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Dentifrice naturel et bio. Toutes les questions et toutes les réponses

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Dentifrice naturel et bio. Toutes les questions et toutes les réponses

dentifrice naturel et bio

Le dentifrice, produit bien connu du quotidien, accompagne le brossage de dent afin de garantir une bonne hygiène bucco-dentaire. Il existe sous diverses formes et sa composition peut grandement varier. Le dentifrice industriel contient des additifs suspectés toxiques. Par opposition le dentifrice naturel offre une alternative a priori plus saine.

Mais il n’est pas toujours facile de se retrouver dans la jungle des termes scientifiques ou dans la variété des solutions existantes. En quoi le dentifrice industriel est-il mauvais? Comment choisir un dentifrice naturel ? Avantages / inconvénients et enfin, comment fabriquer son propre dentifrice ? Petit tour d’horizon de la question.

Si vous n’avez pas le temps de fabriquer votre propre dentifrice, nous vous recommandons vivement le dentifrice de l’entreprise française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.

Quels sont les additifs contenus dans le dentifrice industriel ?

  • Le Triclosan:

Le triclosan est utilisé comme antibactérien mais c’est aussi un perturbateur endocrinien qui agit sur les fonctions thyroïdiennes. On le trouve encore dans les dentifrices, déodorants, bains de bouche et soins pour la peau…

En plus de sa toxicité pour l’organisme, il a tendance à rester longtemps présent dans les sols et eaux s’il est rejeté en trop grande quantité. On l’accuse de polluer durablement les plantes et organismes vivants. 

  • Les détergents:

Tout comme dans les shampoings, les tensioactifs sont utilisés dans les dentifrices pour leurs propriétés nettoyantes. Ils permettent la solubilisation des corps gras dans l’eau. 

Certains des détergents fréquemment utilisés dans la composition de cosmétiques industriels (Sodium Lauryl Sulfate,…) sont connus pour leurs effets irritants.  

  • Les parabens (Le Butylparaben, le Propylparaben (ou p-hydroxybenzoate de propyle), le Sodium propylparaben ou (p-hydroxybenzoate de propyle sodique):

Les parabens ne sont pas en reste puisque ces conservateurs sont considérés comme perturbateurs endocriniens. 

Plus d’informations sur les parabens sont disponibles dans l’article sur les shampoings solides.




  • Le dioxyde de titane:

Ce composant chimique est utilisé pour blanchir les produits.  Il a été très médiatisé dernièrement suscitant une controverse sur sa dangerosité. En effet, une étude de l’INRA publiée en 2017 a montré des lésions précancéreuses dues aux nanoparticules après consommation de cette substance par des rats. L’étude remet en cause les précédents résultats de l’EFSA de 2016 qui ne permettaient pas de conclure quant à une quelconque toxicité. 

Ces nouvelles découvertes ont conduit à une interdiction du dioxyde de titane dans les denrées alimentaires en mars 2019.

L’E171 est actuellement toujours autorisé dans les cosmétiques. Le danger vient des nanoparticules qui peuvent pénétrer dans l’organisme et s’y loger. 

Dans le cas du dentifrice, il est recommandé d’être prudent et d’éviter cet additif surtout dans les produits destinés aux enfants. Ils sont susceptibles d’avaler par mégarde des fractions du produit.

On retrouve également le dioxyde de titane dans des rouges à lèvres,  baumes à lèvres et crèmes solaires…

Il est nécessaire de rappeler que la réglementation sur les additifs est régulièrement réévaluée par le Parlement et la Commission Européenne. Les restrictions et autorisations sur certains produits évoluent en fonction des découvertes scientifiques sur les molécules.

Les différents choix de dentifrices naturels

En poudre

Le dentifrice en poudre est exempt d’additifs chimiques. C’est une option écologique puisque la poudre peut souvent être achetée en vrac ou par sachet de 250 à 500g. Elle est ensuite à conserver dans des boîtes réutilisables. 

Il existe plusieurs poudres avec chacune ses propriétés. Elles peuvent être utilisées seules ou mélangées entre elles. 

Généralement, les dentifrices en poudre sont composées de:

  • Poudre(s) minérale(s)
  • Poudre(s) végétale(s)
  • Huile(s) essentielle(s) et/ou hydrolats végétaux.
  • Huile(s) végétale(s) 

Cette solution apparaît comme la plus saine et la plus écologique. Les recettes sont épurées au maximum et se concentrent sur les seuls ingrédients ayant des bienfaits sur les dents et la bouche. On évite ainsi tous les agents de texture. 
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En pâte

Les préparations sous formes de pâtes contiennent les mêmes ingrédients que celles en poudre mais doivent être additionnées de glycérine végétale pour texturer le mélange. 

Un tensioactif doux (SCI) peut être ajouté pour permettre au dentifrice de mousser lors du lavage de dent.

Solide

Comme avec le dentifrice en pâte on ajoute un tensioactif mais généralement en plus faible quantité pour rendre possible une texture solide.

Pour les plus téméraires, il est également possible de se brosser les dents directement au savon de Marseille. Le véritable savon de Marseille sans additifs inutiles. Une très petite quantité suffit puisqu’un aller-retour de la brosse à dent humide sur le savon permet déjà un brossage efficace. Rincer normalement la bouche après le brossage et le petit goût de savon disparaîtra de lui-même en quelques minutes.

Pour ces trois alternatives, il existe une multitude de recettes comportant un seul ou plusieurs des composants cités. Elles s’adaptent aux besoins et aux problématiques bucco-dentaires rencontrées.

Les bienfaits des différents ingrédients retrouvés dans les dentifrices naturels

L’Huile de coco

Elle possède des propriétés anti-microbiennes et nettoyantes. Cette huile permet aussi de générer un peu de mousse lors du brossage. Cette fonction qui ne garantie pas à elle seule le nettoyage des dents est pourtant très appréciable lorsqu’on n’arrive pas à se déshabituer de la mousse des produits cosmétiques.

Une étude Irlandaise de 2016 a conclu sur l’efficacité de l’Huile de coco contre le Streptococcus mutans, une bactérie notamment responsable de l’érosion des dents.

Seul bémol pour cet ingrédient: il vient de loin et nécessite un transport polluant en avion.

Les poudres

  • Le charbon végétal actif

Le charbon végétal possède de nombreuses propriétés. Il est anti-microbien, absorbe les toxines et permet de blanchir les dents.

Cependant, un brossage au charbon trop régulier peut endommager les dents. Cet ingrédient est abrasif, son utilisation doit se limiter à une à deux fois par semaine. Il est également déconseillé aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 6 ans.

  • L’argile verte

L’argile verte purifie et nettoie. Cependant, elle est abrasive et peut irriter certaines gencives sur le long terme. Elle est moins douce que l’Argile blanche. Il est donc nécessaire de favoriser une argile surfine afin de limiter l’abrasivité. Pour un soin dentaire à l’argile seul, il est conseillé de limiter l’utilisation à 2 fois par semaine.

  • L’argile Blanche

Cette poudre permet d’assainir la bouche et de reminéraliser les dents. C’est une bonne base de dentifrice car moins abrasive que l’Argile verte.

  • Le sel de mer

Si cet ingrédient peut étonner, il possède de nombreuses propriétés. Riche en minéraux et en oligo-éléments, il renforce les gencives et est anti-odeur. Il permet de lutter contre l’acidité tout en étant antibactérien. 

Sur le long terme il peut aussi contribuer à blanchir les dents. Le sel de mer permet naturellement la création d’une barrière salivaire aidant à la lutte contre les bactéries.




  • Le carbonate de calcium (blanc de meudon)

C’est un abrasif très doux, il va nettoyer les dents sans les abîmer. Il est possible de remplacer une partie de l’argile par cet ingrédient.

  • La poudre d’Alma

La poudre d’Alma aide à apaiser les gencives tout en fortifiant les dents.

  • Le bicarbonate de soude

Il purifie, agit contre les aphtes, blanchit les dents (en s’attaquant aux taches présentes sur les dents (tabac, café, thé…) et est anti-bactérien. Étant naturellement alcalin, il régule l’acidité responsable de caries. 

  • La poudre d’ortie

Riches en minéraux (calcium, zinc…), elle fortifie les dents grâce à son action reminéralisante.

  • Poudre de clou de girofle

Les propriétés antibactériennes de cet ingrédient participent à l’équilibre de la flore bucco-dentaire.

  • Réglisse

La poudre de réglisse neutralise les odeurs et rafraîchit l’haleine.

  • La poudre de Siwak

Traditionnellement utilisée sous forme de bâton comme brosse à dents en Inde, cette plante purifie, blanchie, protège et apaise. Polyvalente, elle est également anti-odeur et permet de lutter contre les plaques dentaires.

C’est une poudre très complète grâce à sa douceur et ses multiples bienfaits.

  • La poudre d’iris de Florence

Cette poudre au doux parfum floral rappelant la lavande est antibactérienne. C’est un abrasif très doux qui sert d’agent blanchisseur pour lutter contre les taches sur les dents.

  • La poudre de sève de bambou

Elle neutralise l’acidité grâce à son pH alcalin tout en étant un abrasif très doux (Elle nettoie et blanchi les dents). Grâce à sa concentration en silice, elle permet de reminéraliser les dents.

Les huiles essentielles et Hydrolats

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Ils ont pour principales fonctions de donner du goût à la préparation. Mais il est toujours appréciable de choisir des ingrédients qui ont en plus une fonction active sur le brossage de dents. Ainsi l’hydrolat ou l’huile essentielle de menthe purifie la bouche et rafraîchit l’haleine, le citron est antibactérien…

Les hydrolats sont de rigueur plutôt que les huiles essentielles si le dentifrice est destiné aux femmes enceintes et allaitantes et/ ou aux enfants.

Comment choisir son dentifrice naturel ?

Effets recherchés 

  • Anti-caries

Si vous êtes sujets aux caries il faut favoriser les dentifrices au fluor. Celui-ci renforce l’émail des dents tout en régulant l’acidité. Pour une efficacité optimale il doit contenir 1000 à 15000 ppm (parties par millions). 

Le fluor est un oligo-élément (c’est une matière minérale nécessaire à la vie) naturellement présent dans l’air, la terre, les plantes, l’eau… Il est nécessaire pour la solidité des os (d’où son action bénéfique contre les caries). 

Néanmoins, il n’est pas prévu que l’Homme en absorbe de trop grandes quantités. Ses bénéfices ne sont plus à prouver mais à haute dose il peut être toxique. C’est pourquoi une méfiance s’est cristallisée autours de ce composant. L’excès de fluor peut produire l’effet inverse de celui recherché. C’est à dire qu’il pourrait au contraire, rendre les dents sensibles à l’acide. 

Les dentifrices au fluor ne sont pas conseillés pour des enfants susceptibles d’avaler le mélange. L’UFSBD recommande à cet effet des doses et des fréquences de brossage au dentifrice fluor selon les différentes tranches d’âge.

  • Anti-odeurs

La mauvaise haleine est souvent due à des problèmes dentaires (gingivite, abcès, caries…), ou d’autres causes comme le tabac ou les problèmes digestifs. Dans ce cas, il faut consulter un médecin spécialisé. C’est le développement de bactéries qui est responsable de la mauvaise haleine. Une bonne hygiène bucco-dentaire par le respect du brossage de dents quotidien entre-autre permet ainsi de pallier à ce problème.

  • Anti-plaques

La plaque dentaire se forme par une accumulation de bactéries et de dépôts alimentaires sur les dents. Dans ce cas, il faut favoriser un dentifrice présentant un anti-bactérien comme par exemple le bicarbonate de soude. 




  • Blancheur

Attention aux dentifrices se proclamant “pour un sourire plus éclatant”, “pour des dents plus blanches en un seul brossage”…

Les véritables soins blanchisseurs existent mais l’action doit survenir sur le long terme. Un dentifrice vous promettant des dents plus blanches dès la première utilisation à de fortes chances d’être également trop abrasif pour la dent. L’abrasivité se mesure grâce à la RDA (Relative Dentine Abrasion) qui doit être la plus basse possible. La moyenne se situe entre 40 et 60. 

  • Renforcer l’émail des dents

L’’émail présent sur les dents est au fil de temps soumis à l’érosion. Cela se traduit souvent par une sensation de gêne au contact d’aliments chauds et froids.

  • Le Goût

Il existe des dentifrices naturels totalement neutres. La sensation de fraîcheur apportée par le dentifrice est séduisante mais ce n’est pas le goût de menthe qui donne bonne haleine. 

Aussi, les bases de dentifrices neutres permettent une hygiène bucco-dentaire tout aussi bonne. 

Si néanmoins vous êtes attachés aux saveurs mentholées des dentifrices il existe des gammes de produits adaptés.

Comment l’utiliser?

se laver les dents

L’utilisation du dentifrice dépend de sa texture.

  • Pour une pâte il s’emploie comme un dentifrice classique,
  • Pour une poudre, il faut saupoudrer sur la tête puis brosser normalement,
  • Concernant le dentifrice solide, il est conseillé de mouiller la brosse et de venir frotter la tête au pain de dentifrice.

Pour toutes ces alternatives, rincez et recrachez comme lors d’un brossage normal. 

Généralement, ces alternatives moussent moins bien qu’un dentifrice industriel. C’est une constante chez les cosmétiques plus éco-responsables, tous les additifs superflus sont enlevés de la recette. Les composants restants agissent seulement sur la partie concernée. 

La mousse est obtenu grâce aux additifs texturants (moussants), elle ne garantie pas une meilleure hygiène bucco-dentaire. 

Avantages/ Inconvénients des dentifrices naturels

Avantages

  • Écologique: plus besoin de jeter son tube de dentifrice ou de rejeter dans les canalisations des composants toxiques pour l’environnement ,
  • Sain: il ne contient pas d’ingrédients toxiques pour l’organisme,
  • Personnalisable: à l’aide de quelques gouttes d’huile essentielle ou d’hydrolats il est possible d’adapter le goût et l’odeur,
  • Possibilité de le fabriquer à la maison,
  • Il existe pour tous types de problèmes dentaires,
  • Plus de transparence quant à la composition,
  • Recettes épurées,
  • Il dure longtemps.

Inconvénients

  • Il coûte plus cher à l’achat,
  • Comme il ne mousse pas, cela peut surprendre,
  • N’est pas disponible partout. Sa vente se limite aujourd’hui aux supermarché bio, à certaines pharmacies et en ligne.

Fabriquer son dentifrice maison

dentifrice fabrication

En Poudre

C’est la recette la plus simple et la plus épurée. Il n’y a pas de tensioactif ni d’agent texturant comme la glycérine.

  • Argile Blanche 63%
  • Carbonate de Calcium 32%
  • Bicarbonate de Soude 5%

En pâte

  • Tensioactif (SCI) 5%
  • Argile verte 24%
  • Carbonate de calcium 45%
  • Bicarbonate de Soude 2%
  • Glycérine 24%

Solide

  • Tensioactif (SCI) 35%
  • Argile verte 15%
  • Carbonate de calcium 35%
  • Huile de Coco 15%

Toutes ces recettes sont des bases neutres personnalisables avec des huiles essentielles, des hydrolats, ou des poudres de fruits pour les enfants.

Les huiles essentielles sont à utiliser en très petites quantités. Ce sont des préparations concentrées en arôme, une goutte suffit généralement pour embaumer le dentifrice.

Les recettes sont inspirées des sites suivants:

https://biotenaturelle.fr/beaute/recette-dentifrice-en-poudre-maison/
https://le-labo-de-marie.com/dentifrice-solide-maison

Si vous n’avez pas le temps de fabriquer votre propre dentifrice, nous vous recommandons vivement le dentifrice de l’entreprise française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.

Sources

https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-dentifrice-n6381/
http://tousvossoins.fr/quel-est-le-meilleur-dentifrice/#Comparatif_dentifrices_100naturel_bio
http://www.ufsbd.fr/wp-content/uploads/2013/08/fiche-fluor.pdf
http://www.danger-sante.org/dentifrice-dangereux/
https://www.consommerdurable.com/2018/03/faire-son-dentifrice-maison/
https://lespetiteschosesdefanny.com/avis-dentifrices-bio-naturels/
https://www.backtobasics.bio/pages/natural-miswak-powder-toothpaste
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dentifrice
https://www.quechoisir.org/comparatif-ingredients-indesirables-n941/liste/dentifrices-sci201/
https://www.quechoisir.org/decryptage-produits-cosmetiques-les-fiches-des-molecules-toxiques-a-eviter-n2019/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15746894
https://www.little-idea.fr/dentifrice-en-poudre-soin-naturel/
https://croclavie.org/dentifrice-en-poudre-a-lortie/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27084861#
https://www.zonedentaire.com/dentifrice-maison-naturel/

A propos de l’auteur

« Après des études de cuisine et en vertu de l’amour qu’elle porte pour la gastronomie, Léonne Thellier se prend de passion pour l’aspect bien-être et santé du secteur et entame une formation d’ingénieur « alimentation et santé » en apprentissage.
Persuadée de l’importance d’une cuisine saine pour le corps et l’esprit, elle essaye tant bien que mal de ne pas traumatiser son entourage par son côté food-maniac.

Toujours à l’affût de bons plans, elle aime voyager, faire des rencontres, et découvrir de nouvelles cultures culinaires. Léonne aime se fixer des objectifs et les atteindre. Déracinée de sa vallée de la Loire natale, elle poursuit son parcours professionnel entre la Picardie et la région Centre. »

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savon naturel

Savon naturel, bio, vegan, fabrication, tout ce qu’il faut savoir

By dans le corps, Soins

Savon naturel, bio, vegan, fabrication, tout ce qu’il faut savoir

savon naturel

Le savon existe sous plusieurs formes et sous diverses natures : surgras, industriel, artisanal, bio, naturel…

On le sait, le savon sous forme liquide génère des déchets à cause des contenants en plastiques. Il contient par ailleurs des substances qui au mieux ne permettent pas de nettoyer la peau, au pire s’avèrent toxiques. 

Entre les savons à l’huile de palme et ceux contenants des ingrédients à base de pétrole, on vous dit tout sur ce cosmétique pas toujours propre.

Si vous n’avez pas le temps de fabriquer votre propre savon, nous vous recommandons vivement celui de l’entreprise française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.

Qu’est ce qu’on entend vraiment par « savon » ?

Le savon solide

À la base de tout savon solide, il y a ce qu’on appelle “la saponification” ou pour être plus précis, une hydrolyse basique dans un milieu alcalin. 

La saponification est une réaction chimique, mais néanmoins naturelle, obtenue par le mélange d’un réactif basique (matière grasse) et d’un réactif alcalin (soude ou potassium). 

À la suite de cette transformation, on obtient du savon et de la glycérine. 

La glycérine agit notamment sur l’hydratation de la peau. Étant hygroscopique (absorption de l’humidité de l’air) elle est appréciée dans les cosmétiques car ses propriétés occlusives protègent la peau des agressions extérieures (vent, froid, pollution,…). On la retrouve sous le nom de “glycérin” ou “glycerol”, c’est un alcool mais qui lui, possède des propriétés bénéfiques pour la peau. 

Là où le bât blesse, c’est l’origine de la glycérine. Elle peut être végétale (conseillée pour les cosmétiques), de synthèse (issue de l’industrie pétrochimique et donc polluante) ou d’origine animale.

Il n’y a aucun moyen de savoir rien qu’à la lecture des ingrédients d’où provient la glycérine. 




Il existe deux grands procédés de fabrication de savon:

  • La saponification à froid

La saponification à froid est une réaction chimique dite “totale”, c’est à dire qu’elle s’arrête lorsqu’un des deux réactifs est épuisé. Dans cette méthode, les deux composants sont: l’huile et la soude

Il faut pour ce processus un excès d’huile pour garantir une absence de soude dans le savon final. Il restera donc dans ce dernier de l’huile non saponifiée, c’est ce qu’on appelle un savon “surgras”. Le surgras peut également être obtenu par un ajout de matière grasse à la fin de la saponification, juste avant la solidification, lorsque toute la soude a été transformée.

  • La saponification à chaud 

La saponification ou “méthode au chaudron” comprend deux réactifs selon le même principe que la saponification à froid (un réactif basique et un alcalin) à savoir huile et potasse. Le mélange est chauffé à plus de 120° durant plusieurs heures. L’excédent de potasse est ensuite retiré en même temps que la glycérine à l’étape du relargage.

Les savons de Marseille et d’Alep sont fabriqués selon cette méthode traditionnelle.

Le gel douche

Un gel douche est un savon composé en majeure partie d’eau, il contient ensuite des tensioactifs et des gélifiants. Ce produit contient les mêmes ingrédients que son homologue solide mais avec un ajout de glycérine et d’eau. L’alternative naturelle au gel douche industriel existe, il suffit de mélanger un savon naturel avec de l’eau et de la glycérine végétale en faisant chauffer le tout. 

Cependant, dans les fabrications industrielles, l’ajout d’eau implique un recours plus important aux conservateurs afin d’éviter le développement des micro-organismes (bactéries et champignons).

Le syndet 

Le syndet quant à lui est un produit sans savon mais avec des tensioactifs anioniques qui sont considérés comme étant plus doux pour la peau. Aussi appelé pain dermatologique, ce type de savon est conseillé en cas de peau sensible, sujette aux démangeaisons (eczéma, psoriasis…).

Le pH du pain dermatologique se rapproche de celui de la peau. Il laisserait intacte la barrière hydrolipidique et l’équilibre naturel de la peau, sous réserve cependant du type de tensioactif utilisé dans la formulation. En effet, certains tensioactifs sont plus agressifs que d’autres (éviter le sodium lauryl sulfate par exemple).

Que dit la réglementation concernant les ingrédients dans les cosmétiques ?

Tous les ingrédients introduits de manière intentionnelle doivent figurer dans la composition du cosmétique. Cela exclut seulement les traces éventuelles de produits ayant servi durant le processus de fabrication. 

Les ingrédients sont obligatoirement indiqués par ordre décroissant d’importance dans le produit. Les substances présentes inférieures à 1% peuvent cependant figurer dans le désordre.

Les étiquettes peuvent être très difficiles à décrypter et c’est pourquoi outre l’allégation “moins il y en a, mieux c’est”, on ne peut aisément conseiller autre chose que d’être attentif aux substances décriées, s’informer sur les recherches scientifiques ainsi que sur les alternatives existantes. 

Pourquoi dit-on “non” au savon industriel ?

Huile de palme ou “Sodium palmate”

L’huile de palme est très fréquemment utilisée dans les savons industriels car elle est économique, facile à produire et possède de nombreux aspects fonctionnels (stabilité, oxydation lente…). Les productions de palme ont un très bon rendement mais participent activement aux déforestations massives à travers le monde. Ce sont souvent des monocultures intensives gourmandes en hectares. 

Pas moins de 24% de la production mondiale d’huile de palme est destinée à l’industrie cosmétique. 

Certaines marques clament que leur huile de palme vient de forêts durables, mais le fait est que les contrôles et vérifications sur les productions “durables” n’existent pas. Cela relève donc seulement de la bonne foi de l’entreprise.

Huiles minérales issues de l’industrie pétrochimique

Parmi les substances les plus vicieuses retrouvées dans les cosmétiques industriels, les huiles minérales à base de pétrole qui ne présentent aucuns bienfaits pour la peau.

Elles créent un film gras sur sa surface et confère une fausse sensation de douceur. Une fois ce film retiré, la peau n’est ni plus hydratée, ni mieux nourrie qu’avant le nettoyage. La peau respirant moins bien, il est même possible d’observer quelques éruptions cutanées en plus.  

Ces substances sont interdites dans les cosmétiques bio en raison de leur impact négatif sur l’environnement et sur la santé.

Ces appellations désignent quelques substances à éviter:

  • Paraffinum Liquidum
  • Petrolatum
  • Cera Microcristallina
  • Mots contenants methicone ou siloxane
  • Ozokerite
  • Mineral oil



Huiles hydrogénées

Le processus d’hydrogénation modifie en profondeur la structure des acides gras de l’huile. Dans l’industrie cosmétique, les huiles hydrogénées sont plus stables, se conservent mieux et sont plus simples à appliquer. Malheureusement l’hydrogénation prive l’huile de certains bienfaits nécessaire à l’hydratation.

Elles sont difficiles à identifier, certaines contiennent le mot “hydrogenated” et d’autres non.

En voici quelques exemples:

  • Hydrogenated,
  • Dihydrogenated,
  • Bis-hydrogenated,
  • Squalane,
  • Etc.

Huiles estérifiées

Les huiles estérifiées sont très souvent utilisées pour les huiles dites “sèches”. Ce processus permet d’obtenir un corps gras plus résistant au temps, qui rancit moins rapidement. Malheureusement, cette transformation chimique appauvrit les huiles en vitamines et acides gras, qui sont des substances bénéfiques pour la peau.

À l’instar des huiles hydrogénées, les huiles estérifiées sont assez difficiles à débusquer.

Il en existe cependant des récurrentes:

  • Caprylic ou Capric Triglyceride: ce composant est autorisé dans les cosmétiques biologiques et peut être dérivé de l’huile de palme ou de coco,
  • Cocoglyceride, coco-caprylate ou caprat: dérivé de l’huile de coco,

Pour identifier les huiles végétales naturelles, retrouver le nom de la plante suivie de “oil” dans la liste des ingrédients du produit.

Paraben

Les parabens (PARAoxyBENzoates) sont une famille de conservateurs utilisés pour éviter le développement de micro-organismes dans les produits. Mais ces additifs sont très controversés. Ils pourraient favoriser le développement du cancer du sein et auraient des effets négatifs sur le système endocrinien et reproducteur. 

À ce jour, les études de l’ASNM et l’EFSA chargées de réguler la mise sur le marché des substances n’ont pas officiellement conclu à un quelconque danger.

Ils sont identifiables par leurs noms sont composés de: “para” et/ou “benzoates”.

Sodium Lauryl Sulfate

Ce tensioactif est considéré comme fortement irritant pour la peau et est très fréquemment utilisé dans les cosmétiques industriels.

Les graisses animales

Les graisses animales sont utilisées comme acide gras dans certains savons. Moins coûteuse que l’huile végétale, la graisse animale est obtenue en faisant fondre les tissus de l’animal (généralement porc ou boeuf). Ce sont souvent des animaux d’élevage qui sont utilisés pour la fabrication de cet ingrédient.

Dans les cosmétiques, la graisse animal n’abîme pas la peau mais ne lui apporte pas non plus de bénéfice contrairement aux huiles végétales. Le consommateur paie donc pour un ingrédient “vide”. L’utilisation de graisses animales est donc plus un sujet d’éthique que de santé. En effet, il est impossible de savoir dans quels conditions l’animal a été élevé. Pour les végans, le cosmétique à base de graisse animale ne pourra bien sûr pas être utilisé.

La graisse de boeuf est identifiable sous le nom de “Sodium tallowate”. 

Le savons artisanaux excluent souvent les graisses animales de leur composition.

Les alternatives:

comme avant savon bio

Savons artisanaux

Le savon noir est un produit cosmétique traditionnel d’Essaouira au Maroc. Il est souvent appliqué en préparation du gommage dans les Hammams.

Ce savon est obtenu à partir d’huile et d’olives noires broyées. En soin cutané, il se présente systématiquement sous la forme d’une pâte sans grains. Il s’adapte à tous types de peaux et on lui associe des vertues régénératrices, purifiantes, apaisantes et hydratantes. 

Le savon noir sous sa forme liquide est quant à lui utilisé pour l’entretien de la maison. 

  • Alep

Le savon d’Alep vient de Syrie, il est fabriqué avec de l’huile d’olive et de baies de laurier. Il se présente traditionnellement sous la forme d’un pain de savon cubique marron à l’extérieur et vert à l’intérieur. 

Un véritable savon d’Alep ne doit contenir aucun additif, colorant, produit de synthèse, ni graisse animale. 

Ce produit a l’avantage d’être 100% biodégradable. Sa composition très pure en fait un produit sain qui s’adapte à toutes les peaux et à toutes les populations. Le savon d’Alep permet de lutter contre les démangeaisons et les problèmes de peaux (psoriasis, acné, eczéma…).

Il en existe de plusieurs niveaux de qualité selon la teneur en baies de Laurier. 

Le savon 5% de Laurier est le moins cher mais peut néanmoins être utilisé par toute la famille. La plus haute qualité est le pain de savon à 80% de laurier, il est très concentré et s’utilise généralement en cas d’épisodes aigües de problèmes de peaux.

  • Marseille

Le savon de Marseille est un produit à base d’huile et de soude. Il est élaboré selon une méthode de saponification à chaud.

Le procédé de fabrication de ce produit permet de réutiliser “les grignons”, soit les résidus de la première pression à froid de l’huile à usage alimentaire. 

La soude quant à elle est le résultat de l’électrolyse de l’eau salée (saumure), ce procédé est peu gourmand en énergie. Ce n’est pas le cas pour l’ensemble du processus de fabrication du savon de Marseille puisque les cuves maintiennent la pâte en ébullition durant plusieurs jours. 

Depuis plusieurs années, les recettes sont susceptibles de contenir de l’huile de palme dans leur compositions. Cette huile est souvent issue de plantations connues pour participer aux déforestations massives. Il est donc important d’éviter les savons contenant ces deux huiles.

Côté pratique, le savon de Marseille se conserve très longtemps et sans l’utilisation de conservateurs ou d’antioxydants.

Pour finir, le savon de Marseille est biodégradable et non polluant. 

Savons bio et naturels

Le terme “naturel” est un terme générique désignant les produits s’opposant à ceux de l’industrie. Par ce terme, on entend désigner les alternatives plus saines et écologiques aux cosmétiques industriels.

Sur un packaging, ce n’est pas parce qu’il est écrit “naturel” que le cosmétique est systématiquement exempt des produits à éviter listés ci-dessus, ni qu’il ne contient aucune substance de synthèse.

Il n’y a pas de réglementation officielle concernant le terme “naturel”. Au mieux ce terme bénéficie d’un label privé avec un cahier des charges propre garantissant l’origine naturelle des produits utilisés. 

Lorsqu’un ingrédient dans un produit est indiqué comme “issu de l’agriculture biologique”, cela signifie qu’il répond à la réglementation officielle de l’agriculture biologique.

Cela assure donc que les ingrédients mentionnés comme tel sont issus d’un mode d’agriculture biologique (sans épandage de produits chimiques de synthèse, sans OGM…).

Les cosmétiques naturels et biologiques ont néanmoins le mérite de respecter des procédés de fabrication et des modes de productions plus respectueux de l’environnement en interdisant certaines substances de synthèses.

Encore faut-il avoir connaissance des cahiers des charges des différents labels pour faire son choix.

Il existe de nombreuses chartes privées concernant les cosmétiques biologiques et naturels. Parmi elles:

  • Ecocert,
  • Cosmébio,
  • Cosmos Organic,
  • Natrue,
  • Demeter…

Certaines constantes sont observées parmi les labels biologiques:

  • Les OGM sont interdits,
  • Pas d’huiles minérales (silicone, paraffine…),
  • Pas de parfums, colorants, pigments de synthèse,
  • Pas de conservateurs artificiels (phénoxyéthanol, paraben…)
  • Une majorité des ingrédients doit être issue de l’agriculture biologique. 



Le « Fait maison »

L’alternative “fait maison” est intéressante car vous êtes alors complètement maître de la composition du produit élaboré. Néanmoins la fabrication de savon est connu comme étant un procédé relativement complexe.

Pour élaborer un savon maison, la saponification à froid est la plus simple. Elle demandera malgré tout un calcul précis des quantités d’ingrédients à utiliser dans la formulation. 

Il est également possible de réaliser un savon maison grâce à une base melt and pour. Cette méthode extrêmement simple permet d’ajouter seulement des actifs à ladite base de savon.

L’utilisation de cette base de savon évite la manipulation délicate de la soude qui est une substance toxique. Il est conseillé de prendre une base bio ou sans Sulfate Lauryl Sodium.

Comment élabore-t-on un savon solide maison ?

Comme évoqué précédemment, la méthode adéquate pour une fabrication de savon maison est la saponification à froid. Malgré les manipulations moins complexes de cette méthode, il est néanmoins nécessaire d’en respecter les règles d’hygiène et de sécurité.

Précautions

La soude est une substance chimique pouvant être toxique. Si elle disparaît durant la réaction de saponification, certaines règles strictes doivent tout de même être observées durant l’élaboration du savon. 

Il faut se munir au minimum d’une blouse, de gants, d’un masque, des bottes et de lunettes de protection.

La fabrication de savons est un art exercé par des “Maître savonnier”. Comme pour tout cosmétique, le développement de produits par les artisans ou les industriels prend plusieurs années. 

La commercialisation des produits cosmétiques est soumise aux réglementations européennes en la matière. Chaque produit mis sur le marché doit être certifié afin de garantir la santé et la sécurité des consommateurs.

La certification est coûteuse est comprend une analyse toxicologique en laboratoire. La liste des allergènes présents dans le cosmétique doit être connue et obligatoirement indiquée.

Matériel

Une fois paré de l’attirail du savonnier, il est nécessaire de réunir le matériel adéquat:

  • Une cuve en inox,
  • Un fouet inox,
  • Un batteur électrique,
  • Une balance de précision,
  • Des moules à savon,
  • Un couteau (pour une découpe plus nette, il est possible d’opter pour un fil à découper bien aiguisé).

Le matériel entrant en contact avec la préparation ne doit pas être le même matériel que celui utilisé en cuisine. 

Les ingrédients de base

  • Un corps gras

À chaque matière grasse, sa vertu. Selon le corps gras choisi, les propriétés du savon ne seront pas les mêmes. Aussi, référez-vous au tableau présent dans la partie sur les types de peaux pour en connaître les différents bienfaits. Il est conseillé de mélanger plusieurs matières grasses entre elles. Au mieux, utilisez deux ou trois huiles végétales et un beurre (également végétal).

Le choix des matières grasses conditionnera les applications du savon, ses bienfaits, son odeur mais également sa texture lors de l’utilisation (mousse, onctuosité,…).

  • La solution de soude

Ce mélange est obtenu en mélangeant la soude caustique avec l’eau.

La balance de précision est alors très utile car la soude est une substance délicate à manipuler. La température du mélange va alors monter jusqu’à 100°C, il est impératif d’attendre qu’il ait redescendu à une température ambiante avant de l’utiliser.

Pour garantir une texture adéquate et la salubrité du savon, le calcul de la teneur en solution de soude et son ratio eau/soude est une étape cruciale. Elle est détaillée ci-dessous dans l’étape 2 de la fabrication de savon maison.

Il est également possible de trouver des solutions prêtes à l’emploi. C’est probablement ce qui est le plus indiqué si vous débutez dans la fabrication de savon maison compte tenu de de la toxicité de la substance.




Ingrédients facultatifs

  • Les colorants

Naturellement, le savon aura une couleur allant du jaune pâle au vert clair selon les matières grasses utilisées. L’huile d’avocat aura ainsi tendance à colorer le savon en vert et les germes de blé donneront un jaune orangé.

Les colorants sont classés selon la norme INCI qui liste toutes les substances autorisées en cosmétique. On identifie les colorants grâce aux lettres CI (pour Colour Index) suivi de chiffres.

Les colorants sont pour la plupart issus de l’industrie pétrochimique (à l’exception des CI75 qui sont naturels et des CI77 qui sont des métaux oxydés). Ils sont d’une redoutable efficacité et confèrent des couleurs très vives aux savons. 

Les colorants de synthèse ne sont malheureusement pas connus pour être sains ni écologiques.

Il est cependant possible d’opter pour des alternatives naturelles:

  • Des épices (comme le curcuma par exemple),
  • Du cacao,
  • Des fleurs (garance, orcanette…),
  • Des infusions de thé, cafés,
  • Etc.

Ces colorants sont naturels et biodégradables mais il sera plus difficile voire impossible d’obtenir des teintes aussi vives et franches qu’avec les colorants de synthèse.

Toujours est-il que la couleur du savon ne conditionne pas le bon nettoyage du corps. La fonction des colorants, est seulement de rendre le produit plus attrayant.

  • Les parfums

L’ajout de parfum est complètement facultatif, sans cela les savons auront tout simplement une odeur de savon. L’ajout de fragrance ne conditionne pas la qualité fonctionnelle du produit. Autrement dit, l’odeur n’impacte aucunement sur le potentiel nettoyant du savon.

Si vous souhaitez tout de même ajouter du parfum aux savons, il est possible d’opter pour des parfums 100% naturels élaborés par des parfumeurs.

Pour personnaliser encore plus le cosmétique, un mélange maison d’huiles essentielles est également une possibilité. Cependant, elles sont peu utilisées pour les saponifications à froid car coûteuses et susceptibles d’être dégradées par la soude.

Un total de 2 à 5% de substances odorantes est en général suffisant pour parfumer les savons. 

Quelques précautions sont à observer concernant les huiles essentielles, il ne faut pas les utiliser pour des produits destinés aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants.

Il est nécessaire de vérifier avant l’achat de parfum ou d’huiles essentielles que ces fragrances sont stables avec la saponification. Ce n’est pas toujours le cas et il est conseillé de demander au fournisseur comment le produit est susceptible de réagir.

Les étapes de fabrication

  • Étape 1: Choisir les matières grasses

En plus de déterminer les propriétés et bienfaits du savon final, c’est le choix des matières grasses qui déterminera la teneur en solution de soude nécessaire à la saponification.

Se référer aux tableaux ci-dessous relatifs aux bienfaits des corps gras et au tableau sur les aspects fonctionnels des huiles.

  • Étape 2: Calculer la teneur en soude et élaborer la solution

La teneur en soude du mélange doit être très précisément calculée car en excès, toute la soude ne sera pas transformée par la saponification. Au contraire, si le mélange ne contient pas assez de soude, on risque d’obtenir un savon trop mou.

Il existe des calculateurs en ligne permettant, selon les matières grasses utilisées, de déterminer la concentration en soude nécessaire à la saponification.

Il suffit de sélectionner les matières grasses et les grammages utilisés dans la recette et ces outils calculent automatiquement les grammages en soude et en eau à employer. 

 

  • Étape 3: Mélanger les matières grasses et la solution de soude.

Une fois les matières grasses sélectionnées et la solution de soude est à température ambiante, les deux composants peuvent être mélangés avec précaution.

Il faut travailler petit-à-petit avec délicatesse. D’un mélange translucide, se formera une pâte opaque. Lorsqu’une trace reste visible à la surface de la pâte après avoir laissé écouler le mélange en filet, cela signifie que la préparation est prête pour l’étape facultative ou le moulage.

  • Étape Facultative: L’ajout de colorant ou d’huile pour le surgras

C’est après l’étape de mélange qu’il est possible d’ajouter les colorants, le(s) parfum(s) ou une matière grasse au choix.

Mélanger délicatement le tout avant de verser (assez rapidement pour éviter la solidification) dans les moules.

  • Étape 4: Le moulage
  • Étape 5: La saponification

C’est une étape durant laquelle seule la patience est requise puisqu’il faut au moins 24h pour que la saponification se fasse totalement.

Il est conseillé de couvrir les moules de film alimentaire et les placer dans une pièce à l’abri de la lumière et à température ambiante.

À cette étape, il est possible d’observer sur les savons une “phase de gel”. En fonction de la température de la pièce notamment, le savon peut se mettre à chauffer, voire devenir bouillant. C’est un phénomène connu des savonniers qui peuvent choisir de le mettre à profit pour accentuer ou bloquer certaines colorations. 

La phase de gel n’influe aucunement sur la qualité finale du savon.

  • Étape 6: Le séchage

Une fois la saponification terminée, il est temps de démouler les savons et de les placer dans une salle aérée, à l’abri de la lumière, de l’humidité et à température ambiante constante. Cette étape permet aux savons de sécher et durcir et dure entre 4 à 6 semaines.




Recettes

Recette de onefootprintontheworld

Ingrédients pour environ 1kg de savon

  • 450g d’huile d’olive
  • 250g  d’huile de coco
  • 100g d’huile de tournesol
  • 108g de soude
  • 302g d’eau
  • Facultatif : huiles essentielles (10-15ml)

Cette recette a été élaborée, testée et approuvée par onefootprintontheworl, il est très important de la suivre au gramme près lorsque vous débutez. (les ingrédients doivent être pesés grâce à une balance de précision)

Attention: la soude doit être manipulé avec l’équipement de protection listé plus haut dans le passage sur cet ingrédient.

Il ne faut pas mettre la soude en contact avec du zinc, de l’aluminium, ou de l’étain, favoriser le matériau poreux.

Il est conseillé de préparer un bac d’eau vinaigré qui pourra neutraliser la soude en cas de projections et une bassine d’eau froide dans laquelle il faudra placer la solution de soude pour abaisser la température.

 Verser la soude dans l’eau et jamais l’inverse!

 Verser la solution de soude dans l’huile et jamais l’inverse!

  1. Protégez le plan de travail (des journaux font très bien l’affaire),
  2. Faire fondre l’huile de coco dans un bain-marie,
  3. Munissez-vous de l’équipement de protection et placez-vous dans une pièce où l’air circule Préparez le mélange eau/soude, il faut un récipient résistant à la chaleur puisque la solution va monter en température! Verser la soude dans l’eau puis remuer très doucement avec une spatule (risque de projections!). Attendre jusqu’à dissolution complète de la soude en veillant à ne pas respirer les vapeurs.

Surveiller la température: elle doit descendre à 29°C.

  1. Pendant que la solution refroidi, ajouter les huiles végétales dans l’huile de coco fondue,
  2.   Hors du feu, Verser lentement la solution de soude dans l’huile,
  3. Le mélange ainsi fait, mélanger au mixer plongeant. L’arrêter régulièrement afin que le moteur ne chauffe pas.

Le mixage est fini à l’apparition d’une trace: une trace se forme lorsqu’on fait tomber une goutte à la surface de la pâte,

  1. Facultatif: ajouter les huiles essentielles, 
  2. Verser la pâte dans les moules choisis,
  3. Recouvrir d’un film plastique et laisser reposer 24h. Si au bout de 24h, le savon est encore mou, il est possible d’attendre 24h de plus, 
  4. Démouler les savons et les laisser sécher 4 semaines sur des grilles à l’abris de la lumière, dans une pièce aérée et tempérée,

Comment choisir son savon naturel ?

Types de peaux

Pour chaque type de peaux, certains corps gras sont plus indiqués que d’autres. Ci-dessous, un tableau reprenant des huiles végétales et beurres végétaux selon les types de peau.

Cette liste est non exhaustive, il existe une multitude de combinaison de matières grasses.

Privilégiez des huiles et beurres produits près de chez vous afin de limiter l’impact carbone du transport et soutenir le commerce local. Malheureusement, dans le cas des beurres végétaux, le choix en production locale, européenne et française semble restreint.

Corps Gras
Beurres Huiles
Types de peau
Peau Acnéique Kombo Jojoba, Baies de Laurier
Peau sèche Mangue, Olive"} »>Amande Douce,
Avocat, Cacao,
Mangue, Olive
Amande douce, argan, Avocat, Avoine, Baies de Lauriers, Bourrache, Camélia, Cerise, Chanvre, Coco, Germes de blé
Peau abîmée Amande Douce, Avocat Amande douce, Camélia, Coco, Framboise, Germes de blé
Peau mature Avocat, Cacao, Mangue, Olive Abricot, Argan, Avocat, Avoine, Bourrache, Camélia, Cerise, Chanvre, Framboise
Peau irritée Karité, Olive Bourrache,

Utilisation et Aspects fonctionnels

En plus des bienfaits sur la peau, les matières grasses choisies pour la recette auront des aspects fonctionnels. C’est à dire qu’ils conditionnent la texture du savon, son application, ses propriétés moussantes, sa dureté…

Voici un aperçu des huiles et beurres vu par ces aspects.

Aspects fonctionnels
Onctueux Moussant Douceur Résistance à l’oxydation
Abricot ** ** ** **
Amande Douce ** ** *** ***
Argan ** ** ** **
Avocat *** ** ** ***
Cacao * * * ***
Coco ** *** ** ***
Karité ** ** ** ***
Noisette *** ** *** ***
Olive *** * *** ***
Pépins de Raisins ** *** ** *
Ricin * ** ** ***
Sésame ** * ** **
Tournesol ** * ** *

Les échelles de valeurs sont disponibles ci-dessous:

Onctuosité Peu onctueux Moyenne Importante
* ** ***
Mousse Très peu de mousse Mousse fine Abondante
* ** ***
Douceur Dur Doux Très doux
* ** ***
Résistance à l’oxydation Peu résistant Moyennement résistant Résistant
* ** ***

Le potentiel oxydatif désigne la sensibilité de la matière grasse au rancissement. Certaines huiles et beurre s’oxydent plus rapidement que d’autres. Ainsi, “Peu résistant” désigne un corps gras qui aura tendance à s’oxyder rapidement tandis que “résistant” démontre d’une résistance au temps (un produit qui rancit moins vite).

Dans tous les cas, les savons peuvent être conservés durant toutes la durée de leur utilisation.

Petit bonus: il est possible fabriquer son beurre végétal maison. Pour cela il vous suffit de mixer 300 gr de la denrée choisie (amandes par exemple). Le mixage peut durer jusqu’à 15 mn et doit faire apparaître une pâte assez homogène. Il est possible d’agrémenter d’eau ou d’une autre huile végétale pour adapter la texture.

Cependant, pour une confection maison, on ne peut donner de notion de temps de conservation puisque dans le commerce, les produits sont soumis à des tests afin d’en déterminer les dates ainsi que les ambiances de conservations nécessaires au cosmétique.




Labels de qualités

  • Saf

Le logo “saf” permet d’identifier les savons élaborés selon la méthode de la saponification à froid. Il n’est cependant pas obligatoirement apposé sur l’emballage. S’il est de plus en plus répandu, certains produits comportent tout simplement une mention “savon à froid” ou “saponification à froid”.  

Dans tous les cas, cette méthode est indiquée sur l’emballage puisque c’est un critère de savoir-faire et de qualité.

  • ASSAF

L’ “Association des savonniers par saponification à froid” regroupe des professionnels ayant pour vocation de valoriser le savoir-faire de la saponification à froid. Un code couleur du logo classe le produit selon plusieurs niveaux:

  • Logo bleu et noir: atteste du respect de la charte officielle de la saponification à froid,
  • Logo vert: En plus de la charte du savon à froid, le produit suit le cahier des charges “Nature et Progrès”

 

  • Slow cosmétique

Cette mention récompense gratuitement les marques qui respectent non pas un cahier des charges mais certains critères incontournables. 

Parmi ces derniers on retrouve:

  • L’absence d’ingrédients issus de l’industrie pétrochimique, 
  • En vertu du principe de précaution, aucun ingrédient suspect n’entre dans la recette,
  • La composition du produit ne contient QUE des substances bénéfiques pour la peau,
  • Pas de greenwashing, que des promesses réalisables.

En cas d’interrogations sur un savon, il est possible de prendre contact avec une association de savonniers telle que l’ADNS (Association Des Nouveaux Savonniers).

Avantages/Inconvénients des savons naturels

Avantages

  • Meilleure transparence,
  • Moins d’ingrédients dans la recette,
  • La plupart des composants polluants et toxiques sont évités,
  • Possibilité d’opter pour une alternative zéro-déchet grâce au savon solide,
  • Nombreuses alternatives de savons naturels,
  • Plus respectueux pour la peau,
  • Ils durent plus longtemps,
  • Zéro-déchets car peu d’emballages,
  • S’adaptent aux types de peaux.

Inconvénients

  • Il faut garder un minimum de vigilance sur la composition,
  • Risque de greenwashing,
  • Plus coûteux à l’achat,
  • Fabrication maison plus technique que les autres cosmétiques.
Si vous n’avez pas le temps de fabriquer votre propre savon, nous vous recommandons vivement celui de l’entreprise française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.

Sources

https://www.toutvert.fr/comment-fabriquer-du-savon/
http://www.ecoconso.be/fr/content/quel-savon-choisir-pour-se-laver-au-naturel
https://saponification.org/
https://www.aufeminin.com/soins-corps/savon-noir-s692096.html
https://www.consoglobe.com/savon-alep-purete-fait-merveille-3133-cg/2
https://www.oolution.com/bloog/blog/2014/04/30/comparatif-labels-bio-en-cosmetiques/
https://box-evidence.com/beaute-bio/labels/
https://www.lecurionaute.fr/enquete-guide-achat-trouver-vrai-veritable-savon-de-marseille-test-conseils/
http://www.lecurionaute.fr/savon-de-marseille-huile-olive-palme-coprah-label-arnaque/
http://hygiene-et-savon2.e-monsite.com/pages/ii-la-composition-et-le-fonctionnement-du-savon/la-saponification-et-fabrication.html
https://www.lasavonneriedemilie.fr/la-fabrication/
https://cosmeticobs.com/fr/ingredient-cosmetique/glycerin-1/
https://www.zenzishop.com/saf/
https://biosportsante.com/quest-ce-quun-savon/
https://leslitseescitronnees.com/2011/02/07/faire-un-savon-a-froid-etape-par-etape/
https://salysavons.fr/la-saponification-a-froid/
https://laveritesurlescosmetiques.com/recherche-inci.php
http://www.soapacadabra.fr/archives/2011/08/10/21768903.html
https://www.slow-cosmetique.com/le-mag/la-verite-sur-les-huiles-seches/
https://laboratoires-plantaurel.com/fr/savon-sans-savon-syndet
https://www.consoglobe.com/cosmetiques-sans-huile-de-palme-cg
https://www.laboratoires-roig.com/blog/huiles-vegetales-minerales-esterifiees-en-cosmetique-quelles-sont-celles-a-eviter-et-comment-sy-retrouver–n25
https://www.consoglobe.com/cosmetiques-sans-huile-de-palme-cg
http://onefootprintontheworld.com/savons-maison-saponifies-a-froid-recette-facile/

A propos de l’auteur

« Après des études de cuisine et en vertu de l’amour qu’elle porte pour la gastronomie, Léonne Thellier se prend de passion pour l’aspect bien-être et santé du secteur et entame une formation d’ingénieur « alimentation et santé » en apprentissage.
Persuadée de l’importance d’une cuisine saine pour le corps et l’esprit, elle essaye tant bien que mal de ne pas traumatiser son entourage par son côté food-maniac.

Toujours à l’affût de bons plans, elle aime voyager, faire des rencontres, et découvrir de nouvelles cultures culinaires. Léonne aime se fixer des objectifs et les atteindre. Déracinée de sa vallée de la Loire natale, elle poursuit son parcours professionnel entre la Picardie et la région Centre. »

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brosse à dents bambou

Brosse à dents bambou – Tout ce qu’il faut savoir

By dans le corps, Soins

Brosse à dents bambou – Tout ce qu’il faut savoir

brosse à dents bambou

Le plastique représente aujourd’hui 95% des déchets. Face à ce constat, la voie de la “déconsommation” apparaît comme une évidence pour beaucoup. 

Comment consommer moins et mieux? Véritable mode de vie, la consommation responsable a de plus en plus d’adeptes. Partir à la traque du plastique de notre maison est un acte militant. 

Commençons par un outil du quotidien: La brosse à dents. 

On estime la quantité de brosse à dents jetées à 1400 tonnes par an rien qu’en France! 

Selon le type de plastique qui les compose, leur dégradation peut prendre plusieurs centaines d’années. La plupart des brosses à dents sont composées de plusieurs plastiques différents, ce qui les rend impossibles à recycler.  Ainsi, les 294,3 tonnes de brosses à dents vendues chaque année en France ne sont pour la plupart ni biodégradables, ni recyclables, ni compostables. De quoi polluer les mers pour un petit moment…

Rappelons que la biodégradation désigne la propension d’un produit (en matière organique) à se décomposer dans un environnement favorable et sous l’action de micro-organismes (de type pseudomonas sp.). 

Cette dégradation doit survenir sur un temps court à échelle de vie humaine. Une bouteille en plastique n’est pas considérée comme biodégradable car sa décomposition dure environ 400 ans. 

La compostabilité se définie par des critères normés de décomposition. (La norme européenne qui détermine ces critères est la NF EN 13432.)

Généralement le procédé de compostage qui dégrade la matière en humus est réalisé selon des conditions et des températures précises à échelle industrielle et nécessite des manipulations (adjonction d’eau, température contrôlée…).

Le compostage peut également être réalisé à la maison, il prendra seulement un peu plus de temps. 

Le recyclage quant à lui est le principe selon lequel le matériau est retraité pour fabriquer un autre produit entièrement ou en partie.

Fort heureusement, il existe des alternatives à ce consommable plastique. La brosse à dents en bambou en est une. 

Quelles en sont les bénéfices? Comment la choisir et où la trouver? 

Nous vous recommandons vivement les brosses à dents de l’entreprise française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.

Pourquoi le bambou ?

forêt bambou

Une production facile 

Cette plante étonnante a la réputation d’être écologique et durable. Elle pousse facilement et est naturellement présente sur presque tous les continents, exception faite de l’Europe et de l’Antarctique. 

Sa vélocité en fait une plante ayant un excellent rendement sans grand besoin en eau. Ce qui contribue à limiter son empreinte écologique. 

Elle rejette environ 30% d’oxygène de plus que les autres plantes et ses racines tentaculaires contribuent à prévenir l’érosion des sols. La production de bambou ne nécessite aucuns pesticides ni aucun engrais tant cette plante est résistante.

C’est aussi une espèce invasive, sa surproduction peut engendrer des déforestations massives. Le label FSC (Forest Stewardship Council ou “Conseil des gestions de forêts”) garantit en ce sens une exploitation forestière responsable. Bien que le bambou ne soit pas un arbre mais une graminée au même titre que le maïs et le riz, il peut bénéficier de ce label.

Existe-t-il du bambou français ?

Bien que traditionnellement non présent en Europe, le bambou peut y pousser puisqu’il a la capacité de s’adapter à de nombreux climats. Aujourd’hui la filière française bambou s’organise autour de quelques entreprises telle que OnlyMOSO.

À Lyon, un agriculteur a ainsi planté 1 hectar en mai 2019 et en produira 16 autres pour l’été de la même année. 

Malheureusement, aujourd’hui aucune brosse à dents n’est fabriquée à partir de bambou français. La filière est actuellement trop peu importante et se concentre sur le secteur du bâtiment et de la construction. 

À défaut, on peut toujours se rabattre sur les productions responsables de bambou et surveiller de près l’émergence de la filière française.

Le bambou est utilisé comme plante alimentaire, ornementale ou encore comme matériau.

Il existe près de 1300 espèces de bambou et toutes ne se valent pas pour la production de matériaux. Privilégiez par exemple le bambou MOSO si le matériau est produit en Asie. Il n’est pas consommé par les pandas. Pas de risque donc, de leur voler leur repas. 




2.3 Les propriétés du bois de bambou

En plus du faible impact de sa production sur l’environnement, le bois de bambou a de nombreuses vertus et propriétés.

Le bois de bambou est bactériostatique ce qui en fait un matériau de choix pour une bonne hygiène bucco-dentaire. Le manche de la brosse à dents en bambou limitant naturellement la croissance de bactéries.

On peut également louer la légèreté et la résistance du bois de bambou. Le manche pourra se garder ad vitam aeternam pour peu que la tête de la brosse à dents soit interchangeable. Cela évitera quelques tonnes de déchets supplémentaires déversés sur notre belle planète. La résistance du bambou est telle qu’il est également utilisé pour la construction de maisons, d’immeubles et même de ponts. 

Le bambou est compostable, c’est un déchet organique que les vers du compost se feront un plaisir de dévorer. Il est également biodégradable et biosourcé. Un matériau biosourcé contient des composants issus de ressources renouvelables, ce qui est sans aucun doute le cas pour le bambou

Le bambou remplace parfaitement le plastique pour la fabrication de brosse à dent. Elle est garantie sans BPA (Bisphénol A) si une mention du fournisseur l’indique. Ce composé chimique est souvent utilisé dans la fabrication de plastique. Reconnu perturbateur endocrinien, il est interdit en Europe dans la fabrication de biberon depuis 2011 et dans les emballages alimentaires depuis 2014 du fait de sa toxicité.

Comment choisir sa brosse à dents en bambou ?

Quitte à sauter le pas vers une consommation de brosses à dents plus responsables, autant surveiller tous les aspects de l’achat.

Après avoir creusé l’impact environnemental du bambou, il est temps d’observer de plus près les autres parties de la brosse à dents.

Les dentistes conseillent de changer de brosse à dents tous les 3 mois afin de conserver une bonne efficacité. En effet, les poils de la brosse, lorsqu’ils s’usent, ne sont plus efficaces.

Afin d’observer au mieux ces recommandations en limitant la production de déchet, l’option brosse à dents en bambou à tête interchangeable apparaît comme étant la plus appropriée. Ainsi, le manche est conservé en attendant d’être composté lorsqu’il sera usé et la brosse peut-être traitée séparément avec les déchets adéquats.

Or, certains poils sont plus valables que d’autres d’un point de vu sanitaire et écologique. Petit aperçu des différents poils de brosse à dents retrouvés sur le marché.

Les poils en nylon

Bon nombre de poils de brosse à dents sont en nylon. Ce polymère peut être obtenu à partir de pétrole et/ou d’huile végétale, souvent de ricin. Moins polluants que les nylons entièrement issus de la pétrochimie, les “bionylons” en fibres végétales ne sont pas encore 100% écolos. Ce sont souvent des mélanges de polymères chimiques et biosourcés (huile de ricin)

Selon le type de bionylon, la part de ricin peut représenter entre 50 et 70% environ du matériau.

Outre l’aspect écologique, le nylon possède des avantages sanitaires dus à un faible pouvoir absorbant et un séchage rapide. Cela limite la multiplication de micro-organismes puisque l’humidité favorable au développement microbien ne sera pas retenue sur la brosse. 




Il existe plusieurs sortes de nylons:

  • Le Nylon 4: 

Une étude a montré que ce nylon serait biodégradable dans le sol en quelques mois. Cependant cette même étude pointe du doigt la nécessité de mener d’autres tests complémentaires afin de comprendre le mécanisme de décomposition des polyamides. En d’autres termes, quelques réserves sont émises quant à la biodégradabilité complète du Nylon 4.

Le nylon 4 peut également être compostable, c’est à dire qu’il répond à des critères normés de dégradations.

  • Le Nylon 6 ou nylon 6-10

Cette fibre n’est pas biodégradable. Pour pouvoir composter le manche en bambou correctement, il faudra retirer les poils à l’aide d’une pince à épiler avant de les jeter dans la poubelle ménagère. 

Les brosses en poils animals

Les brosses à dents en poil de sanglier étaient déjà utilisées sous Napoléon. Ces fibres sont cependant plus dures et peuvent agresser la gencive sur le long terme. 

Quel que soit l’animal, ses poils forment une sorte de mini tuyau qui peut absorber l’humidité. Cela laisse la place libre aux bactéries pour se développer à l’intérieur. Ce type de brosse n’est pas vraiment plébiscité par les dentistes qui considèrent le nylon comme plus sain et moins agressif. 

Le gros avantage de ce type de poils est qu’ils sont complètement biodégradables et compostables.

Petit bonus:  les brosses infusées au charbon végétal actif.

Le charbon permet d’éliminer les bactéries tout en blanchissant les dents. Ce dernier peut être utilisé pour purifier l’eau et l’air. Les traces de son utilisation comme détoxifiant remontent à l’Antiquité. Il a la particularité d’absorber les toxines et les micro-organismes. Des propriétés parfaites pour une bonne hygiène buccodentaire!

Le critère du recyclage n’est pas à prendre en compte dans le cas des poils de brosse à dents. En France, les centrales de traitement des déchets ne prennent pas en charge les éléments de moins de 3 cm. Aucune chance donc de pouvoir les recycler.




La fixation des poils

Les poils des brosses à dents traditionnelles sont souvent fixées à partir de colles chimiques sur lesquelles nous n’avons pas trouvé d’informations quant à leur nature ou leur toxicité.

Cependant, les poils de la plupart des brosses à dents en bambou sont fixés grâce à de petites attaches métalliques qui ne sont ni biodégradables, ni compostables. Elles sont par conséquent à traiter comme un déchet ménager.

Enfin, au-delà des critères de la brosse à dents en bambou, un brossage de dents doit s’effectuer au minimum 2 fois par jour pendant 2 mn (il est cependant conseillé de se les laver 3 fois par jour). Les poils souples sont vivement conseillés pour des personnes ne présentant aucun problème buccal particulier. Les brosses dures ont un effet abrasif sur les dents et les gencives pouvant conduire à des problèmes dentaires sur le long terme.

Dans la gamme de brosse à dents en bambou disponibles sur le marché il y en a pour tout le monde. La dureté des poils varie entre souple, médium et dure tout comme les brosses à dents classiques.

Où les trouver

Les brosses à dents en bambou sont principalement vendues en supermarché bio et en ligne

Pour les consommateurs avertis que nous sommes, il faudra surveiller à l’achat:

  • Les matériaux utilisés,
  • Les éventuels labels de qualités,
  • Le lieu de fabrication,
  • La possibilité de changer les têtes,
  • L’emballage du produit (stop aux emballages plastiques!). 

Engagées socialement et écologiquement, beaucoup de marques choisissent de reverser une partie de leurs bénéfices ou mener des actions en faveur d’ONG. Si cela ne concerne pas la brosse à dent directement, cela reste un point important à souligner. 

Avantages/ Inconvénients de la brosse à dents en bambou

Avantages

  • Le mode de production du bambou est écologique,
  • Le bois de bambou est léger, résistant et bactériostatique,
  • Petit point bonus pour l’élégance du matériau,
  • Le manche peut se garder plusieurs années,
  • Possibilité d’opter pour une brosse à dents à têtes interchangeables,
  • Le manche est biodégradable, compostable et biosourcé,
  • Il est 100% naturel,
  • La brosse à dents est garantie sans BPA.

Inconvénients

  • La filière bambou française est à ce jour peu développée,
  • Les manches sont fabriqués à l’étranger,
  • Le coût à l’achat est plus important qu’une brosse à dents classique,
  • Toutes les parties ne sont pas compostables ou biodégradables.
Nous vous recommandons vivement les brosses à dents de l’entreprise française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.

Sources

https://simplyseube.blogspot.com/2017/08/test-les-brosses-dents-zero-dechet.html
https://www.boutiquezerodechet.com/salle-de-bain-zero-dechet/32-brosse-a-dents-bambou.html
https://ecotoothbrush.wordpress.com/2014/12/22/nylon4-and-nylon-6-bristles-ok-they-are-biodegradable-what-does-that-mean/
https://myboocompany.fr/constat-du-plastique/
https://bambouscoopic.org/la-cooperative/
https://onlymoso.fr/la-societe/
https://orinko.org/brosse-a-dent-bambou/#Une-production-ecologique
https://www.paysan-breton.fr/2019/06/tous-les-atouts-du-bambou/
https://www.planetoscope.com/hygiene-beaute/932-nombre-de-brosses-a-dentss-vendues-en-france.html
https://dentaire-soin.com/en-2019-jutilise-une-brosse-a-dents-en-bambou/
https://www.dentaly.org/charbon-vegetal-dent/
https://www.pharmaciengiphar.com/maman/sante-au-quotidien/hygiene-bucco-dentaire/histoire-brosse-dents
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2769161/
https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/environnement-biodegradable-compostable-recyclable-differences-7553/
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0141391013001420

A propos de l’auteur

« Après des études de cuisine et en vertu de l’amour qu’elle porte pour la gastronomie, Léonne Thellier se prend de passion pour l’aspect bien-être et santé du secteur et entame une formation d’ingénieur « alimentation et santé » en apprentissage.
Persuadée de l’importance d’une cuisine saine pour le corps et l’esprit, elle essaye tant bien que mal de ne pas traumatiser son entourage par son côté food-maniac.

Toujours à l’affût de bons plans, elle aime voyager, faire des rencontres, et découvrir de nouvelles cultures culinaires. Léonne aime se fixer des objectifs et les atteindre. Déracinée de sa vallée de la Loire natale, elle poursuit son parcours professionnel entre la Picardie et la région Centre. »

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shampoing solide

Shampoing solide naturel et fait maison – Nos recettes

By dans le corps, Soins

Shampoing solide naturel et fait maison – Nos recettes

shampoing solide

Les shampoings liquides que nous connaissons tous contiennent une foule d’additifs censés lustrer, réparer ou adoucir nos cheveux. Malheureusement ces substances ne sont pas toujours adéquates pour revitaliser nos cheveux sur le long terme. 

L’idée derrière les shampoings solides est d’éviter au maximum ces additifs.

Le shampoing est un produit du quotidien, il est donc important de surveiller sa composition. Bien que le recul scientifique concernant certains composants soit  faible, de plus en plus d’études se penchent sur leurs effets. 

Par ailleurs, les préoccupations écologiques nous incitent de plus en plus à utiliser des produits éthiques sans emballage plastique.

Que ce soit par soucis esthétique, écologique, économique ou encore pratique, le shampoing solide représente une très bonne alternative au shampoing solide. Explications.

Nous vous recommandons vivement les shampoings solides de l’entreprise française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.

Le problème avec les shampoings liquides

bouteilles plastiques

Les cocktails d’ingrédients des shampoings liquides permettent de proposer une large gamme de “produits miracles”. Mais regardons plus attentivement la composition de ces produits cosmétiques que nous utilisons au quotidien. 

Le shampoing sous forme liquide contient divers additifs tels que:

  • agents moussants, 
  • conservateurs, 
  • texturants, 
  • détergents, 
  • adoucisseurs…

L’absence de ces substances dans les shampoings solides permet de concentrer les ingrédients présents dans la recette sur une poignée de principes actifs. 

Globalement les ingrédients utilisés dans un shampoing solide pourraient tout aussi bien être les mêmes que ceux utilisés dans un shampoing liquide industriel. Néanmoins les contraintes de coûts et de volumes poussent souvent les industriels vers des solutions moins coûteuses et donc moins qualitatives. 

Le shampoing solide contient moins d’ingrédients et ces derniers sont plus respectueux de vos cheveux voire de l’environnement (à condition de favoriser des ingrédients à base de produits locaux, biologiques…). 

Dans ce type de produit on élimine les additifs qui ont souvent pour seul but de donner au shampoing un meilleur aspect physique (texture onctueuse, aspect nacré…).

Quelle est la composition d’un shampoing solide?

Un shampoing solide doit comporter 4 éléments de base:

  • Un tensioactif
  • Une poudre végétale ou minérale
  • Une matière grasse végétale
  • Une solution aqueuse

Les tensioactifs

L’effet moussant est assuré par les tensioactifs qui sont des agents lavants. il en existe de très irritants qui assèchent votre cuir chevelu et vos cheveux sur le long terme.

Voici une liste de tensioactifs fréquemment utilisés par l’industrie cosmétique (appelés SLS et ALS):

  • Sodium Lauryl Sulfate, 
  • Sodium laureth sulfate, 
  • Ammonium Lauryl Sulfate, 
  • Sodium Lauryl Sulfoacetate…

Favorisez les tensioactifs doux qui ne présentent aucune toxicité: 

  • Decyl glucoside, 
  • Coco glycoside, 
  • Lauryl glucoside,
  • Sodium cocoyl isethionate,
  • Sodium cocoyl glutamate… 

Ces tensioactifs doux présentent également l’avantage d’être complétement biodégradables.

Le constat concernant les shampoings solides est le suivant : A priori ces produits ne contiennent pas dans leur composition un des  tensioactifs irritants cités plus haut. Le développement de ce type de produit est pour le moment basé sur l’éthique, la transparence (peu d’ingrédients donc plus lisible pour le consommateur) et le côté sain.

Poudre végétale ou minérale

Les poudres végétales ou minérales vont remplacer les additifs et permettre de répondre aux différentes problématiques de vos cheveux : cassants, secs, abîmés, gras…

Voici une liste non exhaustive de poudres utilisées dans la fabrication de shampoing:

  • Hibiscus : Idéal pour protéger les cheveux colorés,
  • Moringa : Stimule la pousse de cheveux ,
  • Pivoine : Soulage le cuir chevelu,
  • Orange : Apporte brillance et souplesse,
  • Bardane : antipelliculaire,
  • Guimauve : démêle et lisse,
  • Fenugrec : Apporte du volume,
  • Ortie : contre la chute des cheveux,
  • Argile verte : Contre les cheveux gras,
  • Argile blanche: pour des cheveux doux.

Un corps gras végétal (huile ou beurre)

Les huiles et beurres dans les shampoings ne graissent absolument pas les cheveux. Ils vont seulement apporter un soin supplémentaire aux cheveux en les nourrissant. Il n’y a pas de différence de propriétés entre les huiles végétales ou les beurres. Les effets sur les cheveux seront conditionnés par la denrée de base (certains ingrédients fortifient, d’autres structurent le cheveu).

Liste d’huiles végétales 

  • Amande : Action structurante
  • Avocat : Action revitalisante
  • Brocoli : idéal pour les cheveux frisés
  • Camélia : Fortifiant

Liste des beurres végétaux 

  • Karité : Action régénérante
  • Mangue : Prévient la formation de fourches
  • Sal : idéal contre les cheveux secs et cassants

Solution aqueuse

Elle peut être à base d’eau minérale, d’hydrolat ou d’infusion végétal(e). Cet ingrédient sert tout simplement à dissoudre le tensioactif mais confère également des bienfaits au produit tels que :

  • Hamamélis : Idéal pour les cheveux secs et abîmés,
  • Citron : Contre les cheveux gras, 
  • Menthe poivrée : Antipelliculaire,
  • Romarin: Antipelliculaire et démangeaisons.

 Huiles essentielles (facultatif)

Les huiles essentielles sont facultatives dans les cosmétiques, elles ont bien sur une fonctionnalité odorante mais peuvent également répondre à diverses problématiques liées à vos cheveux: 

  • Ylang-Ylang: Idéal pour les cheveux secs,
  • Palmarosa: Convient aux cheveux gras,
  • Patchouli: Antipelliculaire,
  • Géranium: Contre la chute de cheveux,
  • Sauge: Répare les cheveux abîmés.

Comment choisir son shampoing solide ? Les substances à éviter

Shampoing solide comme avant et éponge naturelle

Tout dépend de votre approche en la matière. En effet, les shampoings solides s’adaptent à la chevelure. Si vous avez le cuir chevelu sensible par exemple, privilégiez un shampoing à base de poudre de pivoine qui soulagera votre cuir chevelu. 

Afin de connaître les produits adaptés pour vos cheveux vous pouvez vous référer à la liste précédente. Ensuite, bien évidemment si l’écologie fait partie de vos motivations, choisissez un shampoing solide qui ne sera pas emballé dans du plastique.

Enfin, privilégiez les shampoings sans sulfate, sans paraben et sans silicone

Le sulfate est un agent lavant ou détergent agressif pour le cuir chevelu. Ce sont les SLS (Sodium lauryl Sulfate, Sodium Laureth Sulfate) incriminés plus haut. 

Les parabens (PARAoxyBENzoates) sont une famille de conservateurs utilisés pour éviter le développement de micro-organismes dans les produits. Ces additifs sont très controversés. Ils pourraient favoriser le développement du cancer du sein et aurait des effets négatifs sur le système endocrinien et reproducteur. À ce jour les études de l’ASNM et l’EFSA chargées de réguler la mise sur le marché des substances n’ont pas officiellement conclu à un quelconque danger. Ils sont identifiables car leurs noms sont composés de: “para” et/ou “benzoates”.

Le silicon est un adoucissant, démêlant pour les cheveux. Il se fixe sur les cheveux pour créer une gaine et un film protecteur. Si les cheveux paraissent dans un premier temps plus doux et plus brillants ils sont également asphyxiés par la substance. Les soins capillaires ne rentrent plus et l’accumulation de produits conduira à une perte de volume, un excès de sébum… Il faudra finalement laver plus fréquemment les cheveux!

Leurs noms finissent souvent en “cone” ou “siloxane” (comme cyclomethicone, cyclopentasiloxane…).

En fait, un shampoing solide c’est un peu comme une recette de cuisine, on va choisir selon nos goûts et ce qui nous fait du bien.

Où acheter du shampoing solide et naturel ?

Il existe plusieurs marques de shampoings solides. On en trouve certains en magasins bio ou spécialisés « en vrac ». D’autres sont à commander sur internet… 

On vous conseille de tester plusieurs produits avant de jeter votre dévolu. Certains moussent plus, d’autres se gardent plus longtemps…

On ne le dira jamais assez mais si une des motivation principale concerne vos engagements éco-responsable éviter les emballages plastiques et privilégiez dans la limite du possible des substances produites localement.

Nous conseillons fortement la marque française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables. Plus de détails ici.

shampoing solide comme avant

Comment utiliser un shampoing solide ?

Son utilisation est fort simple, vous avez seulement à:

  1. Mouiller vos cheveux,
  2. Passer le pain de shampoing directement sur toute la longueur ou entre vos mains puis sur les cheveux,
  3. Masser le cuir chevelu,
  4. Rincer abondamment (plus que le shampoing liquide selon les marques : l’absence de certains auxiliaires technologiques en modifie l’utilisation). 

C’est en somme exactement comme un shampoing liquide avec un peu plus d’action mécanique (à comprendre huile de coude) pour une bonne application. 

Le shampoing en barre mousse moins facilement voire pas du tout selon les marques. Mais rappelons que la mousse soyeuse et dense est due aux auxiliaires moussants. 

En résumé moins ça mousse, moins la formulation du produit inclut d’additifs potentiellement irritants. 

Cela peut surprendre la première fois mais la mousse n’est pas un gage de propreté de manière générale.

Le shampoing solide doit être posé sur un porte-savon ou dans une boîte ouverte afin de sécher entre deux lavages. Dans ces conditions, il se conserve durant toute la durée de son utilisation sans aucune restriction.

Petite astuce: lorsque le shampoing en barre arrive à sa fin et devient trop petit et se casse. Pour ne pas en perdre une miette vous pouvez le réduire en poudre lorsqu’il est sec pour ensuite le reformer à l’aide d’eau chaude. Vous pouvez également au fur et à mesure faire dissoudre les petits morceaux.

Globalement, les retours des personnes ayant testé le shampoing solide sont positifs. On apprécie le retour à des odeurs moins “chimiques”. L’aspect zéro-déchet et respectueux de l’environnement participe à l’engouement autour de ce produit.

Si les cheveux regraissent plus vite ce n’est pas une caractéristique du shampoing solide mais bien de la marque. Tout comme pour un shampoing liquide, il ne faut pas hésiter à tester plusieurs produits différents afin d’en trouver un adapté au type de cheveux.

Les ingrédients principalement alimentaires peuvent rebuter, néanmoins cela ne paraît pas influencer la durée de conservation d’un pain qui peut aller jusqu’à 6 mois.

Y a t-il des précautions d’emploi

comme avant

Les shampoings solides conviennent parfaitement aux populations sensibles (enfants, femmes enceintes…) à condition de privilégier des ingrédients doux. En effet, certaines huiles essentielles peuvent être allergènes pour toutes les populations. Mais les règles de précaution sont d’autant plus applicables chez les enfants. 

Dans un premier temps il est important de lire attentivement la notice et les précautions d’emploi du produit. 

Si vous faites vos propres cosmétiques, il est vivement conseillé de consulter les listes d’huiles essentielles à bannir pour les enfants ou les femmes enceintes et celles soumises à avis médical. 

Dans le cas où votre shampoing est fait maison, il est recommandé de faire un test allergique en appliquant le produit au creux du coude.

La cosmétologie est une science à part entière et le développement de cosmétiques par les artisans ou les industriels prend plusieurs années. 

La commercialisation de produits cosmétiques est soumise aux réglementations européennes en la matière. Chaque produit doit être certifié afin de garantir la santé et la sécurité du consommateurs. 

Enfin, selon certaines pathologies (cancer hormonodépendant) , il est conseillé de consulter un aromathérapeute. Certaines huiles essentielles sont en effet à éviter (Entre autre: la Sauge Sclarée, le Niaouli, la Myrte Verte…).

Quels sont les avantages d’un shampoing solide?

Les shampoings solides présentent des avantages indéniables :

  • Écologiques : Un pain de shampoing de 55g vous fera en moyenne une quarantaine de lavage selon la longueur de vos cheveux. Tout cela sans avoir à jeter votre bouteille de shampoing en plastique à chaque fois ! Les shampoings solides se trouvent généralement en vrac, en emballage carton ou plastique (ce type d’emballage est bien sûr à éviter) 
  • Ethique : Privilégiez les marques locales et non testées sur les animaux ;
  • Économiques : Ce type de cosmétique représente actuellement une niche et le marché n’offre qu’une petite gamme de produits. Il reste donc plus cher à l’achat mais dure plus longtemps qu’un shampoing liquide.
  • Sanitaires : La composition des shampoings est actuellement très saine, l’offre propose des produits avec un gage de qualité sur sa formulation.
  • Pratiques : Premièrement, si vous voyagez souvent, un shampoing solide évite l’horreur de découvrir son sac rempli de shampoing liquide renversé. Ensuite, plus besoin de rechercher la contenance liquide autorisée à chaque fois qu’on prend l’avion.
  • Cosmétique : Par expérience, le shampoing solide entretient mieux les cheveux sur le long terme. Exempte de certains produits (silicone, paraben ou sulfate par exemple) le cheveu se casse et s’assèche moins. 

Il est connu que le passage d’un shampoing liquide à un shampoing solide implique une transition où le cheveu devra s’adapter. Aucune inquiétude donc si les cheveux paraissent plus ternes dans un premier temps. Une fois la phase d’élimination des résidus terminée vos cheveux deviendront naturellement plus forts. 

Inconvénients d’un shampoing solide

  • Le coût à l’achat est toujours plus cher pour un shampoing solide même si bien souvent il vous dure plus longtemps que son homologue liquide,
  • Il est encore difficile de trouver ce produit dans les commerces même si on peut compter sur une démocratisation des cosmétiques zéro-déchets,
  • Le shampoing solide, c’est un coup à prendre ! Il mousse moins bien et cela peut surprendre,
  • On y pense peu mais l’utilisation de poudre végétale ou minérale peut entraîner un dépôt dans votre douche et votre siphon. Il conviendra peut-être de le nettoyer plus régulièrement (du vinaigre blanc suffit pour cela).

Comment faire son shampoing solide ? Quelques recettes

fabrication shampoing solide

Pour être 100% sûr de la composition de son produit il est possible de fabriquer son shampoing solide soi-même.

Comptez une vingtaine de minutes de préparation, un peu de minutie et un assortiment d’ingrédient de base

Comme expliqué précédemment, la base d’un shampoing solide restera globalement la même qu’un shampoing liquide. Le shampoing solide se distingue souvent par une meilleure qualité de produit et une composition plus épurée.

Pour un shampoing solide il vous faut des ustensiles:

  • Un bain-marie,
  • Un petit cul de poule,
  • Un petit fouet,
  • Une balance.

Préférez les ustensiles en bois pour mélanger l’argile, l’inox risque l’oxydation au contact de cette matière

Voici les étapes pour faire son shampoing solide maison:

  1. Faire fondre le tensioactif au bain-marie avec le beurre et/ou les huiles. Précaution d’emploi: même si vous utilisez un tensioactif doux cela reste un produit volatil à manipuler avec précaution (avec des gants et un masque),
  2. Ajouter les poudres, 
  3. Mélanger,
  4. Hors du feu, ajouter les hydrolats et les huiles essentielles (facultatives),
  5. En mélangeant une pâte doit se former,
  6. Transvaser le mélange dans un moule à savon,
  7. Bien tasser! Cette étape est très importante puisqu’elle conditionnera la tenue du savon démoulé,
  8. Laisser durcir le shampoing quelques heures avant de démouler,
  9. Une fois démoulé, laisser sécher le savon à l’air libre sur une grille durant 1 journée minimum.

Et pour se mettre en appétit, voici quelques idées de recettes adaptées à tous types de cheveux:

  Ingrédients
Types de cheveux Tensioactif

35%

Poudre végétale ou minérale

35%

Solution aqueuse

15%

Corps gras

15%

Facultatif Huile(s) essentielle(s)

Environ 0,5g/50g ou 1%

Cheveux gras Un des tensioactifs doux cité plus haut (Sodium Cocoyl Isiethonate,…) Argile verte, Extrait de Bardane, Rhassoul Eau, cèdre, ortie, thym Huile de jojoba, Noisette, Olive, Pépins de raisin Citron vert, Sauge, Pamplemousse, Lemongrass
Cheveux secs Aloe vera, Guimauve, Argile Blanche Eau minérale, Hydrolat d’Hamamélis,  Beurre de karité, Huile de coco, Huile de chanvre, Beurre de mangue, Beurre de cacao, huile d’abricot Géranium, Ylang-Ylang, Camomille, Lavande
Cheveux frisés Aloe vera, Shikakai, Gingembre sauvage Eau minérale Beurre de karité, Huile de coco, Huile de Piqui Ylang-Ylang
Cheveux cassants Poudre végétale de Guimauve, Orange, Kachur Sughandi Eau minérale, Hydrolat de laurier Huile d’avoine, brocoli, fenugrec, hibiscus Bois de rose, Santal Alba
Pellicules Poudre végétale de Guimauve,  Rose de Damas, Orties piquantes, Neem, Bardane Eau minérale Monoï, Amandes douces, Argan, Noisette Géranium, Tea Tree, Cèdre d’Atlas
Redonner du volume Spiruline, Kashur Sughandi, Rasshoul, Hibiscus Eau minérale Huile de Fenugrec Bois de rose, Lemongrass, Romarin cinéole

 

Les ingrédients cités à titre indicatif sont connus pour leurs bienfaits sur chaque type de cheveux, vous pouvez les mélanger entre eux ou les utiliser un à un selon vos préférences. 

Concernant l’argile, il est conseillé de la mélanger avec une poudre végétale plus douce. En effet l’argile verte peut à la longue dessécher les cheveux.

Il est conseillé de diminuer la teneur en tensioactif si des beurres végétaux sont utilisés (plus solides, ils texturent mieux que les huiles) ou au contraire de l’augmenter un peu lorsque la recette contient des poudres compactes (argiles, orties…).
boutique bio juste bien

D’autres alternatives

Outre le shampoing solide il existe d’autres alternatives plus écologiques et plus saines pour les cheveux.

 Les cosmétiques biologiques et naturels

Il est difficile de s’y retrouver entre les différentes mentions commerciales. Et pour cause, aucune réglementation officielle ne vient appuyer les termes de “biologique” ou “naturel” concernant les cosmétiques. Les produits contenant ces inscriptions sont certifiés par des organismes privés qui délivrent les labels selon un cahier des charges qu’ils ont eux-mêmes défini.

Cependant, lorsqu’un ingrédient dans un produit est indiqué comme “issu de l’agriculture biologique” cela signifie qu’il répond à la réglementation officielle de l’agriculture biologique.

Cela assure donc que les ingrédients sont issus d’un mode d’agriculture sans épandage de produits chimiques de synthèse, sans OGM…

Les cosmétiques naturels et biologiques peuvent contenir des substances de synthèse et ne permettent pas de lutter contre le gaspillage. Ils ont néanmoins le mérite de respecter des procédés de fabrication et des modes de productions plus respectueux de l’environnement et interdisent certaines substances de synthèses.

Encore faut-il avoir connaissance des cahiers des charges des différents labels pour faire son choix.

  1. Tableau confrontant les mentions “biologiques” et “naturels” pour les cosmétiques
Biologiques Naturels
Définitions légales Il n’y a pas de réelle définition légale d’un cosmétique biologique ou naturel.
Une norme AFNOR publiée en 2017 vise à uniformiser les pratiques. Cette norme est cependant d’application volontaire.
Les mentions doivent donc être appuyées par un label émanant d’un organisme de certification.
Principes Généraux Contient un maximum d’ingrédients d’origine naturelle et issus de l’agriculture biologique.
Certaines substances jugées indésirables peuvent être interdites dans la composition (silicones et parfums de synthèse…).
Leurs processus de fabrication assurent le respect de l’environnement et des animaux.
Contiennent des substances d’origine naturelle (végétale, minérale, animale, qui ont été pas ou peu modifiés.
Les conservateurs peuvent être autorisés à condition de faire apparaître la mention “agent de conservation” sur le packaging.
Labels Décernés par des organismes de certification privés répondant à leurs propres cahiers des charges :
– Parmi les labels français on retrouve : Ecocert, Qualité France, Nature et Progrès, Cosmébio…Les labels internationaux comptent: BDIH, Soil Association, Cosmos..
Même fonctionnement que pour les labels biologiques. Les labels répondent à un cahier des charges émanant d’organismes certificateurs privés.

Il existe cependant quelques constantes parmi les labels biologiques:

  • Les OGM sont interdits,
  • Pas d’huiles minérales (silicone, paraffine…),
  • Pas de parfums, colorants, pigments de synthèses,
  • Pas de conservateurs artificiels (phénoxyéthanol, paraben…)
  • Une majorité des ingrédients doivent être issus de l’agriculture biologique. 

Le shampoing en poudre

Le shampoing en poudre reprend globalement le principe d’un shampoing solide mais sans composant liquide. 

Ces poudres sont disponibles en magasins spécialisés bio ou en vente en ligne. 

Selon les produits commercialisés, la composition change. Certains produits sont sans sulfates, sans paraben, sans silicone, sans parfum, tandis que d’autres en contiennent.

Certains sont composés de cinq ingrédients facilement identifiables, d’autres au contraire n’en dénombre pas moins de 16 dont du paraben.

La poudre est à verser en très petite quantité (environ 2g) au creux de votre main puis à appliquer sur les cheveux mouillés. Une couche fine de mousse se forme alors. Rincer ensuite comme un lavage classique.

Là encore, il est possible de confectionner sa propre recette à base de poudres ayurvédiques. Le shikakai par exemple est une plante indienne contenant des saponines végétales qui ne sont ni plus ni moins que des tensioactifs naturels. Une fois réhydratée avec un peu d’eau tiède ce mélange s’applique sur les cheveux mouillés (cuir chevelu et longueur). 

Ce mélange ne mousse absolument pas, il faut donc respecter un temps de pose de 3 à 5 min avant de rincer.

Avantages:

  • On peut trouver des compositions de produits encore plus épurées que les shampoings solides
  • Possibilité de choisir des bases neutres personnalisables et déclinables selon vos envies (avec des huiles essentielles, du sirop d’agave, du miel, de l’huile de coco)
  • Les quantités à utiliser pour un shampoing sont très petites

Inconvénients:

  • Très peu de choix de produit sur le marché actuellement
  • Peu de recul sur ces produits
  • Coûteux à l’achat

La question de l’après shampoing solide?

Après avoir lavé les cheveux, place aux soins capillaires. Il existe plusieurs types de soins solides (après-shampoings solides, masques…).

Les après-shampoings solides sont simples d’utilisation. Il suffit d’appliquer la barre d’après-shampoing sur les cheveux humides, de bien les démêler, d’attendre quelques minutes puis de rincer abondamment. 

Le masque quant à lui est souvent présenté sous forme solide mais doit bien souvent être réduit à l’état de pâte par un ajout d’eau chaude. Il doit ensuite être appliqué sur les cheveux mouillés. Un temps de pose de 20 mn environ doit être observé avant le rinçage.

Pour toute la gamme de soins pour cheveux solides on retrouve globalement les mêmes avantages que pour les shampoings solides à savoir: 

  • Pas de déchets 
  • Moins d’ingrédients,
  • Ingrédients de meilleures qualités. 

Les inconvénients pour toutes ces familles de produits solides sont

  • Moins de choix existant dans le commerce,
  • Le prix à l’achat qui peut en freiner certain(e)s.

Attention à la confusion entre les shampoings solides et les shampoings secs. 

Là où le shampoing sec représente une solution de dépannage pour un lavage rapide sans eau, le shampoing solide est utilisé pour un lavage classique avec de l’eau. 

Le shampoing sec peut également être vu comme une solution pour espacer les shampoings. Un shampoing sec ne lave que partiellement les cheveux puisqu’il neutralise les impuretés sans pour autant les éliminer.

Le shampoing solide lui, nettoie vos cheveux en profondeur, comme un shampoing traditionnel mais il se présente en pain ou en barre solide.

Nous vous recommandons vivement les shampoings solides de l’entreprise française « Comme avant« . Leurs produits sont irréprochables et de fabrication artisanale.

Sources

Aroma-zone.net
https://dimensionflo.com/la-recette-de-base-pour-un-shampoing-solide-sans-tensioactifs-agressifs/
https://peppermint-beauty.com/listes/tensioactifs-shampoings-cheveux/
https://zerodechet.cecilebonnet.com/comparatif-shampoings-solides/
https://adjocom.com/content/176-shampoing-structure-composition
http://www.cndp.fr/portails-disciplinaires/fileadmin/user_upload/physique-chimie/PDF/Manuel_formulation_V_Antzoulatos_2017_v2.pdf
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352007817302342
https://www.compagnie-des-sens.fr/huiles-essentielles-enfants/
https://www.consoglobe.com/parabens-faut-eviter-2848-cg
https://www.ca-se-saurait.fr/2013/12/05/les-sulfates-ingredient-n1-a-eviter-dans-vos-shampoings/
https://www.quechoisir.org/decryptage-produits-cosmetiques-les-fiches-des-molecules-toxiques-a-eviter-n2019/
https://cheveux.ooreka.fr/astuce/voir/557769/silicone-dans-les-shampoings
https://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/6733575728ba78af0829d41102651e82.pdf
https://www.reglementationcosmetique.fr/les-cosmetiques-bio/
http://www.ecocert.com/cosmetique-ecologique-et-biologique/
https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/34029/grand-guide-des-labels-bio-en-france

A propos de l’auteur

« Après des études de cuisine et en vertu de l’amour qu’elle porte pour la gastronomie, Léonne Thellier se prend de passion pour l’aspect bien-être et santé du secteur et entame une formation d’ingénieur « alimentation et santé » en apprentissage.
Persuadée de l’importance d’une cuisine saine pour le corps et l’esprit, elle essaye tant bien que mal de ne pas traumatiser son entourage par son côté food-maniac.

Toujours à l’affût de bons plans, elle aime voyager, faire des rencontres, et découvrir de nouvelles cultures culinaires. Léonne aime se fixer des objectifs et les atteindre. Déracinée de sa vallée de la Loire natale, elle poursuit son parcours professionnel entre la Picardie et la région Centre. »

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Pendant que je vous ai sous la main, pourquoi ne pas en profiter pour vous inscrire sur notre newsletter? Simple et gratuit, votre email restera confidentiel c’est promis.

Je pourrai ainsi vous tenir au courant des nouveautés, bons plans et tout ce qui pourrait participer à votre bien-être. C’est par ici!

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agoraphobie

Traduit du grec, l’agoraphobie est littéralement la « peur de la place du marché » et d’une façon moins restrictive la peur de certains espaces, lieux de rassemblement de foules. Des espaces donc ouverts ou disposant d’ouvertures mais dont il semble difficile de s’échapper à cause d’une densité humaine ou animale ressentie comme trop forte. Par exemple : les files d’attente, les transports en commun, le cinéma … 

En quelques données statistiques, l’agoraphobie atteint 7% de femmes pour 4% d’hommes, elle est plus particulièrement présente entre 18 et 35 ans, rarement après 40 ans, chez des personnes vivant seules, elle touche essentiellement les milieux défavorisés. En outre, elle vient plus facilement se greffer sur d’autres troubles paniques déjà existants. 




On ne naît pas agoraphobe, on le devient. La première crise survient souvent après une attaque de panique. La personne ressent une terreur intense et accablante accompagnée de symptômes physiques allant de l’hyper sudation jusqu’à l’étourdissement. Le cœur s’emballe et rien ne peut ramener au calme pendant les quelques minutes que dure en général la crise. 

Ces attaques surviennent souvent sans déclencheur conscient, et ne peuvent donc pas être prévues. Cependant, la personne apprend à éviter les situations à l’origine de cette panique par peur de revivre cette crise très douloureuse psychologiquement mais aussi physiquement. 

L’agoraphobie est une réaction physique et émotionnelle face à une situation précise qui déclenche la crise, elle se caractérise par : 

  • Un intense sentiment de panique, de crainte, de terreur ou d’horreur. 
  • L’admission que l’anxiété est exagérée mais cependant une incapacité de la raisonner 
  • Une accélération du rythme cardiaque, un essoufflement, des tremblements et le besoin impérieux de fuir la situation : toutes les réactions physiques associées à une peur extrême. 
  • La recherche et la mise en place de stratégies d’évitement afin d’éviter la situation à l’origine de la peur. 

Il n’y a pas de règle concernant l’évolution de l’agoraphobie, elle peut régresser jusqu’à disparaître sans intervention apparente, Mais elle peut aussi s’installer durablement jusqu’à perturber voire empêcher toute vie sociale, professionnelle, confinant la personne en souffrance dans son espace de sécurité réduit, très souvent le domicile voire une partie de celui-ci. Il s’agit là des situations les plus extrêmes et dramatiques, qui doivent amener à consulter afin de trouver de l’aide. 

Aucun examen médical ne permet de diagnostiquer une agoraphobie, seul un questionnement le peut. Celui-ci doit être réalisé au moyen de questions ouvertes afin de ne pas orienter les réponses. 

Le diagnostic d’agoraphobie peut être posé si la personne dit ressentir de la peur ou de l’anxiété dans au moins deux de ces situations 

  • Au milieu de la foule ou en train de faire la queue 
  • Dans les transports publics 
  • Dans un espace ouvert (parc, marché…) 
  • Dans un espace fermé (magasin, cinéma…) 
  • Hors de chez elle, seule 

foule agoraphobie

Des traitements existent. La P.N.L qui en est un obtient des résultats prometteurs. C’est une technique de psychothérapie. Elle enseigne des reformulations de langage afin de changer les pensées polluantes provoquant le trouble. Elle peut se pratiquer en tête à tête avec un thérapeute ou en séances de groupe, plusieurs séances sont nécessaires pour apporter un mieux être. 

La thérapie brève peut souvent apporter une solution durable à ce comportement limitant, il faut cependant garder à l’esprit que cette démarche est personnelle et ne peut être mise en place que basée sur le volontariat de la personne. 

Après un questionnement précis, le thérapeute dispose de plusieurs protocoles, le choix se fera en fonction de l’importance et de la gêne apportée par la phobie, mais aussi en accord avec la personnalité du patient. 

Pour les personnes dites visuelles, la dissociation simple ou double (en fonction de l’importance de la phobie) convient bien. 

Ce protocole se pratique assis. La personne a conscience d’être en sécurité physique et psychologique, c’est-à-dire hors du contexte déclenchant. Dans ce cadre précis, elle vit un événement traumatique passé et réel en étant dissociée, elle se voit en train de le vivre comme dans un film. Le thérapeute assure la sécurité émotionnelle tout au long de la séance.

Guidée par la voix du thérapeute, la personne va alors modifier la scène vue pour la rendre agréable, elle va jouer sur chaque partie du film, les couleurs, les sons, les personnages…




Au fur et à mesure des modifications, la personne se rend compte que cela change son ressenti et son comportement. Quand la situation du film lui est acceptable, elle peut intégrer le film pour participer avec son nouveau comportement.

Comme dans chaque protocole P.N.L., il est proposé de faire un « pont dans le futur » afin de tester la solidité du nouveau comportement. 

Dans le cas ou l’origine de la phobie est connue, le thérapeute utilise plutôt un protocole de « changement d’histoire de vie », c’est un travail de régression progressive avec ou sans induction hypnotique. Il se pratique debout et en mouvement.

Accompagnée par le thérapeute, la personne remonte étape par étape sur « la ligne de temps ». A chaque souvenir d’une agoraphobie, la personne décrit le moment, le thérapeute pose une ancre. Arrivée à l’origine identifiée comme telle, la personne ressent et revit la situation dans les détails visuels, auditifs etc. Puis en se dissociant de ce moment, la personne se place en observateur neutre de la situation pour comprendre que la peur ressentie là n’a de valeur que sur cet instant.

Elle n’a pas lieu de se généraliser à des situations similaires. Le thérapeute fait alors remonter la ligne de temps à son patient en s’arrêtant à chaque souvenir du parcours « aller », la personne analyse la situation forte de sa conviction qu’il n’y a pas lieu de paniquer. Là aussi, afin de tester la solidité du nouveau comportement, un « pont sur le futur » est fait.

Elisabeth ARRIGHI

Psycho-praticienne en développement personnel
Maître-Praticienne certifiée en P.N.L.
Certification en gestion du stress et des conflits Université de Québec
Certification en développement de l’adolescent Université de Grenoble
Certification en communication ECPNL de Chambéry
Inscrite au répertoire Isère à Dom

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Brosses nettoyantes visage : bienfaits et précautions d’usage

By dans le corps, Soins

Brosses nettoyantes visage : bienfaits et précautions d’usage

Tous les jours, notre visage fait face à la pollution et à de nombreuses autres agressions extérieures qui, même si elles sont souvent invisibles, ont un réel impact sur lui. Si on ne les combat pas proprement, ces agresseurs peuvent vite rendre notre visage terne et le remplir d’imperfections dont on pourrait bien se passer.

La première étape du combat, c’est le nettoyage de la peau. Et c’est là que la brosse nettoyante visage entre en jeu. Ce petit outil, qui se déploie aussi bien en version manuelle qu’électrique, a pour rôle de nous aider à nettoyer notre visage en profondeur. Mais bien qu’elle regorge de bienfaits, la brosse nettoyante a aussi quelques inconvénients qu’il est possible d’éviter si elle est utilisée de la bonne manière. Nous faisons le tour de la question dans cet article.




Les bienfaits d’une brosse nettoyante visage

La raison d’être d’une brosse nettoyante visage, c’est de nettoyer et purifier la peau de notre visage en profondeur. Elle ouvre et désincruste nos pores et, grâce à son pouvoir légèrement exfoliant, elle élimine les cellules mortes et les impuretés. Le tout avec un niveau d’efficacité incomparable par rapport aux résultats que l’on pourrait obtenir à la main !

De ce décrassage en profondeur découlent de nombreux bienfaits pour notre peau.

Sous son action, notre peau devient plus nette. Les points noirs se font plus rares et moins voyants, nos pores se resserrent, notre grain de peau s’affine et, de manière générale, notre peau parait plus uniforme. Elle se dote également d’un teint plus éclatant et lumineux et devient plus douce au toucher.

En outre, lors de son passage, la brosse procure un léger massage qui a tendance à détendre les muscles de notre visage. Elle permet également de stimuler la circulation sanguine et le développement de collagène, ce qui aide à ralentir l’apparition des premiers signes de l’âge.

Enfin, son action nettoyante aide à mieux faire pénétrer les crèmes et autres soins qui font partie de votre routine beauté.

… Et ses inconvénients

Malgré tous ses avantages, la brosse nettoyante visage fait souvent débat dans le monde de la beauté en raison de deux points négatifs auxquels l’on peut faire face lors de son utilisation.

D’abord, la brosse nettoyante peut provoquer des rougeurs et des irritations cutanées, ou encore dessécher la peau à certains endroits. C’est notamment le cas sur les peaux sèches et sensibles.

En outre, la brosse peut provoquer ce qu’on appelle « l’effet rebond » : au lieu de purifier et d’embellir la peau comme elle le promet, la brosse pousse la peau à produire encore plus de sébum qu’avant, ce qui provoque un développement inattendu de boutons. Dans ce cas, ce sont les peaux mixtes à grasses qui sont plutôt à risque.

Mais alors, la brosse nettoyante visage est-elle réellement intéressante et bénéfique ? Oui, car les inconvénients que nous venons de citer peuvent généralement être évités ! Ils sont souvent causés par une utilisation trop brusque, trop fréquente ou inappropriée de la brosse. En effet, la brosse nettoyante doit être utilisée avec plus de précautions que ce que l’on a souvent tendance à croire…




Comment bien utiliser une brosse nettoyante visage ?

Avant tout, il est important de savoir que la brosse nettoyante visage n’est pas faite pour toutes les peaux. Si vous souffrez de problèmes cutanés tels que l’eczéma, la rosacée, le psoriasis, la couperose ou une forte acné, passez votre chemin : la brosse ne vous apportera rien de bon. Si votre peau est très fragile, très sensible ou très réactive, la brosse nettoyante ne sera pas non plus votre meilleure alliée. Elle est aussi généralement déconseillée sur les peaux matures.

Si votre peau ne tombe dans aucune de ces catégories, vous pouvez vous lancer. A condition, toutefois, d’adapter votre brosse et son utilisation au type de votre peau et à ses besoins ! Si les peaux mixtes à grasses supportent généralement bien la brosse au quotidien, ce n’est pas le cas des peaux sèches et sensibles. Sur elles, il est recommandé de n’utiliser la brosse qu’une à deux fois par semaine et de choisir une brosse spécialement adaptée aux peaux sensibles.

Outre cela, plusieurs précautions d’utilisation s’imposent, et ce quel que soit le type de votre peau. Ainsi, on conseille généralement d’utiliser la brosse le soir uniquement, car c’est à ce moment-là que la peau a réellement besoin d’un nettoyage en profondeur. Veillez aussi à l’utiliser avec une crème ou un gel nettoyant et non avec un soin gommant car ce dernier, combiné à l’action de la brosse, ne ferait qu’endommager la peau. Lors du passage de la brosse sur le visage, veillez également à ne pas appuyer trop fort et à ne pas vous concentrer sur une même zone pendant plus longtemps que nécessaire.

Enfin, pensez à bien entretenir votre brosse pour éviter que les bactéries ne s’y développent : lavez-la après chaque utilisation, gardez-la dans un endroit sec et remplacez-la tous les trois mois environ.

Et vous, avez-vous déjà testé une brosse nettoyante visage ? Quel est votre verdict ?

A propos de l’auteur

Leonor Rogister Diplômée de l’Ecole de Journalisme de Louvain, Léonor Rogister s’est détournée du monde de l’actualité quotidienne pour s’intéresser aux news lifestyle. Amoureuse de la nourriture et des bonheurs simples, elle aime s’informer et informer sur tout ce qui touche au bien-être, peu importe la forme qu’il prend.

Léonor est expatriée depuis 2015 et a fait de plusieurs pays sa maison. Quand elle n’est pas en train de voyager, elle aime profiter du confort de son chez soi. Elle tient également un blog depuis des années sur lequel elle partage sa passion pour les voyages.

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Acheter des médicaments en ligne, est-ce vraiment un bonne idée?

By Dans la tête, dans le corps, Soins

Acheter des médicaments en ligne, est-ce vraiment un bonne idée?

Depuis 2012, il est possible d’acheter des médicaments en ligne à condition que ces derniers ne soient pas sous ordonnance et que la pharmacie soit habilitée à vendre sur internet.

À première vue, on pourrait émettre quelques doutes ou réserves sur cette démarche, pourtant des avantages certains rendent cette dernière tout à fait valide. En effet, la discrétion peut parfois poser problème dans une petite officine, Les prix sont souvent moins chers sur internet. Enfin ceux qui habitent dans des endroits reculés se verront satisfaits de pouvoir obtenir des médicaments plus simplement.

Ceci étant dit, certaines précautions sont à prendre si l’on veut acheter des médicaments en ligne et ce en toute sérénité.




Premièrement, s’assurer qu’il y a bien une officine derrière le site en question. En effet il existe de nombreux sites illégaux qui vendent des contrefaçons. C’est à la fois illégal et dangereux.

Gardez à l’esprit que seuls les médicaments sans ordonnance peuvent être vendus sur internet. Impossible donc se procurer un moyen de contraception comme la pilule ou du viagra. Si une telle option existe sur un site que vous visitez alors c’est qu’il est illégal.

L’ordre national des pharmaciens a mis en place une liste qui répertorie les sites légitimes.

N’hésitez pas à la consulter avant de commander vos médicaments en ligne.

credit photo

Deuxièmement, un pharmacien doit toujours être disponible pour pouvoir vous renseigner ou vous conseiller. Le site en question doit fournir un email ou un téléphone qui vous permettra d’obtenir des renseignements facilement.

Assurez vous que vos données sont bien confidentielles et sécurisées. Le site doit être hébergé par un organisme habilité à recevoir des données de santé.

Un autre conseil sera de vous limiter aux médicaments que vous connaissez déjà. L’idée n’est pas de tester de nouveaux médicaments!

Enfin n’hésitez pas à comparer les prix. Ces derniers peuvent considérablement fluctuer d’un site à l’autre. En effet certaines pharmacies achètent par lots ce qui permet d’abaisser les coûts.

Source:

https://www.consoglobe.com/acheter-medicaments-en-ligne-cg
https://www.marianne.net/societe/acheter-un-medicament-avec-ordonnance-en-ligne-fiable-des-sites-l-etranger-surfent-phenomene

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Ayurveda: Définition, histoire, principes, bienfaits, références

By ailleurs, Dans la tête, dans le corps, index, Soins

Ayurveda: Définition, histoire, principes, bienfaits, références

ayurveda

Définition/ Qu’est-ce que l’Ayurveda ?

L’Ayurveda est un ensemble de pratiques permettant à chacun de nous de demeurer dans un état de santé idéal selon ses besoins. C’est une thérapie intégrale et complète qui vise la longévité sans souffrances ni maladies.

Cet ensemble de pratiques est un mélange de science et de philosophie, qui trouve ses racines dans l’Inde védique, il y a plus de 4500 ans. Ayurveda est composé de 2 mots sanskrit : Ayus qui signifie vie, force vitale, et Vid qui veut dire connaissance, science. L’Ayurveda est tout à la fois connaissance de la Vie, Art du Vivant et Science de la Longévité.

L’Ayurveda s’attache à maintenir l’homéostasie entre le physique, le mental, l’émotionnel et le spirituel. Pour ceci, le corpus ayurvédique propose une multitude de pratiques et de soins qui vont permettre de maintenir ou de retrouver l’équilibre nécessaire à la bonne santé des 4 entités précédemment citées, afin d’éviter la maladie.




Cette approche rejoint certaines autres médecines traditionnelles anciennes comme la médecine chinoise ou la médecine tibétaine. Elle est par contre très éloignée de l’approche occidentale, qui privilégie l’aspect curatif à l’aspect préventif, l’une des forces majeures de l’Ayurveda. Pour autant, l’Ayurveda se veut complémentaire de la médecine allopathique moderne, notamment dans le traitement de certaines pathologies pour lesquelles l’Ayurveda accompagne le processus thérapeutique en prenant en compte les dimensions spirituelles et émotionnelles ignorées par la médecine moderne.

L’Ayurveda est reconnue par l’OMS depuis 1982 comme système de santé traditionnel.

Histoire et origine

ayurveda inde

Les origines de l’Ayurveda remontent à plus de 5000 ans. Ce sont les Rishis, les Sages de l’Inde ancienne, qui ont d’abord transmis ce savoir oralement. Il a ensuite été retranscrit dans les Vedas (ensemble de 4 traités enseignant la Vie sous ses différents aspects philosophiques et spirituels, et dont l’Atharva Veda est le traité dans lequel on trouve le plus de références à l’Ayurveda) puis dans des traités purement ayurvédiques, comme Charaka Samhita, Sushruta Samhita et Ashtanga Samgraha. Ces traités ayurvédiques sont toujours utilisés aujourd’hui pour transmettre et enseigner l’Ayurveda.

L’Ayurveda se compose de 8 branches (Ashtanga Ayurveda) qui vont permettre d’explorer tous les domaines de la Vie, que ce soit la médecine interne (Kaya-Chikitsa), la psychologie (Bhoot-Vidya) ou encore la pédiatrie (Kaumarbhruta).

Jusqu’au 16ème siècle, l’Ayurveda va continuer à être transmis et enseigné, d’autres traités vont être écrits permettant de toujours mieux comprendre les fondements de cette médecine millénaire.

Mis de côté pendant les diverses périodes d’occupation du pays (par les Moghols puis par les Anglais), l’Ayurveda vit depuis quelques décennies un véritable renouveau en Inde, mais aussi dans les pays occidentaux.

Grands principes

Ayus qui signifie Vie en sanskrit est la combinaison de 4 entités :

  • Sharir : le corps physique, par essence voué à disparaître
  • Indriya : les organes des sens
  • Satva : l’Esprit
  • Aatman : l’Âme, indestructiible

L’Ayurveda est fondé sur la théorie des 5 éléments (Panchamahabuta en sanskrit), qui sont Akash (l’éther, le cosmos), Vayu (l’air), Agni (le feu), Apas (l’eau) et Prithivi (la terre). Ces 5 Grands Eléments se retrouvent dans les 3 Doshas, qui sont les 3 énergies vitales qui nous constituent (ou Tri Doshas) :

  • Vata : combinaison de Akash et Vayu (Air et Ether)
  • Pitta : combinaison de Agni et Apas (Feu et Eau)
  • Kapha : Apas et Prithivi (Terre et Eau)

Chacun d’entre nous naît avec une constitution doshique individuelle appelée Prakriti. Cette constitution est déterminée par différents facteurs. La plupart du temps, on retrouve un Dosha dominant, et un dosha secondaire. La majorité d’entre nous a une constitution composée d’un dosha dominant et d’un autre dosha secondaire (ou mineur). Le dosha dominant va déterminer notre apparence physique, le fonctionnement de notre corps (métabolisme, stockage …), nos capacités intellectuelles et notre caractère. C’est aussi notre dosha dominant qui sera déterminant dans la prédisposition à certains déséquilibres et maladies.

On peut facilement trouver des tests simples permettant de déterminer son Dosha dominant. Ces tests ne remplacent cependant pas une consultation avec un thérapeute ayurvédique (appelé Vaidya quand il est médecin, ou consultant/praticien en fonction de son cursus de formation) qui utilisera d’autres moyens (comme la prise du pouls appelée Nadi Pariksha, l’examen des yeux et de la langue etc…) afin de déterminer au plus près votre Prakriti et les éventuels déséquilibres associés ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour y remédier.

L’objectif principal de l’Ayurveda va donc être de maintenir l’énergie des Doshas en équilibre afin de permettre le fonctionnement physiologique du corps en adéquation avec notre Prakriti.




Pour cela, l’Ayurveda dispose de différents moyens qui seront adaptés à chacun en fonction de sa constitution doshique : le Panchakarma (ensemble de thérapies visant à nettoyer et désintoxiquer le corps, incluant notamment les différents massages ayurvédiques), les médicaments (à base de plantes et d’épices principalement), le régime alimentaire et la régulation du mode de vie.

Parmi les exercices physiques et mentaux recommandés par l’Ayurveda, citons le Yoga, le Pranayama (exercices de respiration yogique), la récitation de Mantras, la méditation.

L’Ayurveda recommande une routine quotidienne (Dinacharya) composée de différents exercices et thérapies. Cette routine prend en compte l’heure et la saison, toutes 2 étant aussi régies par les Doshas, c’est à dire l’Energie cosmique ou Energie vitale.

Bienfaits de l’Ayurveda

L’Ayurveda est particulièrement indiqué pour traiter des pathologies chroniques, mais pourra aussi intervenir en soin de support dans des pathologies plus aiguës.

Parmi les indications on retrouve :

  • Les troubles digestifs : constipation, flatulences, acidité, hémorroïdes…
  • Les troubles du système nerveux : insomnie et troubles du sommeil, anxiété, dépression, migraines…
  • Douleurs articulaires et musculaires
  • Diabète
  • Allergies : eczéma, psoriasis, asthme…
  • Maladies inflammatoires
  • Certains troubles du système cardio-vasculaire
  • Addictions (tabac, alcool…)

Outre ces indications thérapeutiques, l’Ayurveda vise en 1er lieu à maintenir chacun de nous en bonne santé, et donc à vivre notre vie le plus sereinement et paisiblement possible.

En pratique

Les 2 objectifs principaux de l’Ayurveda vont être le maintien de la santé et la guérison des maladies causées par un déséquilibre interne et/ou externe. Pour ceci, l’Ayurveda va s’appuyer principalement sur l’alimentation (Ahara), sur nos habitudes de vie (Vihara) ainsi que sur notre état d’esprit (Manovyapara).

L’alimentation est le pilier clé de l’Ayurveda. En comprenant quels aliments nous sont bénéfiques et quels autres nous sont contre indiqués selon notre Prakriti, en adaptant notre alimentation aux différents moments de la journée et aux saisons, nous pouvons retrouver et maintenir l’équilibre nécessaire à notre Santé.  

L’Ayurveda est avant tout un mode de vie et une philosophie. Il est évident qu’il est impossible de tout changer du jour au lendemain, car nos habitudes de vies sont intimement liées à notre éducation, à notre culture, à tout ce qui nous a été transmis depuis l’enfance. Il est donc nécessaire d’être accompagné par un thérapeute formé à l’Ayurveda, qui saura vous guider et vous conseiller.

La mise en place de la routine quotidienne, appelée Dinacharya, est un 1er pas, car elle va permettre de poser les bases d’une vie plus saine, plus connectée à soi et à l’Energie de la Nature (ou Energie Cosmique). Apprendre les gestes simples de l’auto-massage, des exercices simples de Yoga et de Pranayama, quels aliments privilégier et quels épices utiliser vont permettre de retrouver petit à petit des sensations oubliées, de corriger les déséquilibres qui nous gênent au quotidien, et d’éviter des troubles plus sérieux.

Le thérapeute ayurvédique, qu’il soit praticien/consultant ou médecin, pourra vous proposer un programme de soins adapté à votre constitution et à vos éventuels troubles actuels. Ce programme de soins comprendra en général des massages à base d’huiles thérapeutiques (Abhyanga), des exercices de yoga et de respiration, la prise éventuelle de plantes et d’épices, et un régime alimentaire adapté.

Références

A propos de l’auteur: France Corroyez

Infirmière à l’hôpital pendant 25 ans, j’ai choisi de me former à l’Ayurveda en France et en Inde. Je suis installée à Paris dans le 11ème arrondissement, où je reçois les personnes souhaitant une prise en charge holistique de leur santé, en mettant l’accent sur la prévention des déséquilibres conduisant aux maladies. Je propose des consultations ainsi que différents soins et massages. J’organise régulièrement des sessions de formation à l’Ayurveda en collaboration avec des praticiens et médecins ayurvédiques indiens.

Les 2 centres indiens avec lesquels je travaille sont le centre Chakrapani à Jaipur, dont l’antenne en France est le Centre Ayurveda d’Aquitaine:
https://www.chakrapaniayurveda.com/
http://www.massages-ayurvedique.com/
Et le centre Uvas Ayurveda à Bangalore: www.ayurslim.in/

Site internet de France Corroyez

France corroyez

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maca

Maca, une plante montagneuse aux nombreux bienfaits

By Alimentation, chez soi, Soins, Sommeil

Maca, une plante montagneuse aux nombreux bienfaits

maca

Nous sommes dans la cordillère des Andes, à plus de 3.500 mètres d’altitude, dans des conditions semi-désertiques. On aurait du mal à imaginer qu’il puisse y avoir de la vie à cet endroit, et pourtant… C’est là que pousse la maca et c’est là que les Péruviens, tout comme les Incas et d’autres peuples avant eux, la récoltent et la consomment.

Mais si cette plante impressionne par sa survie dans des conditions extrêmes, elle est aussi étonnante de par ses nombreux bienfaits. Surnommée « ginseng péruvien », la maca a notamment des vertus énergisantes et anti-inflammatoires, et agit comme régulateur de nos systèmes vitaux.

Vous voulez en savoir plus sur cette plante mystérieuse, qui supporte de très hautes températures le jour et passe la nuit dans un environnement glacial? Découvrez ici son histoire, ses bienfaits et comment vous pouvez la consommer à votre tour.




Le maca, un super aliment ancestral

Avant tout, une précision s’impose : « maca » est un nom que l’on voit tantôt au masculin, tantôt au féminin, mais il serait faux de croire que le choix de son accord se fait au hasard. En effet, on dit « la maca » quand on parle de la plante et « le maca » quand on veut parler de son tubercule, qui n’est autre que la partie de la plante que l’on consomme.

Car le maca est un tubercule qui pousse sous la terre, au même titre que le radis, la pomme de terre et le navet. Il ressemble d’ailleurs à ce dernier, avec un diamètre d’environ 7cm et une couleur généralement jaunâtre.

Selon les archéologues, le maca était déjà consommé plus d’un millénaire et demi avant notre ère, bien qu’on n’en sache pas beaucoup plus sur sa consommation à cette période-là. Ce que l’on sait, c’est que les Incas le considéraient comme une plante sacrée. Ils l’utilisaient alors principalement pour ses bienfaits sur la fertilité, mais aussi pour donner force et énergie à leurs soldats avant les batailles.

Plus tard, lorsque les conquistadors espagnols ont envahi ce territoire de l’Amérique du Sud, ils en donnaient à leurs chevaux pour augmenter leur fertilité et ainsi agrandir leur troupeau rapidement. Sur place, ils en consommaient également eux-mêmes pour mieux survivre aux conditions climatiques si éloignées de leur terre natale.

Aujourd’hui, les Péruviens en consomment encore au quotidien, et certains sont même convaincus qu’elle aide à vivre plus longtemps. Cependant, si le maca a réussi à être gardé relativement loin des yeux du monde pendant des millénaires, il s’exporte maintenant dans d’autres pays, conquis par ses bienfaits.

Il faut dire que le maca est rempli de nutriments essentiels. Il est, d’abord, très riche en vitamines et en minéraux et oligo-éléments. En effet,  en plus d’être connu pour sa teneur très élevée en vitamines E, il est également riche en vitamines B et C. On y retrouve aussi du fer, du calcium, du magnésium, du zinc et du phosphore.

En outre, le maca renferme une belle quantité de protéines et peut se vanter de contenir presque la totalité des acides aminés essentiels. Il est également très riche en glucides, qui fournissent de l’énergie à nos cellules, et contient une quantité relativement importante de fibres.

Grâce à tout cela, le maca a été élevé au rang de « super aliment » aux Etats-Unis et chez nous.

9 bienfaits du maca

Si vous ne savez toujours pas pourquoi consommer du maca, voici 9 raisons pour lesquelles il est de plus en plus apprécié dans le monde.

1) Il améliore les performances sportives

Le maca est très apprécié des sportifs, et pour cause : il les aide aussi bien pendant qu’après l’effort.

Grâce à sa richesse en protéines et vitamines ainsi qu’aux acides gras et minéraux qu’il contient, le maca booste notre énergie et aide à renforcer notre force physique. Il aide notamment à favoriser la production de testostérone chez les hommes, ce qui permet d’augmenter la masse musculaire.

De plus, la majorité des glucides contenus dans le maca sont des glucides complexes, qui sont absorbés lentement par l’organisme. Cela participe à la régulation et la stabilisation des niveaux de sucre dans le sang sur la durée, ce qui permet d’augmenter notre endurance.

Mais le maca agit également sur le mental, nous permettant de mieux résister à l’effort et à l’envie d’abandonner. Enfin, une fois l’effort passé, le maca améliore également le temps de récupération et favorise un sommeil de meilleure qualité, important pour bien récupérer.

Condensé de force et de vitalité, le maca nous aide donc à améliorer nos performances sportives de manière générale. Mais cela ne fait-il pas de lui un produit dopant? Rassurez-vous, la réponse est non. 100% naturel, le maca ne contient aucun produit chimique dangereux ou addictifs. Vous pouvez donc le prendre sans risque, que cela soit pour votre santé ou pour votre fairplay!  

2) Il aide à lutter contre la fatigue

Outre la fatigue due à un effort sportif, le maca aide également à combattre la fatigue physique et mentale au quotidien. Il vous redonnera de l’énergie dans le cas d’une fatigue passagère et, utilisé en cure, il pourra aussi venir à bout d’un état d’affaiblissement général et d’une fatigue plus profonde, telle que l’anémie. Ceci est dû notamment à ses minéraux, ses oligo-éléments et ses vitamines, qui constituent un vrai cocktail dynamisant.

3) Il renforce les défenses immunitaires

En stimulant l’organisme et en lui permettant de retrouver son énergie perdue, le maca a aussi un effet très bénéfique sur nos défenses immunitaires. En effet, il apporte à notre corps tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement, ce qui permet d’éviter les carences et de renforcer notre organisme.

Une cure d’un mois de maca vous permettra ainsi de booster votre immunité et d’éloigner les maladies. Idéal lors des changements de saison, quand les rhumes et autres maladies ne sont jamais bien loin!

4) Il éloigne le stress

Le maca a un effet régulateur sur notre système nerveux, ce qui permet de diminuer notre niveau de stress et d’anxiété et d’augmenter notre bien-être.

Ses propriétés apaisantes proviennent principalement des acides gras et acides aminés que l’on retrouve dans sa composition, tels que la lysine et la glycine. Ceux-ci nous aident à nous calmer tout en favorisant la production de sérotonine et d’endorphine, qui favorisent à leur tour le bien-être et le bonheur.

Pour tout cela, le maca est notamment recommandé aux personnes passant par des périodes extrêmement stressantes, mais aussi à celles qui sont déprimées ou qui font face à des troubles du sommeil.

5) Il stimule la mémoire et la concentration

Son activité sur le système nerveux a aussi une influence sur nos fonctions cognitives. Le maca permet de lutter contre les troubles de l’attention et, ainsi, d’optimiser notre concentration. Mais il aide aussi à affûter notre esprit, à augmenter notre motivation et à prévenir les trous de mémoire.

De plus, grâce aux acides gras et aux antioxydants qu’ils contient, le maca aide à protéger les cellules du cerveau contre les radicaux libres. Cela permet de diminuer le risque de perte ou de détérioration de la mémoire.

Des cures de maca peuvent être ainsi conseillées aux étudiants et aux personnes âgées.




6) Il renforce les os

Sa richesse en calcium ainsi qu’en fer, en protéines et en vitamines permet au maca de participer au maintien et au renforcement du système osseux.

C’est notamment très utile chez les femmes pendant la ménopause. En effet, à ce moment-là, l’absorption du calcium est diminuée suite à la baisse des niveaux d’œstrogènes. Cela a un impact négatif sur la santé des os et peut mener à de l’ostéoporose.

7) Il soulage les symptômes de la ménopause

Outre son effet bénéfique sur le système osseux, le maca est rempli d’autres bienfaits qui aident la femme à mieux vivre sa ménopause. En effet, certains de ses composants, tels que ses protéines, ses vitamines et ses minéraux, favorisent la régulation et le rééquilibrage du système hormonal.

De cette manière, le maca permettrait de diminuer les bouffées de chaleur, de lutter contre la fatigue et de combattre l’anxiété provoquées par la ménopause. Ces effets doivent encore être prouvés scientifiquement, mais ils sont déjà observés par de nombreuses femmes qui suivent une cure de maca à cette période de leur vie.

8) Il a des propriétés aphrodisiaques

Outre tous ses bienfaits sur la santé, le maca est aussi très utilisé pour ses vertus aphrodisiaques. Certains le surnomment d’ailleurs « viagra péruvien »!

En effet, consommé régulièrement, il permettrait de réguler la production de testostérone chez l’homme et d’œstrogène chez la femme. Or, ces hormones ont une influence directe sur la libido. De plus, le maca aiderait à lutter contre les troubles de l’érection.

Tout comme ses effets sur la ménopause, son action sur la libido doit cependant encore être prouvée scientifiquement. À ce jour, elle n’a en effet été réellement démontrée que sur des rats en laboratoire. Toutefois, elle est utilisée dans cet objectif depuis des millénaires car les Incas en mettaient déjà dans leurs boissons aphrodisiaques, ce qui peut laisser croire que son effet est bien réel!

9) Il booste la fertilité

S’il est consommé régulièrement, le maca permettrait également d’améliorer la fertilité, aussi bien chez l’homme que chez la femme. De plus, il augmenterait la production de sperme.

Comment consommer le maca?

Si vous cherchez du maca sous sa forme naturelle, autant vous le dire tout de suite : vous n’en trouverez pas, à moins que vous soyez au Pérou. En réalité, le maca est principalement vendu et consommé sous forme de poudre, bien que vous puissiez aussi le trouver dans le rayon des compléments alimentaires, en comprimés ou sous forme liquide.

La poudre de maca peut être ajoutée à de nombreuses préparations aussi bien salées que sucrées, telles que des smoothies, du chocolat chaud, des soupes, des gâteaux, des biscuits, des salades et des plats cuisinés en tous genres. Son goût rappelle la noix et le caramel, ce qui donne sans conteste une note agréable à de nombreuses préparations!

Le maca présente peu d’effets secondaires connus et son dosage n’est donc pas sujet à de grandes limitations. Comme pour tout autre aliment, il est toutefois vivement recommandé de ne pas tomber dans l’excès. En effet, si vous en consommez plus d’une demi-cuillère par jour, vous pourriez provoquer un déséquilibre hormonal ou une augmentation de votre pression artérielle.

De plus, lorsqu’il est consommé sous forme de cure, il est vivement recommandé de ne pas en consommer pendant plus de 3 mois d’affilée pour éviter de potentiels désagréments ou dérèglements. Si vous voulez faire plusieurs cures, veillez à laisser un à deux mois entre chaque cure.

En outre, devant l’absence d’études sur le sujet, sa consommation est actuellement déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes, ainsi qu’aux personnes souffrant d’hypertension ou de syndrome métabolique.

Enfin, notez que vous n’en trouverez sûrement pas au supermarché. Il vous faudra aller en pharmacie ou dans un magasin spécialisé pour vous en procurer. Si vous préférez, vous pouvez aussi en acheter sur internet. Toutefois, veillez à acheter du maca bio et originaire des Andes, où il est cultivé selon la tradition et dans les conditions climatiques adaptées. Ce gage de qualité vous garantira de profiter de tous les bienfaits du maca.

Alors, intéressés? Ou peut-être avez-vous déjà goûté du maca?




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miel de manuka

Le miel de manuka serait-il le meilleur au monde?

By Alimentation, chez soi, Soins

Le miel de manuka serait-il le meilleur au monde?

miel de manuka

Nous sommes nombreux à savoir à quel point le miel est bon, aussi bien pour nos papilles gustatives que pour notre santé. En effet, il nous aide à combattre les maladies hivernales et d’autres petits problèmes du quotidien. Mais parmi toutes les sortes de miel qui existent, la plus précieuse est peut-être le miel de manuka.

Originaire de Nouvelle-Zélande, le miel de manuka était déjà consommé par les Maoris, qui voyaient en lui un produit miraculeux. Provenant du manuka, un arbre qui appartient à la famille de l’arbre à thé (ou tea tree), que l’on connait bien pour son huile essentielle, le miel de manuka présente des propriétés plus puissantes que celles des autres miels. Tant et si bien qu’en Nouvelle-Zélande, mais aussi ailleurs dans le monde, il est même utilisé en milieu hospitalier pour ses vertus médicinales!

Poussant à l’état sauvage, le manuka ne permet de produire qu’une petite quantité de miel chaque année, ce qui augmente son prix et l’élève d’autant plus au statut de miel d’exception.

Vous voulez savoir d’où le miel de manuka tire ses pouvoirs et quels bienfaits vous pouvez en retirer? Les réponses se trouvent dans cet article!




Qu’est-ce qui rend le miel de manuka si différent des autres?

À première vue, le miel de manuka se distingue par sa couleur orangée, plus foncée que les autres miels. Si vous le goûtez, vous vous rendrez aussi vite compte que son goût est bien plus prononcé que ses cousins.

Mais cela ne suffit évidemment pas à expliquer ses propriétés et ses bienfaits. En réalité, le miel de manuka renferme une molécule aux puissantes propriétés antibactériennes : le méthylglyoxal. Or, si celle-ci se retrouve dans la composition des autres miels également, le miel de manuka en contient une quantité bien plus élevée.

Dans le cas du miel de manuka, cette molécule est plutôt connue sous le nom d’UMF (pour « Unique Manuka Factor »). C’est de cette manière que le chercheur néo-zélandais Peter Molan, qui a étudié le miel de manuka, avait appelé cette précieuse substance avant que l’on se rende compte qu’elle provenait tout simplement d’une quantité élevée de méthylglyoxal.

Aujourd’hui repris sur tous les pots de miel de manuka, l’UMF prend la forme d’un chiffre qui peut changer d’un pot à l’autre. Plus l’indice lié à l’UMF sera élevé, plus les pouvoirs antibactériens du miel seront puissants.

Quels sont les bienfaits du miel de manuka?

miel

Le miel de manuka est un puissant antibactérien, mais il a aussi d’excellentes propriétés anti-inflammatoires, cicatrisantes et antioxydantes. Voici ses bienfaits.

1) Il combat les maladies hivernales

Si vous êtes adeptes du miel, vous savez qu’il peut être utilisé pour lutter contre des maladies hivernales, tels que le rhume et la toux. Le miel de manuka n’échappe évidemment pas à la règle. Mais, mieux encore, il se démarque des autres types de miel par sa puissance, qui est bien plus élevée. Il agit plus rapidement, et avec une dose plus petite!

Ainsi, vous pouvez utiliser le miel de manuka pour prévenir ou combattre le rhume, la bronchite, l’angine et la sinusite, car il lutte contre les bactéries qui sont à la base de ces maladies. En outre, vous pouvez aussi l’utiliser contre la toux.

Pour rester à l’abri des malades hivernales, il vous suffit d’en consommer une à deux cuillères à café par jour pendant l’hiver.

2)  Il lutte contre le staphylocoque doré

Les vertus antibactériennes du miel de manuka sont si puissantes qu’il peut être utilisé contre des bactéries qui ont tendance à résister à plusieurs traitements antibiotiques classiques. C’est le cas du staphylocoque doré, une bactérie très présente dans les hôpitaux et qui peut faire beaucoup de mal au corps et à l’organisme. Il peut notamment provoquer des infections des voies respiratoires, de la peau, du sang et du squelette.

Très résistant, le staphylocoque doré peut s’avérer très difficile à combattre. C’est ici que le miel de manuka entre en jeu : il peut entraver et arrêter son développement, et ainsi lutter contre les infections qu’il provoque.

3) …et contre d’autres bactéries

Parmi les autres bactéries importantes contre lesquelles le miel de manuka peut agir efficacement, on note l’Helicobacter pylori, qui donne lieu à des ulcères d’estomac, mais aussi les streptocoques, qui provoquent diverses infections. Autant de bactéries qu’il est parfois très difficile de combattre avec un traitement antibactérien classique.




4) Il favorise la cicatrisation

Tout comme ses vertus antibactériennes, les propriétés cicatrisantes du miel de manuka sont plus puissantes que celles des autres miels. Celles-ci proviennent notamment du méthylglyoxal (ou MGO), cette substance active que l’on retrouve en grande quantité dans le miel de manuka. En outre, le MGO a aussi des propriétés anti-inflammatoires qui sont très utiles pour lutter contre les infections cutanées.

Grâce à cela, le miel de manuka peut être utilisé pour soigner des brûlures légères ainsi que des plaies et blessures en tous genres. Pour cela, il suffit d’en appliquer une couche épaisse d’environ 5 millimètres à même la peau et de poser un pansement par-dessus, à changer tous les jours. Le miel nettoiera la plaie en attirant les liquides, tels que la lymphe, et en éliminant les bactéries et les déchets qui pourraient mettre à mal la cicatrisation. De plus, il luttera contre le développement des bactéries dans la plaie. En plus d’améliorer la cicatrisation, cela réduira l’inflammation et atténuera la douleur.

Le miel de manuka est d’ailleurs tellement efficace qu’il est même utilisé dans plusieurs hôpitaux à cet effet! Cependant, notez que si vous blessure est trop sérieuse, il est important de consulter un médecin avant d’avoir recours au miel.

5) Il permet d’avoir une belle peau

Si vous n’avez pas de plaie à soigner, vous pouvez toujours en appliquer une fine couche sur votre visage et votre corps. Grâce à ses vertus antibactériennes, anti-oxydantes, anti-inflammatoires et antiseptiques, il aide à rendre la peau nette et à atténuer les signes de fatigue. Il est également très efficace contre l’acné, que ça soit pour éviter son apparition ou pour soigner les cicatrices qu’elle provoque. De plus, il permettrait de retarder l’apparition des rides. Enfin, sur le corps, il peut aussi être utilisé pour combattre l’eczéma.

6) Mais encore…

On attribue également d’autres bienfaits au miel de manuka. Ainsi, il serait très efficace contre les maladies intestinales ainsi que les maux de ventre et d’estomac. Il est aussi intéressant pour la santé bucco-dentaire car, en s’attaquant aux bactéries, il empêche la formation de plaque dentaire, lutte contre l’apparition des caries et des aphtes et prévient le développement de maladies telles que la gingivite et la parodontite.

En outre, il peut être utilisé pour traiter des troubles respiratoires tels que l’asthme et la bronchite chronique, ainsi que pour retrouver le sommeil et en améliorer la qualité. Enfin, certains disent aussi que, grâce à ses vertus antioxydantes, le miel de manuka pourrait empêcher le développement de certains cancers en s’attaquant aux cellules tumorales.

Comment consommer le miel de manuka?

Le miel de manuka a une texture crémeuse et son goût renferme une touche d’eucalyptus. Il est délicieux sur des toasts, dans un yaourt, en salade ou tout simplement à la cuillère. Il peut aussi être ajouté dans un thé mais, si vous voulez profiter de ses bienfaits, il est préférable de le mélanger à du thé tiède. En effet, le miel de manuka perd ses bienfaits lorsqu’il est chauffé à plus de 40°C.

Pour éloigner les maladies et les bactéries toute l’année, il est recommandé d’en consommer entre une et deux cuillères par jour. De plus, comme nous l’avons dit, le miel de manuka peut également être utilisé en application externe lorsqu’il s’agit de combattre des blessures ou des infections cutanées.

Toutefois, si vous voulez le consommer pour ses vertus médicinales, sachez que tous les miels de manuka ne se valent pas. Au moment de l’achat, il est donc important de bien faire attention à son indice UMF. Les miels présentant un indice inférieur à 10 ne seront bons que pour vos papilles et s’avéreront très peu efficaces à l’heure de guérir vos maux.

Pour un usage interne et pour rester en bonne santé, on recommande généralement de choisir un miel d’un niveau allant de 10 à 16. Mais si vous voulez l’utiliser sur votre peau, il faut utiliser un miel présentant un UMF plus élevé, de 17 à 25, pour qu’il soit réellement efficace.

Enfin, notez que la consommation de miel de manuka, qu’elle soit interne ou externe, est interdite aux enfants de moins de 12 mois. En effet, ils pourraient contracter le botulisme infantile, une maladie rare qui peut s’avérer mortelle.

Dites-nous, aviez-vous déjà entendu parler du miel de manuka? En avez-vous déjà goûté?

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