach qui pourra vous aider à sortir du lit sans encombres : le Charme (ou Hornbeam). Comme nous l’avons dit plus haut, il permet de faire le plein de joie et d’entrain pour affronter la journée. Or, on le sait, il est toujours plus facile de sortir du lit lorsque l’on a une bonne raison.

En nous donnant la motivation et la volonté nécessaires pour accomplir un grand nombre de choses dans la journée, le Charme ne nous donne donc qu’une envie : sortir du lit pour commencer au plus vite!

4) Retrouver du tonus

Vous êtes épuisés après votre séance de gym, ou vous êtes simplement fatigués de vos journées de travail et vous vous sentez surmenés par rapport à tout ce que vous avez à faire? Voici les fleurs de Bach qui vous permettront d’éloigner l’épuisement et de retrouver l’énergie nécessaire pour vivre chaque journée à fond :

  • L’Olive : cet élixir aide lutter contre la fatigue, qu’elle soit physique ou émotionnelle, et à nous donner de la force et de la vitalité pour affronter toutes les tâches qui nous attendent. L’Olive peut être utilisée dans plusieurs situations : après une hospitalisation ou une maladie qui a pris toute notre énergie, en période de surcharge de travail au bureau, ou encore après un effort physique intense.
  • Le Charme (ou Hornbeam) : eh oui, encore lui! En effet, le Charme nous redonne de l’énergie  et nous aide à lutter contre la fatigue et l’épuisement.

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5) Aider à maîtriser son poids ou faire régime

Evidemment, il serait faux de dire que les fleurs de Bach peuvent nous faire perdre du poids. Cependant, elles peuvent nous aider à contrôler certaines émotions qui ont une influence sur notre prise de poids. En effet, notre bien-être émotionnel est étroitement lié à notre apparence physique!

Voici différentes fleurs de Bach qui peuvent aider à contrôler nos émotions et nos envies de manger le paquet de cookies en entier :

  • Le Prunus (ou Cherry Plum) : cet élixir aide à contrôler nos impulsions, aussi bien émotionnelles que physiques. Ainsi, il permet notamment de lutter contre le grignotage fréquent et incontrôlé et d’éviter de se jeter sur la nourriture à chaque contrariété.
  • La Muscade (ou Mimulus) : elle permet tout simplement de combattre les pulsions alimentaires, ou la peur d’y faire face.
  • Le Noyer (ou Walnut) : si vous doutez dès que vous devez prendre une décision et n’êtes jamais sûrs d’avoir fait le bon choix, le Noyer est là pour vous aider. Ainsi, si vous avez décidé de faire régime ou de contrôler vos fringales, il vous aidera à rester sur votre décision. Vous n’irez donc pas vous ruer sur la nourriture après deux jours de régime!

Evidemment, il existe un grand nombre d’autres situations dans lesquelles les fleurs de Bach peuvent vous aider, et ce sera à vous de les découvrir en fonction de vos besoins.

Notez toutefois que l’effet des fleurs de Bach n’est pas reconnu scientifiquement. Ainsi, si elles ont de nombreux adeptes qui ne jurent presque que par elles, certains affirment que le seul effet qu’elles ont est un effet placebo. Il ne vous reste donc qu’à tenter pour pouvoir former votre propre opinion!

Si vous avez déjà eu recours aux fleurs de Bach, n’hésitez pas à nous dire si elles ont fonctionné pour vous. Et si vous n’en avez jamais utilisées, cet article vous a-t-il donné envie de vous lancer?

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