Déodorant naturel, bio et efficace. Comment le choisir ou en fabriquer ?
Le déodorant naturel s’oppose par définition au déodorant industriel. Les déodorants classiques trouvés en grande surface peuvent contribuer à la pollution et être toxiques pour l’organisme.
Le déodorant est utilisé pour neutraliser les odeurs venant de la transpiration. Il n’a pas forcément comme fonction d’être anti-transpirant.
La transpiration est un mécanisme physiologique très utile à notre organisme:
- Elle thermorégule notre corps. La transpiration permet de maintenir la température du corps à une moyenne de 37°C,
- Elle élimine les toxines et autres déchets du métabolisme,
- Elle protège la peau par un film hydrolipidique qui hydrate et améliore l’efficacité du système immunitaire.
Le déodorant agit en neutralisant les bactéries qui, en se nourrissant de la sueur, produisent les mauvaises odeurs.
La transpiration est une fonction inhérente à l’organisme et un signe de bonne santé. Elle ne doit pas être évitée. Cherchons plutôt comment lutter, sainement et naturellement, contre les mauvaises odeurs qui l’accompagnent.
Pourquoi éviter les déodorants industriels ?
Environnement
La pollution de l’air, nous le savons, représente un danger pour la santé humaine. Les rejets dans l’air de particules fines de produits ménagers et cosmétiques continuent d’augmenter.
En cause de cette pollution aux particules fines: les parfums, déodorants en spray, désodorisants pour la maison…
Les sprays sont particulièrement néfastes pour l’environnement puisqu’en plus des substances chimiques du produit en lui-même, des gaz propulseurs (hydrocarbure, propane, butane, isobutane…) sont libérés à chaque pression.
En plus de cette pollution de l’air, il faut ajouter les déchets générés par les emballages de ces produits cosmétiques. Ce sont autant de petits leviers d’actions vers une planète moins polluée.
Santé
Certains composants des produits industriels ont un effet néfaste avéré ou suspecté sur nos organismes, en voici un aperçu:
- Le Paraben: Propylparaben
Les parabens (PARAoxyBENzoates) sont des conservateurs utilisés pour éviter le développement de micro-organismes dans les produits. Mais cet additif est très controversé. Il pourrait favoriser le développement du cancer du sein et aurait des effets négatifs sur le système endocrinien et reproducteur. À ce jour les études de l’ASNM et l’EFSA chargées de réguler la mise sur le marché des substances n’ont pas officiellement conclu à un quelconque danger.
Ils sont identifiables car leurs noms sont composés de: “para” et/ou “benzoates”.
- Le Cyclopentasiloxane
Ce dérivé du silicone est fortement suspecté d’être perturbateur endocrinien.
- Le Phénoxyéthanol
Le phénoxyéthanol n’est pas considéré comme dangereux pour l’adulte. Il est utilisé comme conservateur pour ses propriétés antifongiques et antibactériennes.
Son utilisation dans les produits destinés aux enfants de moins de 3 ans est cependant restreinte. Pour les autres populations, la teneur ne doit pas excéder 1%. Conformément au principe de précaution et au vue des incertitudes entourant encore le phénoxyéthanol, il est conseillé d’éviter cette substance.
- Les Sels d’Aluminium
Les sels d’aluminium sont retrouvés dans les “anti-transpirants”, ils sont facilement repérables par des noms à rallonge contenant la mention “aluminium”.
Rappelons que la transpiration est importante pour le bon fonctionnement du corps et qu’il ne faut par conséquent pas chercher à la limiter.
Les données scientifiques concernant cette substances sont peu nombreuses. Le CSSC estime “qu’il n’existe pas de preuves que l’utilisation des anti-transpirants peut induire des niveaux de concentration sanguine en aluminium qui seraient dangereux pour la santé ». Autrement dit, c’est le niveau d’exposition qui est dangereux.
Cela implique de savoir à quelle dose journalière nous sommes exposés, ce qui n’est pas le cas.
Des recommandations ont été émises à ce sujet. L’Affssaps conseille ainsi de limiter la teneur en sel d’aluminium à 0,6% dans les produits cosmétiques.
Force est de constater qu’aucun de ces organismes n’a de pouvoir décisionnaire. Ainsi, les industriels ont libre choix de suivre ou non ces recommandations.
- L’alcool
Tous les alcools ne sont pas néfastes pour la peau. Voici un tour d’horizon des alcools à éviter et ceux qui ne présentent pas de problèmes majeurs.
Les mentions: alcohol, alcohol denat ou isopropyl alcohol, indiquent des alcools ayant un impact négatif sur la peau. Ces molécules sont responsables de l’évaporation du film hydrolipidique protégeant naturellement la peau. En l’emportant, l’alcool contribue au dessèchement de la peau et peut engendrer des irritations.
Certains alcools sont cependant neutres pour la peau. Comme l’alcool benzylique par exemple, qui est autorisé dans tous les cosmétiques (bio et conventionnels). Cette molécule ne reste pas moins classée dans la liste des allergènes. Elle est donc soumise à indication obligatoire sur l’étiquetage.
- Allergènes divers
Au total, 26 substances parfumantes sont considérées comme allergènes dans les cosmétiques. La réglementation impose une information aux consommateurs par l’étiquetage. Malheureusement, la plupart des déodorants contiennent une ou plusieurs de ces substances limitant le choix pour les personnes allergiques.
Quelles alternatives aux déodorants industriels ?
Aussi, pour éviter ces produits suspects, il existe plusieurs alternatives:
- Arrêter complètement le déodorant. C’est un peu extrême et heureusement, il y a d’autres solutions,
- Surveiller chaque liste d’ingrédients des cosmétiques industriels (Bon courage!),
- Fabriquer son propre déodorant,
- Trouver un déodorant naturel artisanal sain et écologique,
Pour commencer, le terme “naturel” est un terme générique désignant les produits s’opposant à ceux de l’industrie.
Par ce terme, on entend désigner les alternatives plus saines et écologiques aux cosmétiques industriels.
Sur un packaging, ce n’est pas parce qu’il est écrit “naturel” que le cosmétique est systématiquement exempt des produits à éviter listés ci-dessus, ni qu’il ne contient aucune substance de synthèse.
Il n’y a pas de réglementation officielle concernant le terme “naturel”. Au mieux ce terme bénéficie d’un label privé avec un cahier des charges propre garantissant l’origine naturelle des produits utilisés.
Lorsqu’un ingrédient dans un produit est indiqué comme “issu de l’agriculture biologique” cela signifie qu’il répond à la réglementation officielle de l’agriculture biologique.
Cela assure donc que les ingrédients sont issus d’un mode d’agriculture sans épandage de produits chimiques de synthèse, sans OGM…
Les cosmétiques naturels et biologiques ne permettent pas de lutter contre les ingrédients à outrance dans les produits, ni contre le gaspillage. Ils ont néanmoins le mérite de respecter des procédés de fabrication et des modes de productions plus respectueux de l’environnement et interdisent certaines substances de synthèses.
Encore faut-il avoir connaissance des cahiers des charges des différents labels pour faire son choix.
- Tableau confrontant les mentions “biologiques” et “naturels” pour les cosmétiques
Biologiques | Naturels | |
Définitions légales | Il n’y a pas de réelle définition légale d’un cosmétique biologique ou naturel. Une norme AFNOR publiée en 2017 vise à uniformiser les pratiques. Cette norme est cependant d’application volontaire. Les mentions doivent donc être appuyés par un label émanant d’un organisme de certification. |
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Principes Généraux | Contiennent un maximum d’ingrédient d’origine naturelle et issus de l’agriculture biologique. Certaines substances jugées indésirables peuvent être interdites dans la composition (silicones et parfums de synthèse…). Leurs processus de fabrication assurent le respect de l’environnement et des animaux. |
Contiennent des substances d’origine naturelle (végétale, minérale, animale, qui ont été pas ou peu modifiés. Les conservateurs peuvent être autorisés à condition de faire apparaître la mention “agent de conservation” sur le packaging. |
Labels | Décernés par des organismes de certification privés répondant à leurs propres cahiers des charges : – Parmi les labels français on retrouve : Ecocert, Qualité France, Nature et Progrès, Cosmébio…Les labels internationaux comptent: BDIH, Soil Association, Cosmos.. |
Même fonctionnement que pour les labels biologiques. Les labels répondent à un cahier des charges émanant d’organismes certificateurs privés. |
Exemple de critères certifiants | Le label Ecocert impose 95% de produits d’origine naturelle pour ses deux labels “cosmétique biologique” et “cosmétique ecologique”. Label “Cosmétique Biologique” : – 95% minimum des ingrédients végétaux être issus de l’agriculture biologique – 10% au moins du total des ingrédients issus de l’agriculture biologique. Le label “Cosmétique Ecologique” : – 50% d’ingrédients végétaux issus – 5% du total des ingrédients issus de l’agriculture biologique. |
La charte BDIH : – Exclu les huiles minérales (paraffine) et le silicone – Exclu les colorants et les parfums de synthèse. |
Il existe cependant quelques constantes parmi les labels biologiques:
- Les OGM sont interdits,
- Pas d’huiles minérales (silicone, paraffine…),
- Pas de parfums, colorants, pigments de synthèses,
- Pas de conservateurs artificiels (phénoxyéthanol, paraben…)
- Une majorité des ingrédients doivent être issus de l’agriculture biologique.
Voici d’autres exemples de mentions qui peuvent être retrouvées sur les produits et comment les interpréter.
Les slow cosmétiques
Cette mention se distingue des autres en récompensant gratuitement les marques qui respectent non pas un cahier des charges mais certains critères incontournables.
Parmis ces derniers on retrouve:
- L’absence d’ingrédients issus de l’industrie pétrochimique,
- En vertu du principe de précaution, aucun ingrédient suspect n’entre dans la recette,
- La composition du produit ne contient QUE des substances bénéfiques pour la peau,
- Pas de greenwashing, que des promesses réalisables.
Les mentions “sans”
Les mentions “sans” sont à la seule initiative de la marque. Généralement, ces mentions mettent en avant l’absence de produits décriés d’un point de vue sanitaire ou environnemental.
Il est intéressant de constater la réponse des marques aux inquiétudes des consommateurs. Attention cependant au pouvoir du marketing, il est important de chercher ce qui se cache derrière cette mention “sans”.
On peut néanmoins compter sur des contrôles ponctuels et aléatoires des autorités sanitaires françaises ( principalement l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ou la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraude).
Les mentions “Non testé sur les animaux”
Les tests de produits cosmétiques sur les animaux sont interdits depuis 2013 dans l’Union Européenne. Cette interdiction vise les cosmétiques mis sur le marché après 2013 et concerne notamment les produits importés.
Cependant, selon cette réglementation, les ingrédients multi-usages qui composent les produits peuvent toujours être testés sur les animaux s’il sont utilisés dans d’autres secteurs que celui des cosmétiques (pharmacie, chimie, agroalimentaire…). Cela peut par exemple concerner les parfums, les conservateurs, les polymères (plastiques)…
Il existe bon nombre de labels privés visant à garantir des cosmétiques plus sains et/ou naturels:
- Charte Cosmebio: NAT,
- Cosmos Organic,
- Natural cosmetic (ECOCERT),
- Natrue
- …
De quoi est composé le déodorant naturel ?
Un déodorant alternatif qui se respecte est composé au minimum de:
- Poudre Minérale: presque systématiquement de l’argile. Elle absorbe l’humidité et adoucit la peau,
- Bicarbonate de soude: antibactérien il neutralise ainsi les mauvaises odeurs,
- Amidon: sert à faire tenir le déodorant sur la peau tout en l’adoucissant et l’assainissant.
Il est possible d’ajouter au gré des envies et des besoins des huiles essentielles, des hydrolats, des poudres végétales, des corps gras (souvent huile de coco ou beurre de karité) ou encore de la cire (végétale ou d’abeille).
Comment choisir son déodorant naturel ?
Pour commencer, évitez les “anti-transpirants” et préférez les déodorants.
Ensuite, un déodorant qui sent bon est un déodorant qui rassure. Mais ce n’est pas une garantie anti-odeur. La bonne odeur du déodorant couvrira (plus ou moins bien) les mauvaises odeurs sans pour autant les neutraliser. Un déodorant qui sent bon peut être un critère de choix mais ne permettra en aucun cas d’empêcher l’odeur de transpiration.
Il est existe un très large éventail de recettes de déodorants naturels dans lesquelles chaque ingrédient confère les propriétés suivantes au produit:
Les amidons
- Amidon de maïs
L’amidon de maïs absorbe l’humidité tout en améliorant l’adhésion du déodorant à la peau. Il permet également d’adoucir la peau.
- Arrow root
Cette racine permet de purifier la peau tout en absorbant l’humidité.
L’argile blanche
L’argile blanche est systématiquement utilisée plutôt que l’argile verte dans les déodorants, puisqu’elle est incolore et moins abrasive.
Les poudres végétales
- Poudre d’iris de Florence
Cette poudre au délicat parfum floral absorbe la transpiration tout en adoucissant et en protégeant la peau. Ses propriétés antibactériennes en font un ingrédient très utile dans les déodorants pour lutter contre les mauvaises odeurs.
- Poudre de sève de bambou
Le bambou absorbe la transpiration, il est tout indiqué dans la composition de déodorant grâce à son toucher doux. Sa granulométrie fine le rend non abrasif.
Hydrolats et huiles essentielles
- Palmarosa
En hydrolat ou en huile essentielle, le palmarosa est assainissant et purifiant. Ses propriétés antibactériennes permettent de lutter contre les mauvaises odeurs tout en soignant les problèmes cutanés.
- Citron
Le citron s’utilise en hydrolat ou en huile essentielle dans les déodorants comme assainissant et purifiant.
- Hydrolat d’Hamamélis
L’eau florale d’Hamamélis est particulièrement indiquée pour les peaux sensibles. Elle est tonifiante et apaisante pour la peau.
- Tea Tree
Le Tea tree est assainissant et protecteur autant en hydrolat qu’en huile essentielle. Il est apprécié pour son odeur fraîche et tonique.
Les huiles essentielles pouvant être allergènes il est conseillé de favoriser les hydrolats, surtout si le déodorant s’adresse aux femmes enceintes, allaitantes et/ou aux enfants.
Les corps Gras
Les corps gras ont des bienfaits sur la peau mais servent aussi de texturants pour obtenir un déodorant sous forme de cire ou en stick. Malgré le recours aux matières grasses, il n’y a pas à craindre que les déodorants tachent vos vêtements.
- Beurre de karité
Il est possible de le choisir neutre en odeur. Le beurre de karité s’adapte à toutes les peaux en les protégeant, les réparant et les adoucissant. Il joue également un rôle réparateur sur les peaux et les soulage en les hydratant.
Huile au doux parfum exotique, elle ne manque pas d’hydrater la peau tout en l’apaisant.
- Beurre de cacao
Le beurre de cacao texture les crèmes et soins. À l’application, il laisse un film protecteur hydrolipidique sur la peau, aidant ainsi naturellement à la protection et la régénération de la peau.
Les cires
Les cires ont pour double effets de permettre au déodorant une conservation plus longue et de texturer les déodorants solides. Il en existe plusieurs:
- Abeilles
- Soja
- Riz…
Comme tout cosmétique naturel, le déodorant alternatif a pour vocation d’accompagner le corps, pas d’annihiler ses fonctions.
Aussi, le passage au déodorant naturel peut être déroutant. Il se peut même que la transpiration soit plus abondante voire plus odorante durant une à deux semaine(s). Pas de panique, le corps doit se réhabituer et s’auto-réguler. Une fois cette phase passée, votre peau retrouvera un équilibre naturel.
Textures
Il existe pour les déodorants naturels un large panel de textures. Il est possible d’opter pour du déodorant, en poudre, en stick, en bille “roll-on”, en cire… Jamais en spray cependant puisque ce packaging va de pair avec l’ajout de gaz propulseurs et sont connus pour être polluants.
Les déodorants en poudre ou en crème sont pour la plupart du temps à appliquer avec les doigts, ce qui peut surprendre voire en rebuter certains.
Les fausses bonnes idées
Certaines substances d’apparences naturelles peuvent néanmoins se révéler dangereuses pour la santé.
- Le Talc
Le talc est une espèce minérale composée de silicate de magnésium.
On peut également retrouver dans le talc provenant de certains gisements, des fibres d’amiantes. C’est pourquoi il est classé comme potentiellement cancérigène par le Centre Internationale de la Recherche sur le cancer lorsqu’il est sous sa forme asbestiforme (amiantée).
Plusieurs crises sanitaires sont survenues au sujet du talc contribuant à nourrir les polémiques à son sujet. Aujourd’hui, il est encore utilisé dans les cosmétiques pour ses propriétés purifiantes, adoucissantes et absorbantes. Mais, on estime que la composition du talc vendu sous forme de poudre libre est difficile à contrôler et peut contenir de l’amiante.
Le secteur de la cosmétique assure cependant que les poudres de maquillage compactes (les blushes, les crèmes matifiantes et les déodorants) ne seraient pas concernées par la polémique. Les alertes sanitaires n’ont en effet touchées que les poudres de talc libres.
Les poudres de talc libres sont celles utilisées pour les bébés et le corps. Elles s’opposent aux formulations de produits contenant du talc (qui serait “prisonnier” des autres composants).
Cependant, face à ces incertitudes et les crises récentes (la dernière étant survenue au Canada en 2018) la vigilance est de mise.
- La pierre d’alun
La pierre d’alun est un minéral composé de sulfate double d’aluminium et de potassium. Cette pierre fait fonction d’anti-transpirant et d’antibactérien. Elle existe sous forme naturelle et de synthèse dont les deux contiennent de l’aluminium. Et c’est bien cette dernière substance qui pose problème.
Le secteur du cosmétique assure qu’une fois mouillée, au moment de l’application sur la peau, la teneur en aluminium de la pierre est inférieure au seuil de 0,6% préconisé.
Cependant, les mêmes interrogations se posent avec la pierre d’alun qu’avec les sels d’aluminium. Nous ne sommes sûrs de rien, par précaution, évitons-le.
Où acheter du déodorant naturel ?
Le déodorant naturel s’achète sur internet, en magasins bio, et parfois même en pharmacie. Il n’est pas encore disponible dans les grandes surfaces. Pour le moment cela reste un produit de niche dans lequel on privilégie les aspects sains et naturels.
Avantages/Inconvénients
Avantages
- Il est plus doux pour la peau,
- Il est plus sain,
- Il est possible d’adapter l’odeur et les bienfaits,
- Il est écologique: moins de rejet de substances néfastes pour l’environnement,
- Il est zéro-déchet en utilisant le contenant.
Inconvénients
- Il n’est pas vendu partout,
- Attention au greenwashing, il est important de lire la composition des produits,
- Il coûte plus cher à l’achat,
- La période de transition durant laquelle le corps s’autorégule peut surprendre.
Est-il possible de le fabriquer soi-même ?
Il est tout à fait possible de fabriquer son propre déodorant naturel. Voici un exemple de recette toute simple à réaliser soi-même:
La recette de Zéro-déchet:
- 50 g d’huile de coco
- 50 g de bicarbonate de soude
- 40 g de fécule de maïs
- 5 gouttes d’huile essentielle de palmarosa
Préparation:
- Dans un bain-marie, faire fondre l’huile de coco,
- Ajouter le bicarbonate et la fécule
- Hors du feu, ajouter l’huile essentielle
- Verser la préparation dans un pot en verre (on évite le plastique!),
- Laisser refroidir, la texture se solidifiera.
Cette pâte à la texture de cire s’applique avec les doigts au creux des aisselles.
Ce type de préparation se conserve plusieurs mois.
Sources
https://www.quechoisir.org/decryptage-deodorants-et-antitranspirants-les-composants-a-eviter-n3641/
https://www.etiaxil.fr/transpiration-explication
https://science.sciencemag.org/content/359/6377/760.full
https://www.quechoisir.org/decryptage-deodorants-et-antitranspirants-les-sels-d-aluminium-en-question-n9683/
https://ansm.sante.fr/Activites/Surveillance-du-marche-des-produits-cosmetiques/Les-autorites-en-charge-des-produits-cosmetiques/(offset)/4
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13093
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/cosmetiques-ou-en-est-on-des-tests-sur-les-animaux_19849
https://www.quechoisir.org/conseils-ingredients-indesirables-dans-les-cosmetiques-vos-questions-nos-reponses-n43708/
http://alternativebeaute.com/leffet-de-lalcool-dans-nos-produits-cosmetiques/
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Mention-BIO-dans-les-produits-cosmetiques
https://www.slow-cosmetique.com/le-mag/mention-slow-cosmetique/
https://cosmeticobs.com/fr/articles/apprendre-a-lire-les-etiquettes-4/la-mention-sans-en-cosmetique-365/
https://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/ad548a50ee74cc320c788ce8d11ba373.pdf
https://cosmeticobs.com/fr/articles/lingredient-du-mois-10/talcnbsp-faut-il-leviternbsp-3331/
https://www.ouest-france.fr/sante/la-dangerosite-du-talc-confirmee-par-une-etude-au-canada-6125726
https://www.actusante.net/actu/cancer-ovaires-fabricant-de-talc-condamne-a-payer-55-millions-de-dollars-5284
A propos de l’auteur
“Après des études de cuisine et en vertu de l’amour qu’elle porte pour la gastronomie, Léonne Thellier se prend de passion pour l’aspect bien-être et santé du secteur et entame une formation d’ingénieur “alimentation et santé” en apprentissage.
Persuadée de l’importance d’une cuisine saine pour le corps et l’esprit, elle essaye tant bien que mal de ne pas traumatiser son entourage par son côté food-maniac.
Toujours à l’affût de bons plans, elle aime voyager, faire des rencontres, et découvrir de nouvelles cultures culinaires. Léonne aime se fixer des objectifs et les atteindre. Déracinée de sa vallée de la Loire natale, elle poursuit son parcours professionnel entre la Picardie et la région Centre.”
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