Sophrologie: Toutes les questions essentielles
Hypnose, yoga, psychothérapie ? Anti-stress ou bien science curative ? Aujourd’hui, même si elle attire de plus en plus d’adeptes, la sophrologie reste encore assez floue, d’autant plus que de nombreuses dérives et idées fausses se cristallisent autour d’elle.
Aussi bien utilisée dans le domaine du sport que de la santé ou encore de l’entreprise, la sophrologie permet d’obtenir des résultats efficaces, à condition de savoir ce que l’on veut et de la pratiquer de manière sérieuse et correcte.
Si elle nécessite tout d’abord un professionnel afin d’acquérir de solides bases, cette discipline peut ensuite s’effectuer de manière autonome, n’importe où et n’importe quand. Voilà donc quelques explications pour clarifier un peu :
Définition, étymologie et but et de la sophrologie
Il s’agit d’une discipline complexe, à la fois perçue comme une thérapie psychocorporelle, mais aussi comme une philosophie de vie. Inspirée de méthodes aussi bien orientales (zen japonais, yoga indien, méditation tibétaine, etc.) qu’occidentales (hypnose, philosophie, neurologie, psychologie, psychanalyse…), la sophrologie est avant tout une technique de développement personnel, c’est-à-dire qu’elle vise à aider ses pratiquants à mieux se connaître, à valoriser leurs talents sous-jacents, ainsi qu’à accomplir leurs espoirs et leurs désirs.
Par conséquent, elle n’est pas une médecine à proprement parler. Elle est même considérée par la communauté médicale comme une « pseudo-science ».
Néanmoins, son emploi riche et polyvalent se traduit bien dans son étymologie : le mot « sophrologie » vient en effet du grec « sos » (l’harmonie, l’équilibre), « phren » (l’esprit, la conscience), et « logos » (le discours, et par extension, l’étude). La sophrologie est donc une science qui étudie la conscience, afin de proposer des solutions adaptées à chaque personne, pour puiser en soi et vivre de manière plus harmonieuse au quotidien.
En fait, il ne s’agit pas de fuir la réalité ou les difficultés journalières que nous devons tous affronter. Au contraire, le but ici est d’ouvrir nos perspectives, de nuancer notre vision forcément négative, et donc fausse, de la vie, pour pouvoir percevoir les choses telles qu’elles sont véritablement, avec leurs aspects positifs.
En sophrologie, on utilise exclusivement la parole, et non le contact corporel, même si les techniques employées agissent aussi bien sur l’esprit que sur le corps. Inspirée de la relaxation, elle combine des activités qui ont recours à de nombreux aspects différents de notre corps : la respiration, la décontraction, l’imagination… Par la diversité de ces pratiques, on cherche à retrouver, déployer et exploiter nos forces plus ou moins profondément cachées, à se découvrir et à mieux se comprendre, et à atteindre un état de bien-être et de sérénité maximal.
Finalement, la sophrologie nous apprend et nous incite à être acteurs de notre bien-être, à prendre une part active dans la conduite de notre vie, en nous entraînant à voir la réalité dans toute son ampleur, et en nous aidant à surmonter nos peurs, stress, phobies, traumatismes, et toutes les gênes quotidiennes qui peuvent nous déranger, voire nous bouleverser.
La plupart du temps, la sophrologie est une thérapie brève ; cependant il est également possible d’y avoir recours sur le plus long terme. On parle alors de sophro-analyse. Dans ce cas, on rajoute aux principes de la sophrologie des concepts de psychothérapie et de psychanalyse.
Pour autant, chacune de ces deux techniques nécessite une participation active de la part du patient, puisque l’on cherche à atteindre un état privilégié, situé entre la veille et le sommeil, pour pouvoir prendre conscience de soi, de ses limites, de ses capacités non exploitées afin de finalement se dépasser et dépasser ses entraves négatives, quelle qu’en soit la nature.
Différences avec la méditation
La sophrologie, parce qu’elle est fondamentalement constituée de plusieurs méthodes, s’inspire forcément de la méditation. Toutefois, malgré de nombreuses similitudes, il faut bien garder à l’esprit que ce sont deux démarches bien distinctes.
En fait, ces deux techniques partagent une base commune : toutes deux inspirées de pratiques orientales, elles ont chacune pour but le bien-être du pratiquant, en permettant par exemple le contrôle du stress, des émotions, des addictions, des peurs et phobies… On peut améliorer sa connaissance de soi et sa concentration à force de pratique, et elles ont toutes deux recours à la voix comme outil principal.
Néanmoins, alors que la relaxation se limite à simplement provoquer un état de bien-être, la sophrologie creuse davantage, en utilisant cet état pour aider le pratiquant à être à l’origine de changements qui vont rendre ce sentiment d’harmonie permanent. Ainsi, au lieu de se concentrer uniquement sur le présent, comme le fait la méditation, la sophrologie s’intéresse également au passé et au futur du pratiquant.
Même si elle peut se pratiquer en groupes, elle est individuelle, spécifique à chacun, et implique par conséquent une relation directe entre le pratiquant et son thérapeute. L’interaction et la particularité sont au cœur même du processus de la sophrologie, contrairement à celui de la méditation.
Fondamentalement, lors d’une séance de méditation, on va tenter de se recentrer sur soi, de se focaliser sur un objet de concentration en particulier (sa personne, sa respiration, une image, etc.), pour tenter d’élargir notre compréhension du monde et notre façon de percevoir ce qui nous entoure. La méditation va essayer de rasséréner notre esprit, afin d’être tout à fait conscient du monde extérieur, et ‘en profiter sans être distrait par mille et unes préoccupations externes.
Par conséquent, la sophrologie et la méditation, même si elles sont tout à fait différentes, sont en fait complémentaires dans le processus de recherche du bien-être des individus. Pour résumer, l’état de bien-être dans lequel nous plonge la méditation va permettre un réel travail sur soi, sur notre corps et notre esprit, dans le but de parvenir à un état de conscience suffisant pour pouvoir par la suite travailler sur soi.
Piliers et principes fondamentaux de la sophrologie
On peut dire que le mot d’ordre de la sophrologie est l’exploration : exploration de soi, de son passé, de son présent et de son futur. Or, pour pouvoir s’examiner en toute conscience sans être dérangé par des perturbations extérieures, il est nécessaire de plonger dans un état situé entre la veille et le sommeil. C’est une condition que nous traversons chaque fois que nous nous endormons, à la différence que cette fois-ci, grâce à l’aide du sophrologue, nous en sommes conscients, et pouvons par conséquent saisir l’opportunité d’en faire quelque chose, à travers différents exercices, à la fois physiques et mentaux.
Au cours du temps, la sophrologie a connu de nombreuses évolutions, et aujourd’hui, même si les termes utilisés restent assez proches, les pratiques peuvent être radicalement différentes. Néanmoins, on retrouve des caractéristiques partagées par les différents courants sophrologiques.
Tout d’abord, afin de relier notre conscience interne à la conscience de l’extérieur, plusieurs principes entrent en jeu :
Le principe d’action positive. Cela signifie que chaque action positive dirigée vers une partie de notre conscience a une répercussion tout aussi positive sur tout notre être.
En sophrologie, même si l’on ne néglige pas totalement l’aspect négatif des choses, on se concentre surtout sur leur aspect positif, afin de ne pas trop activer et développer la négativité présente en chacun. Ainsi, prendre conscience du positif en soi et le renforcer permet de développer des dispositions bienveillantes, à travers de nouvelles habitudes, attitudes, pensées et valeurs. Se focaliser sur ces dispositions permet par conséquent de renforcer notre bien-être.
Le schéma corporel comme réalité vécue. Il s’agit ici d’incorporer le schéma corporel à la conscience. Autrement dit, le but est d’habiter véritablement son corps, d’avoir conscience de ses limites, afin de gagner une harmonie à la fois physique et mentale.
En fait, on appelle « schéma corporel » une notion très vaste, qui désigne à la fois la perception que nous avons de notre corps (taille, volume, sensations, postures…), mais aussi son « vécu », c’est-à-dire l’histoire de ce corps, ses souvenirs, ses expériences et ses transformations. Ainsi, au fur et à mesure des séances sophrologiques, le schéma corporel perçu par les pratiquants évolue, pour devenir plus proche de la réalité.
Par conséquent, le corps et l’esprit s’accordent à nouveau et notre sérénité ainsi que notre confiance en nous s’en trouvent décuplées.
Le principe de réalité objective. Développer cet aspect permet de nous ancrer davantage dans la réalité, de vivre pleinement la situation présente. Mais pour cela, le sophrologue doit lui-même maîtriser ces techniques, grâce à un entrainement quotidien. Il doit non seulement pouvoir concevoir l’état de sa propre conscience, mais aussi celui des personnes qu’il accompagne, pour pouvoir adapter au mieux les méthodes utilisées. En outre, il doit avoir un comportement aussi juste que possible vis-à-vis des personnes qui l’entourent.
L’adaptabilité. Principe fondamental en sophrologie, il signifie que le sophrologue doit ajuster ses méthodes et ses exercices à chaque pratiquant. Il est important de retenir que c’est le sophrologue qui doit s’adapter, et non le contraire.
Ensuite, la sophrologie se divise en différents degrés de travail, qui comportent tous des exercices et entraînements spécifiques :
- Le travail sur le corps. Les mots d’ordre sont « concentration » et « présent ». Il s’agit ici d’effectuer des mouvements lents et réfléchis, inspirés du Hatha-yoga, une forme particulière de yoga d’origine indienne.
- Le travail sur l’esprit. Cette étape met l’accent sur la contemplation et le futur, et est directement inspiré du bouddhisme tibétain. Il s’agit de se projeter de manière paisible dans son futur ;
- Le travail sur la conscience. Tiré de la technique du zen japonais, le pratiquant ici doit employer de concert son corps et son esprit afin de se focaliser sur son passé. Le but est de pouvoir penser au passé de manière positive, sans se laisser submerger par la douleur.
- Le travail sur les valeurs profondes. L’objectif est d’apprendre à mieux se connaître, à donner du sens et de l’importance à nos opinions, croyances et convictions.
Méthodes et techniques
On peut diviser les méthodes et les techniques de sophrologie en deux grandes catégories :
La relaxation dynamique. Souvent pratiquée en groupe, elle peut être réalisée assis(e) ou bien debout. Elle comporte également plusieurs degrés :
- 1er degré : la corporalité. Elle combine une quinzaine d’exercices respiratoires environ. La plupart du temps, le pratiquant est debout, les yeux fermés, et pratique ce que l’on appelle la « respiration synchronique » (inspiration-rétention-stimulation ou tension douce-expiration-relâchement). Chaque série respiratoire stimule en alternance différentes parties du corps. Le but est de renforcer le schéma corporel, d’accroître la perception du corps par la conscience.
- 2ème degré : la contemplation. Ici, le pratiquant est le plus souvent assis, et doit s’observer attentivement pendant qu’il effectue de petits mouvements (nuque, bras, épaules, jambes, pieds…), pour pouvoir s’observer attentivement pendant que son corps bouge. Il s’agit également de contempler les sensations internes de l’organisme, et de comprendre la signification de tous ces différents ressentis. L’objectif est donc d’acquérir une image de soi la plus juste possible, en prenant conscience des capacités, du fonctionnement et des limites du corps.
- 3ème degré : la méditation. Lors de cette étape, la posture, inspirée du zazen, est essentielle : le dos et la nuque doivent être droits, les épaules légèrement cambrées, les mains croisées au niveau du bas-ventre. Encore une fois, on effectue des exercices de respiration synchronique, afin d’évacuer la négativité par l’expiration. Une marche méditative (ou kin-hin) peut aussi être réalisée. Les yeux sont tour à tour fermés ou mi-clos. Dès lors, on ne fait plus de distinction stricte entre le corps et l’esprit : ce n’est plus un esprit sur un corps, mais un esprit avec un corps, qui médite.
- 4ème degré : la relaxation dynamique. La dernière étape est encore un peu plus réflexive : elle consiste pour le pratiquant à étudier son rapport à la vie en fonction de valeurs fondamentales choisies spécifiquement. Chacun doit donc découvrir ses propres valeurs et les mettre en relation avec les interactions que l’on peut avoir avec le monde qui nous entoure. L’objectif est d’en retirer des rapports plus équilibrés et harmonieux avec l’extérieur, en accord avec son soi fondamental, et les valeurs qui nous définissent.
Les techniques spécifiques.
Elles sont très nombreuses, et pratiquées la plupart du temps par chaque patient individuellement, afin de pouvoir s’adapter à la demande et aux objectifs à court et moyen termes.
La visualisation mentale d’événements passés ou futurs constitue majoritairement le socle commun de toutes ces techniques, qui peuvent faire partie intégrante des exercices de relaxation dynamique, ou bien s’effectuer à part.
Souvent, on les distingue en quatre catégories particulières :
- Les techniques associées au présent. Les exercices ici font surtout appel à la concentration, et à l’attention portée à une stimulation (respiration, objet, image…). Ces techniques sont souvent assimilées à celles du 1er degré de la relaxation dynamique.
- Les techniques associées au futur. Elles s’apparentent au 2ème degré de la relaxation dynamique et visent à accepter peu à peu une expérience appréhendée, voire crainte, en exorcisant les peurs, angoisses ou encore phobies qui peuvent y être liées, ainsi qu’en abordant de manière positive cet événement futur.
- Les techniques associées au passé. Affiliées au 3ème degré de la relaxation dynamique, elles consistent à se remémorer de façon positive des souvenirs plus ou moins anciens.
- Les techniques tridimensionnelles. Il s’agit ici de parler et d’examiner les valeurs du pratiquant, qu’elles soient présentes, passées ou bien futures, à partir d’un thème, d’une question précise. Ces techniques se rapprochent du 4ème degré de la relaxation dynamique.
En fait, toute action en sophrologie présuppose de respecter 3 étapes fondamentales :
- La découverte, autrement dit, la prise de conscience. Par exemple, on doit prendre conscience de sa respiration lors des exercices de base.
- La conquête, c’est-à-dire développer sa conscience jusqu’à pouvoir contrôler un phénomène, comme par exemple contrôler un certain type de respiration.
- La transformation, l’application de la prise de conscience et du contrôle des deux étapes précédentes au quotidien. Non seulement on devient davantage autonome, mais on en tire aussi de nombreux bénéfices.
Par conséquent, les mouvements tiennent une grande place dans les différentes méthodes sophrologiques. Cependant, il existe également une autre technique essentielle et indispensable dans cette discipline : la visualisation.
Qu’entend-on par visualisation ?
En réalité, on ne peut évoquer la visualisation sans parler aussi de l’imagerie mentale, une technique très proche, qui fait elle aussi partie de ce qu’on appelle l’autohypnose.
Il s’agit en fait d’utiliser notre esprit, nos instincts et notre imagination pour améliorer notre bien-être. Ces techniques sont utilisées aussi bien par les athlètes de haut niveau au cours de leur entraînement que par des personnes qui souhaitent par exemple réduire leur stress ou tout autre sentiment négatif qui les empêche de s’épanouir.
Néanmoins, bien que ces deux techniques aient recours aux mêmes ressources de l’esprit, leurs fonctions et applications sont distinctes :
- La visualisation désigne la faculté de se représenter une image, un objet, une émotion, une sensation, un événement… Plus cette représentation est intense, plus les effets psychologiques qui en découlent peuvent approcher ceux que l’on aurait ressentis en une telle situation dans la réalité. La visualisation sert donc à agir à la fois sur le corps et sur l’esprit, ainsi que sur toute sorte de mécanismes physiologiques. Par ailleurs, les représentations varient en fonction du traitement ou de l’objectif souhaité. Par exemple, avant une expérience stressante, on peut souhaiter préparer son corps à l’épreuve à venir ; par conséquent, on se fera une représentation très proche de la réalité, afin que le scénario que l’on s’est répété soit conforme à celui de la réalité le jour J. En revanche, si l’on souhaite utiliser la visualisation de manière curative, on pourra préférer se projeter dans des situations métaphoriques. Par exemple, on peut choisir de percevoir de manière symbolique une blessure, un tourment, ainsi que les moyens de la ou le faire disparaître.
- L’imagerie mentale est différente dans le sens où il ne s’agit plus de nous représenter quelque chose, mais d’imaginer des images, situations, personnes, événements, etc. Le processus est un petit peu similaire à celui du rêve : c’est l’inconscient, l’instinct, qui vont produire, le plus souvent à l’aide d’un thérapeute, des images que le corps va ensuite reconnaître, pour pouvoir s’adapter et organiser sa survie. Comme c’est l’inconscient qui guide, et non la conscience, il est nécessaire de passer d’abord par les étapes de la relaxation, pour délivrer l’esprit des préoccupations parasites.
Ainsi, ces deux techniques, qui sont la plupart du temps utilisées en complément d’autres moyens thérapeutiques, peuvent être pratiquées seul(e) ou accompagné(e) d’un spécialiste.
Elles permettent d’améliorer le quotidien (gestion du stress et des émotions négatives, préparation à des situations angoissantes, accroissement de la créativité…) mais aussi d’aider des patients souffrant de troubles divers (soutien et accompagnement lors d’un traitement par chimiothérapie, réduction des douleurs et peurs post- et pré opératoires, amélioration du rapport et de l’utilisation du corps…).
La sophrologie en pratique
Ce qu’est concrètement un exercice de sophrologie
Il est difficile de donner un exemple-type d’exercice sophrologique, puisque chaque expérience doit être individuelle et adaptée à chacun. On pourrait donc presque dire qu’en sophrologie, il existe autant d’exercices que de pratiquants.
Néanmoins, on peut prendre comme repère les étapes suivantes, qui durent chacune plusieurs minutes :
- Tout d’abord, une phase de stimulation : il faut prendre conscience de son corps dans l’espace, de ses capacités et limites. Ce peut être un geste, une marche, des exercices de respiration…
- Ensuite, on peut s’asseoir pour se concentrer sur un objet, pour focaliser son attention et sa conscience dessus.
- Puis on peut réfléchir à des valeurs que l’on souhaite éventuellement promouvoir pour augmenter son bien-être. Ces valeurs peuvent par exemple être les trois capacités de base en sophrologie (confiance en soi, capacité à espérer, harmonisation) ou bien des valeurs au choix.
- Enfin, il faut faire un « débriefing », c’est-à-dire réfléchir aux émotions, perceptions, pensées que l’on a eues au cours de ces différentes étapes.
Notez bien que chaque phase doit être suivie d’un moment d’intégration. Cette intégration est extrêmement importante : elle sert à faire le point sur ce que l’on a fait, sur ce que l’on va faire, sur ce que l’on a ressenti… Dans l’idéal, elle devrait à chaque fois durer à peu près autant de temps que l’étape qui l’a précédée.
Les exercices de sophrologie peuvent se pratiquer en autonomie chez soi, par exemple avec l’aide d’enregistrements vocaux. Pourtant, lorsque l’on débute, mieux vaut l’aide et le soutien d’un professionnel.
Comment se déroule une séance
En premier lieu, une séance de sophrologie ne nécessite pas de matériel ni de tenue en particulier. Choisissez simplement des vêtements dans lesquels vous vous sentez à l’aise et détendus. Eventuellement, le seul accessoire dont vous pourrez avoir besoin sera une chaise ou bien un tapis pour vous asseoir ou vous allonger.
Ensuite, sachez qu’une séance sophrologique se déroule en trois étapes :
- Un dialogue « pré-sophronique », au cours duquel le sophrologue va expliquer le déroulement de la séance, les objectifs poursuivis, les moyens de les atteindre, et les bénéfices retirés. Si vous effectuez des séances régulièrement, ce peut être également l’occasion d’évoquer vos progrès depuis la ou les séance(s) précédente(s).
- Puis vient le temps de la pratique, avec les exercices physiques et de visualisation.
- Et en dernier lieu vient le dialogue « post-sophronique », où le pratiquant peut exprimer son ressenti, ses sensations, les sujets de ses visualisations, la façon dont il a perçu l’exercice, etc., afin de mieux intégrer les techniques pour la suite.
La première séance avec un sophrologue professionnel sera plus longue que les autres, car elle constitue un moment de découverte totale. Vous allez devoir non seulement expliquer vos buts, mais aussi décrire votre état de santé, votre vie personnelle et professionnelle, vos habitudes quotidiennes (sommeil, alimentation…), vos loisirs et vos passions… Cette étape est très importante car elle permet au sophrologue de découvrir votre personnalité, vos besoins et votre motivation afin de pouvoir adapter au mieux par la suite les séances et les exercices. Vous allez ensemble établir un objectif précis à atteindre à la fin de ces séances d’accompagnement. Ensuite, le praticien devra vous présenter sa méthode sophrologique et vous expliquer sa façon de travailler. Puis vous pourrez terminer par quelques exercices qui vous ferons découvrir la sophrologie si vous n’y avez jamais été confronté(e).
Régularité des séances ?
Si vous pratiquez les exercices seuls, la fréquence idéale serait d’une à deux fois par jour, tous les deux jours si vous manquez de temps, ou bien au minimum 4 fois par semaine pour pouvoir progresser de manière satisfaisante. A noter : le plus important dans la pratique de la sophrologie est la régularité et la multiplicité. Autrement dit, mieux vaut effectuer plusieurs petites séances de quelques minutes ou dizaines de minutes tous les jours qu’une grande séance de plus d’une heure par semaine.
Notez qu’au début, les séances seront plus longues, car vous serez encore en phase d’apprentissage, voire de découverte. L’objectif n’est pas de réussir d’emblée à réaliser parfaitement les exercices ; seuls le temps et la répétition vous permettront de progresser. Les progrès en sophrologie sont propres à chacun ; néanmoins, plus l’on s’entraîne, plus l’on deviendra rapide et efficace, et plus il sera facile d’effectuer des exercices au quotidien (lors d’une attente à un feu rouge, juste avant les repas, lors d’un trajet en ascenseur…).
En revanche, si vous préférez pratiquer des séances à l’aide d’un sophrologue professionnel, l’idéal est d’effectuer une séance hebdomadaire avec un praticien en plus de votre entraînement personnel.
A terme, le but du sophrologue est de vous avoir aidé à régler votre souci s’il y en avait un, mais aussi de vous transmettre toutes les clefs nécessaires pour que vous puissiez par la suite réaliser des séances en autonomie et améliorer votre quotidien.
En fait, la régularité et la persévérance sont les maîtres-mots de l’entraînement sophrologique. Par conséquent, si vous choisissez de pratiquer la sophrologie en groupe, l’absence à une ou plusieurs séances peut entraîner un retard, qui déséquilibrera tout le groupe. Il faut donc discuter avec les autres des solutions pour combler ce retard sans perturber l’harmonie collective.
Doit-on parler pendant une séance ?
Sans conteste, la réponse est oui. Le dialogue est en effet une part fondamentale de la sophrologie. Il est présent à chaque étape des exercices, sert à faire le point sur les ressentis, sur la pertinence du travail réalisé, et le cas échéant à ajuster les exercices.
D’ailleurs, chaque séance avec un sophrologue professionnel, qu’elle soit collective ou individuelle, débute et se termine par un dialogue.
Et dans le cas des entraînements personnels, il faut prendre un moment pour faire le point après chaque étape. Il y a donc là aussi un dialogue avec soi-même.
A quel moment de la journée la pratiquer ?
Il n’y a pas d’horaire préfixé pour pratiquer vos exercices de sophrologie. Cependant, on recommande en général de varier les horaires pour un maximum d’efficacité. Par ailleurs, il faut que vous choisissiez un créneau horaire lors duquel vous avez le temps de pratiquer vos exercices en toute sérénité.
Aussi, tout dépend de votre forme et de vos dispositions : êtes-vous plutôt une personne pleine d’énergie le matin ou bien le soir ? Car chaque horaire a ses avantages et ses inconvénients. Le matin, si vous êtes pressé(e), vous risquez de vous crisper et de raccourcir vos exercices, ou bien de vous rendormir si vous travaillez allongé(e). Le soir, juste avant de vous coucher, vous disposez de davantage de temps ; mais une fois encore, c’est un horaire propice aux endormissements intempestifs.
Certaines personnes recommandent donc de pratiquer les exercices de sophrologie vers 14 heures, car c’est généralement le moment qui suit le déjeuner, ce qui favorise la détente, ou bien vers 18 heures, après la journée de travail, alors que la fatigue commence à se faire ressentir mais n’est pas suffisante pour provoquer le sommeil.
Prix et durée d’une séance
Les premières séances, puisqu’elles constituent l’apprentissage et la découverte de la sophrologie, sont toujours plus longues que les suivantes, qu’elles soient réalisées avec un praticien ou individuellement.
Mais en général, une séance avec un sophrologue dure entre 45 minutes et une heure et demie. Seul(e), les séances vont progressivement se réduire à quelques minutes (de 10 à 15 minutes en général), pour pouvoir être pratiquées souvent, voire plusieurs fois par jour. Néanmoins, plusieurs séances plus longues (30 minutes environ) devront être conservées et effectuées régulièrement.
L’important est de se fixer des objectifs progressifs, pour toujours continuer à avancer sans stagner, et ainsi améliorer constamment son bien-être.
En revanche, il est difficile de fixer un prix avec précision. Il dépend de l’endroit où exerce le praticien, de son statut (libéral ou dans une structure), et du cadre de la séance (collectif ou individuel).
Néanmoins, comptez dépenser entre 40 et 80€ pour une séance individuelle, et entre 15 et 20€ pour une séance collective.
Peut-elle se pratiquer seul(e) ?
Comme on l’a vu, l’un des objectifs du sophrologue est, à terme, de vous permettre de pratiquer la sophrologie en autonomie quotidiennement. Pourtant, il n’est pas vraiment recommandé de commencer la sophrologie complètement seul(e). En effet, cette discipline requiert une certaine expérience sur la respiration et la concentration, que seul un professionnel peut vous apporter.
Bien sûr, il est tout à fait possible de débuter en autonomie, mais alors il est important de s’aider d’un CD ou d’un DVD sur un thème sophrologique (confiance en soi, gestion du stress, développement des idées positives…) en particulier, car la voix du sophrologue vous soutien et vous guide.
Enfin, pour que votre pratique sophrologique porte ses fruits, il est nécessaire que vous pratiquiez individuellement des exercices le plus souvent possible, en plus de ceux que vous faites avec votre sophrologue.
La rapidité d’apprentissage de chacun varie énormément ; on ne peut donc donner de données précises sur le nombre de séances nécessaires avant que vous puissiez pratiquer la sophrologie de manière autonome. Certaines personnes se sentiront aptes à se lancer après une séance seulement, quand d’autres souhaiteront des connaissances plus avancées et s’y risquerons après 10 à 12 séances… Comme la sophrologie est basée avant tout sur la personnalisation, chaque expérience sera unique et singulière.
Faut-il y croire pour que ça marche ?
La réponse n’est pas vraiment tranchée. Evidemment, pour que la sophrologie porte ses fruits, il faut un minimum d’engagement, de sérieux et d’investissement de la part du pratiquant. Il ne s’agit pas d’une solution miracle qui règle tous les tracas du quotidien sans que l’on n’ait rien à faire de plus que s’asseoir sur une chaise.
Rappelez-vous que la sophrologie est une façon de penser, un mode de vie qui favorise les pensées positives. Cette manière d’envisager la vie doit donc être appliquée constamment, même dans des situations qui d’ordinaire vous agacent. Inutile de vous rendre une fois par mois chez votre praticien si vous continuez de ruminer à la moindre contrariété.
Néanmoins, même les dubitatifs et ceux qui se méfient pourraient être agréablement surpris, à condition d’y mettre un peu de bonne volonté et d’énergie. Les progrès ne sont pas forcément visibles dès les premières séances, mais l’amélioration et l’augmentation du bien-être quotidien peuvent parfois être radicales et spectaculaires.
Bienfaits et champs d’application
Le but de la sophrologie est surtout d’améliorer le bien-être au quotidien, ce qui englobe de très nombreux domaines. Ainsi, elle peut être utilisée à la fois pour traiter des troubles déjà installés, mais aussi en préparation d’expériences difficiles à venir. Elle peut également constituer un accompagnement lors de traitements lourds ou d’événements traumatisants.
Dans la vie quotidienne, la sophrologie aide à gérer le stress et les émotions négatives (peurs, anxiété, crises d’angoisse), pour les empêcher d’envahir votre esprit sans cesse. De ce fait, elle agit aussi sur toutes les conséquences pénibles qui en découlent : addictions, troubles de l’alimentation, du sommeil (endormissements difficiles, insomnies, réveils fréquents)… Grâce à cela, on récupère plus facilement et notre vitalité augmente.
Pour toutes ces raisons, elle est souvent utilisée pour se préparer à un événement marquant, comme par exemple un examen, en entretien d’embauche, une compétition, un accouchement, les premiers mois de grossesse, une opération… On apprend en effet à maîtriser notre appréhension, et à mobiliser toutes nos capacités, physiques comme intellectuelles. La confiance en soi qu’elle apporte permet aussi de prendre conscience de notre capacité à affronter ces expériences.
La sophrologie peut en outre être utilisée comme accompagnement lors de traitements lourds ou de maladies graves. En ce cas, elle ne soigne pas mais vient soutenir les patients pour les aider à mieux vivres ces désagréments, à atténuer les effets secondaires désagréables, à maintenir leur confiance en eux… Sa capacité à accroître le dynamisme leur permet aussi de mobiliser l’énergie nécessaire face à ces épreuves. De plus, la sophrologie est efficace pour lutter contre la douleur, notamment en apprenant au patient à dépasser cette sensation, ce qui constitue un avantage non-négligeable dans de telles situations.
A noter : même si elle ne soigne pas directement, elle peut accompagner en aidant à contrôler certaines phobies (phobies des transports, agoraphobie, etc.).
D’autre part, si elle est utilisée par des personnes qui souhaitent soulager ou accompagner leurs maux, la sophrologie peut aussi constituer un soutien important pour les sportifs ou bien les enfants. En effet, pour les sportifs, elle est utilisée de plus en plus lors des entraînements pour compléter leur préparation physique en galvanisant leur mental. Certains sophrologues se sont même spécialisés dans ce domaine. Elle est d’ailleurs utilisée dans de nombreuses professions où la pression psychologique peut être difficile à supporter, de même que par les artistes, qui voient leur créativité décuplée.
Mais la sophrologie permet également de développer les capacités motrices. C’est la visualisation qui permet notamment de tels progrès, par exemple en faisant vivre aux pratiquants des scènes qui les aideront par la suite à apprendre plus vite, en surmontant les blocages éventuels.
Ainsi, les adolescents ont souvent recours à la sophrologie pour aborder cette nouvelle étape de leur vie, et pour mieux pouvoir affronter les changements, à la fois corporels et psychologiques, qu’elle implique. De même, les personnes qui prennent de l’âge parviennent ainsi à appréhender plus sereinement les transformations qui s’opèrent (baisse d’énergie, douleurs chroniques, pertes de mémoires…).
Enfin, les enfants seraient particulièrement réceptifs à cette discipline, surtout en cas de trouble de la concentration ou d’échec scolaire. La sophrologie leur permet par exemple de ne plus craindre l’échec, de se détendre et de mieux faire attention aux choses environnantes, ce qui leur permet de développer leurs compétences en toute sérénité et de favoriser leur apprentissage.
ATTENTION cependant : malgré tous ces nombreux bienfaits, un sophrologue ne peut remplacer un médecin. Ils n’ont, en tant que sophrologues, pas le droit de vous prescrire des médicaments, ni de vous faire arrêter un traitement, ou même de poser un diagnostic. Néanmoins, sa faculté d’accompagner des traitements difficiles fait que la sophrologie peut souvent être utilisée dans des hôpitaux ou des cliniques médicales. Par exemple, elle a été décrite comme un « soin support » dans le plan cancer 2014-2019 (autrement dit, tous les soins et soutiens nécessaires aux malades au cours du processus et des traitements).
Son histoire, son origine
La sophrologie en tant que telle a été inventée par Alfonso Caceydo, un neuropsychiatre colombien. Il était en effet en désaccord avec les thérapies de l’époque, qui utilisaient par exemple les électrochocs, car il pensait qu’elles abîmaient la conscience. Persuadé que d’autres alternatives existaient, il a étudié l’hypnose, la relaxation progressive de Jacobson, et au training autogène de Schultz. Puis, à la suite d’un voyage en Inde avec sa femme, adepte de yoga, il met au point sa technique, qu’il renomme plus tard sophrologie caycédienne, pour la différencier de tous les autres courants, nombreux à émerger à cet époque.
Plus précisément, c’est à partir de l’année 1967 que la sophrologie telle que nous la connaissons aujourd’hui, avec les différents degrés de la relaxation dynamique par exemple, apparaît véritablement. Peu à peu, la sophrologie se démocratise et se répand dans le monde. Au début des années 1970, le premier congrès mondial de la sophrologie a lieu à Barcelone, et rassemble 1400 médecins venant de 42 pays.
Aujourd’hui, la sophrologie est utilisée de manière à la fois philosophique et thérapeutique, et se renouvelle constamment. Elle se pratique sans cesse, en tout lieu, à la fois par des professionnels de la santé mais aussi par chaque personne qui en ressent le besoin.
Ses différents courants
La sophrologie change en fonction de ses pratiquants. Il est donc presque impossible d’établir une liste exhaustive des courants qui existent en sophrologie. Néanmoins, on peut en distinguer certains, plus souvent utilisés que les autres :
D’abord, il y a plusieurs types d’écoles, plus ou moins proches de la sophrologie caycédienne.
- Les écoles caycédienne : elles sont affiliées à la fédération fondée par Alfonso Caycedo, en en respectant tous les principes et piliers. Néanmoins, certains sophrologues, en désaccord avec plusieurs principes de la fédération, ont choisi de prendre un peu de distance avec cette école.
- Les écoles d’inspiration caycédienne : elles s’inspirent de l’enseignement de Caycedo, suivent ses grandes techniques et philosophies, mais ont cependant choisi de ne pas faire partie de la fédération du concepteur, et ainsi ne sont pas soumises aux obligations conséquentes (pratique de stages à durée déterminée, déroulement spécifique de la formation…). Elles se réclament donc d’une plus grande objectivité et d’un enseignement plus ouvert et plus complet.
- Les écoles non caycédiennes : en majorité, il s’agit d’écoles qui ont été développées par d’anciens acolytes de Caycedo, mais qui se sont éloignés de la sophrologie de base à cause de désaccords. Souvent, on les différencie de la sophrologie caycédienne parce qu’elles donnent plus de poids à la psychothérapie (analyses, interprétation par exemple), et parce que la relaxation dynamique est approchée de manière différente.
- Les écoles de « pseudo-sophrologie » : ce sont des écoles assez éloignées de la sophrologie moderne, et qui mélangent les anciennes bases de la sophrologie avec de la relaxation, de l’hypnose, des techniques de visualisation, de psychologie, énergétiques…
Au sein même de ces écoles, les praticiens peuvent choisir d’adapter la sophrologie à leurs patients, ou bien à leurs spécialisations par exemple. Ainsi, on peut trouver des sophrologies plutôt orientée vers :
- L’hypnose. On utilise beaucoup dans cette technique l’induction, tout en se concentrant sur les symptômes.
- La relaxation. Pratiquée assise ou bien allongée, accompagnée ou non par une musique relaxante, elle laisse une grande place à la parole, au discours du praticien, qui permet d’atteindre un état de relaxation intense et hypnotique, privilégiant la détente et le lâcher-prise.
- La phénoménologie. Ici, c’est l’expérience individuelle qui est placée au centre de l’exercice. Pour cette raison, les échanges verbaux sont limités au maximum afin d’empêcher le plus possible les inductions.
- L’énergétique. Il s’agit surtout de parvenir à mobiliser l’énergie du pratiquant pour le libérer de l’accumulation de tensions, à la fois physiques et émotionnelles.
- Vers le comportement. Le maître-mot ici est l’efficacité. Il s’agit de résoudre un problème précis. Ainsi, le praticien enseignera au pratiquant des techniques qu’il pourra effectuer en-dehors des séances pour un maximum de réussite. On y retrouve par exemple des disciplines comme la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), la neuro-sémantique…
- Vers les techniques orientales. Ce type de sophrologie est davantage orienté vers la méditation et la psychologie intégrative, et est très inspiré du yoga et du zen.
Enfin, on peut définir deux grandes branches de sophrologie :
- La sophrologie clinique. C’est celle que l’on peut considérer comme étant à l’origine de la sophrologie. Ses bienfaits divers font qu’elle est très utilisée par les professionnels de la santé, qui y trouvent un complément à la fois technique et relationnel pour accompagner leurs patients. Pour cette raison, les professions liées aux relations d’aide (psychologues, psychiatres, psychothérapeutes) y ont également recours.
- La sophrologie sociale. Il s’agit d’une branche de la sophrologie qui se développe beaucoup de nos jours. C’est une technique de développement personnel très utilisée par tous ceux qui souhaitent améliorer leur bien-être quotidien, en dehors d’un cadre thérapeutique. C’est elle qui est utilisée pour optimiser les vies sociales, professionnelles et affectives, à la fois par les sportifs, les étudiants, les enfants, les travailleurs, les personnes âgées….
Sa place au sein du secteur de la santé
Il existe assez peu d’études sur l’efficacité scientifique de la sophrologie. La plupart des données sont en fait des témoignages de pratiquants. Pourtant, les professionnels de la santé et de l’accompagnement reconnaissent bien les avantages et la puissance de cette discipline, et sont de plus en plus nombreux à l’utilise et à la plébisciter. Dans le domaine de la santé, on retrouve donc trois principaux champs d’application :
- Les soins infirmiers : utilisée par des kinésithérapeutes, des infirmiers, des chirurgiens-dentistes, des médecins, des psychologues, etc., la sophrologie dans ce cas peut être utilisée seule en tant que telle, ou bien en accompagnement d’autres traitements, même si elle ne peut en aucun cas remplacer un avis médical.
- La gestion de la douleur. La douleur, qu’elle soit soudaine, récurrente, handicapante ou juste gênante, est un indicateur. C’est un signal envoyé par notre corps ou bien notre esprit pour signaler que quelque chose est déréglé, dysfonctionnel. Comme elle est difficilement quantifiable, il revient à chaque personne de décider quelle place lui accorder. La sophrologie aide à cerner précisément cette douleur et à la dépasser. Par conséquent, elle est très utilisée dans les maternités, par les femmes qui souhaitent accoucher sans péridurale par exemple, ou bien par les personnes qui se font arracher des dents sans anesthésie par exemple.
- La gestion du stress. Cette fois-ci, elle s’adresse à la fois aux patients (avant et après une opération, pendant un traitement ou à la suite d’un événement traumatisant ou marquant, etc.) et aux médecins, qui sont eux aussi soumis au stress, qui peut les aider à se décontracter avant qu’ils ne soient submergés.
Aujourd’hui, la sophrologie fait partie du domaine de la santé au même titre que nombre d’autres traitements non-pharmacologiques, mais n’est en revanche toujours pas considérée comme une thérapie complémentaire, et n’est donc pas validée par l’Académie de Médecine, au contraire de l’hypnose, l’acupuncture, le tai-chi ou encore la médecine manuelle par exemple.
Ainsi, elle n’est pas remboursée par l’Assurance maladie, sauf dans le cadre de l’accouchement. Elle est en effet considérée comme une méthode de préparation à l’accouchement et peut être totalement remboursée pour un certain nombre de séances. En outre, certaines mutuelles la prennent en charge et en remboursent une partie.
La sophrologie est toutefois reconnue comme une profession libérale, et la CNPL (Chambre Nationale de Professions Libérales) est chargée de veiller et défendre les intérêts des sophrologues.
Les critiques qu’elle reçoit
Comme elle n’est pas reconnue officiellement en France, les principales critiques qu’elle essuie ont trait aux dangers des dérives sectaires et du charlatanisme, surtout dans le cadre de l’attrait actuel pour toutes les médecines douces et parallèles. En fait, la difficulté réside dans le fait qu’en France, la discipline n’est pas réglementée, et que par conséquent son exercice est libre.
Il faut effectivement garder à l’esprit qu’il s’agit d’une technique d’accompagnement, et qu’elle ne peut absolument pas remplacer un avis médical ou un traitement déjà en cours. Par conséquent, si un sophrologue vous demande de cesser de prendre des médicaments sans vous demander d’abord d’en discuter avec le docteur qui vous les a prescrits, méfiez-vous, et changez de sophrologue.
On reproche également à la sophrologie le peu d’études menées sur son efficacité : en effet, beaucoup de recherches ont été menées par des praticiens que l’on accuse de vouloir promouvoir leur discipline, malgré le manque de preuves cliniques établies. En outre, le fait que la sophrologie ait essentiellement cours en France et presque pas dans les autres pays contribue à alimenter les arguments de ses détracteurs.
Contre-indications
A partir du moment où le pratiquant peut vraiment percevoir sa conscience et s’exprimer à son propos (c’est-à-dire à l’exception des enfants en très bas âge, donc pas avant 4 à 6 ans), la sophrologie peut être adaptée à tous.
Comme c’est une expérience non-invasive, il n’existe pas vraiment de contre-indication à sa pratique. En revanche, les personnes souffrant de troubles neurologiques et de certains troubles psychiatriques (psychose, schizophrénie…) peuvent se voir refuser la pratique de la sophrologie, mais ce n’est pas forcément systématique : il faut impérativement demander l’avis de son médecin. Lors des phases délirantes de ces maladies, la sophrologie est absolument proscrite.
Pour les patients souffrant de surdité, la sophrologie n’est pas interdite ou inefficace, mais le pratiquant pourra rencontrer des difficultés supplémentaires lors de son exercice. Il faut donc adapter les expériences. Enfin, les personnes qui manquent totalement de motivation, d’implication et de sérieux ne pourront pas faire de progrès sophrologiques.
De plus, l’efficacité de la sophrologie dépend aussi en grande partie de celui qui l’enseigne ; par conséquent, il est primordial de choisir un praticien avec lequel on se sent bien, qui nous aide personnellement. C’est par ailleurs un autre reproche fait à la sophrologie : les difficultés éventuellement rencontrées lors du choix du sophrologue.
Comment devenir sophrologue ?
Pour devenir sophrologue, on n’a pas forcément besoin de diplôme d’Etat en France. Pourtant, tout sophrologue doit obligatoirement détenir un certificat ou un diplôme de praticien de la sophrologie.
En fonction des écoles de sophrologie dans lesquelles on étudie, l’enseignement et la formation suivis ne seront pas systématiquement identiques. Un minimum de 300 heures de formation est requis, en plus de nombreuses heures d’entraînement pratique et de travail personnel régulier.
Si nombre de sophrologues sont issus du milieu médical ou paramédical (kinésithérapeutes, infirmiers, orthophonistes…), ils ne sont pas considérés comme des thérapeutes, car aucune formation médicale n’est requise. En fait, un sophrologue n’est pas un médecin, mais plutôt une sorte de guide, d’aide. D’ailleurs, on ne parle pas en sophrologie de « patients » mais de « clients ».
Quels types de diplômes existent
En France, on compte environ 1000 sophrologues. Ils ne possèdent pas de diplôme d’Etat, mais un certificat peut leur être délivré après trois ans d’étude. Il existe même des « masters spécialistes en sophrologie caycédienne ». Ces diplômes sont reconnus dans le monde de la sophrologie, mais n’ont cependant aucune valeur universitaire ; autrement dit, ils n’ont de master que le nom.
Pourtant, il existe aujourd’hui en France une unique distinction officielle du métier de sophrologue : le RNCP (le Répertoire National des Certifications Professionnelles), qui permet à la formation d’être prise en charge. Elle n’est pour autant pas délivrée dans tous les établissements qui enseignent la sophrologie.
Sources
https://meditation-pour-petits-et-grands.com/differences-meditation-sophrologie-relaxation/
www.sophrologie-info.com
www.chambre-syndicale-sophrologie.fr
https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=visualisation_th
https://www.europe1.fr/developpement-personnel/au-fait-cest-quoi-la-sophrologie-3609971
http://www.kairos-formation.com/les-types-de-therapies/relation-d-aide/sophrologie/69-courants-sophrologie.html
Interviews de sophrologues
Question 1) Un enfant de 8 ans vous demande ce que vous faites. Vous répondez: “Sophrologue”. Il demande ce que c’est. Quelle est votre réponse?
“Est-ce que tu as déjà imaginé des choses dans ta tête? Par exemple, que tu manges un gros gâteau au chocolat quand tu as faim et que ça n’est pas encore l’heure de manger. Tu as remarqué que ça te rendait joyeux, d’imaginer des choses agréables?
Ben voilà .C’est ça, la sophrologie: c’est une manière d’aider ton cerveau à te mettre de bonne humeur, quand il est un peu grognon. Ton cerveau, il adore ça, être de bonne humeur! Mais parfois il ne sait pas comment s’y prendre, alors on l’aide un peu .”
“Un sophrologue est une personne qui permet de réveiller “le héros” qui dort à l’intérieur de toi. Une fois qu’il est réveillé tu te sens plus fort, tu n’as plus peur et tu utilises ses pouvoirs pour avancer dans la vie : à l’école tu te sens plus capable, dans le sport plus solide, la nuit tu ne te sens plus seul par exemple…”
“J’apprends aux grands et aux enfants à mettre du calme dans leur corps et leur tête.”
“Une méthode simple et accessible à tous pour se relaxer, se détendre et agir sur ses pensées par la visualisation créatrice et positive.”
“J’accompagne les gens qui rencontrent des difficultés dans leur vie avec des outils simples comme la respiration ou la détente du corps. Nous faisons ensemble des exercices ludiques qui leur permettent de résoudre leur problème tout seul. En fait, la Sophrologie c’est une boîte à outils. A chaque séance, je leur donne un outil supplémentaire pour vivre mieux au quotidien.”
“Se détendre grâce à la respiration, écouter ce qui se passe dans son corps pour aller mieux.”
Question 2) Pour un mal classique, prenons l’angoisse, pourquoi m’orienter plus vers la sophrologie que vers un médecin ou un psychologue?
“Nous générons l’angoisse, elle nous parle donc de nous. Un psychologue nous aidera à en déterminer l’origine, la comprendre…. Un médecin traitera le symptôme. Le sophrologue fera comprendre à la personne angoissée que si elle est à l’origine de l’angoisse, elle a la solution pour ne plus la subir. Il lui permettra de trouver les outils pour la laisser passer, l’apprivoiser, sans chercher à la combattre.
En travaillant sur le corps (respiration, tension, détente…) il apporte une solution immédiate. Le médecin agira sur le symptôme (médicament). Le psychologue tentera de trouver la cause. Le sophrologue pourra mettre la lumière sur la cause, d’une part, et proposera des outils pour calmer le symptôme, d’autre part (exercices de relaxation dynamique entre autres choses)”
“La sophrologie ne traite pas le pourquoi mais le comment, par conséquent le sophrologue transmet des outils pour que la personne puisse en toute autonomie gérer l’angoisse et la prévenir.”
“Cela dépend surtout du niveau d’angoisse. Ces activités sont très différentes, la sophrologie peut intervenir en complément des deux autres. Elle permet à la personne d’être actrice de son rétablissement, de son bien-être.”
“La sophrologie donne des outils d’apaisement et vous permet ainsi de devenir autonome face à cette angoisse : dès qu’elle pointe le bout de son nez, vous savez quoi faire pour ne pas vous laisser envahir. Le psychologue va lui vous accompagner pour comprendre la cause de cette angoisse afin d’y remédier : pour moi, les deux démarches sont très complémentaires.”
“Synergique aux deux autres pratiques, la sophrologie est une pratique permettant de comprendre et dépasser les peurs , angoisses, phobies par des techniques dynamiques ou thérapeutiques simples et facilement reproductibles au quotidien.”
“La sophrologie vous permets de prendre conscience de la source de vos angoisses. En ayant connaissance de vos tensions, vous pouvez vous en libérer. De plus la Sophrologie est une thérapie en autonomie. Vous pourrez donc réutiliser les outils dans votre quotidien. C’est donc vous l’acteur de votre mieux être.”
“La sophrologie par ses exercices permet l’autonomie de la personne dans la gestion de ses angoisses.”
Question3) Quelles sont les limites de la sophrologie? Qui et quoi ne peut ou ne doit pas être sujet à la sophrologie?
“La sophrologie est une aide à une personne qui souffre de symptômes psycho-corporelles . Comme toutes les autres thérapies alternatives, le praticien n’est pas médecin donc ses capacités et connaissances se limitent au mieux-être du client . Ce que le sophrologue doit éviter c’est d’essayer d’aider les personnes souffrants de pathologies psychiatriques graves comme par exemple : psychoses sévères , dépressions sévères , certaines psychoses qui ne permettent pas au sujet d’entreprendre un apprentissage. Si tel est le cas, un accord avec le médecin traitant est très fortement recommandé .
Il faut aussi que la personne ait la faculté de comprendre et entendre ce qu’on lui propose .
Il y a quelques contre-indications, ou à prendre en précaution ( demander l’avis du médecin traitant ) lorsque les sujets présentent des problèmes cardiovasculaires ou pathologies organiques (problèmes osseux , arthrite) qui rendent l’apprentissage de Jacobson difficile. Pour ces derniers cas, la sophrologie aide mais il faut que le sophrologue ait connaissances de ces troubles.”
“Un sophrologue n’est pas un médecin, il ne peut en aucune façon se substituer au corps médical ni intervenir dans une prescription médicale. Les personnes souffrants de gros troubles comme la schizophrénie par exemple ne peuvent pas être aidées par la sophrologie.”
“Toutes les personnes souffrant de troubles psychiatriques provoquant une peur notoire de fermer les yeux et de se laisser aller à l’intérieur d’eux-mêmes comme la schizophrénie ou l’autisme ne peuvent pas être soignées par la sophrologie. Au contraire, ces pratiques peuvent augmenter le sentiment d’insécurité et aggraver l’état du malade.”
“Selon moi, il n’y a pas de limite à l’action de la sophrologie qui restera toujours positive en soi. En revanche elle ne doit pas remplacer un traitement médical s’il doit y en avoir un.”
Question 4) Y a-t-il potentiellement un danger?
“Non, car si la personne a besoin d’une thérapie ne relevant pas de mes compétences, je la réoriente vers le professionnel qui sera le plus qualifié pour la prendre en charge.”
“Le sophrologue doit respecter les règles morales et éthiques de la profession .Ces règles sont définies dans le code de déontologie des sophrologues édité par le chambre Syndicale de la sophrologie.”
“Si le sophrologue a une éthique et s’en tient à ses connaissances non aucun.”
Question 5) Comment savoir si j’ai affaire à un bon ou à un mauvais sophrologue?
“Tout d’abord prêtez attention à votre feeling et à la confiance que vous avez envie d’accorder ou non au sophrologue. Tout le monde ne va pas se sentir bien avec tout le monde. Aussi observez votre ressenti, en fin de séance, si vous vous sentez bien et mieux, il n’y a pas de question à vous poser.”
“Bonne question! Je dirai la relation de confiance qui s’installe facilement, la sensation d’être écouté et entendu et l’efficacité des outils proposés (la sophro est une thérapie brève qui ne nécessite souvent que peu de séances pour voir des premiers résultats) : si ces conditions ne sont pas remplies, cela ne signifie pas forcément que vous êtes face à un mauvais sophrologue mais peut être tout simplement qu’il n’est pas fait pour vous ou que vous n’êtes pas réceptif à cette discipline”
“Un diplôme RNCP provenant d’une école inscrite sur la liste de la chambre syndicale des sophrologues. Puis le consultant doit faire confiance à son intuition face au sophrologue.”
“Faite vous confiance ! Votre instinct ne devrait pas vous tromper ! Sinon renseignez vous chez ses clients , son entourage , dans la ville où il pratique.”
Question 6) La sophrologie implique-t-elle un investissement personnel en dehors des séances?
“Il est préférable oui, comme une hygiène de vie, travailler sa respiration, faire des exercices de relaxation, être attentif à ce qui se passe en soi. La personne n’est pas passive, mais plutôt engagée pour son propre bien-être.”
“OUI! elle doit être intégrée à sa vie de tous les jours sinon, cela ne fonctionne pas.”
“La sophrologie est une pédagogie! Elle vise à rendre le sujet autonome. Plus le sujet utilisera les clefs qui lui ont été données, plus il améliorera son état rapidement. Mais chacun s’investit comme il le souhaite.”
“Oui, entrainement personnel régulier.”
“Oui, c’est grâce à l’entrainement régulier que la personne pourra ressentir les bénéfices.”
“Oui. L’entrainement dans les exercices vécus en séances fera la différente en terme d’efficacité de la pratique.”
“Oui, le but est de responsabiliser le client et le rendre autonome autant que faire se peut.”
Question 7) Quel est le problème pour lequel on vient le plus vous voir?
“Gestion du stress et troubles du sommeil”
“Anxiété, manque de confiance en soi.”
“Je me sens coupée de mon corps, je somatise beaucoup, je traverse des difficultés relationnelles, j’ai peur des transports en commun, j’ai des phobies, je respire mal, je pense toujours négativement, je n’arrive pas à avoir de projets et bien sûr la gestion du stress, du sommeil….”
Question 8) Est ce que l’exercice de la sophrologie à distance est envisageable?
“Pas pour moi. La confiance se gagne entre le client et le sophrologue, lorsque le client passe la porte du cabinet il y a quelque chose qui se passe en lui , il sait s’il va rester ou partir. Il y a un vrai rapport, une relation humaine dans cette pratique , elle est indispensable au bon déroulement des séances , et surtout aux bons résultats !”
“Non aucunement. Je le déconseille fortement.”
“L’exercice à distance me laisse dubitative !”
“Bien sûr. C’est d’ailleurs ce que je propose.”
“Ce n’est pas une option pour moi au regard de l’Alliance qui implique, pour moi, une proximité qui n’existe pas à travers un écran.”
Question 9) Y-a-t-il d’autres professionnels avec qui vous aimez ou aimeriez travailler en vue de meilleurs résultats?
“Osteopathe”
“Je travaille avec un instructeur Pilates. Nous animons des ateliers de sophrologie/pilates.”
“Je travaille avec des généralistes et des psychiatres pour le moment. Travailler avec une équipe pluridisciplinaire est très intéressant et enrichissant.”
“Je le fais déjà avec des collègues qui pratiquent l’EFT et c’est formidable.”
“Avec les kinés, ostéopathes, chiropracteurs, pour la gestion de la douleur.
Avec les ORL, audioprothésistes, pour les acouphènes.”
“Je travaille déjà avec un réseau de thérapeutes et de praticiens qui nous permet d’orienter une personne, au besoin, vers une autre pratique pour aider au mieux la personne en difficulté.”
Question 10) Quand est ce qu’il est préférable de consulter seul, quand est ce qu’il est préférable de consulter en groupe?
“Ce sont deux démarches différentes. Une séance de groupe ne sera jamais adaptée à votre cas particulier, mais elle peut être agréable et efficace pour faire ses premiers pas vers le mieux-être.”
“En sophrologie il est préférable de consulter seul dans des cas bien particulier comme la gestion des acouphènes , préparation à un examen, la confiance en soi, maladie , gestion du sommeil, ou autre problèmes personnels, l’utilisation les images positives préalablement recueillis durant l’anamnèse (recueil d’information )sera utilisée selon les besoins.
Il est bon de préciser que la sophrologie se base sur votre vécu et votre ressenti, donc même si votre sophrologue n’a pas vécu votre problématique , cette méthode peut vous aider. Pour la gestion du stress, gérer les émotions cela peux se concevoir en groupe dans une intention globale.”
“Pour toute difficulté personnelle, intime et qui menace l’équilibre émotionnel de la personne et dégrade la qualité de sa vie, il est préférable de consulter seul. Pour toute question également de cap à passer, d’envie de changer de vie, de se mettre aux commandes de son existence…
Les séances en groupe privilégient la découverte de pratiques de relaxation et conviennent parfaitement aux personnes qui cherchent à être plus posées, plus calmes, plus réceptives.”
“Le groupe est “suffisant” pour des personnes qui ont besoin de lâcher-prise, et d’entretenir un état de calme au quotidien. IL s’agit en quelque sorte de maintenir un équilibre. Les séances individuelles permettent d’évaluer les véritables besoins d’une personne. Ensuite des outils sont proposés pour les satisfaire.”
“En groupe nous faisons un travail global qui ne tient pas compte de l’histoire personnelle de chacun. En séance individuelle, la personne se livre en toute liberté et elle est accueillie, telle qu’elle est dans un travail spécifique et personnel.”
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